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Ce bien-aimé (Abou Bakr Al-Jazairi)
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Le Prophète bien-aimé d'après ABOUBAKR DJABER ELDJAZAIRI

INTRODUCTION

Louange à Dieu, Seigneur des mondes, Le Bienfaiteur, Le Misérioordieux, Souverain du Jour du Jugement.

Que le salut, la miséricorde et la bénécflClion soient aocordées au meilleur de la cnlation, Mohammed, adorateur et Envoyé de Dieu, ainsi qU'à sa famille pure, à Ious ses compagnons et à ceux qui les suivent dans la benne voie, jusqu'au Jour de la nltribution.

Voici r~igée une STra ('hietoire') du Prophàte Mohammed, le bien-aImé.

Des amis nous en ont sollicité la composition, pour servir de complément à notre préc~ent livre 'La voie du musulman".

En elfet, ce demier comprend les fondements et les principas de la religion qui en dérivent, mais ne traite pas de la vie du Prophète.

Pour répondre à ce désir, j'ai écrit cet ouvrage intitulé: 'Le prophète aimé'.

" est le livre du savoir, de la foi et de l'amour sincère pour le Prophète Mohammed, grilce et salut sur lui.

Vu le grand nombre d'ouvrages parus en la matière, et pour éviter les répétitions et la longueur, j'ai suivi un procédé qui distingue ce livre des eutres.

Je l'ai voulu pratique, clair et complet, avec des chapitres bien distincts et détaillés.

Sa valeur est rehaussée par des conclusions et des enseignements tirés très souvent de la plupart des chapitres.

Aussi, mérlte-t-il d'être le livre de chaque foyer musulman.

Il y répandra l'amour du Prophète et instruira sur sa conduite qui éclaire tous les aspects de la vie religieuse, sociale et politique.

J'incite les membres de chaque famille à se réunir quotidiennement une demi-heure.

de jour ou de nuit, pour en étudier une page ou deux.

9   Introduction

Ainsi, Ils pourront affermir leur loi, enrichir leurs connaisaances, anoblir leurs caractères et surtout, acquérir plus d'amour pour le Prophllte, sa noble lamille et ses illustres compagnons.

Seigneur, je T'implore de faire de ce livre une oeuvre que Tu agrées.

Aocorda·mol et Il tous ceux qui le lisent avec loi comptant sur Ta Récompense, l'amour de Ton Prophète, son interceselon pour être sauvegardés de l'Enfer et élevés au rang des vertueux, alln d'être leurs compagnons dans la demeure demlère, Toi qui est Doué de Majest6 et de Bienfaisance.

Gtoirll li Ion Saigneur.

Seigneur da puissance.

exempl da ca qu'ifs Lui allribuant.

Le sa/ul soil sur l8s EnvoyH el ta louange aet li A/tlh.

Saigneur des mondas.

Abou Bakr JAber elDjazAln 10

 

Chapitre 1 TERRE DE LA RÉVÉLATION Te"e dJI le r4vlllation T.

erre de prophétie Dans celte vallée paisible, entourée des monts de FArAn, sur la terr,\ bénie de la Mecque, centre de gloire et foyer de la révélation, où fut élevé le premier sanctuaire édifié pour l'human~é, dans le HidjAz donc, demier refuge de la foi è la fin du monde, naqu~ le meilleurdes hommes, A la Mecque, aux bienfa~ innombrables et dont la grandeur ne peut êtra décnte, lut envoyé l'unime Prophète, dont nous allons aborder l'histoire, La noble origine Abraham, fuyant le pays de l'idolêtrie et de l'injustice, émigra avec son neveu Loth, lils de Harin, lrère d'Abraham, et vint s'installer au Chêm " terre bénie de Dieu.

Il se rendit en ~gypte pour y laire connaltre le cune du Dieu unique.

AllAh, Le Très Haut, lit grAce è son épouse Sarah en lui accordant un don inestimable, celui d'une esclave égyptienne nommée Agar, mère d'lsmaill lils d'Abraham, ancêtre des Arabes de la branche issue de 'Adnén.

Sarahconcéda son esclave Agar è son époux.

Il l'épousa et elle lui engendra lsmail!.

Mais les desseins de Dieu s'encharnant, Sarah devint jalouse ae son ancienne esclave qui eut un garçon.

qu'elle aurait bien ardemment souhaité pour elle.

Elle se sentit mal è l'aise en cohabitant avec elle.

Exécutant l'ordre de Dieu, Abraham embarrassé, quitta clandestinement son foyer avec son épouse Agar.

Celle-ci effaçait les traces de ses pas en marchant, pour mieux dissimuler son départ , Chêm : nom de la terre recouvrant 1 peu prèS la Syrie.

le Liban.

la Jordanie el la Palestine actuels.

23 Te"e de le réwllaUon Revenons Il p.nt Il la terre seinte et accueUiente de la vallée bénie, cemée des monts de FAlin.

Là, sous un grand arbre, Abraham laissa Agar et son fils, avec un sac de provision et une outre remplie d'eau puls, se retira.

Agar étonnée et troublée lui dit : • Abreham, Il qui nous lalsses·tu ? Est-ce Dieu qui te l'a ordonné? - Oui, r6pondn Abraham.

- Alors va.

Il ne nous abandonnera pas, dn-elle rassurée ! • Abraham retouma au ChAm.

Lorsqu'il perdit Agar de vue, Il s'arrâta et, face Il l'emplacement de la Kaaba, cella-ci n'étant pas ancore édifiée, il implora Dieu : • Seigneur, J'al Inetallé une perlle de ma descendence dene une vellée non propice eux cultures, prlls ds Ta Demeure secrée Sslgneur ann qu'Us accomplissent la prière.

Fals leur gegner dss sympathies parmi les gens st procure-leur des fruits.

Psut-lltre T'en asronl-lia reconnalasanls.

• 14- AbRlham -37 Une pause Revenons maintenant auprès d'Agar, alors qu'elle se l,ouve dens sa solnude et tirons laçon de sa condune.

Agar est une croyante comme tant d'autres.

Elle émigra, quittant son foyer pour ne pas nuire Il Sarah, sa bienfaitrice, la première croyante, fille de Harin, oncle d'Abraham, le noble époux.

En effet, Agar ayanl senti que la jalousie s'était emparés de Sarah, préféra partir plutôt que nuire Il sa maitresse.

Qusl édifiant comportement que celui de celte noble égyptienne ! Les co-épouses ne peuvent-elles pas se comporter ainsi? Nobles amis, Dieu vous accorde Son estime, ne pouvons-nous pas nous comporter comme elle, faire acte d'altruisme el supporter le mal pour le bien·Mre d'autrui ? 24 Terre de la "vMatlon Laissons Agar passer sa nuM dens cette vell'" paisible, noue y reviendrons dans un instant nous enquérir de ses nouvelles.

Elle est pour nous une parente, source de puissance et de gloire dans le passé.

Elle est la mère d'lsmaOl, l'un des aleux du sublime PlOph6ta, sur lui miséricorde et salut.

L'histoire véridique retient que l'eau de j'outre s'épuisa.

Agar et son lils éplOuvèrent une so~ ardente.

Torturée de voir son enfant se tordre de l'excès de so~, la mère chercha de l'eau partout.

La butte la plue pIOche d'elle 6taM celle de Çafi.

Elle monta dessus pour scruter l'horizon, mais en vain.

Marwa 6tait l'autre tertra pIOChe d'elle.

Elle partit en sa direction.

Arrivée dens le lM de la vallée, elle accéléra sa marche puis, la modéra et etteignM Marwa.

Elle y monta, regarda à dRlMe et à gauche ; mais sans résuMat.

Puis sile redescendM pour revanir à ÇaIA.

Elle lM ce trajet sept lois.

~tant sur l'un des deux tertres, elle entendit une voix êtrangère.

Dans sa désolation, elle répondM et demande saccurs.

Toumant le regard du c61é de son enlant.

elle aparçut un homme, debout sous l'arbre, près de son Iils.

À peine lut-elle près de lui que l'homme lrappa le sol de son talon et voilà que l'eau en jaillit ! Je vous laisse imaginer sa joie de tlOuver l'eau pour désal"rer l'enlant.

L'homme n'était autra que l'archange Gabriel.

Agar se mM alors à endiguer la source avec du sable et des pierres pour l'empllcher de couler sur le sol et de tarir.

- Si elle l'avan laiseée libre, dira plus tard son descendant, le PlOphète Mohammed, sur lui salut et bénédiction, cetftl eource aurait forrn4 una riviiml aux eaux limpIdes -.

foujqnwntn" tjrM dt Çf r4cjt La leçon qu'on en tira est exemplaire pour las Ames clOyantes et pures.

C'est de s'en rematira à Dieu.

Souvenez-vous de l'entretien d'Agar avec Abraham : - À qui noue laisses-tu? Est-ee que Dieu te l'a ordonné? • Quend Abraham lui répondit : • Oui (c'est l'ordre da Dieu) .

, ella dM alors: • Tu peux partir, Il ne nous abandonnera pas ! • 25 Terre de la révélation Elle eut pleine contienee en Dieu el compta avec conviction sur son aide.

lamzam.

cette source intarissable en M le fNit.

Début de la Mecque auand Dieu fit grâce à Agar de la source de lamzam, une caravane de la tribu de Jorhom passa non loin de là.

Elle envoya l'un des siens explorer la région afin de trouver un point d'eau pour camper.

L'explorateur vit un oiseau toumoyer.

Il en conclut qu'il devait y avoir de l'eau el parvint à l'endroit où se trouvait Agar et son enfant à c6té de lamzam.

Il relouma annoncer sa trouvaille à ses compagnons.

La caravane se dirigea vers la vallée et demanda à Agar la permission de s'installer à ses c6tés.

Elle les autorisa à condition que la source lui appartint en propre.

La condition fut acceptée.

C'est ainsi que la Mecque prit naissance et commença son évolution.

Réflexions Où sont ceux qui se targuent de démocratie et de justice sociale, face à une telle situation,comparés aux hommes de ce récit véridique, renforcé par la révélation divine ? Ils se trouvent relégués au plus bas rang.

En effet, à une femme étrangère seule possédant un puits dans le désert, eux, un groupe entier d'hommes el de femmes, demandent.

malgré cela, la pennission pour s'installer à son voisinage.

Elle qui était dans le besoin de leur présence.

leur pose alors, comme condition à leur venue, d'avoir la tutelle sur l'eau.

Et ils acceptent ! Voilà l'une des qualités honorables des Arabes au temps de l'ignorance (JAhiliyya).

a'en devrait-il en être alors, aujourd'hui, à l'époque de l'Islam, s'il n'y avait eu pour les désorienter le mode de vie des palens (majoOs), des juifs et des chrétiens.

26 Terre de la révlllation Le peuplement de la Mecque Agar, mère d'Ismaêl, lut la première

installée à la Mecque

, suivie par les caravaniers de Jortlom.

Ismaêl grandit .

t d.

vint capable d'exercer quelques activités telles que la garde des moutons, la chasse aux oiseaux et aux gazelles.

Abraham revint rendre visite à sa lamille laissée à la Mecque.

Dieu lui d~ en songe et le songe des prophètes étant révélation, d'offrir en sacrilice son lils Ismaêl.

Abraham en fit pan à Ismaêl.

•.

•.

mon enfant, Ja m••uls vu .

n song.

te .

acrlfler, vol.

donc ce que tu en pen.

es.

.

.

37 - Les ranglls - 102 .

.

.

.

6 mon père, accomplis ce qui t'eat ordonn4.

Tu m.

trouveraa, a'il plall à Dieu, parmi I.

a patiente.

• 37 - Les ranglls - 102 Abraham s'apprêta à .

xécut.

r l'ordra divin .

Il sortit avec son Iils .

t prit 1.

chemin de Mina, comm.

Dieu lui ordonna d.

l'immol.

r.

Lorsqu'il 1.

fit tomber sur le céité du visag.

, t.

nant la lam.

dans sa main et qu'il s'.

mpr.

ssa de s'exécuter.

son Seigneur l'int.

rp.

lla .

.

.

.

.

Abreh.

m 1 Tu' as cru en le vl.

lon.

.

.

.

37 - Les rangés - 1041105 L'enlant lut alors rach.

té par un beau bélier qui lut sacrifié à sa plac•.

Ainsi, 1.

père .

t 1.

lils acquir.

nt 1.

satisfaction divin•.

BMttKipa @I IBeqn La résignation de la mère .

t de l'enlant à la décision d.

Di.

u est un signe concret de I.

ur nobless•.

Aussi lurent-ils choisis pour être les ancêtr.

s du Prophète Mohammed (SB sur lui), le meilleur des Envoyés.

La noblesse des ascendants r.

jaillit sur I.

s desc.

ndants qui surpassent qu.

lqu.

'ois leurs ancêtres.

Abraham revint encore à la Mecque pour voir les slens.

Ismaêl avait déjà grandi, att.

int sa majorité et s'était marié à une lemme d.

Jorhom, parmi ceux qui s'installèrent à la 27 Terre Ils la Nw/ation Mecque.

Abraham s'introduisit chez sa belle-fille, Agar étant morte, et lui demanda : a Où eet Ismael ? - À la chasse, dit-elle.

a Il lui posa des questions sur sa vie avec son mari.

Elle en d~ du mal.

a Quand ton mari reviendra, lui dit-il, salue-le de ma part et dis~ui qu'il change le seuil de sa porte.

• A son retour de la chasse, sa femme lui raconta l'événement du jour.

a C'eet mon père, lui d~-il.

Il m'ordonne de me séparer de toi.

Regagne ta famille.

• Un temps passa, plus ou moins long, quand Abraham décida de revenir à la Mecque rendre visite à son fils.

Arrtvé, il entra chez sa belle-fille et lui d~ : a Où est Ismael ? Puis il s'enquit de leurs nouvelles.

La femme en d~ du bien.

- Quand ton époux reviendra, lui dit-il, salue-le de ma part et dis-lui de renforcer le seuil de sa porte.

• Puis Il retouma au Chêm.

Un certein temps passa, et Abraham eut le désir de retoumer à la Mecque pour voir encore son fils.

À son arrivée, Ismael était assis à l'ombre d'un grand arbre en train de réparer une flèche, non loin de zamzam.

À sa vue, Ismaill se leva.

Le pllre et le fils exprimllrent leur teadresse dans l'effusion qu'on échange en pareille occasion.

Puis, Abraham lui d~ : a Ismael ! Dieu m'ordonne d'accomplir une oeuvre.

- Fals ce qu'II ordonne, dit Ismael.

- Tu m'y aideras? - Bien volontiers, répondit le fils.

Alors, montrant un monticule, Abraham dit : - Dieu m'ordonne d'édllier là un temple ! a Cpodyslgn ,t '1$9'L' tic4M do QI PR'e", De ce passageon peut déduire : - La décision du pllre de s'enqUérir de temps à autre, de la situation de ses enfants et de celle de leurs familles.

2B re".

ds le rlllIIIIetion - La posaibil~' de se fier è ce qu'inspire la clairvoyance et de l'appliquer.

Abraham, en effet, compm par sa parspica~é que sa bN n'éteil pas l'épouse digne de aon Iils, è la suite de ses comptaintes, et Ismall interpnlta intelligemment le message et répudia sa lemme.

- L'usage qu'a l'enlant d'embrasser aon père et réciproquement.

Et de même ainsi, d'eutres proches.

- La pcssibil~é de recourir aux symboles dans le langage.

Abraham lit du seuil de la porte le symbole de la lemme.

- La drail qu'a le père de demander conseil et aide è ses enfants.

- Ce passage nous renseigne sur l'ancienneté du sanctuaire de la Kaaba.

Il est le premier temple édifié pour l'human~é.

• La premier Hllllle In.

tltué pour la.

homme.

a.

t celui da 1.

Mecque, (••nctu.

lra) béni at dlractlon pour le monde.

.

3- La lemi/Ie ds '/m"n --BIS Abraham édifie le temple de la Kaaba Dès qu'lsmail se tint prAl è aider son père.

le cons!Nctlon du temple commença.

La Saigneur en indique la place oll il éteil érigé, avant qu'l ne rot enlevé au ciel, au moment du déluge d'après une version- ou après sa deslNction par le.

torrents dévastateurs, selon une autre et que p.

rsonne n'avait pu rebêtir.

Abraham rebAtit le temple.

Ismall lui passait les pierres.

Tout en conslNisant, ils invoquaient le Seigneur.

• Et 10rsqu'é1ava Abr.

h.

m la.

• ••I.

aa da l'Hltlce, aln.

1 qu.

l.

mall: Saigneur .

ccapte da nou.

, Tu e.

Celui qui entend, La Sev.

nt.

Selgnaur, ••1.

d.

noua daux croy.

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1 qua parmi notra de.

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n remat , Toi at Indique noua le.

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(da notre pAlarln.

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réml••lon, Tu •• Calul qui 29 Terre de la Illvé/affon .

ccu.

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1.

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r.

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MI.

érlcordl.

ux • 2 - La Vache-127 Qu.

nd l'édifie.

prit de 1.

hauteur, lsmall .

pporta une grosse pierre.

Abrah.

m monte dessus pour .

chever 1.

construction.

La pierre reste .

u pied du mur et malgré se soidité, les pieds d'Abr.

ham y l.

issèrent leurs empreintes, signe de Dieu pour le monde.

À l'.

vènement de l'lsl.

m, et qu'il soil le bienvenu, Dieu recommanda d'y t.

ire 1.

prière.

•••••t 1.

lte.

d.

1.

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t.

tlon d'Abr.

h.

m un lieu de prière.

.

.

.

2 -La VaCM - 125 Abr.

h.

m reçut l'ordre divin d'appeler les gens eu pélerif,.

ge une fois la construction .

chevée.

• Et .

ppelle le.

gens .

u pèl.

rln.

ge.

Ils viendront ver.

toi, è pl.

d ou ê do.

de ch.

meeux .

m.

lgrl.

, .

ccounsnt de tout ch.

mln éloigné.

• 22 - Le Pèlerinage - 27 Alors, Abraham monta sur le mont Abou Oobeys, le plus proch.

de lui et appel.

par le Nomd'AllAh : • 0 g.

ns ! Dieu.

édifié pour vous un temple, f.

ites·y le pèlerin.

ge ».

Il l.

nça son .

ppel à droite et à geuche comme f.

i1 le muezzin pour l'appel à 1.

prière.

Toulesles âmesque Dieu.

créées ont entendu l'appel.

L'âme qui a répondu à cet appel et dit : • Seigneur, me voici, je suis prête ! », fera le pèlerinage, mais celle qui n'.

pas répondu ne le fera j.

m.

is.

CqncIUIjqns Ce passage nous pennetde déduire ce qui suil : - La confinnation que c'étsil bien Abraham qui .

vait construil la Kaaba, que Di.

u l'ennoblisse.

- L'entraide d'Abraham et d'Ismaêl à cette oeuvre.

- La construction de la Kaaba s'est faite sur d'anciennes assises, déjà existentes avant le Déluge, ce qui prévaut l'opinion selon l.

quelle le temple existeil depuis Adam.

- L'empreinte des pieds d'Abrahem dans la roche est un des miracles impérissables que Dieu.

octroyé aux prophètes.

30 Te"e de le ~vll/etion L'annonce du Prophète Mohammed Tout en édniant le temple, Abraham et lsmaill répétaient cette invocation que le Coran rapporte.

« selgn.

ur, .

nvol.

p.

rml .

ux un prophète I••u d'.

ux milme.

, qui I.

ur récit.

T.

.

v.

r••ta, I.

ur .

n••lgn.

1.

Livre .

t 1.

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g.

.

.

.

.

t 1.

.

purlfl.

.

Tu •• 1.

Tout Pul•••nt, le Sag.

IUcld.

ur, • 2 - La Vache- 129 le pronom personnel dans • parmi eux» représente la descendance d'Abraham et d'lamail\.

Ce fut le commencement de l'avènement du Prophllte Moh.

mmed, grAce et salut sur lui.

L'Envoyé(SB sur lui) lui-même a confirmé cette lignée, En effet, lorsqu'on lui demanda de pa~er de ses débuts, il répondn : « Je suis l'eccomplissemenl du voeu de mon ,»re Abraham el l'annonce faite par mon (rére Jllsus.

« Ismail et sa descendance lsmaill vécut au voisinage du temple.

La Mecque était alors peuplée par la tribu de Jorhom, d'origine yéménite, issue de la grande branche de Oah14n et Il laqueUe appartenait l'épouse d'lsmaill.

lsrnaill fut envoyé comme prophllte Il Jorhom et Il tous les habnants du HidjAz, formés par les Am.

lilenes.

U eut douze enfants.

NAbeut en était l'alné et un maillon de le chaIne sublime qui se termine par Mohammed.

NAbeut fut ainsi l'un des maillons de l'invocation d'Abraham et d'Ismaêl : « seigneur, .

nvol.

parmi .

ux un prophète ••au d'eux.

.

.

- Cette noble chaine n'est pas connue entre NAbeut et 'Adnân pour des causes inconnues.

Le nombre des .

ncêtres intermédiaires entre les deux est évalué Il six.

Us vileurent tous Il la Mecque, sans la quitter.

Malgré cela, leur.

noms n'ont pas été identifiés.

31 Te".

de le njv61etion Le Prophète Mohammed (58 sur lui).

parlant de sa lignée.

la prolongea jusqu'à 'AdnAn avec conviction.

puis il se lUI et dn : • ceque représentent les ~néaJogistes est illusoire.

• 1 •.

•••1 d.

.

générallon.

.

ntre .

ux nombr.

u.

.

.

.

• 25 - La DisUnction - 38 Ausai, s'arrAI.

r là où le Prophàl•• salut et bénédiction sur lui, s'est arrêté quant à sa généalogi.

, est préférable.

Conç/usioa' -La généalogie du Prophàte (58 sur lui) entre lamaill et 'AdnAn est inconnue.

- On ne paul se fier aux généalogistes qui font monler la lignée du Prophète jusqu'à Adam.

Tout ce qu'ils avancent est incertain.

- La lignée correct.

du Prophàte est c.

lle qui se situe entre 'AdnAn est 'AbdallAh, 'e pàre de Mohammed (58 sur lui).

La noble généalogie du Prophète Avant d'aborder celle lignée sublime.

nous donnons un aperçu succinct sur les Arabes, aux origine.

honorables.

Les Arabes s.

divisant en trois catégories.

Une disparue, una arabe de souche et une arabisée.

Toutes remont.

nt à la même souche, celle de Sem.

fils de Noé.

L'aleul auquel se rattachent les Arabes et sous le nom duquel ils sont connus.

est : Ya'rob, fils de Yachjob, fils d.

Oahtân, fils de 'Aber, fils de Cfl4likh, fils d'Arfakhachdh, fils de Sem, fils d.

Noé le prophàte, que Dieu lui accorde Sa miséricorde.

Las Arsbes disparus ce groupe a complètement disparu.

D'après les généalogistes et les historiens, il se compose des tribus de Tasm, Jadis, 'Ad et ThamoOd.

Tasm et Jadis s'entretuàrent et périrent.

'.

Rapparié pst e1Sou,oOU.

'32 Terre de la ~vé/ation Ad et ThamoOd s'obstinèrent dans le cuRe avec Dieu d'autres divinités et traitèrent leurs prophètes HoOd et Çâlah de menteurs, si bien que Dieu les a exterminés.

Le Coranen parte, « Quant è ThamoOd, Ils ont été anéantie par un grondement terrifiant.

Et quant il 'Ad, Ils furent anéantis par un vent gl.

clal et déch.

rné.

.

.

• 69 _ L'Événement_ 5-6 Arabes de souche Ils comprennent tous ceux dont la généalogie remonte à Ya'rob ben Oahlân.

On les appelle pour cette raison les Oahtanéens.

Leurs cousins patemels sont les Amalécites et les Beni Amlm.

Les Amalécttes s'6teblirent au Hidjâz.

au Chêm.

en Ëgypte et dans les pays avoisinant le Péninsule erabe.

Ousnt aux Beni Amlm.

ils n'ont pas quitté la Péninsule.

Les Oahtenéens.

descendants de Ya'rob, peuplèrent le Yémen pendant un certain temps, puis leurs tribus se répandirent en Arabie et au Chêm.

Jorhom est l'une de ces tribus qui se fixa il la Mecque, avec le consentement d'Agar, mèra d'Ismaêl.

Les Arabes "arabisés" Ce sont les descendants d'lsmeOl fils crAbraham elKhaln, que Dieu lui accorde Sa Miséricorda.

On les .

ppelle "arabisés" paree qu'Abraham ne descendait pas de Ya'rob.

mais de 'Aber fils de Chêlikh, fils d'Arfakhechdh, fils de Sem, fils de Noé.

Il ne pa~att pas l'arabe, mais plutôt la langue assyrienne, celle des Chaldéens de Babylone.

Ouandil émigraeu Chém.

il apprit la languedes Cenenéens et n'a pas pa~é la languearabe.

Ayant 6Ié êlevé parmi les Arabes, IsmaOI apprit "arabe de le tribu Oahtanéenne.

origineire du Yémen, dite Jorhom, qui vint 33 Te,.

.

.

de la nlv4Ialion s'nstaller Il la Mecque avec le consentement de sa mllre Agar, comme il a 6t6 mentionné ci-dessus.

Il .

.

perfectionna si bien dans cette langue qu'l surpassa ses détenteurs en clarté, en expression et en éloquence.

Ses entants l'apprirent de lui, de leur mllre jorhomite, la fille de Modid, ainsi que de leurs oncles matemels qui peuplaient le voisinage.

Ils lurent appelés •Arebisés", parce que leur aleul Abraham n'était pes arabe et qu'lsmaêl son fils et sa descendance ont appris et utilisé l'arabe avec maltri.

.

.

C'est ainsi qu'on a pu désigner toutes les tribus de 'Adnin en général, les Arabes arabisés.

Suite à 18 noble géné810gle du Prophète Nous avons déjà mentionné que la lignée du Prophllte entre Ismaill et 'Adnin est vague et incertaine.

Le Prophllte lui-même, nous a prévenus en disant: «Ne feiles pes monle' ma /ign4e au-t/elé de ~d""'» , Donc, tout ce qu'on peut avancer de valable c'est qu'lsmaill engendra douze enfants qui tous, vécurent avec leurs oncles matemels jorhomites, auxquels Ismaill lut envoyé comme prophllte.

Deux de ces entants, s'appelaient l'un Nibeut et l'autre Qaydhir.

Tout le monde convient que 'Adn'" est rds ( descendant de) l'un d'eux .

• 'Adnin engendra 'Ak et Ma'add.

'Ak émigra au Yémen pour y vivre avec les Ach'arites, perents de sa Iamma.

• Quand Il Ma'add, il resta Il la Mecque et engendra Nizir, Qod4'a,Oonoe et Iyid.

aonos périt ainsi qua sa progéniture.

Il n'en r_ qU'un petit nombre, dont No'min ben Moundhir.

'.

""-'é par -.

,.

.

ou.

34 Chapitre 2 Situation de L'Arable Te"e de la réVélation De Iyâd, lut une tribu, las Iyadnes.

L'un da ses anfants lut Qas ban Sâ'lda aUyâdi.

Ouanl à Oodâ'a, il émigra au Yéman pour y vivra avec las Himyaritas.

Mais Nizâr al son Irèra Iyâd rastèranl à la Mecqua.

• Nizâr angandra Modar, Rabl'a al Anmâr.

• Moder angandra lIyês el 'Aylân.

• lIyês angandra Moudrika, TIlbikha at Oam'a.

• Moudrika engendra Khouzayma al Houdhayl.

• Khouzayma engendra Kinâna, Asad, Asada at elHawn.

• Kinâna angandra Milkân, Nadr, Mâlik el 'AbdManâl.

• Nadr, sumommé Abou Oays car il est l'e'feul da Ioulas las Iribus Oaysiles, angandra Mâlik al Makhlad.

• Mâlik engendra Rhr, sumomméOoraych.

• Fihr engendra Ghêlab, Mouhârib, Hârith al Asad.

• Ghâlab engendra Louêy, Taym el Cays.

• Louêy engandra Ka'b, 'Amir, Sima al 'Aw/.

• Ka'b angandra Morra, 'Ady al Haçayç.

• Morra Iils da Ka'b angandra Kilâb, Taym al Yaqada.

• Kilâb fils da Morra angandra Ooçay al Zohra.

• Ooçay ben Kilâb angandra 'AbdManâf, 'AbdaIOâr, 'Abd'Oua el' AbdQoçay.

• 'Abd Manâl angendra Hicham, 'AbdChams, Mottalib al Naw/al.

