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Les valeurs éthiques
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Le sentiment moral est un sentiment inné, parce que Dieu en a fait un des constituants de la personnalité de l'homme, qui amène à apprécier certaines caractéristiques humaines et à en bannir d'autres.

Bien que n'existant pas chez tous les hommes dans les mêmes proportions, le sentiment moral n'en demeure pas moins, d'une façon générale et nonobstant les cas individuels, l'ultime critère qui détermine les bonnes et les mauvaises qualités en tous temps et lieux.

C'est ainsi que la vérité, l'honnêteté, la justice, la fidélité ont toujours été considérées comme des valeurs morales dignes de tous les éloges. L'humanité n'en est jamais venue à apprécier le mensonge, l'injustice ou la trahison.

Il en est de même pour celui qui console son prochain lui vient en aide, dépense son argent dans les bonnes œuvres, est tolérant et indulgent. Car l'humanité l'a toujours considéré avec le respect qui lui est dû; contrairement à l'égoïste, à l'avare et au cynique.

L'humanité continue également à honorer la patience, la persévérance, le pardon, le courage et la bravoure; de même qu'elle n'a cessé de mépriser la peur, l'hypocrisie, la passion; tout en ayant les meilleures dispositions à l'égard de ceux qui honorent leurs engagements, s'acquittent de leurs devoirs, tiennent leurs promeses, effectuent convenablement leur travail et sont conscients de leur responsabilité.

Nous n'avons cité là, en fait, que des qualités personnelles individuelles. Quant aux questions sociales, l'humanité les a toujours jugées sous un même angle.

C'est ainsi qu'une société caractérisée par une bonne administration et une organisation stricte, une société dans laquelle règnent l'aide récipoque, la bonté, la justice sociale, l'égalité entre tous, est l'objet de tous les égards.

Par contre, une société décihrée par les antagonismes, l'anarche, les troubles, la haine, les convoitises, l'injustice, l'inégalité, les divergences, n'a jamais été appréciée.

Il en est de même pour les caractères qui sont restés immuables. En effet, le vol, l'adultère, l'assassinat, l'espionnage, la corruption des fonctionnaires, l'envie, l'hypocrisie ont toujours été mal vus. Par contre, être bon envers ses parents, ses prochains, ses voisins, ses amis, venir en aide aux pauvres et aux orphelins, visiter les malades, consoler les infirmes et les victimes, ont toujours été considérées comme de bonnes actions.

Nous pouvons récapituler tout cela en disant que l'humanité, en fin de compte a toujours honoré ceux qui ne mentent jamais, sur qui on peut compter, qui ne sont pas hypocrites et dont les actes sont conformes aux paroles, qui sont satisfaits de leur destin et des droits qui leur ont été octroyés, tout en s'empressant de remplir leurs devoirs envers autrui et ceux qui mènent une vie quiète et paisible, et qui ne nuisent à personne.

Il appert de tout ce que nous avons exposé jusque-là que les règles morales sont des vérités immuables, universelles, indubitables. Le mal et le bien sont, en effet, si évidents, qu'on n'éprouve pas le besoin de les chercher pour les découvrir, Dieu ayant doté l'homme de «l'instinct» moral qui représente l'une de ses caractéristiques.

C'est pourquoi le Coran donne le nom de "connu" au bien et de "méconnu" au mal. Ainsi, fait-il allusion au fait que le bien est ce que les gens connaissent et apprécient, et que le mal est ce qu'ils ignorent et désapprouvent. C'est ce qu'exprime le Verset 8, Chapitre du Soleil: {il lui a inspiré sa perversion et sa piété}, parlant de l'âme humaine.

Le lecteur peut se poser la question suivante: Puisque les bonnes et les mauvaises qualités morales sont parfaitement connues et unanimement jugées, pourquoi existe-t-il, dans le monde, tant de conceptions éthiques différentes les unes des autres ?

