de abou issa » Lun 9 Mai 2011 08:41
La Voie d'Allah
par Mohammad Patel, jeudi 5 mai 2011, 13:07
Bismillâhir Rahmânil Rahîm
Un des premiers besoins auquel l’être humain est confronté après sa venue au monde, est celui de se situer. En effet, l’expérience nous montre que pendant les premiers mois et même les premières années de sa vie, le nouveau-né recherche et se fixe des repères. Ces repères, qui seront parfois visuels , auditifs ou même déterminés par le goût, apportent à l’enfant une certaine assurance vis-à-vis de ce monde nouveau dans lequel il vient d’arriver et qui représente pour lui un univers tout aussi vaste qu’inconnu. C’est ainsi qu’il apprendra par exemple à « reconnaître » ses parents et les autres personnes proches de lui. Nous savons par ailleurs, qu’à partir du moment où l’enfant est éloigné des repères qu’il s’est fixés, il ne se sent pas bien, et il manifeste son malaise par des pleurs, seul moyen pour lui d’exprimer sa détresse.
Ce besoin de repères n’est pas spécifique à l’enfance ; il reste présent chez l’Homme durant toute sa vie, mais sous une forme différente. Passé le stade de l’enfance, le besoin de se situer physiquement par rapport à ce qui l’entoure perdra de l’importance chez l’être humain. Il sera en fait progressivement remplacé par un autre besoin, tout aussi important pour lui : celui de comprendre le monde qui l’entoure et de s’y situer moralement.
Il s’aidera tout au long de sa vie de divers éléments, comme sa raison, son éducation, sa culture, entre autres, pour répondre à un certain nombre de questions relatives à son existence : ces éléments deviendront en quelque sorte de nouveaux repères, qui lui permettront de se retrouver par rapport à ce qui l’entoure, qui l’aideront à savoir ce qu’il a le droit de faire et ce qu’il n’a pas le droit, mais surtout ils lui serviront à donner un sens et un but à sa vie.
Dieu, Créateur et Organisateur de l’univers, n’a pas laissé l’être humain démuni face à ce besoin essentiel. Par les Messages successifs qu’Allah a révélés aux hommes, Il leur a clairement montré le but suprême auquel ils devaient tous aspirer : l’obtention de Son agrément et de Ses faveurs. Mais Allah n’a pas seulement exposé aux hommes le sens réel qu’ils doivent donner à leur existence, Il leur a aussi guidé quant à la façon d’agir pour y arriver. Ainsi, Allah a tracé pour les hommes une voie droite et claire, une voie conduisant directement vers leur objectif suprême. C’est cette voie mise en place par Allah que le Qour’aane désigne par « As sirât al Moustaquim »(le chemin droit) , « Ad dîn al quayyim »(la religion droite) ou encore « Sirât Allah » (la voie de Dieu), et que nous appelons communément l’islam.
L’islam est donc une religion instituée par Dieu Lui-même, présentée par tous Ses Messagers, sans exception. Il est à noter cependant, que même si l’enseignement des différents Prophètes de Dieu présentait essentiellement les mêmes éléments au niveau de la croyance, ils se différenciaient beaucoup sur le plan du culte et du rite. C’est pour cette raison que, généralement, le mot « islam » est employé spécifiquement pour la voie religieuse tracée par le dernier des Messagers, Mouhammad Bin Abdoullah (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui). Le « Sirât Allâh » a été porté à la perfection par l’intermédiaire de Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui), comme le témoigne le Qour’aane: « Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion… »
Ainsi, la « Voie d’Allah » établit une religion parfaite, où il n’y a ni manque, ni excès. Allah étant, rappelons-le, Créateur de l’Homme, Il sait mieux que quiconque sa constitution, sa nature. C’est pourquoi la voie et le mode de vie vers lequel Il orientera l’Homme sera nécessairement conforme à sa nature, prenant en considération ses besoins et ses faiblesses. Il est donc tout à fait logique que celui qui suivra cette voie n’en tirera que des profits. Il pourra ainsi dépasser le cadre restreint de la satisfaction de ses simples besoins bestiaux, pour atteindre celui d’une vie pleine et équilibrée, prenant en considération aussi bien ses besoins physiques que spirituels. Quiconque suit la voie de l’islam et y reste attaché continuellement vit donc nécessairement en paix avec toutes les composantes de sa personne et de son être.