• Hâchamangandra 'AbdalMottaljb Asad, Abou Çayla at Nadia.

• 'AbdalMoualib angandra 'Abbas, Hamm, 'Abdallâh, Abou Tâlib, alZoubayr, Hârilh, Hajla, Mouqawwim, Oirâr al Abou Lahab.

35 Arbre de la noble généalogie Pt,·,; (Nâbeul ou Oaydhâr), 'Adnân Ma'add Nizâr Modar Uyis Moudrika Khouzayma Klnâna Nadr Mâlik Fihr (Ooraych) Ghâlab Louêy Ka'b Morra Kilâb Ooçay 'AbdManâl 'ébd9!Monaljb 'AbdAllâh Onel.

,; Oodâ'a, IYâd al Oooos.

Rabra al Anmâr.

'Aylân.

Tâbikha al Oam'a.

Houdhayl.

Asad, Asada, a1Hawn.

Mâlik,'AbdManat, Milkân Makhlad.

Hârith, Asad al Mouhârib.

Oaysal Taym.

'Awf, 'Amir al Sâma.

'Ady al Haçayç.

Taymal Yaqada.

Zohra.

Abdal'Ozza, 'Abd Oocay, 'AbdaIDâr.

Mottalib, Nawfal,'AbdChams.

AbouÇayla, Asad, Nadia.

Mouqawwim, Dirâr, Hajla, Abou Lahab, Hârith, 'Abbâs, Hamza, AbouTâlib, 20ubayr Mohammad, grâce et salut sur lui.

36 SiIuaIiDn de l'A18b/e Conditions politique, économique sociale et religieuse des Arebes avant l'Islam Les historiens sont unanimes è affirmer que l1lumanité en g.

,.

éral et le monde arabe en particulier, vivaient dans les lénèbres de l'Ignorance el de l'injustice.

Le Monde arabe, convoné è "est par l'empire perse, è l'ouest par l'empire romain (d'Orient, byzantin), était l'objet d'Incessantes et atroces queraUes.

La dégnlClation du monde est oonfirmée par le Pn>phèta (SB sur lui) qui dn: • Dieu regarda les~de la terre, aussi bien les~que les autres et les prit en haine, ' SIWf un petit nombtIJ des gens du LivtIJ • -.

e- décadencese menn_ partout, el dans le monde arabe où la corruption ~nan dans tous les domaines : politique, économique, social el raligieUll.

Voici un brai aparçu SUr le pays arabe et une note sommai.

.

sur celte situation détériorée et désastreuse qui a fan ressentir le besoin pressant peur l''umanité de voir peindre l'aube du mllSS8ge du Prophèta Mohammed (SB sur IUIJ.

Celui-ci devan dissiper les ténèbres amoncelées et chasser les malheurs qui accompagnaient la vie, tant privée que publique dans les communautés arabes : Yémen, Chém, Hidjtlz et Nejd, sans exception.

Ainsi, l'homme sensé apprécie·t·il mieux la valeur de la Grice divine, représentée par la prophétie de Mohammed et qui allait enveloppar la péninsule arabe, puis se propager dans tout le continent et servir de guide et de lumière.

Situation politique dans la Péninsule En brai on paut dira que la presqu'11e arabe est entourée par les mers sur trois côtés .

t , Rapporté par MousUm.

2.

Les Gens du Uvre : Juifs et Chrétiens.

39 SiIUa/jon de l'Arabie il l'ouest par la mer Rouge, au sud par l'océan Indien et il l'est par le GoIIe.

C'ast une das régions où la politique influe sur la vie sociale.

Au Yémen se trouvaient les rois Himyarites, Toba'ites et autres.

A l'est, elHIre.

du clllé de l'Iraq, gouvernée par les Moundhiriles.

Au nord, au Chim, les Ghassanides.

Le centre de la Péninsule qui comprend le Nejd, le Hidjâz et Tihime, ast la couronne de gloire et le loyer de la révélation.

Dieu l'a protégé des allaques des tyrens et l'a mis hors des zones d"influence des puissances persane, byzantine et éthiopienne réservant cette contrée il das desseins divins.

Bient6t se lilvere son étoile et bient6t il dominera le monde.

Le Yémen vit se suocéder il sa tête plusieurs rois himyariles, das "Tobba'" et autres.

1 Il fut également sous la dépendance de l'Abyssinie il certains moments Iant6t directement par son roi, tant61 indirectement par 11ntermédiaire das populations locales.

Quelquefois, le Yémen vit son hégémonie grandir jusqu'à pénétrer en Orient.

L'avant-garde de sas arméas atteignit même la Perse dépassant ainsi la Mésopotamie pour s'enfoncer en Orient.

Dhou Nowas fut le dernier roi himyarile.

Il était de confession juive.

C'est lui qui fit creuser les fossés 2.

Abou Karib Tobbin ben As'ad fut le demier roi " Tobba' ".

Il envehit Médine, entra à la Mecque, revêlil la Kaaba de draparie puis retouma au Yémenoù il mourut.

Les Moundhiritas, il elHlra (en Irak) eurent pour demier roi No'mlln ben Moundhir.

Le plus souvent, ils dépandaient des rois parses.

tout comme les Ghassenides, au Chêm, qui dépandaient des Byzantins.

1.

Tobba' : titre pou désigner les rois Himyarites du Yémen et de ses dépendances.

2.

Il DerSécuta les ChNitlens de Naj,an.

au nord du Yémen.

Il fit creuser des fossés, y mil le feu et y je.

a nombre de Chrétiens, adeptes de la vraie retigion de Jésus (sur lui le Salut), qui refusèrent d'apostasïer.

(Coran.

sourate elBouroQD.

40 Situation de /'Arebie Il va sans dira qua ces 'Ois élaiant originaires du Yémen.

Leurs tribus avaient émigré lors de la destruction du barrage da Ma'rib, de même que les tribus d'a1Aws et de Khazraj à Médine et celle de Tay qui vint se fixer à la monlagne qui porte leur nom.

Le barrage de Ma'rib élait la source de leurs richesses.

Dieu las châtia de leur impiété en l'anéantissant.

• Il Y avait pour le peuple de Saba en leurs demeures, un signe: deux Jardins, à droite el à gauche.

Mangez de "allrlbullon de voire Seigneur el remerciez-le.

(vous i1es dans) Un bon peys el (votre Créaleur,) un Seigneur qui pardonne.

Ils se détournèr.

nl (de l'obéissance à Allâh et Son Envoyé) el Nous .

nvoyimes sur eux 1.

floi du barrag •.

.

.

• 34 _ Saba.

- /5116 Quanl .

ux 'Adnané.

na, habilants du Tihâma, du Hidjiz et de son voisinage, incluant la Mecque, leur situation politique se présanlait en général comme suit.

La tribu de Jorhom.

installée à la Mecque avec Agar, mère d'Ismaill, vécut sous l'égida d'Ismaill et de sa descendance un certain temps, puis .

lIe s'ampara du pouvoir el l'.

xerça à la place des Ismaélites.

Elle ns tarda pas à prendrs une loumure despotique et profana la Mecque.

Conformément à Sa Loi avec les pervers qui Lui désobéissent ainsi qu'à Son prophète, Dieu suscita contre eux les Beni Bakr, une tribu de Kinâ"a et Ghabchân une tribu de Khozâ'a qui les chassèrent de la Meoque.

Ils retoumèrent alors, désolés, au Yémen, leur pays d'origine.

Les vers suivants donnent une image nette de leur séjour à la Mecque et de la douleur ressentie an la quillant : « Elle soupirail el de larmes ruisselantes, brillaient ses joues : c'est comme s'il n'exista entre elHoujoûn e1 Ça" 1 Ame qui tienne compagnie ou veillée au soir de la Mecque.

Je dis alors, le coeur comme basculé sur les ailes d'un oiseau : 1 • Quartiers de la Mecque.

41 Silulllion de l'Arabie oui, nous étions .

.

.

_ el nous a chassé nnsauda.

.

.

.

dao _ el noire Injuslloe.

La garda du Sanetuel.

.

nous revint aprils Nabeul.

Touméeo autourda l'Edifice el biantaft.

Il .

.

.

".

-.

1 1Il donc, aprils N4baut, nous avons---.

.

G_hd la puisse.

.

.

.

.

hdUa -.

.

nous la glol.

.

dao aut.

.

.

.

Immense pouvotr sans égal! Nulla11ar16 aftlau.

.

ccmparsbla 1 .

.

Jusqu'Il.

.

: • Nous sommes réduU.

en exemptes et nous étions admirés, au lampa passédao an__ntas.

Les larmes s'écoulent et pleurent une terre sacr6a el sOre, aux slallons rtIue1las.

ElIas p1euranl un_e dna.

.

é.

.

.

.

.

.

où la colombe n'eel chaas6e.

pouralla, pays dao -.

.

c.

U.

compagnie des fauves qui n' y sont poursuiVis, el ne craignent en la quittant d'etretrahis.

• Le règne de Qoçay ben Kllib Une longue période s'écoula depuis le règne des Beni Bakr et des Ghobchân sur la Mecque.

En effet, ceux-ci ayant vaincu les Jorhomites, s'emparèrent du pouvoir et se déclarèrent seuls maUres.

Leurs chefs se succédèrent pendant un certain temps.

Le demier lut Holeyt ben HObchia le Khozâ'~e.

Qoçay demanda la main de os fille et Holeyl la lui accorda.

Cette épouse lui donna: 'AbdelDir, 'AbdManâf.

'Abdel'Ozza et 'Abd.

Tous acquirent de la grandeur et de le richesse.

Holeyi mourut.

Qoçay et ses fils s'estimèrent mieux quelifiés que quiconque pour assurer les charges du temple.

Qoçay s'adre.

.

.

alors aux Coreychites et aux Kininites pour le soutenir dans sa tentative.

Ceux-ci lui prêtèrent leur appui pour expulser Khozi 'a et les Beni Bakr qui furent chassés de la Mecque, suite Il une lutte acharnée qui se termina par le compromis de 'Amr ben 'AwI, le Kinin~e.

42 Situation de l'Arabie Qoçay prit la direction de la Macqua al du tample.

Il convoqua à la Mecqua sa tribu peur sa faira proclamar chef de le c~é al s'octroyer tous les privilèges, à savoir : - La charge d'ouvrir al de fermer la Kaaba.

- celle d'approvisionnar les pèlerins en eau al en nourriture, da décidar de la guerre al de la paix et de présider le cénacle de Qoreych.

Ainsi, il détenait tous les pcsIas d'honnaur de la Macque.

Il groupa les tribus Qoreych~es à la Mecque, ce qui lui valut le nom de "Rassembleur".

Un peète, partant de Qoçay dit : • Qoçay 61•• appelé Raaaembteur.

Par lui, Dieu a réuni les tribus de Fihr.

• VérjtiB gt conc/usipn L'examen de la .

~uation pelitique dans les contrées alllbes nous permet de tirer les vérités suiventes : - Le Yémen v~ se suocéderà sa tête différents gouvemements, dont le plus célèbre M celui des "Tobba'" Himyarites.

- Las Abyssins al les Perses n'ont oocupé le pays du Yémenqu'à la suite de l'appel qu'on leur avait adressé dans des circonstances déterminées.

- À l'est de la péninsule arabe, d' elHira à la Mésopetamie, et cela jusqu'à l'avènement de l'Islam, il n'y avait que des provinces dépendantes de l'empire perse.

Les Moundhirites qui y régnaient n'étaient, en général, pas libres et dépendaient des mages sassanides.

- Le nord de l'Arabie, à l'instar de l'Est, n'avait pas connu un gouvemement purement arabe.

Les Ghasaanides dépendaient des RoOm de Byzance comme les Moundhiriles de la Perse.

- Le centre de l'Arabie, comprenant la Mecque et les régions avoisinantes peuplées par les 'Adnanéens, garda son indépendance totale.

Ni les Abyssins, ni les Perses, ni les Byzantins n'y avaient mis les pieds.

C'est un signe de la bonté divine envers le temple sacré, envers les habitants de la Mecque et de leurs voisins.

Nous avons là une leçon à méditer.

43 Situation de l'Arebie Allons plus loin, même à l'époque du oolonielisme occidental qui s'étendit sur tous les pays de l'Islam, ce colonialisme ne put toucher cene région purifiée.

C'est la man~e.

tation de la bonté divins envers Is temple et envers l'asile de l'Envoyé de Dieu (SB sur lui).

D'a""" rjtIujpM 4 tic" dt Cf pa.

.

" - L'injustice, même prolongée, se doit de cesser un jour.

C'est la loi divine immuable.

- La protection divine est accordée à la cité de Dieu et à Son temple.

Allah expulse et anéantit quiconque y commet une injustice ou une profanation.

- Las Qoreychites accomplissaient des services honorifiques qui les rehaussaient.

Entre·autres, la "ri!ida" et la "siqiya".

La rifida consistait à collecter chaqus année des fonds aupràs des clans Qoreychites pour acheter des denrées alimentaires et nourrir les pèlerins.

La siqêya consistait à approvisionner d'eau les pàlerins chaque année.

On l'accompagnait de temps en temps avec du raisin sec.

La situation économique en Arable L'Arabie.

avec ses trois divisions sus·indiquées.

avait une activité économique peu importante.

C'était un pays désertique, à l'exception du Yémen, relativement fertile, surtout à l'époque du barrags de Ma'rib.

L'agriculture y était merveilleusement florissante.

Le Coran en parte.

• Il Y avait pour le peuple de Saba en leurs demeures, un signe : deux lardlns à drolle et à gauche: mangez de l'allrlbutlon de votre Seigneur et remerciez-Le.

(vous IIles dans) Un bon pays et (Allllh est) un Selgnsur qui psrdonne.

» 23 - Saba - 15 44 Situation de l'Arabie Mais ils ne remerciaient pas et se détoumaient de l'obéissance Il Dieu et Il Son Apôtre.

Il leur retira Ses bienfaits : le barrage tomba en ruine et la tp.

rre devint aride.

La plupart de la population émigra, qui er, .

rak, qui Il Vathrib (Médine).

Les tribus de Aws et Khazraj sont les descendants de ces émigrants Il Médine.

Au Vémen, Il cette éooque, s'exerçaient, parallèlement Il l'agriculture, d'importants métiers le tissage du lin, la fabrication' des armes, telles que les lances, les épées et les cottes de mailles.

Ceci conceme les habitants du Vémen.

Ouant aux 'Adnanéens, la plupart d'antre aux vivaiant dans la désart, transhumant Il la recharcha da pâturac:.

s pour leurs bêtas et se nourrissant da leur lait at de laur vianda.

Par contre, les Ooraychitas résidaiant Il la Mecque et s'adonnaient au commerce suivant deux itinéraires, les conduisant: l'un vers la Vaman pandant l'hivar, l'autra au Chêm pendant l'été.

» Lea Ooreych se sont sccoutumés, grâce Il la sOraté garantla de la route, au voyage d'hiver et d'é1é.

Ou 'Ils adorent donc le Seigneur de ce Sanctuaire, qui les a pourvus contre la faim et lea a mis en sécurité.

» 106 - Ooreych Les Qoreychites vivaient donc dans l'aisance, le contraire des autres qui menaient une vie difficile.

La prospérité des Ooraychites était due Il la protection qu'ils accordaient au temple et à sa vénération.

Elle est aussi une favaur da Diau pour la proche parenté du Prophèta Mohammed (S8 sur lui).

CotiçJusiqos UrUs de cg pasagg - L'économie dans la Péninsule arabe, comparéa Il celle des autres pays, parait moindre.

45 SillJll/ion de l'Arabie - Le nord du Yémenjoui_it d'une éoonomie conveneble Il cause de le fertilité de son sol et de son industrie artisanale traditionnelle.

- La destruction du barrage de Ma'rib et l'émigration des YéménRes lurent le conséquence de la révolte des gens contre Dieu et Son Prophllte.

- Dieu a favorisé Qoreych en leur accordant la sécurité et la nourriture, deux objectifs que l'homme cherche Il atteindre ici-bas.

Il est du devoir de l'homme qui jouR des bienfaits de Dieu de Lui en être reconnaissent.

Dieu n'a-t-Il pas incité Qoreych Il Lui rendre grâce.

« Qu'Us edorent donc le Seigneur de ce Senctuelre qui lee e pourvue contre le felm et les e mis en sécurité.

» - Observer les enseignements de la religion est de la reconnaissance.

La prillre en est l'apegée.

Celui qui la néglige est loin d'être reconnaissant.

La situation sociale chez les Arabes Bien longue lut la période vécue par les Arabes sans révélation et sans prédicateur .

Cstte période s'étend d'lsmaill jusqu'au Prophète Mohammed (SB sur eux).

Alors.

des habhudes lêcheuses ont pris nai_nce dans la société arabe, comme d'eutres très louables d'ailleurs, mais éclipsées par les mauvaises.

Nous allons pa~er des unes et des autras pour mieux éclairer la shuation sociale des Arabes Il l'époque préislamique.

Notre but est de mettre en évidence les habnudes méprisables peur les éviter et les bonnes pour s'en imprégner.

Ce seran ainsi une grâce qu'on rend à Dieu pour la laveur de l'Istem qu'II a accordée aux Arabes.

46 Situation de l'Ar8bie Ainsi, nous aurions atteint l'objectif auquel tendent les spécielistes de l'histoire.

Mauvalaes habitudes De ces hebitudes méprisables qui ont ravalé la société à l'époque préislamique, on peut c~er les suivantes: - Les Jeull de hsssrd en vogue dans las villes da la Péninsule, telles que la Mecque, Taef, Sanaa, Hajar, Yathrib (Médine).

Dawmat Jandal et autres.

L'Islam les a interd~.

• Vous qui avsz cru ! En vérité, le vin, le jeull de hasard, les eutsls palsns, las AzIim' sonl soulllura, da "scllon du Démon.

~csrlaz-vous an, sans doula saraz-vous blenhsureull.

• 5 - La Table servie - 90 - Las boissons slcoollsées Riches et notables, gens cullivés et pcètes, en usaient.

On organisait à cette occasion des réunions où on vantait le prix et les qualrtés reflinées de ces boissons.

Dieu par Sa grâce avait prohibé progressivement le vin, les gens étant des alcooliques invétérés.

- Le mariage pour améliorer la lignée L'homme câda~ sa femme.

après ses menstrues è des gens de la haute classe, de par leur naissance et leur éducation pour concevoir d'eull, et lui engendrer un enfant possédant les caractères spécifiques du père naturel.

- L'enlerremenl des filles vivantes L'homme.

craignant le déshonneur.

enlerra~ sa fille vivante.

Le Coran a sévèremant condamnécet infanticide.

« El quand Il s.

ra dem.

ndé à ,.

fille enlerré.

vlv.

, pour qu.

' forlall donc .

-1'.

11.

été tué.

.

81 - L'ObscumisSSmenf du soleil _ 819 '.

Volrp.

80 47 Situation de l'Arabie - L'a.

.

.

.

.

.

.

nat da.

anfanta da.

daux .

a.

.

.

Pandant las .

nnéas da famina, ou simplamant par crainta da manquar da vivras, à causa d'una séchare.

.

a plus ou moins persistanta.

L'Islam a condamnécet infanticide abominable.

• Et na tuaz pa.

voa anf.

nt.

(de crainte) da 1.

pauv.

eté» 6 _ Le bétail _ 151 • Na tuaz pa.

vos anfanta da c.

alnta de tombe.

dans 1.

gèna • 17_ Le voyage noctume _ 31 - La "pa.

aft.

e" da.

fammea è l'axté.

lau.

La femme sortait en grande 1011_, exposent ses charmes à des gans étrangers n'hésitant pas à taire des maniè.

es et à prendre des airs sexuellement provocants.

- Pe.

ml la.

fammas IIb.

a.

qui prenaient des amants et entretenaient avec eux des liaisons clandestines.

L'Islam a proscrit de tels comportements.

- Da.

famme.

a.

clava.

élevaient è la porte de leurs maisons un drapeau rouge pour signaler leur présence et recevoir les habitués de ces lisux ; moyennant rétribution.

- La sollda.

lté trlbala ' 'açabiyya" régie par la règle : " Soutians ton frère juste ou injuste •.

L'Islam a lui ordonné de soutenir le musulman, proche ou éloigné, car c'est la fratemité dans l'Islam qui est prise en considération.

Quand il est opprimé, on lui porte aide, mais on combat son injustice le cas échéant.

La PRlphèle (SB sur lui) dil : • SouHans ton fr.

re juste ou injusle .

- On le soutient quand Il est juste, lui dil-on, mais comment le soutenir étant injuste ? - En l'enrplchanl d'lire injuste, répondit-il • - Laa raDlu da plllaga ent.

a t.

lbu.

La tribu forte allaqua la plus f.

ible pour la dépossédar da ses bians.

Aucune législation ne régissail les tribus en général.

Les guarres les plus célèbres furent : 48 Situation de l'Arabie - La guerre de Dahès et de Ghabra entre le clan de 'Abs d'une part et celui de Dhoubiân et de Fazâra, d'une autre.

- La guerre de Basoûs qui dura des années entre Beni Bakr et Taghlib.

Elle fut si atroce qu'elle est devenue proverbiale.

On disait : « Plus néfaste que Basoûs « - La guerre de Bou'âth entre les Aws et les Khazraj à Médine avant l'Islam.

- La guarre dite des "Fijâ(, (sacrilèges) entre les Oays 'Aylân d'une part et les Kinâna et Ooreych d'autre part.

Elle est qualifiée de sacrilège parce qu'elle eut lieu pendant les mois sacrés.

- Les Arabe.

dédaignaient les travaux manuels par orgueil et fierté.

Ils négligeaient les métiers de forgeron, de tisserand.

de coiffeur et d'agriculteur.

Ils les laissaient à leurs esclaves pour se réserver le commerce.

Ils passaient leur temps aux exercices équestres, aux razzias, à la poésie, célébrant les mérites et la noblesse de leurs clens.

Tels étaient leurs défauts.

Ces vices étaient de nature à discréditer et à ravaler la société Bonheur et quiétude étaient ainsi chassés.

Lee bone ueegee Meis en parallèle, les Arabes avaient des vertus éminentes que nous énumérons ci-après.

- L'une de ces qualllés remarquables qui les a distingués à l'époque prélslamique fut la sincérité.

L'Islam l'a encore raffermie 8n eux.

~ L'hospltellté se confond avec le générosité.

Son auteur était loué et distingué.

L'Islam est venu appuyer ce comportement.

" Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, dira par la suite le Prophète (S8 sur lui), qu'il soit généreux envers son h6te ' » 1.

Rapporté par Boukhirl.

4g Situation de l'Arabie - L'accomplissement des promesses Les Arabes ne violaient à aucun prix leurs promesses.

L'Islam est venu aussi consolider ce comportement.

Ainsi, dans la description des croyants dans le Livrs d'AllAh .

••••et caux qui rempliasant leur engagement après l'avoir pria.

.

.

.

2-La Vache-l77 - Le Protection à qui la demande et ne jamais y laillir.

Oum HAni qui avait protégé deux proches mécréants le jour de la prise de la Mscque contre son Iràrs à elle ('Ali ban Abou Tâlib) qui voulait Iss tuer, porta l'affaire devant le Prophèts (SB sur fui).

Celui-c, J':: • Oum H'ni, nous accordons notre protection s celui que tu as protégé! « Les musulmans avaient garanti la sauvegarde à Abou el'Aç ben elRabi', un polythéiste qui se rendit à Médine pour récupérer ses biens.

Une fois qu'il en eut terminé.

il retourna à la Mecque, indemne.

Plus tard, il entra dans l'Islam.

- La patience qui consiste à endurer la privation sans se plaindre.

Le dicton le traduit bien quand il dit : • La lemme noble endure la faim mais ne se prostitue jamais 1).

L'Islam a encouragé ce sentiment.

« Croyants, soyez constants et rivalisez de constance.

3 - La lamills de'lmrAn - 200 Et d'après le hedith : « Qui panente gagne.

« - La bravoure, l'esslstance aux lalbles, la répulsion de tout ce qui lorlait à l'honneur, la révolts contre ce qui est humiliant et lait perdre la dignité, étaient autant de qualités qui distinguaient les Arabes, hommes et lemmes, de le période Préislamique.

Leurs contes et poèmes en témoignsnt.

- Le respect à l'égard du Territoire et des mois sacrés pendant lesquels, on cessait toute guerre, sauf en cas de force majaure.

Toute la sécurité était alors assurée aux pélerins mème ceux qui avaient des antécédents fâcheux.

- L'Interdiction d'épeuser sa mère et ses fillss.

50 Situation de l'Arabie - La propreté du corps.

essentiellement le lavage du corps après chaque rapport sexuel, le rinçage régulier de la bouche, le nettoyage du nez et das dents, le lavage des parties intimes après avoir accompli son besoin naturel, la coupe des ongles et l'épilation des aisselles.

- La circoncision des garçons et l'excision des filles.

- L'amputetlon de la main drorte au voleur.

- L'accomplissement du pèlerinage et de la 'Omra.

Telles étaient, en général, les bonnes habrtudes des Arabes à l'époque préislamique.

Quoiqu'elles ne constituaient pas l'essence de chaque individu, elles en étaient le cachet général.

Si cs n'était par esprit de concision et sans la confiance que le lecteur nous accords, nous aurions appuyé tout ce que nous avançons.

Beaucoup d'exemples poétiques ou prosaIques tirés de la littérature, illustrent les événements vécus par les Arabes.

L'attrtude prise par Abou SouMn, en présence d'Héraclius, roi des Romains (d'Orient), au Chêm, est un des exemples qui en témoigne.

On sart qu'Abou Soufiân, quoiqu'encore mécréant et en guerre ouverte contre l'Islam et ses adeptes, interrogé par Héraclius sur le Prophète Mohammed(SB sur lui), ne put rien cacher de la vérité et répondit honnêtement à toutes les questions qu'il lui posa.

CqncIusjqn et !eeons - Toute nation.

quelque soit son degré de civilisation ou de décadence, ne peut réunir en elle toutes les vertus ni tous les vices.

Quand les premières émergen.

, elle est classée comme élevée et saine.

Dans le cas contraire.

on la considère décadente et corrompue.

- À son avènement, l'Islam, la seul religion qu'AIlâh, Puissant et Majestueux, agrée, l'Islam donc, a confirmé les bonnes habitudes et a fait l'éloge de celui qui s'en imprègne.

Il a promis à qui s'en revêt de magniliques récompenses, si bien qu'elles sont devenues des vertus religieuses auxquelles on recourt 51 Situation de "A18bIe pour solliciter les grâces divines.

Il a aboli et blammé les habitudes néfastes et a menacé leur auteur du tourment.

Il prescrivit des paines corporelles pour certaines d'entre elles, si bien qu'il les a totalement extirpées et assaini ainsi la société arabe.

En effet, les vices n'ont pas de raison d'être dans une _Iété qui répond li l'appel d'Allah et vouée li prendre la direction du monda.

- La loi, le savoir, la maltnse de soi, la lutte contre ses propres caprices et contre salan, contribuent li enraciner et li entretenir les bonnes qual~és de l'homme.

Quant aux vices, ils sont lavorisés par le rejet de la loi, l'ignorance, l'assarvissement li ses propres penchants et li ceux duDémon.

- Le peu de loi et l'ignorance danslaquetl~ vit le monde musulman actuellement et quelque peu avant, ont permis li beaucoup de mauvaises habitudes préislamiques de prendre racine, telles que la paNre léminine, la turpitude, le manque de respect du Teni/oire secré, les boissons énivrantes, le jeu de hasard, l'avortement, l'usage des pilules contraceptives de crainte de la pauvreté et aulant d'actes laids, en usage li l'époque prélslamique et que l'Islam a interdit.

Celle rechute eet due li la laiblesse de la loi, li l'ignorance, au recours aux passions aveugles et aux bas instincts.

Que Dieu nous en préserve ! La situation religieuse dans la péninsule arabique avant l'Islam' Il eet certain qu'Agar, mère d'Ismall, était musulmane et que son fils l'éta~ aussi.

comme Abraham.

Il est certain aussi que Diau confia li lsmall se mission de prophète et l'envoya en celle qualité li se famille.

Ii ses oncles matemets et li leurs voisins jolhom~.

On suppose que la religion d'Allah sa répand~ parmi 52 Situation de l'Arebie eux et leur a permis de se comporter convenablement pendant un bout de temps toutefois dillicile à s~uar.

Las gens privés de réVélation, retombent dens l'ignorance et l'égarement, telle est la loi da Dieu.

Il.

sont comperable.

à la te.

.

.

qui, privé.

d.

plui.

, se dessllch.

el devient improductiv•.