Quelle est la cause de leur divergence? Sur quoi nous fondons-nous pour affirmer que l'Islam propose ses valeurs éthiques spécifiques? Quelles sont les caractéristiques et les qualités qui distinguent l'Islam des autres idéologies ?

Si nous envisageons le différents systèmes éthiques dans le monde, nous nous apercevons, de prime abord qu'ils ne s'accordent pas quant à insérer les nombreuses qualités morales dans leur système de valeur, à en déterminer les limites, la place, le monde d'usage et le moyen de les mettre en concordance. Si nous poussons plus loin notre analyse, nous saisirons la cause de ces divergences. En effet, ces conceptions éthiques ne se réfèrent pas au même critère dans leur définition du bien et du mal, du moyen de les connître, ainsi que de la sanction qui doit produire son effet en même temps que la loi, tout en permettant à celle-ci d'entrer en vigueur, puisque cette sanction constitue le stimulant qui amène l'individu à s'exécuter régulièrement.

Si nous examinons de plus près les causes de ces divergences, nous découvrirons la vérité suivante: Ce qui a éloigné les différents ystèmes éthiques les uns des autres, c'est le fait qu'ils n'ont pas la même conception de l'Univers, de leur place dans le Cosmos et de la cause de l'existence humaine dans ce monde. C'est de cette divergence qu'est né l'antagonisme fondamental qui touche la vérité même de ces conceptions morales, ainsi que leurs caractères et leurs conditions.

Voici les questions qui constituent la base de la vie humaine et qui délimitent ses directions dans ce monde: Cet Univers a-t-il un Dieu? Si oui, celui-ci est-il un ou plusieurs et lequel d'eux devrions-nous adorer? Quelles sont ses caractéristiques? Quel est le lien qui nous attache à lui? A-t-il daigné nous diriger dans le droit chemin? Sommes-nous responsables par-devant lui? Quel est le but de notre existence et quel est le sort qui nous attend et que nous devons sans cesse avoir présent à l'sprit, afin de nous y conformer dans cette vie ?

Nous avons posé là des questions primordiales dont dépend l'institution d'une organisation cohérente de la vie humaine. L'apparition d'un système éthique est donc intimement liée aux réponses proposées.

Il m'est pratiquement impossible de fournir ici une liste exhaustive des différents modes de vie qui existent de par le monde, de donner les réponses relatives à chacune des questions posées, et d'analyser l'influence de chaque réponse sur leur méthode et leur direction. Je m'en tiendrai donc à l'un de ces modes de vie: l'Islam, et je me contenterai d'examiner les réponses qu'il propose, tout en essayant d'analyser les valeurs spécifiques et originales qui constituent l'apport de cette religion.

En fait, l'Islam envisage ces questions dans la perspective suivante: Sur cet Univers règne un Dieu, et il n'est de Dieu que Lui. C'est Lui qui a créé le Cosmos ainsi que tout ce qui s'y trouve, et Lui seul en assure la gestion. C'est Lui qui ordonne et proscrit. Il est le Dieu des cieux et et de la terre. L'organisation indéfectible qui régit le Cosmos obéit à Son ordre, car Il est le Sage. Il détient le pouvoir suprème. Sa science embrasse tout; rien n'y échappe, dans les cieux ni dans la terre, serait-ce un grain de sable. Il est le Seigneur Magnagnime Infaillible, qui dirige cet Univers selon Sa volonté, sans qu'aucune défectuosité ne vienne perturber ou entraver Ses ordres.

L'homme est donc, de par sa création, «l'esclave» de Dieu. Il n'a d'autre fonction dans cette vie que de L'adorer et de se conformer à Ses prescriptions; sa vie n'ayant de sens que dans la seule prespective de l'adoration totale et inconditionnelle vouée à Dieu.

C'est ainsi que l'homme n'a pas à établir, de sa propre initiative, un quelconque mode d'adoration, car il s'agit là d'un monopole exclusif de Dieu. Le Créateur suprême.