La « voie d’Allah » étant en conformité avec la nature humaine, elle est donc relativement facile à suivre. S’il est vrai que la pratique de l’islam exige le respect d’un certain nombre d’obligations et de devoirs, il est important de souligner que l’ensemble normatif qu’il présente comprend évidemment des dérogations, des allégements, des niveaux de tolérance… Le Prophète Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui) conseillait par ailleurs aux musulmans, concernant la pratique religieuse, de ne pas tomber dans l’excès. Il insistait plus sur la continuité et la qualité des pratiques, même minimes, que sur leur quantité. Il est rapporté de lui à ce sujet : « Cette religion est aisée (à pratiquer); cependant quiconque fait montre d’un zèle excessif en matière de religion sera vaincu par religion. Faites donc preuve de modération et contentez-vous de tendre (vers la perfection sans avoir la prétention de jamais l’atteindre) et réjouissez-vous (des récompenses qui vous seront accordées pour vos œuvres)… » (Boukhâri)
On ne manquera pas de souligner que, souvent, les difficultés que nous rencontrons dans notre pratique de l’Islam résultent, soit d’un manque d’adaptation de notre part face aux conceptions qui sous tendent les enseignements religieux et en constituent autant d’éléments incitateurs (due à notre faiblesse personnelle ou aux contraintes de notre environnement), soit d’une lacune dans notre éducation islamique, qui fait que nous ne connaissons pas les alternatives ou les facilités proposées par l’Islam. Ce qui, en soi, ne remet pas en cause la facilité relative des pratiques du « dîn » (c’est à dire de la religion).
La « Voie d’Allah » s’adresse à tous les Hommes (elle est donc adaptée pour l’humanité entière). L’islam est ainsi une religion universelle qui s’adresse à tous les êtres humains, quelles que soient leur couleur de peau, leur appartenance ethnique, leurs facultés physiques ou intellectuelles, leur position sociale ou leur condition financière. Aux yeux d’Allah, tous les êtres humains sont égaux, et qu’une quelconque supériorité ne pourrait venir que de la piété (d’où la condamnation sévère en islam de toute forme de discrimination raciale.)
Enfin, le « Sirât Allâh » est une voie qu’il sera toujours possible de suivre, et ce, jusqu’au Jour Final, étant acquis pour le musulman que le Prophète Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui) a été le dernier Messager envoyé par Allah. En d’autres termes, elle ne sera jamais inadaptée. Même à notre époque, où les changements dans tous les domaines (technologique, scientifique, mais aussi économique, etc…) sont si importants et si fréquents, il est toujours possible de trouver dans les sources musulmanes des éléments qui permettent d’orienter le musulman face aux problèmes actuels de notre société.
Et à l’instar du nouveau-né qui ne se sent pas bien quand il est éloigné de ses repères, celui qui s’éloigne du « Sirât Allâh » ne peut trouver la paix intérieure. Il ressentira constamment un « vide » en lui; un vide qu’il ne pourra combler qu’en revenant vers un bon suivi de la Voie de Dieu.
Wa Allâhou A’lam !
Et Dieu est Plus Savant !
La Voie d'Allah
par Mohammad Patel, jeudi 5 mai 2011, 13:07
Bismillâhir Rahmânil Rahîm
Un des premiers besoins auquel l’être humain est confronté après sa venue au monde, est celui de se situer. En effet, l’expérience nous montre que pendant les premiers mois et même les premières années de sa vie, le nouveau-né recherche et se fixe des repères. Ces repères, qui seront parfois visuels , auditifs ou même déterminés par le goût, apportent à l’enfant une certaine assurance vis-à-vis de ce monde nouveau dans lequel il vient d’arriver et qui représente pour lui un univers tout aussi vaste qu’inconnu. C’est ainsi qu’il apprendra par exemple à « reconnaître » ses parents et les autres personnes proches de lui. Nous savons par ailleurs, qu’à partir du moment où l’enfant est éloigné des repères qu’il s’est fixés, il ne se sent pas bien, et il manifeste son malaise par des pleurs, seul moyen pour lui d’exprimer sa détresse.
Ce besoin de repères n’est pas spécifique à l’enfance ; il reste présent chez l’Homme durant toute sa vie, mais sous une forme différente. Passé le stade de l’enfance, le besoin de se situer physiquement par rapport à ce qui l’entoure perdra de l’importance chez l’être humain. Il sera en fait progressivement remplacé par un autre besoin, tout aussi important pour lui : celui de comprendre le monde qui l’entoure et de s’y situer moralement.
Il s’aidera tout au long de sa vie de divers éléments, comme sa raison, son éducation, sa culture, entre autres, pour répondre à un certain nombre de questions relatives à son existence : ces éléments deviendront en quelque sorte de nouveaux repères, qui lui permettront de se retrouver par rapport à ce qui l’entoure, qui l’aideront à savoir ce qu’il a le droit de faire et ce qu’il n’a pas le droit, mais surtout ils lui serviront à donner un sens et un but à sa vie.
Dieu, Créateur et Organisateur de l’univers, n’a pas laissé l’être humain démuni face à ce besoin essentiel. Par les Messages successifs qu’Allah a révélés aux hommes, Il leur a clairement montré le but suprême auquel ils devaient tous aspirer : l’obtention de Son agrément et de Ses faveurs. Mais Allah n’a pas seulement exposé aux hommes le sens réel qu’ils doivent donner à leur existence, Il leur a aussi guidé quant à la façon d’agir pour y arriver. Ainsi, Allah a tracé pour les hommes une voie droite et claire, une voie conduisant directement vers leur objectif suprême. C’est cette voie mise en place par Allah que le Qour’aane désigne par « As sirât al Moustaquim »(le chemin droit) , « Ad dîn al quayyim »(la religion droite) ou encore « Sirât Allah » (la voie de Dieu), et que nous appelons communément l’islam.