Sa verdura se t.

mit el perd l'éciat d.

sa beeuté.

Dans ee cas, l'homme n.

se raconnalt plus el d.

vi.

nt in.

ensé.

L.

début d.

l'idolâtri.

ch.

z Ies Arab.

.

'Adnanéens s'••t accompli de la manièra .

uivant•.

Lorsqu'il.

partai.

nt en voyage pour I.

ur approvisionn.

m.

nt, 1•• g.

n.

, en quiltant la Mecqu.

, prenaient l·ha~d.

d••• munir d'un.

pi.

rra du T.

rritoir.

sacré.

Lorsqu'il.

faisai.

nt helt.

, il.

la posaient sur 1.

sol el sa m.

ltai.

nt à tourner autour d'.

ll.

, t.

lI.

la march.

autour d.

la Kaaba el invoquaient Oi.

u.

Quand il.

r.

partaient, il.

r.

pr.

nai.

nt la pi.

rr••t la même pratique •• répéla~ il chaqua station.

Aprè.

la mort d.

c.

lui qui inslaura c.

lI.

habitude el avec 1.

t.

mps, naqu~ une génération ignorant•.

EII.

vit en cas pi.

rr•• dr•••é.

.

des di.

ux qui leur permettent de •• rapprocher d'A1lâh, L.

Trè.

Haut, S.

igneur du Sanctuair••t du T.

rritoire sacré.

Ce fut 1.

début d.

l'idolâtrie.

Quant aux statuas, 1.

pr.

mier qui le.

avait introdu~e.

, d.

Chêm au Hidjâz, fut 'Amr ben Lohey le Khoza'ite.

Cet homme, au cours de "un de ses voyages, vit au Chêm les gens rendre culte aux statues.

« Que signifie cette adoration consacrée à ces statues.

leur dit-il 7 - Nous leur rendons culte, répondirent·ils.

car elles apportent pluie et victoir.

quand nous las supplions.

- Pouvez-vous m'en offrir une que je transporterai en Arabie pour l'adorer, I.

ur d.

manda-t-il 7.

On lui en r.

m~ un.

, nommée Hobal.

C.

II.

statue transportée, fut érigée fac.

à la Kaaba .

1 y r.

sta jusqu'à la prise de la Mecqu.

par 1.

Prophète Mohemmed, bénédiction el salut .

ur lui.

53 Situation da l'Arabia Ce jour là, alla fut démolia ainsi qua las trois cant soixanta idolas qui s'y trouvaient.

Le tampla sacré et toute la Mecque en furent totalement purifiés, gnice à Dieu.

'Amr éla~ aux yeux des Macquais un personnage raspectable et saint.

Il leur élaborait des lois qulls respectaient, il introduisait des innovations qui les satisfaisaient.

Il fut le premier à changer la religion d'Abraham et d'lamait au HidjAz.

comme en témoigne cehadilh: » J'ai vu 'Amr ban Lohay, dit la Prophète (SB sur lui) tra/nar ses entrailles an Enfer.

Il fut le premier Il changer la religion d'/smatll en 6levant les statues at an instaurant (des tabous) la bah1ra, la slilba.

la ns"a at le hllm » t, Puis, les idoles se muRiplièrent en Arabie.

Nous citons ci-après les noms de ces statues, leurs emplacements et les tribus qui les adoraient d'après Ibn IshAq et d'autres historiens.

1.

Souwi': à Rouhllt, sur la côte de Yanbo', adoré par Houdhe~, tribu Modarite.

2.

Wadd : à Dawmat Jandal, au nord de Médine près de la frontière de Cham, adorée par Kalb,tribu Qoda'~e.

3.

YaghoGth : à Jorch (Yémen) divin~é adorée des habitants de la région.

4.

Ya'oQq: à Hamadân (YAmen), adorée par la tribu de Khayouwân, une subdivision de HamadAn .

Un da laurs poètes pariant d'ella d~ : • Dieu affOle, aiguise comme Il veut.

Ce que ne fait Ya'oOq el ne peut.

- 5.

Nasr, chez les Himyarites au Yémen.

Il était adoré par la tribu de Dhou alKouIA'.

.

Rapporté par _ LB bahira: la chamelle qui a donné dix portées.

On lui fendait l'oreln.

dans le sens de la longueur.

signe qu'elle était taboue.

La Bilbo : la chamelle qu'on vouan aux dieux si le voeu formulé est exaucé.

L.

westte : la brebis qui a donné dJx petits en cinq portées doubles (des jumeaux).

Le hlm : le chameau étalon qui • engendré dix portées.

Il devenait alors tabou.

Tous ces animaux étaient 8&crU.

On les laissait paille I_mont jusqu'A la mort.

54 Situation de l'Arabie 6.

'Amyinaa, au Yémen, adoré par les Khawlin, Celle tribu associait à Dieu un partage de ses troupeaux et de ses récolles.

Le Coranen parle.

• Et lia ont attribué de ce qu'Allih a créé en récoltes et en bétail, une part, en disant : ceci est pour Dieu, comme Ils prétendent, et cela est pour ceux qu'on adore avec Dieu.

.

.

.

5 Le bétail 136 7.

Sa'd, adorée par Milkin ben Kinina, la tribu Modarits, dans la région qui porte son nom.

Leur poète dit au sujet de celle divinité: ca A Sa'd nous vlnmes demander regroupement.

Mals plus encore dtspersés.

nous renions Sa'd.

N'esl-i1 pas qu'une roche sur une terre désolée ? Qui n'appelle ni au malni au bien.

.

.

En effet.

le poète éteit venu avec chameaux en grand nombre pour les bénir mais à la vue du dieu tout éclaboussé du sang des offrandes, les chameaux effarouchés s'enluirent de tout côté.

L'homme courroucé, prit une pierre et en Irappa Sa'd, en disant: • Dieu ne te bénisse, tu as dispersé mes bêtes! • Il déclama ensuite les vers ci-dessus.

6.

Dhou elKhalaça À Tabala au Yémen, adoré par les Daws, Kath'am et Bajlla.

Lorsqu'Allih, à lui la louange, accorda la victoire à son Envoyé et aux fidèles, le Prophète (SB sur fui) dépêcha Jarlr ben 'AbdAllah elBajali qui le détruisit.

9.

Isêl et NAïla Ces deux divinités se trouvaient à l'intérieur de la Kaaba.

Elles lurent ensuite déposées l'une à Çali et l'autre à Marwa.

Les Ooreychites les adoraient comme les autres divinités.

On rapporte à ce sujet qu'au début, ils étaient un homme du nom d' lsêl et une lemme nommée Niïla, tous deux de Jorhom.

Ils transgressèrent à l'intérieur de la Kaaba.

Dieu, Le Très Haut, les pétrifia.

À l'avènement de l'Islam, des fidèles ressentirent de la gêne à accomplir la course rituelle entre Çafâ, où était dressé Isêl, 55 Situation de l'Arabie et Marwa, où était exposé Nina.

Allih, Le Très Haut, écarta cet embarras.

• Çafi .

t Marwa font parti.

d.

.

rit.

.

d.

DI.

u.

Pour c.

lul qui .

ccompllt 1.

pèl.

rlnag.

ou " 'Omra, Il n'y • aucun mal è fair.

1.

circuit anlr.

la.

d.

ux.

.

.

• 2 _ La Vach.

_ 158 10.

'Ozza Un t.

mpl.

à la région da la Macqu.

, à Nakhla, à droite de la route qui menait à l'Irak.

L.

s Beni Chaybân, branch.

des Soul.

ym, .

t alliés de B.

ni Hichem, étai.

nt chargés de l'enlr.

t.

nir.

On lui vouait la mêmevénération témoignée à la Kaaba.

11.

EIUI Temple à Ta.

l.

La tribu de Thaqll "adorait .

t était chargée de l'entr.

tenir et de 'e gard.

r.

12.

Manil Sur 1.

côte de la mer Rouge, du côlé d'el Mouchallal, près de la viii.

de Oadfd, était la divinité d.

s tribus Aws et Khazraj d.

Yathrib (Médine) et de ceux qui proles.

.

ient la même loi.

Ouand vint "Islam et que l'adoration de Dieu seul lut victorieuse sur l'association (dans l'adoration à Dieu), le Prophète (SB sur lui) envoya 'Ali b.

n AbouTâlib - ou Abou Soufiân - qui la démolit.

13.

Fil•• Dans la région des deux montagnes de Tay, Salma et Aji, au nord du Hidjaz , non loin de la ville de Hiil d'aujourd'hui.

Il était l'objet d'adoration de la tribu de Tay.

On lui laisait des sacrifices, on l'invoquait pour la pluie, on se refugiait en son autai.

Le prophète (SB sur lui) envoya 'Ali ban Abou Tâlib qui le démoli!.

C'était une lorma humaine adossée au mont Aji.

14.

Rlim Un temple à Sanaa, au Vernen, auquel on faisait des sacrifices.

Les démons interpellaient les g.

ns du lond du temple pour les induire en erreur.

56 Situation da l'Arabia 15.

Roud' Temple des Beni Rabl'a ben Ka'b ben Zeyd Manât ben Temlm.

À l'avènement de l'Islam, Moustawghir ben Rabra le démolit et d" : CI Jai assailli Roud' avec force.

je l'ai laissé ruine dans un vallon noirci.

.

.

16.

Dhou elke'ebit Partagé entre les tribus de Bakr et de Taghlib, il se trouvait à Sand'd, raltachée à elKoOla.

Celte terre éta" peuplé per les Iyadites.

Souvent, ce culte que les arabes rendaient à leur idoles consistait à les toucher avant de partir en voyege, et ils faisaient de même, il leur retour, avant de rentrer chez eux.

CpocJusjpn Bt tllcons 'icUs diI Cf PaSSSos _ L'origine de l'idolAlrie chez les Arabes 'Adnanéens prit naissance dès qu'ils commencèrent à éxécuter des tournées rituelles autour des pierres ramassées du Territoire sacré.

Au dépsrt, ils voulaient seulement en tirer bénédiction.

C'est pourquoi, il est obligatoire de prévenir tout risque de déviation.

Ainsi.

'Omar ben Khaltib.

Dieu l'ait en son agrément, avait abaltu l'arbre sous lequel eut lieu le Serment de l'Acceptation.

Il craignit que cet arbre ne lut un jour divinisé.

Seuls lurent gardés comme traces physiques du Prophète, des cheveux, des habits, des armes.

.

Mais cela disparut avec le temps.

- L'obéissance de 'Amr ben Lohey et le respect exagéré qu'on lui témoignait, l'incitèrent à introduire les idoles et à établir leur culte.

Or, ce fait nous met en garde contre toute vénération abusive due aux personnalités.

Nous ne devons accepter et suivre de ce qu'ils nous recommandent que ce qui est conforme au Coran et à la Sounna.

- Il est étonnant de voir les divinités du temps de Noé (Wadd, Souwâ'.

YaghoOth, Ya'oOq, Nasr) survivre et refaire surface chez les Arabes, après tant de siècles passés.

Notre étonnement 57 Situation da l'Arabie n'aura" plus raison d'être si nous Cllnsidérons la malign"é, la méchancaté des démons et leurs prDl:édés d'amadouer le genre humain, de l'égarer.

Ils ont embelli aux yeux du peuple de Noé l'adoration des idoles.

Ils les adoreient et les Arabes de même.

Na nous étonnons guère.

En pays d'Islam et du Coren, dans une petite localité " étaient adorées encore Ya'oQq et Nasr.

En eIIet, en période de sécheres.

e, on leur oIIrait de.

.

acrifices et on les implorait pour la pluie.

S'il pleuvait, par la volonté de Dieu, on l'attribua" aux supplications qui leur étaient adressées.

- ~dnier des mausolées et des coupole.

sur le.

tombe.

de.

vertueux et des hommes justes est une survivance de l'héré.

ie de l'époque de l'ignorance préi.

lamique.

Les démons ont paré ces pratiques aux yeux de.

ignorants et les ont inc"és à les adorer de différentes manière.

: en fonnant des voeux, en opérant des sacrifices ovins et bovins, en allumant des cierges et en bllliant de.

encens.

On jure par eux.

on les vénère et on entreprend de.

voyages pour le.

visiter.

Nous avons déjà vu que 'Ozza, Rlâm, Roudâ et Dhou elKa'abât étaient des temples auxquels on rendait culte.

Il.

avaient des gardiens et des serviteurs, exactement comme pour certaines .

épulbJres dans la plupart de.

pays musulmans aujourd'hui.

Les Innovations rellgleu88s Il l'époque de la "JAhlllyya" 2 Les pratiques religieuses chez les Arabe.

à l'époque préislamique étaient toute.

inventées, en l'absence du savoir divin et des savants.

Quelques unes d'entre elles étaient excessives.

dépassant le cadre normal, telles que les "bahIra".

·silbaO>.

"waÇna" et "hâm".

1, L'auteur fait allusion Il sa région natale.

2.

eUAhlUyya.

l'Ignorance.

Pour désigner l'époque avant l'IslAm.

58 Situation da l'Arabia La bahlra, de "bahara", fendre, c'est la chamelle dont on fende~ l'oreille.

Il oIla~ défendu de la monter et de boire de son la~.

Seul l'h6te éta~ autorisé è en boire.

Cette innovation avait sans doute se motivation.

Il est fort possible que les Arabes observaient celle tradition pour avoir plus de grâce auprès de leurs divin~és.

La .

âlba est la chamelle qu'on laisse~ libre è la su~e d'un voeu aocompli ou simplement pour se rapprocherdes idoles.

Elle était secrée.

On ne deva~ ni la monter, ni boire son la~, ni consommer sa viande.

auant è la waçna, brebis tabou, l'innovation est encore plus flagrante.

Toute brebis devenait tabou, quand elle produise~ dix en cinq portées, toutes femelles, non séparées d'un mâle.

La nouvelle progén~ure engendrée par la suite ne pouvait être consommée que par les hommes, exosptés les morts-nés que les femmes pouvaient manger avec eux.

« Et lia déclarent aus.

l: ce qui e.

t dan.

le ventre de ce bétail e.

1 réservé è no.

mâle.

el Inlerdlt pour nos épou.

e.

.

Mals si c'e.

1 une bite morle, Il.

y .

onl a.

soclés.

.

.

.

6 _ Le bétail _ t39 Le him est le chameau étalon.

Il est considéré tabou quand il engendre un nombre donné de petits.

Il devient secré et il est épargné de tout service.

réservé uniquemenl à l'accouplement.

Toutes ces pratiques avaient pour seul but d'obtenir plus de grâce auprès de leurs divinMs.

De ces Innovations, nous citons encore les suivantes: -Le privilège qu'avaient inst~ué les "homs" ',les nobles de la Mecque, de faire slation è Mouldalifa pendant le pélerinage et non è 'Arafât.

Quant aux autres Arabes, ils stationnaient (normalement) à 'Arafâl.

à l'exclusion de Mouldalila.

r .

Appelés ainsi, pour le dévouement, présumé, à servir les riles et le Terrfloir.

Sacré.

Sg Situation de l'Artlbie - L'interdiction d'accomplir IllS toumées rituelles autour de la Kaaba dens des vêlements habituels, avllC leaquals (arguaientils) on a pu oommllllre des péchés.

Sauf pour 'IlS ' homs".

Et si les gens ne trouvaient pas d'habits chez les Homs (habitants de la Mecque), alors, ils faisaient le circuit autour de la Kaaba, nus.

Il en êleit de mime pour les femmes qui cachaient leurs sexes par quelque chose.

Cela est oonflrmé par le dire d'une d'entre elles: • Ce jour, Il en paranra tout ou en partie.

Malsce qui apparan ne sera pas permis 1• AIlih, Le Très Haut, abolit CIlS deux innovations.

.

.

.

.

Aprè.

quoi, vou.

déferlerez per oil déferlent les gen.

.

.

.

.

2 - La Vache- 199 • Fil.

d'Adam ! Revêtez votre perure Il ch.

que (culte d.

n.

la) mo.

quée.

.

.

.

7.

BlA'rd' - 31 - L'innovation de consulter le sort par les Azlim, sortes de lIéchlllles.

Il y en evait trois.

Sur l'une on écriveit : 'Dieu m'ordonne'.

Sur la deuxième : 'Dieu m'intenm".

La troisième était neutre, on n'écrivait rien dessus.

Quand quelqU'un décidait de se marier, ou de divorcar, ou d'entreprendre un voyage ou un commerce, il allait consulter le tireur au sort.

Une fois payé, celui.

,,' orenait ses fléchlllles, les mélangeait dans un sac puis, tirait l'une d'elles.

Selon que sortait l'une ou l'autre, il entreprenait son projet ou y renonçait.

On reoommençait l'opération si elle etait neutre.

Dieu a interdit celle pratique.

.

.

.

.

et (Interdit) de coneulter le sort par le.

Azlim.

.

.

.

5 - La Table servie- 3 - Le "Nesy" est le report du mois sacré de Moherram au mois de Çafar pour se permettre de faire la guerre pendant ce mois qui est sacré.

Ceux qui avaient instauré cette substitution en tiraient orgueil.

Un de leurs poètes, ne disait·j1 pas : 60 Situation da l'Arabie • Ne sommes nous pas , nous, les Nesyites.

Les mols permis, nous 188 rendons sacrés.

• L'Islam a aboli cette pratique invantée • Le Nes, aat un surcroh de mécréance avac laquai las Incrédulaa a'égarant.

lia la proclamant licita una annéa et l'intardisant una eutra.

Cala pour transgresaar la pérloda qu'Alllih a Interdlta at qu'alnal, lia randant IIcUa ca quO Alllih a IntardU.

Laura mauvalaea acllona laur paralasant agréables.

Dlau na guide paa la paupla du Implas dlsslmulataurs» 9 - Le Repentir - 37 CqncJU§iqos st Itçqns De ce passage, on dédunce' qui sun: - En l'absance de la lumière et de la science, résultant da la disparition des savants, les innovations malsaines éclosent.

Les gens qui étaiant dron& deviannant des égarés.

- La faiblesse naturelle de l'homme l'oblige à charcher ce qui lui est profitable et à fuir ce qui ast nuisible.

Si le chemin qu'il trouve est droit, il est sOr d'atteindre son but et d'échapper aux malhaurs, mais s'il dévie, il retomba dans la tentation et l'égarement, domaine de l'injustic a, de l'idollitrie et des innovations religieuses.

- Quoiqu'Ils perdirent dapuis longtemps contact avec la science et la religion divina, les 'Adnanéens avaient conservé quelques bonnes pratiques, teiles que le péterinage, l"Omra, la vénération de la Kaaba, l'hospitalité envers les pétarins, le service de distribution de l'eau à ceux-ci et leur protection.

Telles sont nos conclusions.

Lea laçons, les voici : - les musulmans, ayant perdu la science divine, ont inventé des pratiques semblables à celles en usage à l'époque de la oJâhmyya" : ils ont fait des voeux aux morts, ils jurent par aux et ont revlitu leurs tombes des meilleurs tissus.

61 Situa/ion de l'Arabie - la géomancie pour connallre le sort, et cela chez des musulmans ignorants.

EUe est identique Il le consultation du sort au moyen des flèches, chez les Arabes de l'époque préislamique.

- Quelques notabilités ont rendu perfidement licite ce qui na l'est pas, pour des profits personnels.

Ainsi, toute interprétation déloumée mllne Il la voie suivie par les gens du temps préislamiqua.

Pour tenniner, nous abordons le sujet du Christianisme et du Judalsme en Arable.

Aprlls avoir traité de l'idolâtrie chez les Arabes 'Adnanéens avant l'Islam, il serait profitable, pour donner au lecteur une vue générale de la situation, de présenter un abrégé des deux religions pratiquées au sud el au nord de la Péninsule arabique, Il savoir : le Christianisme et le Judalsme.

Ainsi, le lecteur apprécie mieux le besoin pressant de "Islam, pour celle contrée el pour toule l'humanité où qu'eUe soit el en tout temps, aujourd'hui, comme hier el demain.

car l'homme n'alleint la plénitude de son accomplissement el son bonheurque par el au sein de l'Islam.

Ibn Ishâq rapporte le récit de Wahb ben Mounabbih qui raconta l'apparition du Christianisme Il Najrân, contrée du Yémen.

Un Chêmite, nommé FimyoOn, un chrétien vertueux de la religion du Mes.

ie, paix sur lui, et dont A1lâh avait accordé dao prodiges, s'allira l'estime d'un yéménite du nom de Çilah qui lui tint compagnie.

Uvoyagaa avec lui en Arabie.

Us furent allaqué.

en chemin et vendus comme esclave.

Il Najrân.

Les gens de celle région étaient polythéistes comme le reste des Arabes.

U.

adoraient un palmier.

Chaque année, ils organisaient une cérémonie en son honneur et y accrochaient leurs plus beaux habits el les plus précieux bijoux des femmes.

62 Situation de l'Arabie FimyoOn tut acheté par un noble NajrAnite.

Chaque fols que FimyoOn se levait la nuit pour prier, toute la pillee s'éclaira~.

Le maltre M émerveillé de ce prodige et lui demanda ce qU'était sa religion.

Il lui répond~ qu'il était de la religion du Messie et que le cutte des hab~nts de NajrAn était taux.

• Le vrai dieu, lui d~-i1, est AllAh.

Ce palmier n'a aucun effet, ni en bien, ni en mal.

Si j'implorais Dieu, lui d~-il encore, il l'abattrait -.

Effectivement, il en fil le voeu à Dieu, une tempête sa déchaTna et abatt~ l'arbre.

L'homme embrassa alors la religion du Messie.

D'autres le suivirent.

Mais avec le temps, la religion du Messie lut altérée par des innovations et falsifications pour devenÎr le Christianisme 6garé, tel qu'il est partout.

Il faut aussi noter la grande influence de 'AbdAllah ben ThAmir, après FimyoOn, dans la propagation du Christianisme originel à NajrAn.

Le roi de NajrAn, voyant le Christianisme conquérir le pays, manda Thâmir et lui d~ : III Vous avez sapé mon autorité dans la ville et contrarié ma religion et celle de mes ancêtres.

Je vous infligerai le plus terrible châtiment ».

Il lui fil subir d'affreuses tortures sans parvenir à le tuer.

III Vous ne me tuerez pas tant que vous ne croirez pas au Dieu Unique, lui d~-i1 -.

Ce que fit le roi, qui tua alors Ibn ThAmir.

Mais aussitôt, il tomba mort à ses côtés.

Tous les habitants de NajrAn se convertirent alors au Christianisme.

Cet incident permit à cette religion de prendre de l'ampleur.

Puis, ils furent touchés, comme les autres, par les innovations religieuses et l'altération.

Telle fut l'origine du Christianisme à NajrAn.

Quand Dhou NowAs, le Himyarite de confession juive, devint roi, il trouva les habitants de NajrAn, tous chrétiens.

Ils les somma d'embrasser le Judalsme.

Devant leur relus et pour les forcer à l'apostasie, il creusa des fossés, y mit le feu et brOla un grand nombre de Chrétiens.

Mais ce fut sans résutt8t.

63 5itulltion de l'Arabie C'est Dhou Nowâs et son clan que Dieu cite dans la sourate "eIBouroOj" (85).

Uy a aussi hadith du Prophète (58 sur lui) à leur propos '.

Un rescapé de l'autodafé, dénommé Daous, aUa implorer aide au roi des Room (Byzantins) contre Dhou NowAs, le massacreur de ses coreligionnaires.

L'empereur lui remit un messsge adressé eu roi d'Abyssinie, qui était chrétien comme luI.

Le Négus dépêcha avec l'homme, une armée de soixante dix mille soldats qui envahit le Yémen, valnquft Dhou Nowês et le tua.

Les Abyssins occupèrent le pays.

À la tête de l'armée éthiopienne, se trouvaient deux généraux : Abraha et Aryêt.

Us se disputèrent la souveraineté.

Abraha soutenu par le Négus, tua Aryêt et s'empara du pouvoir.

Telle fut, en quelques mots, l'histoire du Christianisme à Najrên.

Quant au Judaisme, il ne dura pas longtemps au Yémen.

Lorsque Dhou-Nowês vint occuper la capitale, Il était accompagné de deux docteurs de la loi qui l'avaient incité à embra.

.

er le Judaisme.

U persécuta les Chrétiens de Najrên comme on vient de le voir.

Son règne fut da courte durée, ayant été tué par Abraha et Aryêt.

Le Judaisme resta concentré au nord da la péninsule arabe: à Fadak.

Teym, Khayber et Médina appeléeà cotte époqus Yathrib.

L'~tablissement du Judalsme au Hidjêz est dO d'un c6té à la persécution dss Ju~s, après l'époque de Nabuchodonosor, par les Romains (RoOm) (d'Occident puis d'Orient ("Byzantins"».

D'un autre c6té, à leur attente du prophète annoncé par la Torah et l'~vanglle selon IaqueUe il viendraij des monts ds Farên et émigreraij è une palmeraie à la terre saline, Yathrib.

Les juifs s'installèrent donc au Hidjêz, espérant Y rsncontrer le prophète des damiers temps, prêts è croire en lui et à combattre avec lui leurs ennemis, pour retrouver una BOuysraineté perdue depuis des siècles.

, RaPJlO~é par Mousllm, d'op'" Çoheyb.

64 Situation de l'Arabie Ceci étant, la croyance des Juifs et des chrétiens s'altéra, sous l'effet de l'interprétation déviante des textes, de leur falsification et leur transformation, afin qu'ils correspondent aux passions.

aux ambitions personnelles ou aux désirs.

Le Judaïsme et le Christianisme n'étaient plus alors aptes à purifier les âmes, assainir les coeurs et réformer tes moeurs Ainsi.

les adeptes des deux religions avaient grand besoin de l'Islam, tout comme les Mages (Majoûs) et les idolâtres.

Les Juifs, à cette époque, pour vaincre les associateurs idolâtres parmi les Arabes.

invoquaient Dieu par la promesse de t'avènement imminent d'un prophète.

Co Ce jour-là, leur disaient-tls.

nous le suivrons et vous combattrons avec lui .

.

Le Coran rapporte leur dire.

« Et lorsque leur fut venu un livre d'AllAh, confirmant ce qui est avec eux at alors qu'Ils demandaient la victoire contre les mécréants (par l'évocallon du prophète attendu), lorsque donc, vint ce qu'Ils connaissaient, Ils le renièrent.

Que la malédlcllon d'AllAh soil donc sur les Infidèles (kiflr!n).

2 - La Vache - 89 ConségUBQCSS et temas De ce passage on peut faire les déductions suivantes : - Ni le Judaïsme.

ni le Christianisme n'était de poids, puisque l'idolâtrie était dominante en terre arabe.

- La période qu'a vécu le christianisme à NajrAn comme religion pure dans ses dogmes et ses lois était trop courte pour lui permettre de se répandre en Arabie.

Puis.

il fut altéré et donc, pas à même de guider et de corriger.

- Le Judaïsme était déjà corrompu à son arrivée en Arabie.

Ses adeptes n'ont pas pu en profiter dans le pays de leur immigration, à plus forte raison les autochtones qui les ont hébergés.

65 Silualion dB l'Arabie - Vu l'aRération des deux religions révélées juive el chrétienne el la fausseté, è se base même, du Mazdéisme (mejoilsiyya) et de l'idolAtrie, l'état des gens nécessitait une nouvelle voie révélée qui perfectionne 1es Ames, réforme les coeurs et assure la félicité dans les deux mondes.

Bientôt, on verra cela se produira per la volonté de Dieu.

y avait-II des adeptes de la Religion d'Abraham en Terre arabe? Il n'y avait pes hélas, parmi les Arabes, des croyants qui rendissent le culte è Dieu et è lui seul, si ce n'est Zeyd ben 'Amrou ben Noufeyl.

celui qui a eu l'honneur d'être cité par le Prophète, grAce et salut sur lui : - /1 ti&ndra, à lui seul, le rang d'une netion, 1& jour dB la Résurrection -.

Il délestait les actes inMnsés des Qoreychites et ne se gênait pas de dire publiquement que leur raligion n'avait aucune valeur.

Il leu' diseit : _ Par Celui qui détient l'âme de 'Amrou, il ne reste de vous, sur la Voie d'Abraham,que moi -.

Mohammed Ibn IshAq rapporta que Sa'Id, fils de Zeyd ben 'Amrou ban Nouf&yl, ainsi que 'Omar ban elKhattAb demendèrant au Prophète, grêc& et salut sur lui : - Pouvons-nous implorer le paillon de Dieu pour Zeyd ben 'Amrou ban Noufayl ? - Il répondit : - Oui.