En effet, Dieu a envoyé plusieurs messagers qui étaient porteurs de Livres Saints émanant de Lui, et qui s'adressaient aux hommes pour les guider dans le droit chemin conduisant à la félicité.

L'être humain se doit donc de ne s'inspirer, dans l'organisation de sa vie, que de ces "sources" illuminées.

L'homme est, en outre, responsable par-devant Dieu de ce qu'il fait dans sa vie, mais dans l'Autre (vie). Car celle d'ici-bas n'est autre qu'une étape préparatoire dans laquelle l'homme passe un examen. Il ne doit donc pas considérer sa vie comme une fin en soi, mais tâcher d'en sortir vainqueur et afin de triompher dans l'Au-delà, en mobilisant toutes ses facultés, mais également sa vie dans ses différents aspects.

En effet, l'être humain devra rendre compte de toutes ses tentatives et ses actions, et sera jugé en conséquence, équitablement, sans qu'aucun vice existant dans ce monde ne vienne perturber la Justice divine.

C'est Dieu, dont la Science est infinie, qui procèdera au Jugement Dernier, car Il est informé non seulement de tout ce que fait l'homme dans les diverses parties de l'Univers: (dans la terre, l'air, l'eau, ou l'espace), mais aussi de toutes les pensées qui traversent son esprit. Aucun de ces mystères n'échappe à Son savoir.

C'est ainsi que l'Islam envisage les questions essentielles de la vie, et telle est sa conception de l'Univers et de la place qu'y occupe l'homme. Aussi, détermine-t-il la véritable fin, le but suprême que doit poursuivre l'être humain et vers lequel il doit diriger tous ses efforts et toutes ses tentatives l'agrément de Dieu. Voilà le critère auquel se réfère le système moral islamique pour juger tous les actes de l'homme.

Cette détermination dote l'éthique humaine d'un centre de gravité autour duquel tourne la vie des êtres dans ses différents aspects; de même qu'elle lui permet de ne plus être comme un bateau qui aurait pris le large au milieu d'une tempête le faisant chavirer à droite et à gauche.

Cette même définition met à la disposition de l'homme une fin réelle qui lui permettre de tracer, de façon précise, les limites de les qualités morales et d'en déterminer l'image pratique conforme à chacune d'elles. Et c'est là qu'apparaissent les valeurs éthiques qui demeurent indépendantes et stables au milieu des troubles et des changements.

En se fixant pour but l'agrément de Dieu, l'homme dotera son système moral d'une noble fin qui lui permettra d'assurer pleinement son essor, sans qu'aucune forme de corruption ne vienne perturber ses efforts.

L'Islam nous propose donc, en plus de cette conception spécifique de l'Univers et de l'homme, un mode de connaissance permanente pour l'identification du Bien et du Mal. Il n'a pas, en outre, restreint notre connaissance des valeurs morales dans les limites de la raison, de la volonté, des expériences ou des sciences humaines, car autrement, nos jugements moraux varieraient selon le changement de ces quatre modes de savoir et ne connaîtraient point la stabilité. Aussi, l'Islam nous a-t-il doté une référence fixe, immuable, et nous a-t-il imposé des préceptes éthiques qui demeurent valables en tous temps et lieux.

Cette référence n'est autre que le Coran et la Sounna [1] du Prophète.

Ces préceptes nous guident vers le droit chemin et nous montrent la voie à suivre dans tous les cas que nous rencontrons quotidiennement: des plus banales questions relatives au foyer, aux plus complexes problèmes de la politique internationale.

Ces mêmes préceptes nous offrent, en outre, l'exemple des principes moraux appliqués aux divers aspects de la vie, si bien qu'on n'éprouve plus, quelle que soit la période traversée, le besoin de recourir à un autre mode de savoir.

Nous trouvons, d'autre part, dans la conception islamique de l'homme et de l'Univers, cette force stimulante si indispensable à toute loi éthique, qui n'est autre que la crainte de Dieu et l'appréhension de l'Au-delà.