L’islam est donc une religion instituée par Dieu Lui-même, présentée par tous Ses Messagers, sans exception. Il est à noter cependant, que même si l’enseignement des différents Prophètes de Dieu présentait essentiellement les mêmes éléments au niveau de la croyance, ils se différenciaient beaucoup sur le plan du culte et du rite. C’est pour cette raison que, généralement, le mot « islam » est employé spécifiquement pour la voie religieuse tracée par le dernier des Messagers, Mouhammad Bin Abdoullah (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui). Le « Sirât Allâh » a été porté à la perfection par l’intermédiaire de Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui), comme le témoigne le Qour’aane: « Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion… »
Ainsi, la « Voie d’Allah » établit une religion parfaite, où il n’y a ni manque, ni excès. Allah étant, rappelons-le, Créateur de l’Homme, Il sait mieux que quiconque sa constitution, sa nature. C’est pourquoi la voie et le mode de vie vers lequel Il orientera l’Homme sera nécessairement conforme à sa nature, prenant en considération ses besoins et ses faiblesses. Il est donc tout à fait logique que celui qui suivra cette voie n’en tirera que des profits. Il pourra ainsi dépasser le cadre restreint de la satisfaction de ses simples besoins bestiaux, pour atteindre celui d’une vie pleine et équilibrée, prenant en considération aussi bien ses besoins physiques que spirituels. Quiconque suit la voie de l’islam et y reste attaché continuellement vit donc nécessairement en paix avec toutes les composantes de sa personne et de son être.
La « voie d’Allah » étant en conformité avec la nature humaine, elle est donc relativement facile à suivre. S’il est vrai que la pratique de l’islam exige le respect d’un certain nombre d’obligations et de devoirs, il est important de souligner que l’ensemble normatif qu’il présente comprend évidemment des dérogations, des allégements, des niveaux de tolérance… Le Prophète Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui) conseillait par ailleurs aux musulmans, concernant la pratique religieuse, de ne pas tomber dans l’excès. Il insistait plus sur la continuité et la qualité des pratiques, même minimes, que sur leur quantité. Il est rapporté de lui à ce sujet : « Cette religion est aisée (à pratiquer); cependant quiconque fait montre d’un zèle excessif en matière de religion sera vaincu par religion. Faites donc preuve de modération et contentez-vous de tendre (vers la perfection sans avoir la prétention de jamais l’atteindre) et réjouissez-vous (des récompenses qui vous seront accordées pour vos œuvres)… » (Boukhâri)
On ne manquera pas de souligner que, souvent, les difficultés que nous rencontrons dans notre pratique de l’Islam résultent, soit d’un manque d’adaptation de notre part face aux conceptions qui sous tendent les enseignements religieux et en constituent autant d’éléments incitateurs (due à notre faiblesse personnelle ou aux contraintes de notre environnement), soit d’une lacune dans notre éducation islamique, qui fait que nous ne connaissons pas les alternatives ou les facilités proposées par l’Islam. Ce qui, en soi, ne remet pas en cause la facilité relative des pratiques du « dîn » (c’est à dire de la religion).
La « Voie d’Allah » s’adresse à tous les Hommes (elle est donc adaptée pour l’humanité entière). L’islam est ainsi une religion universelle qui s’adresse à tous les êtres humains, quelles que soient leur couleur de peau, leur appartenance ethnique, leurs facultés physiques ou intellectuelles, leur position sociale ou leur condition financière. Aux yeux d’Allah, tous les êtres humains sont égaux, et qu’une quelconque supériorité ne pourrait venir que de la piété (d’où la condamnation sévère en islam de toute forme de discrimination raciale.)
Enfin, le « Sirât Allâh » est une voie qu’il sera toujours possible de suivre, et ce, jusqu’au Jour Final, étant acquis pour le musulman que le Prophète Mouhammad (Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui) a été le dernier Messager envoyé par Allah. En d’autres termes, elle ne sera jamais inadaptée. Même à notre époque, où les changements dans tous les domaines (technologique, scientifique, mais aussi économique, etc…) sont si importants et si fréquents, il est toujours possible de trouver dans les sources musulmanes des éléments qui permettent d’orienter le musulman face aux problèmes actuels de notre société.
Et à l’instar du nouveau-né qui ne se sent pas bien quand il est éloigné de ses repères, celui qui s’éloigne du « Sirât Allâh » ne peut trouver la paix intérieure. Il ressentira constamment un « vide » en lui; un vide qu’il ne pourra combler qu’en revenant vers un bon suivi de la Voie de Dieu.
Wa Allâhou A’lam !
Et Dieu est Plus Savant !