Il tiendra à lui seul, le rang d'une nation , 1& jour dB la RIlsu"ection » Il mourut avent la révélation.

CIl qui précède 9sl confirmé par le Hadith rapporté par Mouslim.

- Dieu conlemple 1.

.

habilanls de la le"e.

/1 les eul en all9rsion, Arabes el non Arabes, à l'exception de quelques individus parmi I&s gsns du Uv", ».

CIl hadith monlr&bien que le Prophète Aimé, Mohammed, sur lui bénédiction et salut, fut envoyé alors que pes un individu parmi 66 Si/ua/ion de l'Arabie les Arabes ne pratiquait la juste religion, par laquelle Allêh Le Très Haut, est adoré.

Cuant aux Juifs et aux Chrétiens, quelques uns panni eux étaient encore sur la bonne voie, celle que Mo~se et Jésus prêchèrent (que la paix soit sur eux), mais ils n'étaient qu'une poignée d'hommas.

Le rappel des gens Il la religion n'était pas Il la portée de ses hommes.

encore moins de parfaire leur comportement, Voici quelques vers de la poésie da Zeyd ben Nouleyl, l'adorateur sincère: .

.

Un Dieu ou mille adore-I-on ? Ordre partagé, quelle religion 7 Ecartés, Ut et'Ozza .

tolalemenl, Tel en décide le ferme et le patient.

Ni'Ozzani ses deux filles sont mavoie.

Ni les deux stèles des 'Amrou .

oraison.

Ni même Hobal.

notre dieu autrefois, Quand fragile, alors, était noire raison.

» - Cuant Il Waraqa ben Nawfal, il était chrétien et mourut avant la prédication de l'Islam.

- 'ObeydAllâh ben Jahch ban Riâb.

quoiqu'il eût embrassé la nouvelle religion et eût assisté à la mission du Prophète Mohammed (58 sur lui), ii se fit chrétien en Abyssinia lorsqu'il y émigra avec les musulmans.

Il y mourut, laissant sa lemme Oum Habiba, IllIe d'Abou Souliân.

Le Prophèta (58 sur lui) l'épousa et le Négus, que Diau lui accorde Sa Miséricorde.

fut son délégué dans la conclusion du contrat de mariage.

- 'Othmên ben Houweyrith émigra au Chêm et se lit chrétien.

" acquit du prestige auprès du César, roi chrétien des Roüm.

Ce sont là quatre hommes qui avaient désavoué le culte de Coreych et s'étaient déclarés da la conlession d'Abraham.

Mais ils moururent en dehors de la conlession d'Abraham, à "exception de Zeyd ben 'Amrou ben Nouleyl.

L'autorisation que le Prophète Mohammed (58 sur lui) a accordé à Sa'id.

Iils de 67 Zayd, ainsi qu'à 'Omar ban KhallAb d'implorar pour lUI la pardon divin et d'annoncer qu'il aura, le jour de la Résurrection, la valaur da tout un paupla, la prouva bian.

Conclusions st IBcons On déduit da ca passaga ca qui suit : - Las Arabas, las autres aussi, ont dévié du droit chemin et mérité l'aversion divine, sauf un nombre infime des gens des deux livres, Juifs et Chrétiens, qui a continué à rendre un culte à Dieu salon las préeaptes édictés à Ses prophètes jusqu'à l'errivée da l'ultime apôtre, Mohammad (SB sur lui) - Aucun Arabe ne confessait sa foi suivant le culte d'Abraham, d'Ismalll et des messagers qui les avaient précédés ou suivis.

Aucun d'eux aussi n'observait la loi divine.

ni adorait un Dieu Unique.

Mêma Zeyd ben Noufeyl quoiqu'il fût monothéiste, n'avait pas da loi è appliquer, êtant décédé avant l'avènemant du Prophète Mohammed (SB sur lui), - Cet égarament général avait nécessité l'envoi du Messager d'AllAh, bénédiction et salut sur lui, C'était un basoin impérieux, 68 Chapitre 3 Mohammed avant la révélation Mohammsd avant la nlwlla~on Les premières lueurs de l'avènement du Prophète Mohammed (P et B sur IUlJ.

La loi de Dieu e le" que le soulegement succède à la détresse, le lumiàre eux lénèbres el l'issue heureuse à l'edversité.

Aprlls les profondes ténllbres qui eveienl obscurci le ciel de l'humenité, où règne le nu" opaque de l'hérésie, de l'injustice, du mel el de le corruption, eu moment où Dieu regerde les hebilents de le lerre et les prit en heine, hormis un p~ nombre des gens des livres, Juils et Chrétiens, à ce moment même, commençe à poindre la lumillre du jour de l'avènement de le missiondu Prophllle Mohammed (SB sur lui).

À l'origine, celle mission lut le voeu émis par Abraham el Ismeill.

Ils avaient demendé à AIlih d'envoyer un prophllle issu de leur descendance.

Le Coran rapporte leur imploration.

• Seigneur 1 Fals de nous des croyents soumis à Toi el de noIre poslérllé un peuple égslemenl soumis.

FelsoRous voir les rlles que nous devons observer.

Fsis nous rémission de nos péchés, csr c'esl Toi qui sccueilles les repenlsnls et les reçois en Te Grice.

Selgneurl Fals surgir parmi eUll un envoyé Issu d'aUll qui leur réclle Tas Versets, leur enseigna le Uvre el Is sagessa el s'emploie à les promouvoir.

Tu es le Toul Pulssanl, Le Sage.

• 2-Ls Vache-l29 Le Prophllle Mohammed (SB sur lui) lui même a continné celle vérité dans le had"h suivant : « Je suis (l'accomplissement de) l'invocation oe mon pére Abraham et la bonne annoncede Jésus ».

Dieu pril l'engagement des prophlltes précédents de croire en la mission de Mohammed (SB sur lui) el de l'appuyer quand il paraltra.

Cela implique qu'II leur a donné son signalement et son nom.

Cet engagement est rapporté par le Coran.

71 Mohammed avant la révélation « Et loraqu'AllAh prit l'acte solonnel des prophètes: par ce que Je vous al donné de IIv18 et de sagesse.

et qu'ensuite vous viendra un envoyé.

confirmant ce qui est avec vous, vous croirez en lui et vous le soutlandrez.

Il (Dieu) dit (ensuite) : acquiescez-vous et acceptez-vous sur cela mon pacte ? Ils dirent : nous acquiesçons.

Il dit : alors témoignez et Je suis avec vous parmi les témoins, • 3 - La famHle ds 'ImrfJn - 8t L'annonce du Prophète Mohammed (SB sur lui) dans les livres révélés BoukhAri rapperte d'après 'AbdAllah ben'Amrou ben 'Aç, qui dit: « J'ai relevé dans La Torah le signalement du Prophète Mohammed (SB sur lui) comme suit : « 0 Prophète! Nous t'avons envoyé peur servir de témoin, annoncer bonne nouvelle aux hommes et les prévenir.

Tu es le protecteur du peuple illettré.

Tu es Mon Serviteur et Mon Messager.

Je rai appellé 'II s'en remer' (à Dieu).

Tu nIes ni dur, ni inhumain, ni criard dans les souks.

Tu ne rends pas le mal pour le mal, mais tu pardonnes et tu fais sete d'indulgence.

Tu ne quitteras pas ce monde avant d'assainir la croyance alléréé, d'ouvrir des yeux fermés, des oreilles sourdes et des coeurs endurcis, si bien qu'on finira par dire : il n'y a de Dieu qu'AllAh! • La Torah c~e encore ce passage: 72 Mohammed avant la révélation « Dieu se manifesta une fois sur la montagne de Tor au SinaT, puis à Sâ'lr et enfin aux montagnes de FArAn .

.

.

t ".

Au Sinal, Il révéla la Torah et de SA'jr l'Evangile et à FArân, Il révéla le Coran à Mohammed (58 sur lui), car les montagnes de Fârân se trouvent à la Mecque, la vénérée.

La Torah mentionne encore ceci ; « Je leur susciterai d'entre leurs frères un Prophète comme toi et Je mettrai Mes Paroles en sa bouche.

Il leur dira tout ce que je lui commanderai.

.

.

2 La Prophàte Mohammed (58 sur lui) est bien celui à qui Dieu a mis Ses Paroles dans sa bouche.

En effet il récitait le Coran par ceeur et n'annonçait que ce qu'il y a dans ce Livre.

tels la vérité.

la direction et le bien.

L'tvanglle, quant à lui, rapporte ce qui suit "En ces jours-là, Jean le Baptiste, qui prêche dans le désert de Judée, dit: - Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche .

.

Jean le Baptiste vise et annonce le Prophète Mohammed, Salut et Bénédiction sur lui, qui a gouvemé et appliqué la Loi du Ciel, dictée par Dieu.

L'~v.

nglle cite encore cette parabole; II Le Royaume des Cieux est semblable à un grain de sénévé qu'un homme a pris et semé dans son champ.

C'est bien la plus petite de toutes les graines, mais quand ce grain a poussé, c'est la plus grande des plantes potagères.

La même parabole est rapportée par le Coran lorsqu'il décrit les disciples du Prophète Mohammed, Salut et Bénédiction d'AllAh sur lui.

1 ••••d'oÙ brille la lumière et (Mohammed) vient avec dix mille saints hommes .

.

(Deutéronome) Il s'agit des dix mille Compagnons du Prophète, qui, avec lui, entrèrent à la Mecque le jour de la Vicloire.

IProphet Mohammed, the last Messenger in the Bible.

Kais AIKalby] 2.

Voir Qor'An (53; 314).

73 Mohammed avant la ~Wlalion • Et I.

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» 48 _ LB Victoire _ 29 L"van.

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rapporte encore: • Je pars, dit Jésus, cer, si je ne pars pes, le Paraclet 1 ne viendre pes à vous.

Si je pars, je vous "envenai.

Quand il viendra, il conlondra le monde pour ses péchés.

• Voilà une annonce parla~e du Prophàte Mohammed (SB sur lui) qui a reproché au monde ses péchés.

Son envoi a coincldé à un moment où toute "humanité éta~ plongée dans les ténàbres de l'idolâtrie et de l'nlidél~é comme nous l'.

vons vu.

Les Psaumes rapportent ce qui suit : • Et donc, qu'A1Ii1h faccorde Sa bénédition pour l'étemité.

Ceins ton épée, toi, le rudeau combat " ear le rayonnement est sur ton visage, sur toi la louange s'accumule.

Chemine avec la parole de vérité et les tra~s de l'adoration.

Ta loi est consolidée par la lermeté de ta main.

Les pauples seront sous ton autorité.

• ,*hlal, su, lui le salut, décrivant las adeptes da Mohammed dit (aux Ju~s) : a Dieu leur a!!lsurera la victoire sur vous, leur enverra un prophète, leur donnera un Uvr.

et leur permettra de vous assarvi, et de vous dompte' pa' la justica.

Leshommes de BaniQaydhil' 3 sortiront parmi les nations, avec eux des anges 4 armés, montés su, des chevaux blancs triompheront et vot'e terme sara la Fau da l'anla,.

• 1.

~ Perikillos n en grec signifie Ahmed et Mohammed en arabe (te digne de louanges).

t .

.

.

Les gens de Science ont dit : C88 qualités ne s'ap~ique après David qu'à Mohammed.

bénédiction et salut d'Allah sur luI.

li> Ibri Taymiva.

dans DelJawâb elC}8hlh liman baeldala dt" slMessth 1> (la réponse éclaircie à qui a changé la religion du Messie).

3.

Un des Ills d'Ismail, aleul des Arabes 'Adnanéens dont est issu le Prophète.

grâce et salut sur lui, et nombre de Compagnons.

4.

Ceux qui ont soutenus les croyants à Badr la Grande et d'autres batailles.

74 MohBmmed avanl la r6v4IaUon Attestation des gens du Livre Des Médinois touchés par la grâca divina avaiant sincèramant ambrassé l'Islam.

• Ca qui nous a angagé à ambrassar l'Islam, disaient-ils, la grâca divina aidant, c'était la dira das Juils.

Nous étions alors associataurs, adorataurs d'idolas.

Quand aux JuHs, ils étalant das gens du Uvra at possédaiant un savoir qua nous n'avions pas.

Les hostilttés étaiant ouvartes antra nous at aux.

Quand nous triomphions, ils nous lançaiant : • Biantôt un prophèta parallra at nous vous axtarminarons avac lui comma furant décimés las 'Ad at Iram ! - Nous antendions souvant cala d'aux.

Or, quand AllAh anvoya Son Massagar Mohammed, Diau l'a béni at salué, nous l'avons suivi lorsqu'il nous a appalé à Dieu et avons reconnu an lui ca avec quoi ils nous manaçaiant.

Nous las davançâmes alors vars lui at avons cru, at aux ont été infidèlas et l'ont ranié.

• Das varsats ralatant laur attituda.

« Loraqua laur fut vanu un livra d'A1lllh, confirmant ca qui aet avac aux, at alora qu'Us damandalant la vlctolra contra las mécréants (par l'évocation du prophèta attandu), lorsqua donc, vint ca qu'Us connalssalant, Ils la ranlèrent.

Qua la malédiction d'AUllh soit donc aur las Infldèlas » 2 - La Vache - 89 Ibn Haytân, un juif, émigra de Chêm à Madina.

Sur son lit da mort, il tint aux Juifs cas propos : • Paupla juif, laur dit-il, savaz-vous ca qui m'a fait quitter la Chêm, pays du vin at du pain pour venir dans ce pays pauvra at famélique? - Tu es le seul à le savoir, lui répondirent-ils.

- Je suis venu à Médine parce que je pressens l'envoi imminent d'un prophète.

Celta villa ast la lieu où il émigrera.

J'aspèra le rencontrer et croire en lui.

Son avènement est très proche.

Que personne ne vous devance à croire en lui, peuple d'Israêl ! » 75 Mohammed avant /a révélation Salmân le Persan, d'un homme de religion à un autre, parvint dans sa demièra étape à un moine de 'AmoOrya.

Le moine, avant de rendre son damier soupir, conseilla SalmAn et lui dit: cc par Dieu, il ne reste plus parsonne, à ca que ie sache, qui pratique unculte comme celui des moines que tu as connu.

Je ne peux pas te racommander un autre.

Mais un prophète bientôt sera envoyé avec la religion d'Abraham, paix sur lui.

Il apparaftra sur la terre des Arabes.

Son lieu d'émigration sera une terre de palmiers, entre deux "harra" '.

Par la Seigneur de la Kaaba, c'est bien là Médine 1 Des signes apparents sont avec lui: il manga des dons qu'on lui offre, mais pas de l'aumOne.

Entre ses épaules, il yale sceau de la prophétie.

Si tu peux le joindre dans la terre en question, faisle.

1) Les djinns acclament l'avènement du Prophète Mohammed (SB sur lui) L'un des signes précurseurs qui ava~ annoncé l'avènement du Prophète Mohammed (SB sur lui), fut la multitude des astéroldes qui peuplèrent le ciel à cette époque et foudroyaient les démons, ce qui étonna les gens el épouvanta les devins, hommes et femmes.

Nous citons oomme exemple celui de Sawâd ben Oârib, que Dieu soit satisfait de lui.

Sawâd passa un jour près d' 'Omar ben Khattâb.

.

.

Emir des croyants, lui dit-on, connais-tu ce passant? _ Non, répond-il, qui est-ce? - C'est Sawâd ben Oârib, auquel son djinn avait annoncé l'avènement de l'Apôtre.

grâce et salut sur lui.

» Alors, 'Omar le fit venir : .

.

Tu es Sawâd ben Oârib, lui demanda 'Omar? - Oui, répondit-il.

1.

Harra: terre recouverte de pierres noircies.

Aux deux côtés de Médine.

la harra de l'est(charqiyya) el elHarra elGharblyya(de l'ouest).

76 Mohammed avant la révélation - T'cecupes-tu encore de prédictions, dit 'Omar? Alors Sawâd se fâcha et dit « Prince des croyants, aucun n'a osé me faire cette remarque depuis que j'ai embrassé l'Islam! - Gloire à Allâh ! répondit 'Omar, notre idolâtrie était pire que ta prédiction, Raconte-moi ce que t'a annoncé le djinn au sujet de l'avènement du Prophète Mohammed (SB sur lui).

- Volontiers, Emir des croyants.

répondit Sawâd.

Une nuit que j'étais à demi-endormi, dit·il, mon djinn vint me toucher du pied et me dit _ Réveilles-toi Sawâd et écoutes ce que je te dis, réfléchis-y, si tu en es capable un prophète, descendant de Louey ben Ghâlib vient d'être envoyé Il prêche pour un Dieu unique et exhorte à Son adoration.

Ensuite, il déclama les vers suivants .

.

Je m'étonne des Djinns el leur agitation.

its saisissent la bride de leurs chameaux blancs.

Ils vont Il la Mecque chercher la direction.

N'est pas le sincère chez eux comme qui ment.

Rejoins donc, parmi Hâchem, le meilleur d'entre eux.

N'esl pas en tête comme qui marche à la queue.

.

.

Il raconte que le djinn se présenta à lui encore deux nuits, alors qu'il était à demi-endormi «Lève-toi, Sawâd me dit-il, et retiens ce que je te dis, si tu es sensé: un prophète, descendant de Louëy ben Ghalib vient d'être envoyé.

Il prèche le culte d'un Dieu unique.

» Chaque fois il déclamait des vers que Sawâd rapporte ainsi : .

.

Le djinn vint après m'être au calme assoupi.

Il n'était pas menteur, je le sus après lui.

Il répétait sans cesse, à chacune des nuits: De Louêy ben GhAlib, un prophète est sorti.

À l'annonce de l'Islam, Sawâd embrassa la nouvelle religion et raconta au prophète (SB sur lui) ce qui lui arriva.

Il déclama en sa présence les vers suivants .

.

J'atteste d'AllAh.

pas de dieu sauf Lui, que lu es garant pour tout inconnu, tu es des envoyés la plus simple voie vers A1lih, ô fils des nobles avant toi.

77 Mohammed avant la révélation Ordonne ce qui t'est révélé du Seigneur.

quand bien même cela pesan Il nos coeurs.

Sots intercesseur ce jour ob nul diatribe, ne peut être utile pour Sawid ben Qirlb.

.

.

Le Coran rapporte que le ciel fut rempli d'astéroldes.

Elles foudroyaient les démons qui venaient violer les secrets du ciel.

« Noue avone Iréllé le ciel, noue l'avone trouvé rempli de gardians redoutablas at da laux proJatés, Nous nous y InstalIIona auparsvant en des postea pour écoutar, mala qulconqua, il présant, a'y met aUX écoutes, trouve contre lui un proJectlla de lau Implacabla.

Ausal, ne saVons nous guèra si qualqua mal ast voulu il ceux qui sont sur la terre, ou si laur Selgnaur a décidé pour eux quelqua bonne dlractlon.

• 72 _ Les Djinns _ 8/10 L'avènement des .

.

hommes de l'Eléphant" Il s'agit de l'expédition qu'entreprit Abraha Achram, gouvemeur au Yémenpour le comptedu Négus, contre la Mecque - que Dieu la préserve de tout tyran oppresseur.

Abraha, voulant s'allirer les bonnes grices du roi d'Abyssinie, pour apaiser un malentendu suscité entre eux, édifie il Sanaa, une église sans pareille, qu'il bsptisa 'elOems" pour détoumer les pillerins de la Kaaba vers le Yémen.

Un arabe de la tribu de Kinina, ayant eu connaissance da ce dessein, vint la profaner.

En apprenant ce fait, Abraha jura d'organiser une expédition contre la Mecqua al da détruire la Kaaba.

Il lava donc une granda armée compranant un éléphant nommé MahmoQd al se diriges vers la Mecque.

Toute tribu qui lui barra la route lut vaincue al il parvint au voisinage de la ville.

Il envoya ses hommes s'emparer das bétails des Macquais, antra sutres daux cants chamaaux, appartenant il 'AbdslMottallib ban Hichem, Cheikh de 78 Mohammed avant la révélation la cné at chel das Qoreych.

Das massagars turent dépêchés antra las daux psrtis at das néljociations furent nouéas.

'AbdalMottalib réclama sas chameaux.

• La Kaaba, alla, a un Dieu qui la protèga, dn-il ! • Son dira ast psssé en provarbe.

Convaincu de l'incapacité de ses gens d'affronter un ennemi oppresseur et nombreux, 'AbdelMoltalib ordonna qu'on se réfugiât aux cimes et sentiers des montagnes pour ne pas être malmenés par l'envahlssaur.

Ca qu'ils rirent.

'AbdelMoltalib, dabcut, à la porta da la Kaaba, sa soisissant de son anneau, pria en cestermes : • Notre Dieu 1 L'homme détend ses biens.

protège la Demeure.

NI la aoix ni leur force ne surpasseront ta puissal1ce.

Si lu laisees, entre eux et notre voie .

c'est l'ordre de ta science.

Seigneur.

souIiens nous contre la croix el ses adorateurs.

.

.

Le landemain matin, Abraha s'apprêta à faire son entrée triomphale à la Mecque, vers laquelle il dirigea son éléphant.

Mais celui-ci relusa d'avancer at pourtant, il se soumeltan sans difficulté à toute autre orientation.

On ne cessa ainsi de tenter de le mettre en route, quand Dieu envoya une nuée d'oiseaux.

venue da la mer armés, chacun de trois pierres : une au bec et les deux autres aux paltes.

Tout homme touché psr ces pierres avait la chair déchiquetée.

Ils cherchèrent un guida pour leur montrer le chemin du retour au Yémen, en fuyards.

La guide déclamait: • Oû fuir lorsque Dieu est le pourchasseur 1 Adu'am 881 vaincu .

t nonle vainqueur 1.

.

celte axpédition se tannins psr la délaita et la ruina de l'armée d'Abraha, ce demier fut transporté meurtri à Sanaa, où il périt.

Diau a révélé la sourata de 1'~léphant relatant cet événement, signe de la véracné du measaga du Prophèta Mohammed (SB sur lui).

79 Mohammed avant la révélation Condusjqn @t lfJlXJt1S De ce passage nous déduisons ce qui suit : - L'annonce du message du Prophète Mohammed (58 sur lui) a commencé du temps d'Abraham, que le salut soit avec lui.

La prière d'Abraham fut exaucée.

- L'engagement pris par Dieu, de tous les prophètes et ainsi leurs communautés, de croire et d'appuyer le Prophète Mohammed.

grâce et salut sur lui, au moment où il apparaitra, indique se grandeuret sa noblesse inégalable.

- L'envoi aux Arabes du plus noble Prophète est pour eux une marque de grandeur.

Dieu en fit leur protecteur.

En croyant en lui et en appliquant les préceptes du Coran qui est lumière, ils ont alleint leur degré de perfection et acquis leur félicité.

- La confirmation du message du Prophète (58 sur lui) est allesté par la la Torah, les Psaumes, l'Évangile, les Prophètes des Beni Isréïl, ainsi que par celle des djinns croyants et des hommes vertueux parmi les Juifs et Chrétiens.

Il est absolument insensé et erroné de méconnailre son message.

On est alors condamné à la perdition éternelle.

- La défa~e de l'armée d'Abraha par un phénomène surnaturel dont on n'a jamais vu de pareil, est un signe infaillible de l'approche de l'avènement du Prophète Mohammed (58 sur lui) - Tout cela nous incite à affermir notre foi à son message, à nous astreindre à le suivre, à le vénérer et à l'aimer plus que nous m/lme, nos biens et notre famille.

NaIssance du Prophète En "l'année de l'Éléphant", au mois de Rabi' elAwwal.

ou comme on l'appela désormais "Rabi' le Lumineux" , le 12 de ce mois, débuta l'avènement du Prophète Mohammed (58 sur lui).

Presque tous les historiens sont d'accord sur celle date.

Dens la vallée de la Mecque, dans une famille de noble souche et au foyer de CheybatelHamd, premier nom de 'AbdelMollalib, 80 Mohammed avant la révélation celui-ci maria son fils 'AbdAllâh, père du Prophète (SBsurlui), avec Amina benl Wahb, jeune fille Ooreychite, la plus noble, la plus chaste, moralement et physiquement la plus accomplie, 'AbdAllah était surnommé "le voué au sacrifice", Ce surnom fut motivé par un événement des plus extraordinaires.

Nous l'abordons succintement.

Les Jorhomites, défaits en réponse à leur injustice, avaient, par vengeance envers ceux qui les avaient vaincus et chassés.

enseveli le puits de lamzam sous les sables, avant de quitter la Mecque.

Zamzarn resta ainsi ensevelie jusqu'à l'époque de 'AbdeIMottalib.

Celui-ci vit en songe son emplacement et voulut la régénérer, mais les Qoreych s'y opposèrent.

'AbdelMottalib, n'ayant pas alors d'enfants pour le protéger et l'aider pour réaliser ses projets, excepté elHârith, émit le voeu de sacrifier l'un de ses enfants si jamais il arrivait à en avoir dix Or, son voeu fut exaucé et il décida de respecter son engagement.

Le tirage au sort auquel il se décida, désigna 'AbdAllâh à sacrifier.

'AbdelMoltaiib s'apprêta à accomplir sa promesse auprès de la Kaaba.

Mais les Ooreych l'en empêchèrent et lui demandèrent de revenir sur sa décision et d'aller consulter une devineresse à Médine.

Celle-ci lui indiqua de racheter J'enfant par le sacrifice de dix chameaux, ce qui était chez eux le prix du sang.

Le tirage au sort recommandé par la devineresse est celui Qui s'appuyait sur les flèches Azlâm 1.

" Si la flèche tirée indique le nom d' 'AbdAllâh, leur dit-elle, ajoutez encore dix chameaux.

Si elle indique les chameaux, sacrifiez-les à sa place Votre dieu aura été satisfait et votre enfant sauvé.

" De retour à la Mecque.

on fit venir les chameaux et l'homme chargé du tirage au sort 'AbdeIMoltalib, à l'intérieur de la Kaaba, à côté de Hobal.

ne cessait d'invoquer Allâh Le Très Haut.

pour que son fils soit épargné.

L'homme aux Azlâm se mit au travail Chaque fois que la flèche tirée portait le nom d' 'AbdAllâh, on ajoutait encore dix t .

Voir p.

60 81 Mohammed avant ta mvélation chameaux.

On aneignit ainsi la nombre de cant.

Alors les hommes da Qoraych s'écrièrent : • 'AbdelMottalib ! Ton Seigneur est satisfait ! • Malgré cela, 'AbdelMottalib refit è trois reprises le tirage au sort et la flèche indiquait toujours les chameaux ! Il fut satisfait et sacrifia les bêtes qu'il laissa • la portée de tous,hommes et animaux.

Le père du Prophète fut ainsi sauvé, Dieu merci! C'est ce qui lui a valu le nomda Voué au sacrifice.

'AbdelMottalib chérissait 'AbdAllAh plus qua tous ses frères.

Cette aventure extraordinaire raffermit encor.

cet amour paternel.

Dieu fit grâce il 'AbdelMottalib de la resteuration de lamzam après avoir reçu l'approbation des Qoreych.

Cene approbation, an aile même.

fut un témoignage de cene faveur divine.

En effet, Qoreych l'empêcha au début d'entreprendre ce travail.

Mais il tint bon.

Alors on proposa l'arbitrage de la devineresse des Beni Sa'd ,aux confins du Chêm.

Ils allèrent la trouver.

En chemin, l'eau s'épuisa.

Les voyageurs eurent soif et faillirent mourir, quand une source d'eau jaillit au dessous de la palle de la chamelle de 'AbdeIMonalib.

Ils s'y désallérèrent et abreuvèrent leurs montures.

On reconnut alors il 'AbdelMonalib son mérite et on accepta qu'il rétablisse lamzam et en ait la charge exclusive.

CpnclU§iqn " IflCOO§ De ce passage, nous déduisons ce qui suit : - Le recours de 'AbdelMonalib il Dieu, l'implorant, prouve que les Qoreych, idolâtres, n'étaient pas des athées.

Il croyaient en un Dieu Créateur qui pourvoit et dirige l'univers.

Le Coran en témoigne.

- L'invocation que 'AbdelMottalib adresse il Aliâh devant Hobal pour intercéder en sa faveur auprès de Lui afin de sauver son fils, est un héritage légué par Satan aux ignorants chez les musulmans.

Il en est aujourd'hui qui se présente devant le tombeau d'un vertueux et prie Dieu d'exaucer son voeu.

82 Mohammed avant la rév/llation Ca recours au 'saint" pour qu~1 intercède en sa faveur auprès d'AllAh est une survivance de l'une des croyances d'avant l'Islam, en l'occurrence calla de 'AbdeIMottalib.

.

:.

.

.