Il est vrai que l'Islam veut amener les membres de la Communauté à se conformer aux règles de la morale et à s'y adapter. De même qu'il se propose d'instituer un régime politique susceptible d'imposer l'application des lois éthiques. Néanmoins, l'Islam ne compte pas sur ce «catalyseur» externe autant qu'il le fait pour stimulant psychologique interne qui est constitué par la double doctrine: foi en Dieu et croyance en l'au-delà.

Avant d'intimer à l'homme l'ordre de se prescrire aux préceptes éthiques, l'Islam veut, tout d'abord, le convaincre en lui tenant ce discours :

«Tous les actes sont surveillés par Dieu, car rien ne Lui échappe, serait-ce un grain de poussière dans la terre ou dans le Ciel. Il te voit où et de quelque manière que tu sois. Tu peux te soustraire à la vue de n'importe qui, mais tu ne peux te chacher de Lui. Tu peux tromper tous les êtres, mais tu ne peux L'induire en erreur. Tu peux réduire à l'impuissance tous ceux qui peuplent la terre, mais tu ne peux en faire autant avec Dieu. Les gens te jugent selon tes actes et ton comportement, Lui connaît jusqu'aux plus profonds secrets de ton âme et de ton cœur. Quelle que soit l'activité que tu mènes dans cette vie éphémère, la mort de suprendra un jour. Tu te trouveras alors face à un Tribunal qui n'admet ni plaidoirie, ni corruption, ni intervention, ni faux-témoignages, ni dol. C'est le Jour où Dieu jugera les hommes équitablement, selon leurs actes».

L'Islam vise donc à incarner dans les esprits cette doctrine de la double croyance en Dieu et au Jugement Dernier jouant le rôle d'un agent de police (morale) qui le pousse à agir conformément aux ordres du Seigneur, que la conscience externe (police - tribunal - prison) soit présente ou non.

C'est ce "policier interne", ce stimulant psychologique qui soutient la loi éthique islamique et en garantit, réellement l'efficacité.

Bien que l'appui du régime et de l'opinion publique facilitent l'application de la loi precitée, il n'est pas moins vrai que cette double croyance en Dieu et en l'Au-delà est capable à elle seule, de diriger l'individu et la nation musulmane vers le droit chemin à condition qu'ils en soient pleinement imprégnés.

La conception islamique de l'Univers et de l'homme est, en outre, génératrice de facteurs qui incitent l'individu à agir conformément à la loi éthique. En effet, il suffit, pour que l'homme soit amené à obéir aux ordres de Dieu, qu'il agrée le caractère divin du Seigneur, qu'il fasse de Ses prescriptions son mode de vie, et considère que Son agrément est la suprême fin.

Un autre facteur enforce la loi éthique et en facilite l'application: il s'agit de la croyance en l'Au-delà qui porte l'individu à considérer celui qui obéit à Dieu et se conforme à Ses prescriptions comme le seul triomphant dans la vie Eternelle, malgré les douleurs, les catastrophes et les dures épreuves qu'il aura subies au cours de cette vie éphèmère.

De même que celui qui désobéit aux commandements du Seigneur sont au long de sa vie ne pourra point se soustraire à Son dur châtiment, malgré la volupté et le confort dont il jouissait ici-bas.

Dès que ces deux sentiments d'espoir et de crainte s'entremêlent et pénétrent jusqu'au fond du cœur d'un individu, aussitôt naît en lui un stimulant très fort qui le pouse à faire le bien et l'empêche d'en dévier, surtout quand, pris dans une situation embarrassante, il lui semble que la défense de ses principes peut nuire à ses intérêts immédiats.

Le même facteur psychologique est susceptible de le préserver des mauvais penchants et de l'éloigner des lieux corrompus et pourris, surtout au moment où le mal lui apparaît comme un plaisir et un avantage dans cette vie.

