L'exorciste | Islamopédie
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L'exorciste
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Les qualités requises de l'exorciste

- Ses actes et ses propos doivent refléter un monothéisme pur.

- Il doit être imprégné de la crainte et de l'obéissance de Dieu, mieux sa relation avec Dieu sera, plus vite la guérison aura lieu.

- Il doit réciter le Coran correctement, en conformité avec les règles de lecture.

- Il doit suivre la Sounna du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et s'écarter des innovations.

- Il doit être informé des caractéristiques des djinns, et savant dans la science de l'exorcisme

- Il doit lui même se proteger contre les risques de vengeance par les actes de prévention légaux.

    Ce qu'il en est de prendre un exorciste juif ou chrétien

    Ach-Chafi`i a dit : « les gens du livre font roqya aux musulmans avec le livre d'Allah et l'évocation d'Allah ».

    Al-maziri dit : « Il y a divergence au sujet de se faire faire la roqya par les gens du Livre : certains l'autorisent et Malik la déteste (makrouh) pour que ce ne soit pas de ce qu'ils ont changé. Ceux qui autorisent lui répondent que c'est comme la médecine » et la vérité est que cela varie selon les personnes et les situations » Fath Al-Bari.

Les risques que prend l'exorciste

Ibn Taymiya écrit : "Il se peut que le djinn soit plus fort que le raqi et ne veille pas sortir du possédé, il se peut que le raqi soit plus faible que le djinn et risque de ce fait d'etre l'objet des méfaits du djinn. Pour toutes ces raisons il est indispensable pour celui qui veut pratiquer la roqya de multiplier les invocations, de mettre sa confiance en Dieu et d'etre toujours armé des versets du Coran, notamment du verset du trone".

La permission de demander un salaire pour le traitement

D'après Abou Sa'îd Khoudri (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya quelques uns de ses compagnons dont Abou Sa'îd Al-Khoudri en expédition. Ils firent halte en chemin au camp d'une tribu Arabe et demandèrent l'hospitalité aux gens, mais on la leur refusa. A ce moment là le chef de la tribu se fit piquer par un scorpion et les gens vinrent aux voyageurs pour leur demander s'ils avaient un médicament ou une formule avec laquelle ils pourraient guérir leur chef.
Abou Said dit : "Oui, nous avons cela, mais comme vous nous avez refusé l'hospitalité, nous ne le traiterons pas à moins que vous nous donniez quelque chose".
Ils promirent de leur donner des chèvres (selon certaines traditions, 30 chèvres), et Abou Said alla réciter la sourate Al-Fatiha et frotter sa salive sur l'endroit atteint. Le chef se sentit soulagé de l'effet du poison et les gens de la tribu leur donnèrent les chèvres promises.
Mais les compagnons se dirent : "Ne prenons pas les chèvres avant d'en avoir parlé au Saint Prophète", car ils ne savaient pas s'il était permis de recevoir une rétribution pour ce qu'ils avaient faits. Ils vinrent donc auprès du Saint Prophète et lui relatèrent ce qu'il s'était passé. Le Prophète sourit et leur dit : "Comment saviez-vous que la sourate Al-Fatiha pouvait aussi être utilisée pour guérir de tels maux ? Prenez les chèvres et allouez m'en aussi ma part". (Al-Boukhâri n°2276, Mouslim n°2201, Tirmidhi, Ahmad, Abou Dawoud et Ibn Mâja)

Dans Sahîh Al-Boukhâri, la tradition rapportée selon 'Abdullâh Ibn 'Abbâs sur l'incident contient les mots suivants du Saint Prophète : "Au lieu d'avoir agi différemment, mieux vaut que vous ayez récité le Livre de Dieu et en ayez accepté le paiement".

D'après Ya'li Ibn Murra, une femme est venue trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accompagnée de son fils pris de démence : "Sors, ennemi de Dieu, je suis le Messager de Dieu" dit-il, et le gamin fut depuis guéri.
Sa mère, rapporta-t-il, offrit au Prophète du beurre fondu et deux béliers dont il prit un seul. (Ahmad 4/171-172)

Parmi les signes qui dévoilent le sorcier ou le charlatan

- Il garanti la guérison, alors que celle-ci ne depends que de la volonté de Dieu (le Très-Haut).

- Il connait le nom du malade et la raison pour laquelle il est venu, afin de prouver ses capacités, il ne prouve en fait rien d'autre que son égarement.

- Il demande au malade le nom de sa mère.

- Il prend un objet appartenant au malade, que ce soit un vetement ou autre

- La demande d'un animal présentant des qualités particulières pour l'immoler.

- La récitation de paroles incompréhensibles. Il le fait généralement à voix basse pour ne pas se faire entendre.

- Donner au malade un talisman contenant des lettres détachées, des signes étranges, des carrés ou des chiffres. C'est en fait une sorcellerie écrite.

- Il donne des choses au malade afin qu'il les enterre.

- Il murmure dans l'oreille du malade des mots incompréhensibles.

- Il demande au malade de ne pas toucher une matière quelconque pendant un certain temps.

- Il travail en collaboration avec un djinn.




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