.

Le fait d'avoir vu en songe l'emplacement de Zsmzam, son creusage et la source d'eau qui jaillit de dessous la patta de la chamelle, ainsi que le résultat du tirage au sort désignant pour trois fois les chameaux et non 'AbdAllAh, sont des prodiges octroyés à 'AbdelMottalib, mais ils annoncent en réalité l'avènement du Prophàte Mohammed (SB sur lu,] .

- Le fait de poursuivre le tirage au sort jusqu'à atteindre le nombre de cant, concrétise le principe de la rançon en cas de meurtre, consacré ensuite par l'Islam, qui évalue le prix du sang à cant chameaux.

Naissance du Prophète (SB sur lui) 'AbdAllah épousa Amina ben! Wahb à la décision de son père, dàs qu'il échappa au sacrifice.

Amina enceinte, sa grossesse fut accompagnée de signes annonçant la mission IuIure du Prophàte (SB sur lu'].

Ils sont les suivants : - la conception du Prophète (SB sur lui) est le fruit d'una union légitime, contrairament à ce qui était répandu à l'époque de la •JAhiliyya".

Cette chasteté, seule la Providence divine est capable de l'aocorder.

- Au cours de la grossesse, Amina ne sentit rien des manifestations que normalement toutes les femmes enceintes devraient sentir, telles qu'épuisement et faiblesse.

- Lorsqu'elle porta le Prophète (SB sur lui) et le mit au monde, sa màre vit jaillir d'elle une lumière lui montrant les palais de Chêm.

Interrogé sur sa personne, le Prophète dit : -« Je suis l'accomplissement du voeu fonnu//l par mon ,»re Almlham et r heureuse annonce faite par J/lsus.

Et ma mére a vu ,quand elle me portajaillir d'elle une lumière par laquelle lui /liaient illuminlls lBs palais de Chlm '.

83 Mohammed avant la révélation - QuandArnina angendra le Prophète(SB sur lui), un ange vint lui dire: - Tu viens d'engendrer le meilleur de celle communeuté.

Quend tu le mellras au monde tu diras : • Je prie Dieu l'unique de le protéger contre tout envieux.

Le signe qui continne ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais de Basra au Chêm.

Appelle·le alors Mohammed,le loué, car dans la Torah il est appelé Ahmed.

Il sera loué par ceux qui se trouvent aux cieux et sur terra N.

- À sa naissance, le cordon ombilical du Prophète (SB sur lui) était déjà coupé, contrairement à tout nouveau-né.

Il étail également né circoncis.

Ainsi son grand·père était séduit par le nouveau-né et disait : « Mon fils aura un avenir bnllant.

» Et il prit grand soin de lui.

- Chez les lemmes de Qoreych, il était d'habitude de couvrir les nouveaux nés d'une marmite, au dessous de laquelle ils passaient la nuit .

Mohammed échappa à cette superstition car la mannite se trouva cassée en deux.

- À sa naissance, le palais de Chosroès lut ébranlé.

Quatorze tours en tombèrent 1.

- Le feu sacré des Perses s'éteignit.

ce qui ne s'était pas produil depuis mille ans.

- La chambre où le Prophète (SB sur lui) vit le jour lut inondée de lumière.

On vil les étoiles s'approcher du nouveau·né, presque au point de le toucher.

Ce phénomène était constaté par la mère et l'accoucheuse qui la rapportèrent.

C'est un tail certain et non une invention.

- Voilà donc dix signes qui avaient accompagné celle naissance, prélude de la mission tuture du Prophète (SB sur lui) et de l'importance inouie qu'aura ce nouvau-nê.

Le Prophète (SB sur lui) est né dans la maison connue sous le nom de maison de Mohammed ben VoOsel, trère de Haj4j ben VoOsel.

Celle maison est actuellement translonnée en bibliothèque publique.

1.

Cela a été Interprété par les guatorze derniers rois ou reines ayant alors gouverné en Perse.

En effet.

dix se succédln'enl après cela et périrent en quatre ans, puis les quatre derniers.

à l'époque de ta conquête musulmane.

84 Mohammed evenl le révélelion C'éta" en l'an de 1'~léphant, cinquante jours environ après la défaita de l'année d'Abraha Achram.

Celle défaite fut un signe de plus du message certain du Prophète (SB sur lui), de son prestige immense dans le monde.

Le Prophète (SB sur lui) vint au monde quelques mois après la mort de son père 'AbdAllAh.

Celui-ci partit pour le commerce, laissant sa lemme enceinte.

Il se rend" à Gaza, en Palestine, o~ mourut son grand-père HAchem.

Sur le chemin du retour, il tomba malade.

Il descend" alors chez ses oncles maternels, les Beni 'Ady ben NajAr à Médine où il rendit l'Ame.

Son tombaau éta" connu, mais dernièrement, il a été soustrait aux regards, pour émer qu'il continue à être un lieu de vénération par les ignoranls.

En effet.

par suite de l'ignorance et à cause de la rareté des savants et du manque d'enthousiasme des gens pour les étudas, on se présentait devant ce tombeau pour intervention auprès d'AllAh et lui faire des prières.

Comportemant abominable et que Dieu nous en préserve! ConçJusjqo " IQCQOS On dédu" de ce passage: _ La noblesse des parents du Prophète(SB sur lui) et leur chasteté, ce qui nous inc"e à mieux le vénérer et à l'aimer.

- Les dix signes qui avaient accompagné sa naissance.

prouvent, sans équivoque, l'authenticité de son message.

- Le troisième signe (l'éclat de la lumière) indique l'universalité de sa mission et l'expansion de sa religion en Orient et en Occident.

- L'écroulement des quatorze tours du palais de Chosroès est encore un signe.

En effet dix rois et reines furent balayés en un laps de quatre ans, suivis de quatre autres lors du gouvernement des califes biens dirigés, AIlâh soit satis!ait d'eux.

85 Mohammsd avant la trlvMalion L'analtement du Prophète (SB sur lui) La pramière nourrice qui eut l'honneur d'allaiter le Prophète (SB sur lui) fut sa mère, Amine bent Wahb de la tribu de Bani Zohre, la femme noble, chaste et pure, qui fut témoin des miredes da la mission future du Prophllte (SB sur lui) La deuxième fut Thouayba, l'esclave de son oncle Abou Lahab.

Cette esclave allaita également Hamm, l'oncle germain du Prophllte (SB sur Iu'J qui fut ainsi son frère de lait.

La lJoisième fut HalIma bent Abou Ohouêyb, dp 'a tribu des Bani Sa'd.

Cheyrna, sa fille et fille d'slHirith ben 'Abdel'Qua, était la soeur de Ia~ du Prophète.

Que de miracles se sont produQ au moment de l'alla~ement dont sa nourrice fut témoin ! Mais laissons·la les racenter elle mime.

• Je suis partie de mon pays.

un jour, d~·elle, en cempagnie de mon époux et de mon bébé, avec un groupe de femmes des Bani Sa'd, en quête de nourrissons à allaiter.

C'était une année de grande disette.

Nous étions partis sur une ine.

.

e blanche, cenduisant une vieille chametle qui n'avait pas une goutte de lait.

Il nous était impossible de dormir la nu~ à cause des cris de notre bébé, tenaillé par la faim.

Mon sein ne donnait pas assez de la~ et notre chamelle n'en produisait rien pour le nourrir.

Nous vivions dans l'espoir d'être soulagés de ces angoi.

.

.

.

et partlmes donc à la Mecque à la recherche de nourissons.

Aucune des femmes venues à la recherche d'un bébé à etla~er, lorsqu'elle apprenait qu'il 6fait orphelin, ne voulait de l'Envoyé d'AIlâh, Dieu l'a béni et salué.

Cela parce que nous espérions des bénéfices que procurent le père de l'enfant.

Toutes les lemmes revinrent avec un nourrisson, sauf moi.

Sur le point de repartir, je dis à mon époux : a Par Dieu, il m'est désagréable de retourner sans nourrisson.

Je vais prendre cet orphelin ! 86 Mohammed avant la n§vflla~on _ Je ne vois pas d'inconvénient, me dlt·i1.

Peut·être sera·t·i1 pour nous une source de bénédiction ! • Donc, j'allai le prendre, et en réalilé, je laisais cela parce que je n'avais pas trouvé d'autre que lui.

Retoumée à mon campement, je le mis dans mon giron.

Mes seins se remplirent de lait.

Il têta à satiété.

Son Irère têta aussi et s'endormi.

Mon mari alla surveiller la chamelle et Ses mamelles étaient gonflées de lail.

Il se mit à la traire.

Nous bOmes à satiété et passâmes une nuil tranquille.

Le matin, mon mari me dil : _ Tu sais HaUma, ce petit que tu as pris a une âme bénie ! - Je le souhaite bien, lui répondis-je.

Nous partlmes.

Ja montai sur "ânesse avec le nourrisson et par Dieu, ma monture essoulla toute la caravane par son allure.

Aucun âne ne put la rattraper.

Mes compagnesme disaient: _ Fille d'Abou Dhouêyb, doucement! Est-ce là l'ânesse que tu montais à notre sortie ? _ Par Allah oui, leur répondais-je! Et je me disais qu'il y avait là une grande chose.

Nous parvlnmes à nos demeures à Beni Sa'd.

Jamais, à ma connaissance, une terre n'était aussi aride que la néllre.

Mon troupasu revenait du pâturage, le soir, repu, les mamelles gonflées de lait.

Nous trayions et buvions du lail, alors que les autres n'en trouvaient pas une goutte.

Les gens de notre tribu, qui vivaient près de nous, disaient à leurs bergers : - Menez nos troupeaux là où le berger de la fille d'Abou Dhouêyb mène le sien.

Mais leurs troupeaux ne cessaient de rentrer affamés.

sans une goutte de lait, contrairement au mien.

Nous avons joui de cette aisance durant les deux ans de l'allaitement.

L'enlant lut sevré.

Il évoluait magnifiquement, mieux que les autres garçons.

À l'âge de deux ans, il possédail déjà une constilution très solide.

Nous le ramenâmes chez sa mère.

Nous étions avides de le garder, vu la bénédiction qui avait accompagné son séjour parmi nous.

Nous en paitâmes à sa mère et je lui dis: il sereit 87 Mohammed avant la nlvélation plus avantageux pour l'enlant do le gardor oncora parmi nous.

Cola lui pormettra d'avoir plus do robustosse.

Nous craignons pour lui l'inselubrité de la Mecque.

Nous insistâmos toUemont qu'ello consont~ à le laissor rotoumer avec nous.

Quelquos mois après notre rotour, alors qu'il gardait los moutons avec oon Irère do la~, dorrièro los tontes, celui-ci vint en courant nous dire : _ Mon Irèro 10 Qoroychito viont d'êtro seisi par doux inconnus habillés on blanc, qui l'ont mis à torro et lui ont ouvort 10 ventre! Nous accourilmos vors lui.

U était dobout ot pAlo.

Jo 10 sorrai dans mes bras, ainsi que mon mari.

- Qu'as-tu mon onlant, lui dis-jo ? - Doux hommos habiUés de blancs, dit-il, m'ont couché par totro ot m'ont ouvort 10 vontra pour y chorchor jo no seis quoi.

Nous 10 ramonâmos à la tonto.

_ Halfma, mo dit mon mari, jo crains quo l'onfant no soit attoint do quolquo mal.

Ramonons-Io choz se mèro avant quo sa situation no s'aggravo.

Co quo nous trmos.

_ Qu'est-ce qui t'amène aimable nourrice, me dit sa mère? N'as tu pas tonu à 10 gardor ? - Notro onfant, lui dis-jo, a attoint l'âgo voulu ot mon dovoir est rempli.

Je crains pour lui les imprévus.

Je te le ramène dans los moilloures conditions désirées.

- Qu'as-tu donc, mo dit-eUe.

Dis-moi.

sans feinte.

ce qu'il en est.

EUe no me laissa pas do faux-fuyants pour cacher ce qui arriva et je finis par lui avouer la vérité.

- Crains·tu les mauvais esprits pour notre enfant ? _ Oui, lui répondis-jo ! _ Par Allâh, mo dit-oUo, ils ont nullo prise sur lui.

Mon fils a un grand dostin.

Voux-tu quo je t'on parlo ? Jo vis lorsquo jo 10 portais.

sortir do moi uno lumièro qui mo fit voir éclairor los palais do Boçra, au Chêm.

Ma grossosso fut la plus aisée.

Quand il vint au mondo.

sa této était vors 10 ciel ot 88 Mohammed avant la révélation ses mains posées sur le sol.

Tu peux le laisser et repartir sans soucis! » Ainsi s'accomplit l'allaitement du Prophète (SB sur lui) dans le désert des Beni Sa'd, selon la coutume arabe des familles nobles, d'élever leurs enfants dans le désert, dans le but de leur taire acquérir une constitution robuste, une éloquence de langage et un courage intrépide.

Le Prophète (SB sur lui) exprima un jour sa fierté de la noblessede sa souche et drt : It Je suis le plus éloquent en arabe d'entre vous .

je suis OoreycMe et fut mis en nourrice chez les Beni Sa'd ! » Conçlusjqn st ça De ce passage nous déduisons cequi suit : - Les nourrices du Prophète (SB sur lui) sont au nombre de trois : sa mère Amina, Thouayba, l'esclave de son oncle Abou Lahab et Halima la Sa'adite, Dieu soit satisfait d'elle.

- L'allaitement dura deux ans.

Cette durée fut confirmée.

par la suite, par l'Islam.

- L'aisance, la bénédiction et la distinction inestimable dont jourt Hallma et sa famille, étaient le fruit de J'allartement du Prophète (SB sur lui) et de l'estime qu'elle lui a témoigné.

- L'amour de l'Envoyé, grâce et salut sur lui.

procure inévrtablement du bien et écarte le mal.

Abou Lahab.

par exemple, pour s'être réjoui de la naissance du Prophète (SB sur lui), eut sa part du bien.

En eIIet, quoiqu'il soit supplicié pour son idolâtrie.

on le vit en songe sucer son doigt, chaque lundi, pour en tirer de l'eau.

Le lundi est le jour qui correspond è la naissance du Prcphète (SB sur lui).

- L'Islam a établi la légitimité de l'allaitement pendant deux ans pour celui qui le désire.

- Dieu prépara Son serviteur Mohammed, bénédiction et salut sur lui, à recevoir la révélation, fit ouvrir sa poitrine et en extirpa le poste de guet de Satan.

Celui-ci ne trouva plus ainsi place pour insuffler son mal.

89 Mohammed avanl la révélation - L•••ign•• dont Amina, mère du Prophète (SB sur lui), fut témoin au moment d.

sa eoneepnen .

t d••a gross••••, sont autant d.

preuv•• d.

sa mi••ion lutur•.

- Il .

st p.

rmi.

d'être fier d•• bi.

nfaits accordé.

par Dieu .

t d.

celle di.

tinction dont on ••t privilégié.

è condition d'.

n être reconnaissant au Seigneur.

La tutelle de Mohammed (SB sur lui) Hallma, la nourrice, ramana donc 1.

Prophète (SB sur lui) chez sa màre, qui fut sa première tutrice dans son enfance, sous l'égid.

d••on grand·pèra 'Abd.

IMollalib.

Tou.

étai.

nt couverts da la protection divina.

Amina, sa mèr.

, Di.

u .

n décida ainsi, partit avec sen nobl.

anfant pour Yathrib (Médin.

) vi.

it.

r ••• oncl•• mat.

m.

l.

, 1•• B.

ni 'Ady b.

n Najâr.

Il.

étai.

nt 1•• oncl•• mat.

m.

l.

d••on pèra : la mèra d.

'Abd.

IMollalib, pèra d' 'AbdAllah étail S.

lma b.

nt 'Amrou la Naja,;t.

.

À son retour d.

Médin.

v.

r.

la Mecqu.

, arrivé.

è Abwâ, Amina mourut.

Se chargea d.

lui alors, l'affranchi.

d.

son pèr.

, Oum Ayman, Baraka, Dieu l'ail en Son agrém.

nt, mère d'Ousâm.

, être cher au Prophète d.

Di.

u.

EII.

1.

remit è sen grand père 'Abd.

IMollalib qui fut son d.

uxièm.

tut.

ur .

t qui lui déc.

ma d•• égard.

inestimabl••.

L.

t.

ndr.

grand-père .

t 1.

génér.

ux tuteur 'Abd.

IMollalib, c••sa d.

vivre .

t lai.

sa l'.

nfant âgé d.

huit ans.

Avant d.

rendre l'âm.

, il 1.

confia è son fil.

Abou Tâlib, encls g.

rmain du Prophète(SB .

ur lui) qui fut ain.

i son troi.

ièm.

lut.

ur.

L'Envoyé du Dieu resta .

ou.

sa garde jusqu'à l'âg.

d.

raison.

Pui.

, Abou Tâlib 1••outint f.

rm.

m.

nt, .

'oppo.

ant à ce qu'aucun, d.

près ou d.

loin ne lui fil du mal.

jusqu'à sa mort, surv.

nu••n l'an onze d.

la mission .

ublim.

du Prophète (SB .

ur lui).

Abou Tâlib, héla.

, quilta c.

monde .

an.

avoir .

mbra••é l'I.

lam.

Ainsi lut la déci.

ion d.

Di.

u.

P.

rsonn.

ne peut la chang.

r.

90 Mohammtld avant la ~vélalion Marques de perfection du Prophète (SB sur luI) dès avant sa mission Son anfance, avant l'annonce de sa mission, lut marquée d'actas sublimes, signas de son messagefutur.

Nous en cnerons quelques uns pour acquérir plus d'amour al de conviction en tui.

Le premier de ces actes fut la prière de demande de la pluie, alors qu'il était encore entant.

Le Cheikh 'AbdAllah ben Mohammed ben'AbdalWahhib, Dieu lui fasse miséricorde, cne dans son précis, qu'Ibn 'Asiker, rapporte d'après Jolhama ben 'Orfota ce qui sun : • Je ma suis rendu Il la Macque une année de grande disatta.

Les Qoraych vinrent se plaindre Il Abou Ullb de la misère et lui dirent : • La vallée es! desséchée al les gens souffrent de la faim.

Que ne demandons-nous de la pluie! Abou Têlib sortit alors et fit la prière rogatoire.

Il était accompagné d'un garçon dont le visage était aussi resplendissant qu'un soleil ayant apparu après de sombras nuages.

un jour de pluie.

À ses côtés sa trouvaient d'autres enfants.

Abou Têlib prit le garçon al l'adossa au mur de la Kaaba.

L'enfant leva le doigt vers le ciel, implorant Dieu.

Dans le ciel, aucune trace.

Puis, tout d'un coup, des nuages vinrent de partout et la pluie inonda toute la vallée qui déborda de tous côtés.

Citadins et bédouins vécurent dans l'abondance.

• Abou Têlib, relatant ce fait, dit : • Par celui au clairvisage.

on demande qu'il pleuve.

Refuge des orphelins.

prolectlon pour les veuves.

.

.

C'eS! là un des bienfaits accordés à notre Prophète(S8 sur lui) bien·aimé et un das signes de sa perfection.

Dieu avan inspiré Abou Têlib de recourir à lui, encore enfant, pour demander de la pluie.

Il le fit venir è la Kaaba, l'y adossa, le prit ensuite dans ses bras et semblait dire : le Seigneur ! 91 Mohammed avant la révélation Accorde-nous de la pluie.

Nous T'implorons par cet enlant béni! p AllAh exauça sa prière et la pluie tomba, faisant déborder la vallée.

La terre donna tout à profusion.

Un signe annonciateur de son message.

Une autre marque de sa perfection fut la suivante : - jamais sa nudite ne fut découverte, après l'incident qui lui était survenu.

Il transportait les pierres avec les Ooreychites lors de la reconstruction de la sublime Kaaba.

Les gens relevaient le pan de leurs vêtements sur l'épaule pour emortir le mal de la pierre, Le Prophète (SB sur lui), lui, portart les pierres à même l'épaule.

Son oncle 'AbbAs, le voyant ainsi, lui drt : .

.

Oue ne mets-tu un pan de ton "izAr" ' sur l'épaule pour te protéger 1 .

.

Le Prophète (SB sur lui) suivit le conseil.

Sa nudité fut découverte.

Il tomba alors, la face contre terre.

Une voix "interpella.

C'était un ange cc Couvre-toi ! Il Depuis.

il ne lui fut plus jamais vu depuis de sa nudité.

D6ducfions di cet incidsnt - Le Prophète (SB sur lui) M entouré de la sollicitude divine et protégé de ce qui porte atteinte à sa heute dignrté.

- L'Islam a formellemant interdit de découvrir se nudM saul en cas de force majeure médicale ou autre.

- Le Prophète (SB sur lui) avait collaboré à des oeuvres fécondes et humanitaires, ce qui prouve sa perfection physique, spirituelle et morale.

Une autre marque de sa transcendance remarquable.

c'était sa répugnance pour les idoles et les vains plaisirs auxquels s'adonnaient la jeunesse et la classe noble des Ooreych : 1.

Sorte de pagne qui recouvre le corps entre le haut du nombril et le bas du genou.

Par opposition au ~ ridA ,mis sur l'épaule.

92 Mohammed avant la révélation tels que le plaisir que procurent le chant, les boissons alcoolisées, les jeux de hasard et autres frivolités.

Pariant de lui-même, le Prophète (SB sur lui) dit: " Dés mon jeune age, Dieu m'a fait défester les idoles et la poésie.

Jamais je n'eus l'idée de faire CB que faisaient les gens de la Jahiliyya, que dans deux occasions où, chaque fois, Allah Le Très Haut a mis une barrière entre moi et ce que je voulai.

Après cela, je n'ai pas désiré une mauvaise chose, jusqu'au jour où le Seigneur me fit grâce de Sa Mission.

Un soir, je dis à un garçon qui gardait les moutons avec moi : voudrais-tu surveiller mes moutons pour que j'aille à la Mecque passer la nuit comme los jeunes de mon 'g8 ? Je partis et m'a"~tai à la première maison.

où j'entendis du tambour et de la flOte.

à l'occasion d'un mariage.

A/ors.

je m'assis, mais AJJ'h me fit tomber dans un profond sommeil et ne lus réveillé que par l'intensité du soleil.

Je ne fis donc rien et le m'me fait S8 produisit une deuxième fois ".

' Conclusion AA AAr épisode _ Dieu a préservé Son Prophète (SB sur lui) de ce qui temit son honorabilité.

_ Ce passage nous renseigne que le Prophète avait fait profession de berger dans le désert.

Tous les prophètes qui l'avaient précédé l'avaient exercée aussi.

Le Prophète dit (SB sur lui) : .

.

1/ n'eut pas de prophéte qui n'eût fait profeSSIon da berger.

_ Même toi, Envoyé de Dieu, lui dit-on? - Même moi, répondit-il.

Je gardais les moutons des Ooreychites moyennant quelques Oinlt 2 ".

La raison pour laquelle les prophètes avaient travaillé comme bergers, était de les initier à la direction des hommes qui exige de la douceur et de la bienfaisance, car les moutons étant 1.

Rapporté par elHêkem qui l'a aulhentifié, ainsi qu'elDhahabi.

2.

Le airâl, unité de poids et de mesure varianl avec le lemps: en poids, aujourd'hui, il vaul 4 grains de blé el pour le poids de l'or 3 grains ; en mesure, il désigne 1124 el en dislance.

175mélres.

(elMou'jam e1wasll) 93 Mohammed avant la tévélation des bêtes faibles, plus faibles que les chameaux et les bovins, ont besoin de plus de tendresse.

L'homme est encore plus faible.

Il a basoindavantage de douceuret de souplesse ,de non rudesse ou violence.

Une autre marque de l'éminence du Prophète (SB sur lui) est le recours de Qoreych Il lui pour statuer sur le plus grend différend qui les opposa et qui faillit dégénérer en guerre meurtrière.

Ce différend fut le suivant : Le torrent déferta sur la Kaaba, l'inondant et la minant.

Ses murs menacèrent de tomber.

Les Ooreych s'étaient longuement concertés au sujet de sa restauration, mais ils eurent peur d'y toucher, craignant le châtiment divin.

Allâh, n'est·1I pas le Mattre et le Protecteur de ce temple, contre toute conspiration? Après de IQngues délibérations, ils décidèrent enfin d'entreprendre les travaux.

Toutes sortes de précaution furent prises, entre autres de n'accepter pour la construction que des fonds licites et bien acquis.

Chaque tribu se chargea d'un mur et la reconstruction commença.

Quand les murs furent élevés et qu'on arriva Il l'emplacement de la Pierre noire, ils se disputèrent l'honneur de la poser Il sa place, Il l'angle yémenite, "oriental.

Chaque tribu voulait s'arroger ce droit et ne le céder Il aucune autre.

Elles faillirent en arriver aux armes.

Mais Dieu leur suggéra de s'en remettre à la première personne entrant par la porte de Çafâ.

Ce fut Mohammed (SB sur lui) ! Et tous s'écriaient : • C'est Mohammed elAmln (le digne de confiance), nous "acceptons comme arbitre ! D Le Prophète (SB sur lui) y consentit aussi.

Il leur demanda d'étendre un drap sur le sol et d'y mettre la Pierre noire.

Ensuite, il demanda aux représentants de toutes les tribus de tenir un coin du drep.

Ils le soulevèrent, tous, Il la hauteur de l'emplacement de la Pierre noire.

Mohammed (SB sur lui) la remit lui·même Il sa place.

La guerre fut ainsi évitée et l'union maintenue entre les tribus.

94 Mohammsd avant la mvé/aUon CQDl6gutnçps à tjuu dl CI fait - Cette conciliation révéla la distinction du Prophète (SB .

ur lui).

Los Qoroych le nommaient le • Digne de confiance ".

Jamais un vice ne l'a flétri, car il n'a jamais violé un honneur, un bien, un acte ou une parole.

Avec sa diplomatie habile, il réussit à prévenir une discorde qui aurait dégénéré en guerre meurtrière.

La supériorité du Prophète (SB sur lui) se révéla lorsque les Ooreychites acceptèrent, d'un commun accord, de s'en remettre à lui dans leur différend.

C'est là un argument infaillible, contre nombre d'entre eux qui avaient renié Sa prophétie, s'écartèrent de son message et l'accusèrent de défauts, alors qu'il était.

sans conteste, le plu.

parfait d'entre eux.

Un autre elgne de l'éminence du Prophète (SB sur lui) fut son identification comme tel par Bahira le moine et sa recommandation à Abou Tâlib de veiller sur lui; le Prophète (SB sur lui) avait alors autour de douze ans.

Son oncle se rendit au Chêm, accompagnant une caravane de commerce.

Il lui était désagréable de se séparerde son neveu Mohammed (SB .

ur lui) qu'il chérissait beaucoup.

Le neveu partageait les mêmes sentiments.

Ils se rendirent au Chêm, traversant les pays des ThamoOd et des Madian.

Ils aboutirent à Bosra au Chêm et campèrent non loin d'un ermitage occupé par un moine nommé Bahira.

Ce dernier était réputé érudit dans le Christianisme et les Livres Saints.

A1llih, Le Très Haut, voulut que le moine, regardant du haut de son monastère, aperçut la caravane des Qoreych se diriger vers lui.

Il vit un enfant protégé du soleil par un nuage.

Ouand la caravane fit halte, le nuage s'immobilisa juste au dessus de sa tête sans le dépasser.

Il le protégeait du soleil.

Il conclut que cet enfant était d'un avenir prometteur.

Mais comment le toucher et parier avec lui ? Le seul moyen était d'inviter au dtner tous les membres de la caravane.

95 Mohammed avant la flllllllalion Ils acceptèrent "nvilation avec h6snation.

Car ils se posaient das quastions sur cette hospitalné inopinée, qui n'avait pas eu da précédant.

Le moine las rassura.

• Le saule raison, dit·i1, était de vous recevoir et de discutar avec vous.

Au moment du repas, il M é10nné de na pas voi, l'enfant parmi las invnés et dn : • Manque-t-i1 encore quelqu'un ? _ Personne, lui répondn·on.

_ Mais l'enfant qui était avec vous, dit Bahira, où est il ? • On le fit venir.

Son jeune âge et sa pudeur l'empêchaient de manger avec las chefs Qoreychites et l'avaient obligé à se mettra à l'écart.

Le moine se mit à le scruter.

Quand les convives se retirèrent, il s'adressa à lui et lui dn : • Mon enfant! Je te conjure par le droit d'elLât et de 'Ozza (il l'adjura selon la coutume arabe de ce temps) de répondre à masquestions ! _ Ne med8mande rien aux nomsd'e/LAtet de 'Ozza, cer rien ne m'ast plus dlJtastabie que cas idoles, répondit le Prophète (SB sur lui).