Il appert de cet exposé que l'Islam se caractérise par une conception spécifique de l'Univers, un critère moral délimitant le bien et le mal, une référence éthique, une force exécutoire qui lui est propre et un stimulant qui pousse à l'action.

L'Islam engage donc ses adeptes dans une voie différente de celles suivies par les autres systèmes éthiques dans le monde. En effet, aidé par les facteurs que nous venons de citer, il classe les valeurs morales connues, conformément à u ordre spécial, et les applique à tous les secteurs et aspects de la vie.

Nous pouvons donc conclure que l'Islam dispose d'un système éthique global, conforme à son idéologie et à ses préceptes.

Ce système éthique se distingue par de nombreuses caractéristiques dont je ne peux dresser ici la liste exhaustive. Je me contenterai toutefois d'en citer trois qui en sont les plus représentatives, en même temps qu'elles constituent, le fondement des valeurs éthiques dans la religion musulmane.

- La première caractéristique est que ce système éthique fait de «l'agrément de Dieu» la fin suprême de l'homme qui délimite le critère moral et permet à l'être d'accéder aux plus nobles valeurs éthiques, sans qu'aucune force ne puisse entraver son essor; de même qu'il fixe au savoir une référence dotant ainsi l'éthique humaine d'un caractère de stabilité et de permanence qui lui permet de persévérer dans là bonne voie et l'empêche de subir les changements et les revers de l'existence.

Ce même système éthique transforme la crainte de Dieu en une force exécutoire qui garantit l'application des règles morales, et incite l'homme à s'y prescrire sans qu'il soit nécessaire de faire intervenir l'un des facteurs externes.

Grâce à la double foi en Dieu et au Jour Divin, le système éthique islamique remplit l'homme d'une force psychologique qui le rend impatient d'agir, de sa propre initiative, conformément à la loi éthique.

- La deuxième caractéristique est que ce système éthique n'a pas inventé des valeurs morales qui étaient jusque-là inconnues, de mêmes qu'il n'a pas essayé d'en éliminer quelques-unes au profit de certaines autres. Car il a institué des qualités morales connues de tous, de même qu'il n'a omis aucune règle morale, si minime soit-elle, sans l'examiner attentivement en l'intégrant dans le contexte qui lui convient, parmi les secteurs de la vie humaine et en essayent, le cas échéant, d'en elargir le champ d'application et d'en tirer le meilleur profit. C'est ainsi qu'aucun aspect de la vie humaine n'a été négliger: depuis les comportements individuels, les affaires du foyer, les questions civiles, jusqu'aux problèmes politiques économiques, relatifs au marché, à l'école, au tribunal, à la police, au régiment, au champ de bataille, aux congrès de réconciliation. La morale a donc une grande incidence qui s'enracine profondément dans ces divers aspects de la vie.

En effet, l'Islam fait régner la morale sur tous les secteurs de l'existence. Ainsi, vise-t-il à dessaisir les passions et les intérêts personnels du pouvoir qu'ils avaient sur toute chose, afin d'en investir les nobles valeurs morales.

- La troisième caractéristiques du système éthique islamique est qu'il appelle ses adeptes à fonder l'organisation de leur vie sur les bases du Bien, sans laisser au Mal aucune faille par laquelle il puisse s'infiltrer. Il les encourage, en outre, à faire des œuvres de bienfaisance, conformément à ce que l'humanité a, de tous temps, apprécié, et à renier et lutter contre les vices unanimement désapprouvés.

L'Islam invite donc tous les hommes à suivre son appel: ceux qui s'exécutent se trouvent réunis sous son étendard et forment une communauté musulmane. Il ne visait en fait, par ce rassemblent en une seule nation, qu'à inciter ses partisans à déployer tous leurs efforts pour instituer et faire régner le Bien. Si cette nation cesse d'agir conformément aux ordres de Dieu, suivant les pas de ceux qui luttent contre le bien et veulent en éteindre, et aucune lueur d'espoir ne subsite dans cette vie, car «Il n'y a de force de puissance qu'en Dieu».




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