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Le consentement mutuel
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L'obligation du consentement mutuel

Dieu (le Très-Haut) a dit: {Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'amour et de la miséricorde.} (30/21)

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a rapporté que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Une femme qui n'est pas vierge ne peut pas être mariée sans son commandement, et une vierge ne peut pas être mariée sans sa permission, et une permission suffisante est le fait qu'elle garde le silence". (Al Boukhari, Mouslim et d'autres)

Aicha (que Dieu l'agrée) a dit qu'elle avait demandé au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Dans le cas d'une jeune fille que les parents marient, sa permission devrait-elle être demandée ou pas ?"
Le Prophète répondit : "oui, elle doit donner sa permission".
Aicha dit ensuite : '"Mais une fille vierge sera trop timide, Ô Messager de Dieu"
Il répondit :"Son silence est (considéré comme) sa permission". (Al Boukhari, Mouslim, et autres)

Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) affirme qu'une jeune femme alla trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour lui raconter que son père l'avait forcée à se marier. Le Prophète lui laissa le choix entre rester mariée ou annuler le contrat de mariage. (Ahmad)

Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Ceci s'applique au père aussi bien qu'aux autres. De plus, l'Islam ne donne pas au père le droit d'utiliser quoi que ce soit des richesses de sa fille sans sa permission ; Comment serait-il alors possible qu'il puisse être autorisé à décider sans la permission de sa fille, comment son corps (qui est bien plus important que sa richesse) devrait être utilisé, particulièrement quand elle s'oppose à cela et qu'elle est mature pour décider pour elle-même ? [...] Quant à la différence entre une personne non vierge et une personne vierge, dans le hadith du Prophète , ce n'est pas une différenciation entre la contrainte et la non contrainte ; la différence entre les deux cas est que :
1. La non vierge donne ses instructions pour le mariage alors que la vierge donne sa permission et que,
2. Le silence d'une fille vierge est considéré comme son accord, sa permission.
La raison est qu'une fille vierge serait trop timide pour discuter au sujet du mariage, donc on ne lui propose pas directement à elle une offre de mariage, mais plutôt à son Wali (responsable) qui demande la permission à la fille. Donc elle donne ensuite son accord et non l'ordre d'accomplir le mariage et il doit lui obéir.
Et quant à une fille non vierge, elle n'aurait plus la timidité de la virginité, ainsi elle peut parler au sujet du mariage, on peut lui proposer une offre de mariage directement à elle et elle donne à son Wali l'ordre d'accomplir le mariage et il doit lui obéir. Ainsi, le Wali est exécuteur d'ordre dans le cas d'une fille non vierge et il est demandeur de permission dans le cas d'une fille vierge. C'est ce que les mots du Prophète indiquent. Et quant à la forcer à se marier malgré sa volonté, cela contredirait les fondements et la raison"
.

La langue de la demande en mariage

Ibn Qudâma (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "Celui qui connaît l'arabe ne peut exécuter un contrat de mariage dans une autre langue". (Al-Moughni)
C'est un des deux dires de Ach-Châfi'i tandis que Abou Hanifa le permet.

Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le contrat de mariage s'exécute par ce que les gens considèrent comme contrat dans n'importe quelle langue, expression ou acte pareillement à chaque contrat".

Les expressions acceptées lors de la demande, et celles qui n'ont pas de valeur

Les savants se sont mis d'accord sur ce qu'on doit prononcer pour expressions de mariage comme : Je te marie ou je t'accepte comme mari â" parce que ces deux expressions signifient franchement ce qui est voulu comme intentions.

Ils se sont mis en désaccord sur le fait qu'il peut être exécuté par des expressions autres que ces deux comme les expressions de donation, de vente, de possession ou d'aumône.

    L'avis que tout expression visant le mariage est acceptée

    Dieu le Très Haut a dit : "Ô Prophète ! Oui Nous t'avions rendu licite tes épouses à qui tu avais apporté leur salaire d'honneur" jusqu'à "ainsi que femme croyante qui avait fait don de sa personne au Prophète." (33/50)

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a marié un homme et une femme en leur disant : "Tu l'auras par ce que tu connais du Coran". (Al-Boukhari)

    Les Hanafites, Thawry, Abou Thawr, Abou 'Ubayd et Abou Dawud  l'ont permis, parce que c'est un contrat qui s'exécute par l'exécution des intentions et il n'est pas condition pour sa vérité de considérer des expressions précises, l'important c'est d'avoir une expression comportant le sens légal, c'est-à-dire ayant une contribution avec le sens légal.

    L'avis que seules sont acceptées les expressions citant le mariage

    Sa'id Ibn Musayyib, 'Ata, Ach-Chafi'i, et Ahmad  ont dit que le contrat ne s'exécute pas sans les expressions de mariage parce que les autres expressions comme celles du don ou de la possession ne signifient pas le mariage et parce qu'ils ont une condition, celle du témoignage, qui doit être exécutée dans le contrat, si ce témoignage se fait sur l'expression du don alors le mariage n'est pas accompli.




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