- Alors, je te le demande au nom de Dieu seul, dn le moine.

- Pose les quastionsque tu voudras, dn Mohammed • Il s'enqun da son sommell, de son comportement et de ce qui le concemait.

Le Prophète (SB sur lui) répondait à tout.

Ses réponses coincidaient exectement aux descriptions sur le futur Plllphète (SB sur lui) dans las livres antérieurs.

Il jeta un regard sur son dos et vn entre sas épaulas la marque de plllphétie, comme l'empreinte d'une ventouse.

Le moine s'adressa ensune à son oncle Abou Tâlib et lui posa encore d'autres questions concemant son neveu.

Il finit par .

tre convaincu qu'il étan le Plllphète attendu (SB sur lui).

Il conasilla Il son oncle de rantrar le plus vne possible Il la Mecque de peur que las Juifs ne le tuent, s'ils arrivaiant Il le reconnailre.

96 Mohammed avant la révélation Abou nlib régla en hAte ses a/leires et retouma rapidement à la Mecque avec son neveu.

Conclyaion dt cAt QvAntm@ot Cet événement montre : - Le protond amour d'Abou nllb pour le Prophète Mohammed (SB sur lui).

- Le miracle dont il fut entouré.

celui du nuage contre rardeur du soleil.

- La confinnation de son message par le moine Bahlra.

- Avant l'annonce de sa mission.

le Prophète fut protégé de l'idolâtrie : il lui répugnait de jurer par elLât et 'Oua.

_ L'interdiction de ne faire un sennent qu'au nom de Dieu.

Jurer par un autre nom est une façon d'associer à Dieu.

Un autre elgne de l'éminence du Prophète (SB sur lui) fut sa participation à l'engagement appelé "Allianca des Foudoal" qui fit suite à la guerre dite • Harb elFljAr • (la guerre des transgresseurs).

Elle fut appelée ainsi parce que les belligérants avaient profané l'un des mois sacré.

Ce conflit éclata entre Ooreych et KinAna d'une part et Oayç de l'autre.

La mort d'un Oayçite les mit aux prises.

La fin des hostilités fut marquée par • l'alliance des FoudoOI".

L'incident suivant en fut la base: Un homme des Zoubeyd vint à la Mecque vendre des marchandises.

EI'Aç ben WAil, un notable de la cité les lui acheta et refusa de le payer.

L'homme cria justice aux tribus alliées 'AbdeIDAr, MakhzoOm, Joumah, Sahm et 'Ady.

Aucune ne voulut le secourir contre el'Aç ben WAll.

Alors, il monta sur le rront Abou Qobeys et exposa sa pleinte en vers.

Intervint alors elZoubeyr ben 'AbdelMottalib qui dit:.

On ne peut laisser cela.

• Les Bani HArhem, Zohara et Teym ben Morra se réunirent chez 'AbdAllah ben Jod'ân.

Le Prophète (SB sur lui) était pannl eux et avd alors vingt ans.

'AbdAllah leur servit un repas.

Ils prirent engagement "\ant que l'écume flotterait sur la me'" de s'allier, 97 Mohammed avant la révélation main dans la main, pour soutenir le lésé contre l'injuste jusqu'à ce qu'il obtiennegein de cause.

C'élan au mois de Dhou eIOa'da.

Les Ooreych appelèrent ce pacte "hall elFoudoul" (l'ellience des braves), en rapport è la maxime: • Us sont entrés dans une oeuvre fadl (méritoire) • , Les alliés allèrent ensune trouver 'Aç ben WAll et le forcèrent è restituer au loubaydi son bien.

loubeyr, oncle du Prophète, déclama les vers suivants : " Le.

Foud_ se sonl aDills et engagéB : pao da pIaco l l'InjU91.

en _8 V_.

SUr ce n.

88 oonl mis d'aOCORl et alliés : le proclle al l'éloigné Y oonl protégés ".

Pariant de ce pacte, le Prophète (SB sur lui), dire plus tard : • J'ai assisté li une alliance, dans la maison da 'AbdAllJJh /Hm Jod'ân.

et ne voudrais pas en échange les biens les plus précieux.

Si l'on my invifaif (aujourd'hui où nous vivons) dans l'Islam, je n'hésife,.

i pas Il y répondre -.

'AbdAllah ban Jod'An distribuait généreusement mille habits à l'occasion de chaque pèlerinage et sacrifian mille chameaux ! 'Aicha demanda un jour au Prophète (SB sur lui) : • Envoyé de Dieu, dit·eUe, 'AbdAllah ben Jod'An offreit la nourriture et honorait ses hôtes.

Ses bonnes oeuvres lui seront·elles profitables le Jour de la Rétribution ? - Non, répondn le Prophète (SB sur lui).

1/n'a pas dit un jour da sa vie: Seigneur.

pardonne moi mon péché le jour da la Rétribution ».

2 P4duction faitt dt ct M'RU - Les gens de la JAhlliyya étalant conscients des fautes et ils les abhorraient.

Aussi, avaient-ils qualifié celle guerre "d'Immorale", car il y élait allenté à l'interdn du Territoire sacré.

1.

Une aut.

.

~Ian est qua caux qui la signèrent portaIanI .

.

.

.

.

la nom da " Fadi ".

a, ~ par MouaIIm.

'AbdAlII/l ban Jod'In, _ louIleJ!: da .

.

.

.

.

a.

u.

m.

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o.

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d.

a.

.

p.

l.

d.

a.

m.

ll6, .

.

un Teymle, .

.

-.

donc da 'AIcha, DIeu rd 98 Mohammed avant la ré'Nlation _ El'Aç ben Will était un tyran.

Il se dressa ensuite contre l'Islam et le combattit jusqu'à sa mort, vers la Géhenne.

- La magnanimité d'elZoubeyr ben 'AbdelMollalib qui lut la cause de l'alliance des FoudoOI; et grice à lui, le Zoubeydi, récupéra ses biens.

- Les Beni Hichem dépassaient en grandeur toutes les tribus.

Leurs oeuvres humanitaires étaient innombrables.

Il leur suffit pour honneur de compter le Prophète (SB sur lui) dans leur lignée.

_ L'undes sign811 de la grandeur du Prophète (SB sur lui), lut sa participation au pacte des FoudoOl, dont il était fier.

Dans un hadith authentique il dit : • J'ai assistjj chaz 'AbdAllah ben JoeI"n li una alliance et na voudrais pas en jjchange les biens las plus prkieux.

Si l'on m'y invitait (aujourd'hui où nous' vivons) dans l'Islam, je n'hhiterai pas li y répondre -.

_ Les oeuvres bonnes et utiles accomplies par rhomme ne lui profileront guère dans l'Au· Delà, s'il quille ce monde en mécréant.

Une autre marque de "éminence du Prophèta Mohammed (SB sur lui) fut le désir de Khadija de l'avoir pour époux et son mariage d'avec lui.

Le Prophète (SB sur lui) était déjà célèbre par sa participation à l'alliance des Foudoul à l'Age d'un peu plus de vingt ans, par son arbitrage au différend de la pose de la Pierre Noire, par sa franchise, sa loyauté, son honnAteté, sa chasteté, sa pureté, en plus de sa noblesse héréditaire.

À la Mecque, vivait une femme noble et riche, distinguée par sas qualités raras et son éducation raffinée, nommée Khadlja ben! Khouweylid, Allah soit satisfait d'elle, Qoreychite de Asad.

Elle connaissait la haute réputatiOn de Mohammed (SB sur lui), at lui proposa d'ilre son mandataire.

Ainsi, il oblanalt una rentrée d'argent lui permettant de s'affranchir de l'hospitalité de son oncle.

99 Mohammed avant la révé/aUon Il part~ donc pour le Chêm avec une caravane marchande.

Il y avait avec lui, pour le servir, un esclave de Khadija, nommé Maysara.

C'était la deuxième fois que le Prophète (SB sur lui) partait en voyage pour ce pays.

La première fut dans son enfance, en compagnia de son oncle Abou Tâllb, comma il a été d~.

Maysara M témoin de nombreux prodiges.

Ainsi, les deux anges qui le couvrirent de leur ombre quand la chaleur de midi devint intense.

La Prophète (SB sur lui) m~ pied, au· cours de ca voyage, è l'ombra d'un arbre, non loin de l'errnMge d'un moine.

Le voyant.

celui-ci demanda à Maysara : • Qui est cet homme? _ C'est un Macqueis du voisinage du Tample, répond~ l'esclave.

_ Nul ne prit repos sous cet arbre, si ce n'est un prophète, dit le moine».

Cela parce qu'il remarqua les signes de la prophétie, par sa connaissance.

De même le bédouin qui, voyant le Prophète, grâce et salut sur lui, pour la première fois s'écria : ct Je jure que ce visage n'est pas celui d'un menteur! .

- Le Prophète (SB sur lui) retouma de son voyage, réalisant des bénéfices importants.

Ce qui réjouit Khadija dont le témoignage de Maysara sur le dire du moine et la présenca des deux anges, ajouta à son contentement.

Tous ces témoignages et autres l'incitèrent au mariage avec Mohammed, sur lui bénédiction et salut, qui avalt alors vingt cinq ans.

Elle, avait entre trenta cinq et quarante ans '.

Elle s'éta~ mariée autrefois, au père de Hâla, lourâra elTemimi et avant lui, à 'Atiq ben 'Ald elMakhzoOmi dont elle eut pour fille, Hind.

Ainsi, Hind et Hâla avaient été 'filleules" du Prophète, Dieu rabéni et salué.

1.

A ce propos, divers avis.

Il sembl.

toutefois, et AllAh elt le plus savant, que son Age alors.

S8 sRuail entre vingt et trente ans, cela d'@Près les sources nombreU888 des premiers auteurs de la stra.

(Dr Jamn elMaçrI, Unlversné Islamique de Médina) 100 MohBmmed avant ta nlvMation H.

ur.

u.

.

.

flanv.

m•• La dlllTWld.

d.

mariage lut comm.

suR.

EII.

lui .

nvoya dire : • Couoln, par considération d.

notre par.

nté.

d.

ta nobl••••• tes qualRé.

et ta sincérité, j.

te propos.

1.

mariage •.

Khadija.

que Dieu lui accorde Sa satisfaction, étalt un.

des plu.

nobles .

t riches f.

mmes d.

Qoreych.

Beaucoup déslrai.

nt l'avoir comm.

époua.

, .

1 cela étaR possIbl•.

La Prophète (SB aur lui) fR part d.

la proposRion d.

Khadlja è ses oncles.

Alors.

Hamza et Abou TAllb allèrent trouv.

r 1.

père d.

KhadIja et lui demandèrent la main d.

sa fill.

pour I.

ur n.

veu.

L·.

lIIanc.

Iut conclu.

et 1.

Prophète (SB .

ur lui) donna vingt j.

un•• cham.

lles pour dol.

EII.

fut .

a pr.

mièr.

f.

mm.

.

t Khadija vivant.

.

Il n'avaR épousé aucun.

autr.

.

EII.

lui donna tous ses .

ntants '.

sauf Ibrthlm qu'il .

ut d.

MAria l' Egyptienn•.

CqnçIWIjqn " 1ttppM - L'apparition d.

.

d.

ux ang.

.

couvrant d.

I.

ur ombre 1.

Prophète (SB .

ur lui) confirm.

son messag•.

- L'att.

station du mOin.

, un homme érudit, .

uffit pour .

n témolgn.

r.

- La nobl.

.

.

.

d·Am.

que Dieu prodigua au Prophète (SB .

ur lui) avaR incRé Khadija è .

'unir è lui.

- Il eet p.

rml.

è la f.

mm.

d.

formul.

r .

on désir d.

I·homm.

qu·ell.

v.

ut pour mariage .

- La légitimité d.

la d.

mand.

d.

mariage et par un proche, comm.

1.

firent Hamza .

t Abou TAlib pour Mohammed, è son père KhoUW8ylid ben Asad.

- C.

passage témolgn.

d.

la nobl.

.

.

.

d.

Khadija.

mère d•• croyants.

C.

rt.

.

.

.

11.

était la m.

ill.

ur.

f.

mm.

d.

Qor.

ych.

Gabriel vint au Prophète (SB .

ur lui) lui annoncer un.

h.

ur.

u•• nouv.

II.

.

Il lui dR : • L.

S.

ign.

ur t.

dR : salu.

Khadlja d.

Ma part et annonce-Iui qu'.

II.

a un palal.

d'or au Paradis •.

t , Lee garçon8: aêalm (Dar lui le Pro~ète, grAce et salut sur lui.

tient oon surnom de pelemftli: Abou elQhlm): 'AbdADlh' Teyylb.

El quelre illies : FIllImB, Z8yneb, Roqeyye el Oum KoIIhoOm.

ÏJénédldion BU' BUX.

101 Chapitre 4 Début de la mission Début de la mission L'avènement du Prophète(SB sur lui) Le Prophète (SB su, lui) a maintenant quarante ans.

L'heura de sa mission approche.

Ainsi, s'il passait, matin e1 soir, arbres et pierres le saluaient: « Que le salut soit sur toi1 envoyé de Dieu! ,.

Il se retoumait, A droite et A gauche, mais ne voyait personne, sauf l'erbre et la pierre qui l'avaient salué.

Un dimanche soir du mois de Rabi' 1er, se leva le soleil de l'Islam.

Tout songe fait alors par le Prophète (SB su, lui), de jour ou de nuit, lui apparaissait comme la lueur matinale.

Laissons EIZouhry raconter ce fait, d'après 'Orwa neveu de 'Aicha, mAre des croyants, que Dieu lui accorde satisfaction, 'Aicha dit: • Le message de l'Envoyé d'Allah, quand Dieu voulut l'en honorer et accorder Sa GrAce A l'humanité, débuta par des songes véridiques.

Jamais il na faisait da songe qui ne se révélAt aussi clair que le jour.

Ensu~e, il prit goOt A la sol~de.

Rien ne lui plaisa~ que d'être seul.

Il choisit pour se retraite la montagne de HirA qui surplombe la Mecque.

Il s'y retirait pour se purifier de l'idolâtrie et des vaines pratiques qu'il voyait et entendait autour de lui.

Une nuit du mois de RamadAn, vraisamblablement la dix septième de ce mois, l'ange Gabriel vint lui annoncer la nouvelle mission adressée A toute l'humanité.

El BoukhAri, Imêm des savants du hadith, que Dieu lui acccrde miséricorde et satisfaction, repporte le début de la révélation, d'après notre mère 'Aicha , AllAh soit satisfait d'elle cc La première des choses, dit elle, à laquelle fut introduit l'Envoyé d'AllAh, fut le songe pieux qui se traduisait dans la réalité comme la lumière du jour.

Puis, lui fut aimée la sol~ude.

Il se retirait dans la grotte de Hirâ, de nombreuses nuits, pour se recueillir (dans l'adoration).

Il retournait chez lui pour se ravitailler.

Il faisait cela à plusieurs reprises, 105 Débutde la mission auprès de KIladija, jusqu'Il ce que lui vint la vérité, dane la gftllle da Hi".

Ainsi, l'ange vint et lui d~ : • Us ! - Je lIB sais p8S lire, lui répondit~l! Alors, dit-il, ns'empara • moi, m'fllt8ignit li m'fltoutfer puis, me reMcha et dit : lis ! Je lIB sais p8S 6re, lui rllpcndis-je ! Il s'empara • moi de nouveau, m'fllreignit li m'fllouffer, puis me relicha et dit : lis !; Je lIB sais p8S 6re, lui dis-je ! Alors il s'empars.

moi pour la troisième lois, m'fI""ignit li m'fllouffer, me relicha et dit : • U.

au nom da Ion Salgnaur qui cm.

Il CNa l'homme d' (un grumeau) qui .

'accroéha.

Ua at Ton salgnaur aat L.

Nobla Ofln6raux.

Qui an.

.

lgne .

.

.

.

.

la Calama.

Il apprit Il l'homme ca qu'II na uvalt pu.

• ( 1IlI, erAlaq, téS) Le Prophllte (SB sur lui) revint chez lui, trémissant.

Il trowa KIlacllja et dit: • Couvrez-moi, couvrez-moi ! Ce qu'ils lirent.

Jusqu'Il ce qua sa crainte se dissipa.

Puis,il l'inlorma de la nouvelle et dit: J'ai eu li _indre pour mapersonne.

_ Ne crains rien, lui d~ Khadfj8, Allih ne t'abandonnera jamais.

car tu lais du bien Il tes proches parents, tu assumes de lourdes responsabilités, tu pourvois les dénués, tu treites généreusement les hôtes et tu soutiens ceux qui délendent les justes causes.

• Cpodusjgn ft Itcgns - Les PfOphètes sont gênérs'ement envoyés Il j'âge de quarante ans.

- Le sslut adressé au Prophète (SB sur lui) par les arbres et les pierres 6tait un signe annonciateur de son message.

- Le songe pieux est le quarante sixième de la prophétie : la mission prophétique ayant été de vingt trois ans et celle des songes avant elle de six meis.

- Quand la société est corrompue.

il est légitime de s'en écarter.

106 Dllbut de la mission _ Le premier verset révélé M : • Lia au nom d.

ton 8eIgnsur " Le Prophète (SB sur lui) étah d'abord "Nab!", prophète non chargé de transmettre.

Le verset qui lui imposa de proclamer sa prophétie M : • 0 toi qui t.

couvrea 1 Live-tol a' avertla • (74 _Celui qui se couvre d'un vlremenL ).

Un certain temps sépara les deux étapes _ Apprendre à lire et acquérir des connaissances est le devclr de tout musulman; Iout ce qui sert à accomplir un devclr devient lui-même impérieux.

La lumière proph6l/que inonde le foyer de KhadljB el se rtHlkhif sur WanlqB ben Nawfal SlI6t que le Prophète (SB sur lui) annonça la neuvelle à Khadi"J8, celle-ci lui dit :" Réjouis-toi, cousin ! Je te jure par Celui qui commande mon âme que j'éprouve la conviction que tu es le Prophète de ce peuple ! » Elle prit son voile et alla trouver son cousin Waraqa.

Celui-ci avah embrassé le Christianisme et étudié la Torah et l'~vangile.

a Cousin.

lui dit-elle.

écoute ce qu'annonce ton neveu.

Il » Mon neveu, que vois-tu, lui dh Waraqa ? Le Prophàte (SB sur lui) lui exposa les lah8.

» C'est bien l'ange envoyé à Moise qui rest apparu, lui dit Waraqa.

Ah, si je pouvais rester vivant jusqu'au jour où tu seras expulsé par ton peuple ! - Q.

O, reprit le Prophète (SB sur lui), je serai expuls4 ? - Si.

dit Waraqa.

Nul n'est venu annoncer cela avant loi, sans qu'il ne se soit fait des ennemis.

Si je restais vivant jusqul ' ce jour, je te prêterais main forte! p L'Apôtre (SB sur lui) ayant interrompu sa retraite, retourna l'achever.

Ensuite, il se dirigea è la Mecque pour accomplir les toumées rituelles autour de la Kaaba.

Là, il rencontra Waraqa ben Nawfal faisant les siennes.

te Neveu, lui dit Waraqa, parte-moi encore de ce que tu as vu auparavant.

Le Prophète (SB sur lui) l'informa.

107 D4but de la mission Certes! lui dit Weraqa, je jure que tu es bien le Prophète de ce peuple.

Celui qui t'est apperu est bien l'ange que Dieu envoya è Moise.

Tu seras traité do menteur, persécuté, expulsé et oomballu.

Si je restais vivant jusqu'à ce jour là, je délendrais la cause divine, d'une manière que Dieu appréciera •.

Waraqa prit ensurte la tête du Prophète et la baisa au Iront.

Lo Prophète rentra chez lui.

Le vil désir de Khadlja pour la vérité et d'affermir sa conviction, l'amena à tenter l'examen suivant • Cousin, lui dit-elle, peux-tu me signaler l'arrivée de "ange quand il t'apparailra ? - Oui.

répondit le Prophète (SB sur lui).

_ Alors tu m'en avertiras, dit-elle.

L'ange apperut comme d'habitude.

- Le voici, dit -il.

- Viens rasseoir sur ma cuisse gauche, drt-olle.

Le Prophète (SB sur lui) s'assit.

Le vois-tu maintenant? _ Oui.

_ Assied-toi sur ma cuisse droite ,le vois-tu toujours ? - Oui, drt-i1.

Assieds-toi dans mon giron.

Le vois-tu encore'? -Qi, drt le Prophèts (SB sur lui).

Elle se découvrit la tête.

Le vois-tu encore ? - Non, répondit-il.

- Cousin, dit-elle, tiens bon et aie confiance.

Je jure que c'est unange et non undémon.

» Ainsi.

la première personne qui fut éclairée par la lumière prophétique 01 qui a conlessé sa loi lut Khadlja ainsi que Waraqa.

Seulomont, co dornier fut emporté par la mort avant d'assister aux débuts de la révélation.

Cqru;lusjpn " IPÇQN - Cola prouve le jugement juste de Khadlja et le savoir exact de Waraqa, leur éminence et leur grandeur d'Ame.

- L'essai merveilleux auquel s'est livrée KhadTja pour confirmer la vérité prouve sa perspicacité 81 sa nature saine.

Sa foi étart basée sur la science et la conviction.

108 04but de la mission - Les anges s'accommodent à la décence età la discrétion, à l'Inverse les démone qui se plaisent avec l'impudeur, à l'irrespect et à la nudité.

- Il est souhaitable à la lemme de se couvrir la tête, même quand elle se trouve seule, pour éviter la présence des démons.

Interruption de la révélation Après cette heureuse surprise pour le Prophète (SB sur lui), pour Khadija et Waraqa, la révélation marqua un arrêt pendant près de quarante jours au cours desquels Waraqa mourut.

Une vive déception s'empara du Prophète (SB sur lui).

Il fit pert de son désarroi à Khadija.

Il se vit errant sans but dans les montagnes da la Mecque et laurs sentiers.

Au paroxysme de son trouble, Gabriel lui apperaissait pour lui dire : • 0 Mohammed ! Tu es l'Envoyé da Dieu! • Cela le rassurait.

Les jours s'écoulaian!.

Une fois.

comme il marchait, il entendit subitement une voix qui l'interpellait du haut du ciel.

Il leva la tête et vit l'ange qui lui était apparu dans la grotte de Hirê, assis sur un tapis de brocart épais.

entre ciel et terre.

Il éprouva une frayeur immense et rentra chez lui ; .

.

Couvrez-moi, couvrez-moi ! 1) dit-il à son épouse.

Ces versets alors, furent révélés.

« 0 toi qui te couvres d'un vitement ! Làve-tol et avertis.

Exalte ton Seigneur.

Purifie tee vitemenle.

Fuis les Idolee.

Ne prodigue pas un blenlalt en vue de retrouver plus.

Et en vue de Ton Seigneur, sols petlent.

.

74 - Celui qui se couvre d'un v.

rement - 1/7 ConcIuIipo " I@cq'" _ L'attente eigue' de l'Envoyé d'Allâh.

bénédiction et sslut sur lui, pour 'e révélation, après son inlsrruption un certain temps.

le tourmenta.

lOg - Dieu a tllmaigné Sa bonté envers le Prophète (SB sur lui) par l'apparition Intermittente de l'enge Gabriel qui venait le rassurer qu'il 6tait bien le prophète attendu .

- Le ~e primordial du prophète (SB sur lui) est d'avertir.

L'annonce de la bonne nouvelle est réservée à celui qui croit au Dieu unique et se conforme aux enseignamants du Prophète, DIsu ra I»ni et sa/u4.

Dlfférenta.

forma.

da la révélatIon Révéler c'est lalre connaltre rapidemenl el secrètemenl la volonté divine.

Le révélation se présenta sous .

différentes fermes.

Le Coran en Indique quelques unes.

- Il n'ast pas d'un homma qu'AllAh a'axprlma à lui, si ca n'ast par "vélatlon, par darrlèra un voila ou par l'anvol d'un massagar qui rllvè'a avac .

a parmlaalon ca qu'II vaut.

Il aat La Trè.

.

Haut, La sa"" DlIcIdaur -.

42 _ La consultation _ 61 Le Prophète (SB sur lui) receva~ la réVélation soil : _ Par songa plaux et véridiqua.

Ainsi.

'Aicha dit: • L'Envoyé d'AlIAh,Dleu l'a béni el salué, a commencll à recevoir la révélation par songe.

Jamais Il ne lalsa~ de senge qui ne se réalisAI comma la c1artll du jour ".

- Par "envoi" ou souilla à sa ncbla parsonne.

Exemple, ca hadith : - L'Espr/1 d.

pure/II (Gabriel) a Insuffl4 en mol que Ioula personns ne mourra que Iotsqu'eI/e acIIéllfl son bien .

t son terme (qui lui ont lJ1Ij assign4s).

Alors, ct8ignez AllAh et soyez droits .

t sans pt*ipitation dans '" ffIdIen:he des biens.

Et que ne vous .

ntnJlne pas biens et subsistances qui s.

;/ollt attendre Il ,.

110 .

,NIIIdlII par la /Md oblissance /1 AIIII!.

Car ce qui est auptésde Dieu lIfI .

'-mI que par 8011 obIIissaJlI» -.

' _ Comme le 18tenti_ d'une clocllelte et c'était le plus ~t pour l'Envoyé d'AllAh, sur lui les grices et la paix, comme il l'a lui mime relaté (ainsi qu'il est rapporté par BouIlhAri) Iorsqu'elHArilh ben Hichim lui demanda comment lui venait la révélation: • Parfois elle me vient comme le retenllssement de la ciDdlelte et U est pour moi le plus _nt.

Quend U prend finJ'aj aes/mM ce qui a ~ nlvllhl -.

- Par l'ange qui se pr6senle au Prophète (SB sur lui) SCIllSune forme humaine.

Il lui transmet les volontés divines.

C'est la forme la plus aisée, W la similitude humaine qu'incame alors l'ange.

Celle-ci facilite le contact.

Cela est relaté dans un hadllh, rapporté par BoukhAri.

• Parfois, l'ange sa pnlsente /1 moi sous les lrails d'un homme.

Il me parle et je ccmprend ce qu'il dit -.

D'ailleurs,souvent l'ange Gabriel (Jibrrl), sur lui la paix, lui vena" avec la ressemblance de Dihya ben khallfa elKalbi, l'Ançarite.

TantOt Le Seigneur, puissant et Majestueux, s'adresse è lui directement, derrière un voile.

Comma cala lui arriva lors de son Voyage noctume et de son ascension au ciel lorsque Dieu institua alors les prières rituelles.

La Prophète(SB sur lui), d'après le conseil de Moise revint è plusiaurs reprises è Diau, solli~er l'allégement du nombre des prières, jusqu'è ca qu'alles lussent au nombra de cinq.

cala as produi-" également 6 Moisa au mont TOr.

Moisa_"Sa Parole sans La voir.

Cqaçlr.

ion et le;pDI - Ca passage conIlrma la _lion.

- Il conIIrma aussi que les songes sont una des formes de la révélation.

- Il b1ime la cupidité venant d'un adorateur qui croit 6 l'Arrit et 6 la prédestination.

'.

RapP'!rl6 par Ibn Alli .

IDoun,a.

tranamle avec as .

.

.

.

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.

(da lransmIssIon du hadUhl el authanllli6 par atH,mm.

111 - Concr6tisa la vérité selon laquella ce qui est auprès d'A1I/1h deR être recharché par acn obélssanca et non la contraire.

- Il montra qua l'analogia antra intarlocutaurs est nécessaira pour se laire comprendre.

Il établR l'émlnance da Dihya e1Kalbi l'Ançerita.

Gabrial sa prèsantM dans sa Iorme physiqua.

- Il établit êgalamant que la plus parfeRa Iorma des nlvélations ast calla qui sa fait faca Il faca avec la Créataur sans intarmédiaira.

Commencement de le prédlcetlon et premiers prosélytes La révélation reprit et la Prophllta (SB sur lui) fut chargé d'alartar acn peupla sur las conséquancas da l'idolétria et da l'incrédulité at du mal.

Il fut égalamant invité Il glorifiar la Salgnaur, Il na rien lui associar, Il nettoyar ses habits da touta acuillure, car il allait racevolr la nlvélation Il tout momant.

Aussi deit·i1 êtra dans 'as condRions requisas.

Dlau lui anjoignit da continuar da s'é1oignar das idolas et da na laur accordar aucune valeur.

« 0 toi qui ta couvrae d'un vitemant 1 Lèvee·tol at avartle.

Exalta ton Salgnaur.

Purifia tae vêtamante.

Fuie 1.

.

Idolae, Na prodigua pae un blanfalt an vua da ratrouvar plue.

Et an vua da Ton Salgnaur, eole patlant.

o 74 _ Celui qui sa couvre d'un vltament _In Dès lors la Prophèta (SB sur lui) commança Il antrar an contact avec las gans susceptibles da répondra Il acn appsl.

La pramièra parmi las 'smmas qui antra dana l'Islam fut Khadlja bant Khouwaylld, mère des croyants.

AIléh.

soit satisfaR d'alla.

La pramiar enfant lut 'Ali ban Abou T/Il1b, /Igé alors da dix ans.

'Ali faisaR la prillra an cachatta avec l'Envoyé (SB sur lui).

La pramiar homma fut Abou Bakr alÇiddlq, A1I/1h l'ail an acn agrémant.

Avant l'Islam, il s'appalait 'AlIq.

112 D6but de la mission Son père, sumommé Abou Oohâla, s'appelait 'Othmân ben 'Amrou de la branche de Teym parmi les Ooreych.

Le pramier esclave lut Zeyd ben Hâritha ben Chorahbn, de Kalb.

Zeyd était l'esclave de Hakim ben Hizém qui en fit don à sa tante patemelle Khadlja, épouse du Prophète (58 sur lui).

Il lui demande de lui en faire don, ce qu'elle accepta.

1I l'affranchit et en fit son fils.

Cela, avant sa mission prophétique.

Zeyd, âgé de huit ans, partit en compagnie de sa màre qui voulut lui faire visiter des parents.

Une razzia organisée par les Beni elOayn s'empara de lui.

Ils le vendirent à Habacha.

l'une des foires arabes et Hakim ben Hizêm l'acheta avec d'autres esclaves.

Son père pleura sa séparation d'avec lui et dit un poème dont voici quelques vers ; '" J'ai pleuré Zeyd el je ne sais ce qu'il fait.

Vivant est-ë ou par le terme touché .

, J'en jure par AllAh.

j'interroge et ne sais.

La plaine ou la montagne t'ont-ils consumés? Ah, si jamais un jour , tu devais revenir , Cela me vaudrait mieux que la vie à venir.

Le soleil s'est levé et de loi me rappelle, aussi bien qu'au couchant quand il a disparu.

Le vent se déchaine qui relève Ion rappel.

Bien grande est noire peine et ma crainte encore plus.

Je parcourrai des lerres au pas des chameaux, n'épargnant ni mes bêtes et ni mon repos.

Que je vive encore ou vienne la mort aujourd'hui, tout homme a sa fin même si l'espoir l'éblouit».

Après un certain temps, le père parvint à la Mecque.

Il lut reconnu et reconnut son lils.

Mohammed (58 sur lui) offrit à Zeyd le choix de suivre son père ou de rester avec lui.

Zeyd choisit la dernière proposition.

A cette occasion, le Prophète (58 sur lui) "affranchit et l'adopta.

Depuis, il fut appelé Zeyd fils de Mohammed, jusqu'à ce que l'Islam 113 Début de la mission interdise la filiation par adoption.

Il reprit alors son vrai nom, celui de Zeyd Iils de (ben) Hârithe.

Cqnctusjpn ,t leçons - Après la reprise de la révélation, le Prophète (SB sur lui) reçut l'ordre d'avertir les gens, d'adorer un Dieu unique, de purifier ses habits et de continuer à fuir les idoles.

- Les premiers prosélytes lurent : Khadija parmi les lemmes, 'Ali parmi les enlants, Abou Bakr parmi les hommes et Zeyd parmi les affranchis, que Dieu leur accorde à tous Sa satisfaction.

- Le motil de l'affranchissement et de l'adoption de Zeyd était le lruit de son choix.

Il voulut rester sous le toit de Mohammed (SB sur lui), plutôt que de suivre son père et son oncle.

Abou Bakr entre dans l'Islam et les bienfaits de cette conversion L'adhésion d'Abou Bakr à l'Islam s'accomplit dès la première heure de la révélation.

Il était le premier homme libre qui y entra.

Le Prophète(SB sur lui) a émis sur lui un avis sans pareil.

" Je n'ai appelé personne à l'Islam sans qu'il y ait en lui du recul, de la réflexion et de l'hésitation, sauf Abou Bakr ben Abou Qohâfa.

II n'attendit pas un instant lorsque je lui en ai parlé et n'hésita pas.

» Abou Bakr était d'une classe noble et avait presque le même âge que le Prophète(SB sur lui).

Il n'était pas Hachémite, mais une personnalité célèbre de la branche Teym parmi les Ooreych.

Aimable, généreux et savant généalogiste des Arabes, qu'il passa en proverbe.

Dès qu'il embrassa l'Islam, et il le fit avec une ferme conviction, il contacta secrètement des hommes honorables de la Mecque qui répondirent favorablement à son appel.

114 Début de la mission Cette élite eut un effet considérable sur la propagation de la religion, à l'intérieur et à l'extérieur de la Ville.

Elle comprenait ; - 'Othmin ben 'Alfin ben Abi el'Aç ben 'AbdeIChams, (qui fut plus tard) le calife bien dirigé (richid), que Dieu soit satisfait de lui.

Son surnom de paternité est Abou 'AbdAllah et Abou 'Amrou et il est appelé Dhou elNoOrayn (l'homme au deux lumières) pour avoir épousé deux filles du Prophète (SB sur lui): Roqayya et ensuite Oum Kolthoûm, que Dieu leur accorde Sa satisfaction.

_ elZoubeyr ben 'Awwim ben Khouweylid ben Asad ben 'Abdel'Ozza, le Ooreychite.

Son surnom de patemité est Abou 'AbdAllah, "l'apôtre" du Prophète (SB sur lui), cousin de l'Envoyé de Dieu, fils de Çafiyya bent 'AbdeIMotlalib, tante du Prophète (SB sur lui).

- 'AbdelRehmin ben 'Awf ben 'Abd'Awl ben 'AbdelHirith ben Zouhra, le Ooreychite.

Il émigra deux fois.

- Sa'd ben Abl Waqqiç, Mâlik ben Ouheyb ben 'AbdManâf, le Ooreychite.

Il était l'oncle maternel du Prophète (SB sur lui) ca r son grand-père était Ouheyb, l'oncle d'Amina, la mère du Prophète (58 sur lui).

Ses voeux étaient toujours exaucés.

On disait: Il Méfiez-vous de l'imprécation de Sa'd ! >l 1 - Talha ben 'ObeydAliah ben 'Othmân ben 'Amrou ben Ka'b, le Ooreychite.

Son sumom de paternité était Abou Mohammed elFayyâd.

1;.

Il est rapP0!:lé que Sa'd demanda à l'Envoyé, grâce et paix sur lui, d Invoquer ,Allah Le Très Haut que ses prières soient exaucées.

L'Apôtre lui répondit : .

.

Veille à ta netteté de les revenus el ton invocation est exaucée.

.

.

115 Début de la mission Il est l'un des dix annoncés 1 (moubachcharln) au Paradis.

Il trouva la mort à la bataille du Chameau.

Voilà le groupe qui adhéra à l'Islam par le truchement d'Abou Bakr Çiddlq.

Avec 'Ali, Zeyd et Abou Bakr Çiddlq, ils forment les huit premiers convertis à l'Islam.

Ils ont fait la prière derrière le Prophète (SB sur lui) avant tout autre, à l'exception de Khadija, la première croyante.

Cqnc;Jusiqn " lêCQos Ce passage fait ressortir: - Le mérite d'Abou Bekr elÇiddlq - Le mérite de celui qui prêche la voie de Dieu et le mérite de celui par l'entremise de qui, Allâh dirige à l'Islam.

- Le mérite des huit premiers.

Et l'éloge des premiers est inscrit dans le Livre d'AllAh.

cc Et les prédécéss8urs, les premiers, parmi les Mouhlijlrin (Emlgrés) et les Ançlir et ceux qui les suivent de la meilleure feçon.

Alllih a été setlsfelt d'eux et Ils ont été setlsfelts de Lui.

Il leur e préparé des Jardins sous leaquels coulent des rivières.

Ils y sont éternellement, pour toujours.

Cele est le réussite Immense.

9 _ Le Repentir _ 100 Les premiers groupes qui succédèrent Dès que le premier groupe avait embrassé "Islam, d'autres Qoreychites valeureux se rallièrent à lui.

1.

De leur vivant.

D'après le hadith authentique, d'après 'AbdelRahmAn ben 'Awf, l'Apôtre, Dieu l'a béni et salué, a dit: a Abou Bakr est au Paradis, 'Omar est au Paradis, 'Ali est au Paradis, 'OthmAn est au Paradis.

Talha est au Paradis, elZoubeyr ben el'Awwim est au Paradis, 'AbdeIRahmin ben 'Awf est au Paradis.

Sa'id ben Zayd ben 'Amrou ben Nouteyl est au Paradis et Abou 'Obeyda ben elJarAh est au Paradis.

.

.

Rapporté par l'Imam Ahmed et d'autres sous des formes différentes, notamment la relation d'Abou Bakr ben Abi Khaylhama où le nom de 'OthmAn précède celui de'AII, Dieu les ait en Son agrément (Charh et 'AqJda eITahawiyya).

Ss'd ben Abi Waqqêç, un des dix, est cité dans d'aulres sources.

116 Ils ontClU en un Dieu unique, è Mohernmed comme Prophète et au Cotan comme guide et lumière.

Les nowesux convertis lurent : - Abou 'Obeyda 'Amlr ben elJarrih, elOorachl, sumommé "l'homme de confiance de la Communauté" et l'un des dix annoncés au Paradis.

C'était lui qui avait extrail avec ses incisives les deux anneaux de 'a cuirasse enfoncés dans la joue du Prophète (SB sur lui) è la bataille d'Ohod.

Abou 'Obeyda y perdit ses incisives, que Dieu l'ait an Son agrément.

- Abou Salama 'AbdAllah ben 'AbdeiAsad ben Hilil.

elCorachl, cousin du Prophète (SB sur lui).

Sa mère étail Barra bent 'AbdeIMollallb, tante du Prophète (SB sur lui).

Il prit pert aux deux émlgretions, en Abyssinie et à Médine et à la bataille de Bedr.

Il mourut en l'an trois de l'hégire.

Le Prophète (SB sur lui) épousa sa lemme, Oum Salama, qui lut ainsi mère des croyants.

Il le lit par égard è son mari et en considération de son oewre accomplie an laveur de l'Islam.

Oue Dieu lui accorde Sa Grice ! -elArqam ben Abi elArqam , le Coreychile.

Il était le dixième entré à l'Islam.

Le Prophète (SB sur lui) fil de sa maison à Cali, un foyer sacret de prédication, jusqu'au jour où 'e nombre des adeples alleignit quarante.

'Omar ben Khallib fui le quarantième de ce groupe.

Cejour là, ils sortirent de la maison et prièrent publiquement autourde la Kaaba.

- 'Othman ben Mezh'oQn, le Ooreychile.

surnommé Abou Silb.

Il étsil Irère de lait du Prophète (SB sur lui) et le premier émigré décédé à Médine.

L'un des traits saillants de son caractère et de "élévation de son esprit lut son abstention complète du vin à l'époque préislamique.

Il disait • Je ne consomme pas une boisson qui me fait perdre la raison, m'exposerait à la risée du public et m'entraTnerail à commellre l'inceste avec ma fille! " - 'Obeyda ban elHirlth ban elMollalib.

el Oorachi.

Il élalt de dix ans l'alné du Prophète (SB sur lui).

Il émigra à Médine avec ses deux Irères Tolayl et Hoçayn.

Il se convertit à l'Islam 117 Début de la mission avant les réunions à la maison d'Arqam.

L'Envoyé de Dieu le tenait en haute estime.

Son surnom de patemité était Abou elH4ri1h.

aue Dieu lui accorde Sa Satisfaction.

-8a'ld ben Zeyd ben 'Amrou ben Noufayl, le qoreychite, de le branche 'Ady.

Il éta~ le cousin de 'Omar ben KhattAb et son beau-Iràre.

En ellet, Sa'Id était marié à Fetima, soeur de 'Omer,qui éta~ elle mime cause de l'isiem de son Irère.

.

- Aami et 'Aicha, flllea d'Abou Bakr Çlddiq.

'Aicha embrassa l'Islam dès son jaune 4ge.

auent à Aam4, aile s'y conval1~ alors qu'elle était déjà mariéa à Zoubeyr ben 'Aww4m.

- Khabbib ben elArat, l'aillé dea Beni Zohra de la tribu de Temim.

- 'AbdAllah ben Mea'oOd ben Oum 'Abd, de la tribu de Hodheyl.

- 'Omeyr ben Abl Waqqia, le Irère de Sa'd.

- Maa'oOd ban elairl ben Rabra d'elaira, réputéa pour le tir à l'arc d'où leur nom d'elaira.

De la laçon suivante, se succédèrent ceux qui reçurent la grAce divine d'embrasser l'Islam tels que : Ja'lar ben Abou Tillb et son épouse ,; 'Ayy4ch et son épouse; Khoneys; 'Amir ben Rabra ben 'Anz ben Win; 'AbdAllah ben Jahch et son lrère Abou Ahmad; Hitib ben elHirilh et sa lemme Fatima bent Mojallal; 'Amir ben Fouheyra, l'allranchi d'Abou Bakr Çiddlq; Khiled ben Sa'd ban al'Aç; 'Ammir ben Yiser le 'Ansite da Moudhhaj, e1lié des Beni Yaqada; Çoheyb ben Sinin e1RoOmi (ie Romein), appelé ainsi parce qu'il lut capturé (enfant) au Chim, pays byzantin alors.

Ensu~ il lut racheté.

A son propos, il Y a ce hadith • Çohsyb est celui qui pr6ciJde parmi le8 RoOm ».

Dieu "ait en Son agrément et lui accorde le séjour du Paradis, ainsi qU'à nous-mêmes.

Les musulmana avaient atteint ce nombre élevé alors que la prédication était encore au stade clandestin.

Ils n'avaient pas 1.

Asma bent 'Oum.

ys.

Abou Bakr l'épousa après le martyre de IOn mari Ja'far.

Il Mou1a.

118 Début de la mission divulgué leur foi permi les Ooreych.

Leur nombre n'était pas encore sullisant pour se défendre contre les al1aques éventuelles de leurs ennemis.

De plus.

ils n'avaient pas encore reçu l'ordre divin de la proclamer au grand jour et si Dieu leur en avait donné l'ordre.

ils l'auraient accompli à n'importe quel prix.

Mais un jour viendra, où ils seront autorisés à la divulguer.

Ils seront alors exposés aux plus odieuses persécutions et ils les supporteront avec sérénité.

Toutes ces soullrances étant pour la cause d'Allâh et tout ce qui est fait en vue de Dieu est bien accueilli par l'adorateur sincère.

Conclusiqa "Iscoas _ Mérite de celui qui devance les autres à faire le bien.

_ Confirmation de la règle suivante, établie par le Prophàte (SB sur lui) : « Les meilleurs parmi vous avant l'Islam sont les meilleurs dens l'Islam s'ils se perfectionnement dens la loi religieuse '.

elArqam a acquis une distinction notable en faisant de sa maison un centre pour la prédication.

au moment critique de sa faiblesse et de sa clandestinrté.

- Mérite de Fatima, soeur de 'Omar d'être permi les premiers convertis et d'avoir éclairé son frère 'Omar vers l'Islam.

- Ce passage énumère aussi les premières femmes musulmanes.

Ce sont : 'Aicha et Asmê filles d'Abou Bakr Çiddiq, Fatima fille de Khal1âb.

Asma bent'Oumeys l'épouse de Ja'far, Oum Salama l'épouse d'Abou Salama et l'épouse du Prophète (SB sur lui) per la suite, et d'autres encore.

.

.

Que Dieu leur accorde Sa GrAce et les comble de Ses Bienfarts.

119 Dllbut de la mission La prédication clandestinité ouverte après la Le nombre des convertis alleignn un peu plus da quarante hommes et femmes.

Parmi eux figuraient Hamza, l'oncle du Prophète (SB sur lui) et 'Omar ben KhattAb.

L'Islam de 'Omar ben Khallib fut le résultat de l'invocation de "Envoyé d'AIlAh,sur lui gnices et paix.

• Nofre Dieu, renforce l'Islam per un des deux 'Omar _ t C'est à dira 'Omar ban KhattAb et 'Amrou ban Hichim(Abou Jahl).

L'adhésion de Hamza et de 'Omar ban KhattAb à l'Islam procura aux musulmans un renlort appréciable.

« Procleme haulemenl ce qui 1'.

.

1 ordonné el d61ourne·tol dee Idolilrea _ 1S _ elHijr _ 94 « El avertla lee prochee lea plue Immédlals _.

20 _ Les poèIes_ 214 Le Prophète (SB sur lui) monta alors sur Çali et appela de 88 plus haute voix : • DM ! Dh4 ! - Sa voix retentn dans la vallée.

Les gens accoururent par groupes et séparément.

La place de Çali fut comble.

Le Prophète (SB sur lui) faisan face, tel le halo de la pleine lune, et dit: • Peuple de Qoreych, voyez-vous si je vous epprenais que des cevaliers sont au pied da calta montagne, prlts • vous attaquer.

me croiriez-vous 7» Ils dirent: _ Oui! _ Je suis avertisseur pour vous de "spproche d'un ch.

timenf terrible! Pr4servez-vous de L'Enfar ! Abou Lahabse leva alors et dn : t , Hadnh rapporté par Tlrmldhl qui 1'8 authentifié avec la verston : • Notre Dieu.

rend rlslam .

pulsSant par le plus aimé de Toi des deux hommes.

'Omar ben elKhIlllAb ou AboU Jahl ben Hichêm • 120 Début de le mission _ Puisse-tu perdre ce qu'il reste de jour! Tu ne nous a donc appelé que pour ça ! • 1 Il lut alors révélé la sourate elMasad (111).

• Périssent le.

deux m.

lns d'Abou L.

h.

b, .

t pérl•••·t·1I lui même ! Point ne lui servir.

s.

fortune et tout ce qu'II • .

cqul.

! Il brOler.

d.

ns un Feu .

rdent.

Ainsi que s.

femme port.

nt un f.

got de ronces, en son cou est (sera) une corde de fibre.

1).

Ainsi, le Prophète (SB sur lui) reçut l'ordre de prêcher publiquement, après que 1.

prédication lOt secrète durant trois ans.

• Procl.

me tout h.

ut ce qui t'est ordonné et détourne toi des IdoUltres.

" 15 _ elHijr _ 94195 Cooclusjoo " IfJCQOS Cepasssgeindique: - La durée de 1.

période de prédication secrète Iut de trois ans.

Un.

raison de celle clandestinité lut le petit nombre des croy.

nts et 1.

m.

sse considérabl.

des idolAtres .

- La prédication publique commença à la suit.

de l'ordre divin.

- La Sourate 111 lut 1.

réplique divine à la melv.

illance d'Abou Lahab.

- Ceux qui vivent.

aujourd'hui, en pays musulmens, ne doiv.

nt pas se cacher pour prêcher, prétextant se conlormer à l'exemple du Prophète (SB sur lui), car il n'était pas possible à ce dernier, ni à ses compagnons, de clamer: pas de divinité sauf AllAh, Mohammed est l'Envoyé d'AllAh, ou d'appel.

r à la prière ou de l'accomplir.

L.

jour où ils furent assez lorts, ils reçurent l'ordr.

de pricher publiquement.

Ils furent alors persicutés par la suite comme on le sait.

Nous avons parié de la conversion de Hamza et de 'Omar ben KhallAb, mais non de la manière dont elle s'est réalisée.

Nous l'abordons à présent.

1.

Rapporté p81 ef80ukhart el d'autres.

d'après Ibn 'Abbèl.

121 Début de la mission Conversion de Hamza Un jour, Abou Jahl, sur lui la damnation d'Allâh, passa près du Prophète (SB sur lui), alors qu'il était assis à coté da Çafâ.

Il le méprisa et le couvrit d'injures infamantes, dénigrant sa mission et sa religion.

L'Envoyé ne riposta ni ne parla avec lui.

Une esclave appartenant è 'AbdAllah ben Jod'ân, dont la résidence se trouvait juste è côté, fut témoin de cette scène.

AIlâh Le Très Haut voulut que Hamza, de retour de la chasse, anné de son arc, pessa per là.

L'esclave lui dit: « Oh ! Abou 'Omâra ! Si tu as vu comment Abou Jahl insuliait et offensait ton neveu, sans que celui-ci, assis posément ne proféra un mot, jusqu'è son départ ».

Hamza en fut imté et alla trouver Abou Jahl qui était au milieu de ses amis.

Il lui asséna un coup sur la tête avec son arc, le blessant gravement.

« Tu insultes Mohammed, lui dit-il, alors que j'embrasse sa religion? Réplique-moi à présent si tu en as le courage! " Des gens des Beni MakhzoOm, clan d'Abou Jahl, se ievèrent pour le défendre, « Ne touchez pas à Abou 'Omâra, leur dit Abou Jahl.

J'avoue que j'ai insulté grossièrement son neveu ».

Cette aventure n'a fait qu'allennir Hamza dans sa résolution.

Sa foi fut par la sulle très fenne.

Les Ooreych comprirent, dès lors, grâce à la conversion de Hamza, le plus imluent parmi eux, que le Prophète(SB sur lui) était hors de leur portée.

Conversion de 'Omar ben Khattlb La conversion de 'Omar s'accomplll de la manière suivante .

Il passa un jour près d'un hommedes Beni MekhzoOm et le critiqua pour s'âtre converti à l'Islam, 122 Débutde la mission -- ---• Au lieu de me blâmer, lui dit l'homme, tu ferais mieux d'adresser tes semonces il qui en est plus concemé que moi ! _ Lesquels, lui dit 'Omar ? _ Ta soeur et ton beau·frère, répondit l'homme u , 'Omar se dirigea immédiatement vers la maison de sa soeur Fatima, mariéealors il Sa'id ben Zeyd.

« Est-ce vrai ce que j'ai entendu sur vous, leur dit·i1 '? " Ils le confirmèrent.

'Omar ne put se maltriser.

Il assena è sa soeur un coup sur la tête qui se couvrit de sang.

Elle se leva et lui drt : « Oui ! Nous avons embrassé "Islam malgré toi ! Il 'Omar rougit de voir le sang couler de la tête de sa soeur.

Il remarqua un écrit entre leurs mains.

c.

Montrez·moi cette feuille, leur dit-il.

_ Non, répondrt Fatima, seuls ceux qui sont purs peuvent y toucher! » 'Omar alla se laver.

On lui remit la feuille et il lut: • Par Le Nom d'AllAh Le Blenfalleur.

Le MI.

érlcordleux • _ Ce sont III des noms excellents et purs, drt·il.

Il lut ensurta.

« Ta-H.

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Coran pour la falra .

ouffrlr, m.

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20 _ Ta-Ha _ 1 Il 8 'Omar fut pénétré da la majasté da ca.

versats at ambrassa immédiatemant l'Islam.

« Où ast l'Envoyé da Diau, laur damanda·t·il ? - Chaz alArqam.

• 123 Débutde la mission Il s'y rendn aussit6t et frappa à la porte.

Ceux qui se trouvaient à "Intérieur en furent troublés.

• Qu'y a-t-Il, demanda Hamza ? _ Mals c'est 'Omar, lui répendit-on ! - Ouvrez-lui la perte, dit Hamza.

S'il vient avec des Intentions pacifiques, il sera le bien venu, mais s'il se présente avec des Idées maveillantes, on le tuera ! Le Prophète (SB sur lui) élan dans une des pièces de la maleon.

Quand il entendn la discussion, il eortit de la chambre.

'Omar prononça la formule de la foi.

Toute l'assistance s'écria d'une même volx : Gloire à Dieu ! L'écho parvint jusqu'è la Moequés.

_ Envoyé de Dieu, dn 'Omar, ne somme-nous pas sur la vraie voie? - Mais si, répondn le Prophète ! _ Pourquoi alors nous cacher, dit 'Omar ?- Hamm avan embrassé l'Islam depuis trois jours seulement.

Ils sortirent alors en deux rangs, ayant à la tête de l'un, Hamm et de l'autre 'Omar.

Ils entrèrent à la mosquée.

A leur vue et conslatant Hamza et 'Omar parmi eux, les Ooreych tombèrent dans un immense accablement, déçus et démoralisés.

Ce jour-là, le Prophète (SB sur lui) sumomma 'Omar· elFâroQq ", celui qui disceme le vrai du faux.

124 Chapitre 5 La période mecquolse La périoda macquoisa Persécutions Las Ooraych rivalisèrant d'afforts at da rusa pour étouffar la lumièra da la raligion.

Après avoir essuyé des échecs, ils orientèrent leur vengeance vars las faiblas sans défansa, tels qua Bilâl, 'Arnmâr, son père Yâsar at sa mèra Soumayya, Çohayb alRoûmi, Khabbâb ben elArt, 'Amir ban Fouhayra, Abou Foukayha ainsi que das femmas, talles qua Zinnlra, elNahdiyya et Oum 'Oubays.

Bilâl était l'asclava da Omayya ban Khalaf elJomahi.

Il le torturait en l'axposant au solail, an plain midi, tantôt à plat vantra, tantôt sur le dos.

Il lui mattait une grossa pierre sur la poitrine et disait: ft Tu resteras ainsi jusqu'à la mort, à moins qua tu na renies ta foi at n'adoras allât al 'Ozza ! » BilAI, patient, ne faisait que répéter: If Unique' Unique !11 Abou Bakr la rachata, mettant fin à son supplica, an l'échangeant contra un asclave palan.

Puis il l'affranchit.

Ouant à 'Ammâr, son pèra Yâser at sa mère Soumayya, on les faisait sortir dans la vallée da la Mecque pour las supplicier quand la sol davana~ brûlant.

Une fois, la Prophèta(SB sur lui) pass" près d'eux, au momant du supplice, il laur dit: .

.

Patianca, familla da Ylsar, votra rendez-vous est au Paradis ! Il Yiser mourut ainsi.

AllAh lui fasse immense miséricorde.

Quant à Soumayya, elle avait durci la ton avec Abou Jahl,sur lui la damnation d'Allâh.

Il prit alors sa lance at la transparça par le saxa.

Ella succomba et fut la pramièra martyre dans l'Islam, Les ennemis de Dieu sévirent avec excès et tout l'artifice des torturas lut utilisé sur la personne da 'Arnmâr, On le tralna, on lui m~ une grosse piarre sur la po~rine et on lui tint la 161e sous l'eau pour l'asphyxiar, .

.

Nous na le lâcharons, lui d~-on, que lorsque tu insutteras Mohammed et glorifieras alLâI al 'Ozza ", Il s'exécuta at on le lâcha, Troublé, il alla trouver la Prophèle(SB sur fui) an plaurant.

.

.

Qu'as-tu, lui damanda l'Envoyé? 127 La périods mscquoisa _ J'ai commis un forfait, lui dit~i1.

et il raconta l'évènement.

_ Commant ast ta conscianca, lui dit la Prophèta ? - Ma foi ast pura, répondit-il.

_ S'ils recommencent, 'Amm.

tr, refais-le ! .

, 1 Un verset fut révélé dans ca sans.

.

.

.

.

Sauf calul qui est contraint alors que son coeur reste apaisé dans Il fol.

.

.

.

.

f6 _ Las abeilfas _106 OUlnt à Khlbbéb, il était le sixièma fidèle qui emorassa l'Islam.

Les païens l'avaient atrocement supplicié ils le faisaient coucher, dos nus, à même la sol brûllnt Ils chluffaiant aussi une pierre at, ardente, ils la lui appliquaient sur le corps at lui tordaient la cou.

'Amir ben Fouhayra embrassa l'Islam dès le début, avant qua la Prophète ne trt da la maison d'elArqam son foyer clandestin da prédication.

Il était faible et sans défanse.

Les Ooraychitas le suppliciaient sévèrement Il n'a pas, pour autant, abjuré sa fol.

C'est lui qui, plus tard, gardait les moutons d'Abou Bakr durant les jours où celui-ci était caché dans la grotte avec le Prophète et il les retrouvait le soir avec le troupeau.

Abou Foukayha, Allah ou Yasàr da son nom, était un asclave da Çafwàn ban Omeyya ben Khalaf elJomahL Il ambrassa l'Islam en méme tamps que Bilél.

Omayya ben Khalaf la prit, lui lia las pieds par une corde et le fit ainsi trainer.

puis jeter sur le sol bralant Voyant un scarabée qui rampait là, Omeyya dit à Abou Foukeyha : " N'est-ee pas que ce scarabée est ton dieu? - Mon Dieu ast Allàh ! dit-il.

Il est aussi ton Dieu et le sian.

Alors Omayya l'étrangla forlement _ Doubla·lui la ration, s'écria 'e frère de Omayya, témoin da ca supplice, en attendant que Mohammed vienne le délivrer par sa magie! Il Ils ne cessèrent de le torturer jusqu'à ce qu'il perdit connaissance.

On le crut mari.

Puis, il reprit ses sens.

Abou Bakr le rachata at l'Iffranchit.

Ouant aux femmas asclaves, Zinnlra, Oum 'Oubeys, Lablba et 1.

Rapporté par Ibn Ab! Hitlm.

d'après Ibn 'Abbis.

128 La péri0d8 mecquoisa alNahdiyya t chacune d'alles sub~ les plus atroces supplices de la part da son maTtre sans pourtant abjurer sa 10;, C!le Diau so~ satisfait d'elles.

CqocIusigo pt IfJCOO§ - La confirmation du verset.

• Les hommes pensent.

lls qu'en disant: nous avons cru, qu'Ils soient laissés sans itre éprouvés » 29 _ L'araignée _ 2 - Les lidèles sans défense lurent victimes de parsicutions sévères et variées, sans pour autant abjursr leur loi.

- Le premier martyr en Islam lut Soumayya, la mèrs ds 'AmmAr.

- La duraté des tyrans parmi les idolâtres et le rigoureux supplice qu'ils ont inlligé aux affranchis et esclaves.

hommes et femmes parmi les musulmans.

Les railleurs du Prophète (SB sur lui) et ce qu'AllAh Le Très Haut leur a Infligé comme tourment La persécution engagée par les païens contre les fidèles sans défense ne s'arrêta pas seulement aux opprimés, elle toucha aussi les autres et en lite, le Prophète lui mime (S8 sur lui).

Seulement, les croyants libres jouissaient d'une certaine invulnérabilité qui empichait les infidèles de leur appliquar le mime supplice qu'ils appliquaient aux laibles, esclaves, affranchis et étrangers vivant parmi eux.

Mais nul n'ichappa, parmi les croyants, au supplica, à la parsécution ou à la moquerie.

L'Envoyé d'AllAh, grâce et paix sur lui, fut ainsi objet de la raillerie.

1.

Elles tont partie des sept parmi ceux qui étaient lourmentés~ qu'Abou Bakr racheta el affranchit.

129 On l'insulta et il M victime de trecasseries euxquelles d'eutres avaient échappé.

Dans la sourate alHi;r .

iI est fan mention des pires parmi caux qui se sont moqués.

a Noue te prémunlaeone contre lee ralIIeure, ceux qui mattent av-.

c Allah une autre dlvlnltl!, blent6t Ile eeuront .

0 16 _ elHQr _ 96 En voici leurs noms et la fin de ses damnés : Abou Laheb, un onete du Prophète (SB sur lui), de son nom 'Abdel'Ozza ben ·AbdelMottalib.

Il accusan plus que tout autre le Prophèta (SB sur lui) de mensonge.

Il était le plus enclin au mal.

;;tant voisin du PRlphète (SB sur lui), il lui jetan Il la pol1e toutes SOI1es d'immondices ilt de pourritures.

Le Prophète (SB sur lui), voyant ce compol1ement disait : a Quel voisifUJ(IfI .

'-ce lé, 8 ms da 'AbdalMoltalib ? » Harnza passant un jour par Ill.

surprit Abou Lahab déposant ces immondices Il la pol1e du Prophète (SB sur lui).

Il les reprit et lui en couvrit la tête.

Sa lemme Oum J.

amn, la borgne, de la mime manière.

halssait l'Envoyé, sur lUI.

Grlces et Paix.

Le Bienlaiteur l'a appalée "pol1euse de lagots de ronces" (qu'elle plaçan sur le chemin de l'Ap6tre).

Quand la sourate e1Masad (111) M révélée qui annonça Il Abou Lahab et Il se lemme.

en guise da chltiment.

la pel1e irréparable dans ce monde et le Feu étamel.

eUe prit alors une pierre, de la dimension de sa main et vint chelQher le PRlphète (SB aur lui) alors qu'iI étan an lace d·elle.

aesls au c6t6 d'Abou Bakr.

Et Dieu.

ainsi, l'élolgn,a de son regard.

Elle lui demanda : • 00 est ton ami ? J'ai appris qu'il m'a d6nigrle et par AllAh, je jure que si je le \Rluve.

je frapparai sa bouche avec cette pierre et je suis po6Iesse.

Et.

"le se mn Il dire : • B11ml1.

nousd6sobeIeeone et son ordre ~ J81etons et sa religion abandonnone • '.

Dieu le Très haut a P!l"i Abou Laheb : il M atteint Il la Mecque de t , lbII JaIIt re __ ".

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d'lard d'_ lIIn 1 d'~ Vuld _ V.

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130 'alIa88 (sort.

de pemphigUS), meledl.

cuta"", melign.

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jour de le dételle de .

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eJll.

è Badr.

DlIII qu'II eppril c.

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rs, il tombe melad.

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t finit sas jours dens les pires condilIons.

Il lui imposslbl.

de 1.

lav.

r.

On sa cont.

nta de v.

rs.

r d.

l'eau sur lui et d.

loin, è caus.

d.

la puanteur qui s'axalail d.

son cadevre an Iembeaux.

• lWalld ban .

IMoughlra, 1.

uallhzoOmlla.

Il disait aux Qoraych : • Vous recevraz les gans pendant 1.

pèlerinag.

.

Ils vous poseront des questions sur Mohammed.

au.

VOIre position n.

soit pas dlv.

rgent.

, 1.

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une ·dlsant qull est poèt.

, I.

s autres qu'il est devin.

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Mals dit.

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, tous, qua c'.

st un sorci.

r car il dllllunit 1.

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frères et I.

s époux •.

Sa mort survint è la suite d'un.

b/888Ure : Il mardla sur un.

lance qui 1.

b/.

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Son pied s'.

nlIa et entlllina 88 mort, un.

mort des plus allrausas.

Ainsi Dieu dl88ipa d.

Son Prophète (SB sur /111) .

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.

rnéflùls comma celui des autres.

Abou Jahl, de son nom 'Amrou ban Hichêm 1.

MalchzoOmit.

, l'un d.

.

ann.

mls virulents du Prophète (SB.

ur lui).

Sumommé Abou a1Hakam (l'homm.

de bon sane), 1.

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musulmane l'ont appelé Abou Jahl (rlnsansé), è causa d.

88 malv.

i1lance et d.

s.

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mélails.

Il lui tué è le bataill.

d.

Badr par ,.

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deux fils d.

'Alnt et 'AbdAllah ban M.

s'oQd lui trancha la tOta.

Auparavant.

Abou Jahl 1.

traitait de"fils d.

la b.

rgèr.

".

C'était lui qui déclerail que si Mohammed ineuil.

nos d;vinil.

, nous insuilarons aussi Dieu.

Allah La TrlIII Haut iii descandre è ce propos un v.

rsaI.

• Et n'ln.

ulleZ P" ceux qu'Ils Invoqu.

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n daho,a d'Alllh, alo,.

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bM8iI _ lOB D'aprllll Ibn alAth!r, ces parsonnelit.

«ainsi qu'.

INadr ban alHlrïlh, 'Oqba ban Alli Mo'ayt.

Obay et Omayya fils d.

Khalal, "'A; ban win.

RouIlIne lien 'AlldYazld et d'aut_ » avalent 1.

plue d'Inimitié è régald de l'E""""é d'Allah, sur lui bénédlolion et ealut.

131 La pBriode mecquoisa D'autres l'étaient moins et d'autres encore, bien que très hostiles, crurent ensuite, entrèrent dans l'Islam et parfirent leur religion.

Tels Abou Soufiân, elHakam ban Abi el'Açet 'AbdAllah ban Abi Omeyya, frère consanguin d'Oum satame, AIlâh soit satisfait d'eux.

Conclusion et leçons - Se moquer da Oieu, Sa parole, Son Prophète, est un acte infidèle passible du tourment étemel de mêmeque se mcquer des croyants encourt la colère divine.

- Le Prophète (SB sur lui) fut persécuté, mais il fit preuve de patience jusqu'à la victoire, la suprématla de la religion, l'humiliation at l'abolition de l'idolâtrie.

_ Confirmation de la règle divine selon laquelle les plus éprouvés sont les prophètes et ainsi de suite.

- L'accomplissement da la promesse divine à Son Prophète (SB sur lui).

u Nous te prémunissons contre les railleurs'».

- Les signes et les miracles n'entrainent pas nécessairement la croyance.

Tai Roukâna, lutteur invincible, qui défia l'Envoyé d'Allâh avec promesse de croire.

Il fut projeté trois fois par le Prophète.

Puis, il lui demanda de faire déplacer un arbra.

Ce qui fut.

Malgré cela, il renia, an le qualifiant da sorcelleria.

Première émigration en Islam Lorsque le Prophète (SB sur lui) proclama hautement sa prédication, le nombre des musulmans augmanta, axaspérant la rancoeur des idolAtres contre eux.

Ils donnèrent alors libre cours à leurs mains et à leurs langues pour nuire aux fidèles, S.

voyant incapable de les protéger, le Prophète (SB sur lui) les autorisa à émigrer én Abyssinie.

• 1/Y a .

là, leur dit-il, un roi chaz qui nul nfl peut Mra 1és6, en attendant que Dieu vous apporte un soulagement ».

132 La périoda macquoisa Las lidèles acceptèrent la noble proposition et luirent la Mecque vers le pays du Négus pour sauvegarder leur loi.

Cette émigration eut lieu au mois de Rajab de la cinquième année de la mission du Prophète, donc de la deuxième année de sa prédication ouverte.

Les émigrants étaient une dizaine.

Parmi eux figuraient 'Othmtln ben 'AffAn et sa lemme Roqayya, lille de l'Envoyé de Dieu, Abou Houdheyla ben 'Anbasa ban Rabi'a et son épouse Sahla ben! Souheyl et e1Zoubayr ban 'Awwtlm.

Ils s'établirant en Abyssinie pendant les deux mois de Cha'btln et RamadAn, de cette année cinq.

Puis, ils rentrèrent à la Mecque au mois de Chawwtll de la même année.

Ce retour précoce lut suggéré par la lausse nouvelle qui leur lut parvenue, selon laquelle la paix avait été conclue entre le Prophàte (SB sur lui) et Ooreych et que la persécution avait pris lin.

De retour, les émigrés parvenus a proximité de la Mecque, se rendirent compte que la croyance des Mecquois éta" illusoire.

Ils ne cessaient d'adorer leurs idoles et de persécuter les croyants de plus belle.

Ils ne purent entrer à la Mecque que clandestinement ou sous une protection et furent de nouveau exposés aux supplices et aux mauvais traitements tels qu'avant l'émigration.

Ils décidèrent de retourner en Abyssinie.

Se joignirent à eux, d'autres, et leur nombre atteignit quatre vingt trois personnes.

Ce fut la deuxième émigration en Abyssinie.

Ouant au Prophète (SB sur lui), il resta à la Mecque pour précher la religion en secret et en public, supportant résolument le mauvais traitement, sOr du secours divin pour lui et pour sa prédication, exposé chaque jour aux harcèlements des infidèles.

Qoreych envole une ambassade au Négus Ayant appris l'installation des émigrés en Abyssinie et la protection généreuse de son roi, Ooreych en craignit les conséquences.

Ils dépéchèrent donc une délégation lormée de 133 'Amrou ben el'Aç, réputé pour son habileté politique et 'AbdAllah ban Abou Omayya.

Les délégués furent aOOOfllJlllllnés de préaenla lI8tImablas pour 1.

roi et 88 cour afin de gagnar laur sympathia et l'axtradition d.

s <lmigrés.

Ils auraiant alors la possibilité da leur infliger las aupplicaa appropriés et paralyser ainsi touta activité favorabl.

'lI l'Islam.

Las ambassadeurs arrivèr.

nt .

n Aby88lni.

, chargés 'da présenta.

Ils commancèrent par les subordonnés, avant le roi, pour gagnar leur appui lorsqu'ils demand.

rai.

nt au roi l'extradition.

Les présenta distribués, 'Amrou s'axprima au roi et aux notabl.

s : a Qu.

lques inaan" de notra peupI.

ont abjuré la foi daa l.

urs et imaginé une religion inconnu.

da voua et d.

nous.

.

.

Quand il finit d.

parier, l'.

ntourag.

du roi, gagné li la causa par les p.

.

.

.

nts et la promesse d'appuy.

r l.

ur raquél.

, émit l'avis d'axtradar I.

s réfugiés.

- J.

n.

livrerai jamais das g.

ns qui ont choisi mon voisinag.

, dit ls roi, .

t sa sont lilablis chez moi, me donnant la préférence sur d'autr.

s, qu'après las avoir convoqués et interrogés sur ca que dis.

nt c.

s daux-Ill.

S'ils sont sincèras, j.

I.

s laur ramellrai.

Autr.

m.

nt, j.

I.

s protégerai at I.

s traiterai comma il conviendra _, Le Négus convoqua alors I.

s émigrés, compagnona du Prophilta (S8 sur lui).

Ils as p.

.

.

entèrent avec la résolution unanime de n.

dira que la vérité, dOt·e1la.

choqu.

r ou réjouir 1.

roi.

Ja1ar b.

n Abou Tilib élall 1.

peria-parol.

das musulmans.

a Qu'.

st-c.

que c.

lte raligion qui vous a mis .

n di88ldence avec votre paupl.

, dit la roi ? EII.

n'est ni la mienne, ni c.

lI.

d'aucun.

autre communauté.

Répondant, Ja1ar dit : _ 0 roi, nous vivions dans l'ignoranca, adorions I.

s idol.

s et mangions la béts merts.

Nous comm.

ttions l.

s turpitudes, rompions les liens de par.

nté et traitions mal nos voisins, 1.

plus fort parmi nous dévorant 1.

plus faibl•.

Jusqu'li c.

qu'AllAh nous.

nvoyil un prophllt.

iasuda nous mêmes.

Nousconnalaaons sa ligné.

, sa sincérité, son honnêteté et sa v.

rtu.

Il nous a 134 La périoda mscquoise conviés à adorer un Dieu unique sans rien lui associer et à rejeter le cune des idoles.

Il nous a recommandé la sincérité, l'honnêteté, les bons rapports avec les proches et les voisins et de ne pas transgresser les interdits ou verser le sang.

Il nous a interdit le turpitude et le faux témoignage ainsi que manger le bien de l'orphelin.

Il nous a recommandé la prière et le jeOne.

.

.

Ja'far énuméra ainsi les enseignements de l'Islam.

puis il dit : nous avons cru en lui et à la vérité qu'il a annoncée, nous interdisant à nous-mêmes ce qui nous a été interdit et rendant licites à nous-mêmes ce qui nous a été permis.

Alors, notre peuple nous a persécutés et martyrisés pour nous obliger à abjurer notre foi et retomber dans l'idolâtrie.

Persécutés et mis dans l'impossiblité de pratiquer notre religion, nous avons émigré dans votre pays, vous préférant à d'autres, espérant ne pas être opprimés chez vous.

- Peux-tu me réciter une partie de ce que Dieu lui a révélé, demanda le Négus? - Bien volontiers, répondit Ja'far et il en récita.

Le roi et les évêques en pleurèrenl.

- Cette parole, dit le roi et ce qu'a prêché Jésus émanent du même rayonnement.

Puis s'adressant aux deux hommes de Ooreych, il leur dit Partez! Je jure de ne jamais vous livrer ces gens Il, Tous deux se retirèrent puis 'Amrou dit à son compagnon : " Par Dieu, je reviendrai demain auprès du roi et lui révèlerai de quoi anéantir leur heureux séjour.

- Laisse donc, lui dit 'AbdAllah, plus vertueux qu' 'Amrou.

Après tous, ces gens se rattachent à nous par des liens de parenté! " Le lendemain, 'Amrou retourna encore chez le Négus, accusant les émigrés de dire des monstruosités sur Jésus.

" Que dites-vous de Jésus, leur demanda-t-il ? - Nous croyons ce que nous a révélé notre Prophète répondit Ja'far : qu'il est Adorateur et Envoyé de Dieu, son verbe déposé dans le sein de la Vierge Marie ".

135 La période mecquoise Le Négus prit alors une bQchette du sol et dit : • Jésus n'a pas ajouté à ce que tu as dit cette bQchette.

Les notablas alors, grommalèrent.

Ne vous en déplaise! leur dit le souverain qui s'adressa ensuite à Ja'tar et ses compagnons: allez en paix et en sécurité.

Je ne toucherai pas à l'un de vous, même au prix d'une montagne d'or! Il rendit aux Qoreych leurs présents et dit : - Dieu ne m'a pas demandé de gratification lorsqu'II me r.

.

tnua mon royaume 1 pour que je l'accepte de vous.

Et Il n'a pas accédé au déSir de mes ennemis qui agissaient contre moi, pour respecter ceux des gens qui agissent contre Lui ! Les musulmans demeurèrent donc dans ca pays hospitalier, entourés des meilleurs voisins.

Conclusion pt 'eeons De ce passage on déduit : - L'injustice de Qoreych.

à l'égard des croyants, dépassa toute autre avant eux, parmi les Arabes.

- L'échec essuyé par la délégation Qoreychit" auprès du Négus est la conséquence de celui qui se dresse'eentre Dieu et Ses alliés.

Quiconque affronte Dieu n'est que perdant dans ce monde et dans l'autre.

- Ja'far a fait preuve d'une parfaite connaissance en matière de science et de foi, que Dieu soit satisfait de lui.

- Açham.

le Négus, témoigna d'Une véritable connaissance, de la foi et d'un degré élevé de noblesse et de bonté envers .

"S protégés, qu'Allâh le comble de Sa rniséncorde.

La corruption est interdite à celui qui l'offre et à celui qui la reçoit.

r , En effet, Il le reslaura dans son autorité, après une spoliation.

(Voir les anciens auteurs de Sira.

) 136 La périoda mecquoisa La première émigratIon d'Abou Bakr Démuni de tout soutien, et lui-même incapable de défendre les musulmans persécutés, Abou Bakr demanda au Prophète (SB sur lui) l'autorisation d'émigrer en Abyssinie, comme l'avait déjà fait nombre de musulmans.

Autorisé, Abou Bakr partit.

Après deux jours de marche, il rencontra en chemin Ibn elDoghounna, chef des Ahèbich '.

ct Où vas-tu, lui demanda+il ? - Mon peuple m'a chassé, répondit-il.

il m'a maltraité et importuné.

_ Mais par Dieu pourquoi ? Toi qui soulages les âmes en détresse, secours des démunis et dispenses des bienfaits ! Retourne auprès des tiens, tu os sous ma protection! » Rentré à la Mecque avec Abou Bakr, Ibn elDoghounna proclama tout haut: - Ooreych ! Ibn Abi Oohèfa (Abou Bakr) est sous ma protection 1 Que personne ne l'inquiète! Il Alors les Ooreychites l'évitàrent.

Abou Bakr disposait à l'entrée de chez lui d'un endroit aménagé pour sa prière.

Il y priait et récitait le Coran.

En psalmodiant le Coran, il ne pouvait retenir ses larmes.

Les enfants, les esclaves et les femmes s'arrêtaient pour l'écouter.

intrigués de son émotion et attirés par sa récitation.

Alerté, les Qoreych vinrent trouver Ben alOoghounna et lui dirent : « Tu n'as pas protégé cet homme pour nous nuire.

Quand il prie et récite ce que révèle Mohammed, il s'attendrit et pleure et a une attitude impressionnante.

Nous craignons son influence sur nos enfants, nos femmes et les faibles.

Ordonne-lui de garder le fond de sa maison et qu'il y fasse ce qui lui plait ! II Ibn elDoghounna alla trouver Abou Bakr et lui dit: 1.

elAhâbich,désignait un groupe formé des Beni elHârith de Kinâna d'elHoOn ben khozeyma el des Beni M~laliq.

Ils s'allièrent dans une vallée de la Mecque, du nom d'eIAhbach, d où leur nom.

137 • Je ne rai pas accordé ma protection pour nuire à ton peuple ! L'endRlil o(J lu pries leur déplaij et leur porte préjudice.

Rerrtre à l'Intérieur de ta maison et fais-y ce que bon te semble ! - Veux-lu que je me retire de ta protection, lui dit Abou Bakr el que je compta sur celle de Dieu seul ! - D'accord, dij Bene1Doghounna.

- Alors je renonce à ta protection, reprit Abou Bakr.

Ben Doghounna se leva et dit: - Ooraych! La fils d'Abou Ooh4la a renoncé à ma protection.

Disposez de votre homme comme vous l'entendez ".

Un jour, Abou Bakr se rendit à la Kaaba.

Un vaurien lui jeta du sable à le tête.

À ce moment, un Ooreychite vint à passer.

C'étaij e1Wand ben elMoughlra ou el'Aç ben Wêll.

• Ne vois-lu pas ce qu'a fait ost insensé, lui dit Abou Bakr ? - Tu t'es faij cele toi-même, lui répondit-il ».

Abou Bakr poursuivij son chemin répétant : a Dieu queTu es indulgent ! Q Cqnclusipo st lftCOOS De ce pessege on déduit: - La décision d'Abou Bakr d'émigrer est un exemple concret pour tout croyant opprimé dans son peys.

Il le quitte pour sauvegarder sa dignité et pratiquer librement sa religion.

- La restijulion de la protection d'Ibn elDoghounna par Abou Bakr, qui se contente de celle de Dieu seul, est un exemple illustre de la confiance en AllAh.

_ L'eltilude d'Abou Bakr à l'égard de l'insensé est un exemple de petience el de rémission à A1l4h qui jugera les injustes.

138 Lap4tiods ",aequo/es Lee Musulmans se retirent dans le vallon d' Abou Tlilb Le _Ill cruel éplOUvé par leur dlllégation auprès du Négus.

la diffusion da l'Islam et le nombre croissant de ses adeptes, exaspérèrent Qoreych.

Ils décidèrent des mesures draconiennes contre l'Islam et les Musulmans.

Les notables se réunirent et établirent un acte écrit contre les Beni Hichem et Bani Mottalib, en raison de leur lien de parenté avec j'Envoyé.

Tout mariage ou transaction seran interdit avec eux.

Ils s'engsgèrerri, firent écrire un feuillet dans ce sens et l'accrochèrent dans la Kaaba , pour plus de solennM.

Le scribe s'appelan MançoOr ben 'Ikrima.

Le Prophète (SB sur lui) invoqua Dieu contre lui.

Alors, sa main M paralysée.

Après que cet acte injuste M conclu, les Beni Hichem et les Beni Mottallb, hommes, femmes et enfants se retirèrent dans le vallon d'Abou Tilib, excepté Abou Lahab, l'oppresseur, qui se joigns à Qoreych dans sa forfaiture.

Cet isolemant eut lieu en l'an sept de la mission du Prophète(SB sur lui) et dura trois ans, pendant lesquels les Musulmans souffrirent de la faim et de la privation.

On entendan, de loin, leurs enfants crier de faim, car Ils mangèrerri mime les feuilles des arbres.

Puis vint la délivrance d'AllAh, après la souffrance.

Il succila des hommes d'honneur, dont Hichim ben 'Amrou ben Rabl'a qui corriacta d'autres comme lui qui disapprouvaient l'acte arbitraire.

Ils s'entendirent, cinq, pour l'annuler.

Une fois les Ooreych réunis dans leur cercle, Zouheyr ben Abou Omeyys, l'un des cinq, harangua la foule et dit : • Macquois ! Mangeons-nous et portons nous des habü, alors que les Beni Hichem périssent sans pouvoir vendre ni acheter ? Je jure de ne pas m'asseoir avant que cet accord Injuste ne soit déchiré p.

139 La période mecquoise Un autre des cinq se leva pour faire la même déclaration.

Un troisième l'appuya.

Et un quatrième Alors, Mot'im ben 'Ady se leva pour déchirer le texle.

Il trouva le manuscrit rongé par les termites.

Seul les mots" En Ton Nom, notre Dieu " étaient reslés.

Abou Jahl, le damné, témoin de la chose réagit par la mexime ' c'est un coup préparé de nuif'.

Le pacte fut déchiré et ennulé et les Beni Hêchem et Beni Mollalib quillèrent le vallon.

Le Prophète (SB sur lui) avait prédit à son oncle Abou Tâlib que les termites avaient déjà dévoré le manuscrit indigne et n'en avaient épargné que le nom d'Allah.

Les faits le confirmèrent bien.

Ce fut là una preuva da jllus de la véracité de la mission du Prophèta (SB sur lui).

Abou Têlib reprocha aux Qoreych leur conduite.

Ils baissèrent la tête sans trouver de réponse.

A cet issue, il déclama des vers : oc On a tiré leçon de ce qui 'ut écrit.

Au retour Informé.

l'éloigné est surpris.

AllAh a effacé impiété et rupture et ce qu'Ils comballalent esl resté écriture.

Ce qu'Ils annoncèrent.

n'est ptus énoncé.

N'est pas rehaussé le faux prononcé -.

D'autres épreuves pour le Prophète (SB sur lu i) Après celle épreuve qui dura près de trois ans, le Prophète (SB sur lui) fut touché par une lourda perte: celle de son oncle Abou Têlib, son protecteur dévoué et ferme.

Et à cela, succéda la mort de Khadlja, son épouse, qui toujours le soutint et le réconforta Quand Abou Têlib tomba malade, les Qoreych allèrent à son chevet lui demander de selVir d'intermédiaire entre eux et son neveu.

AbouTêlib envoya le chercher et lui dit : 140 La période mecquoise • Mon neveu! Ceux·là sont les nobles de ton peuple, venus pour échanger un compromis.

L'Envoyé d'Allâh, Dieu l'a béni et salué, dit alors: - Oui, une seule parole que vous me donnez, par laquelle vous surpasserez les Arabes et vous en seront gré les autres nations.

_ Par ton père, c'est dix psroles que nous prononcerons! reprit Abou Jahl.

- Dites : pas de divinité excepté AllAh; en délaissant ainsi ca qlJe vous adorez en dehors de Lui.

Ils frappèrent alors des mains : _ Veux-tu faire.

Mohammed.

des divinnés un seul Dieu? C'est là, chose surprenante! Non.

se dirent-ils, vous n'obtiendrez rien de cet homme ! Persévérez dans la religion de vos pères jusqu'à ce qu'Allâh décide entre nous et lui.

» Puis, ils se retirèrent.

' A ce propos, Allâh Le Très Haut fit descendre les premiers versets de la sourate "Çâd" (1à8).

• Çild.

Par le Coren doué de grendeur.

Mals ceux qui renient sont dana l'orgueil et le dlvergence(hostlle).

Combien avons-noua anéanti de nations avanl eux, alors elles appelèrent, mals l'heur.

de .

8 sauver élalt révolu.

Et Ils s'étonnent qu'un svertlsseur du chiltlment Issu d'eux leur soit venu el les Impies ont dit : c'est un sorcier, un menteur; a-t-Il fait de.

divinités un seul dieu, c'••t III chose .

urprenant•.

.

.

» La malsdie d'Abou Tâlib s'aggrava.

Le Prophète (SB sur lui) lui rendit visite.

Abou Tâlib était entouré de quelques chefs de Ooreych.

Le Prophète (SB sur lui) lui proposa de prononcer la formule de la foi et lui dit : • Oncle ! Dis qu'il n'y a dieu qu'AIIlIh, je témoignerai en ta faveur devant Dieu fe jour de la Résurrection.

Abou Tâlib regarda les chefs de l'idolâtrie.

Ceux-ci lui dirent: _.

Rejettes·tu la religion de 'AbdelMottalib ? 1.

Rapporté par Ahmed.

Tirmidhi, Nasâl et par elH4kem qui J'a authentifié; d'après Ibn 'AbbAs.

141 - D8Jl8 18 religion de 'AbdeIMotlallb , d~ alors Abou TAllb " et Il expira '.

le Prophète(SB surlui) en fllSSentlt une vive douleur.

"Je ne t»tlStII8i d'lmploter Dieu qu'II te pardonne tant qu11 ne ",.

l'Interdit pee, d~ le Prophète (SB sur lui) ".

' AllAh, le Très Haut, fit descendra des versets, dans la sourete 'Le Repantir", l'Interdisant.

• Il n'appartient ni au Prophète ni aux croyant.

d'Implorar le pardon de Dlau pour la.

aa.

oclateur.

, ru••ent"l.

de.

prochea parents, aprè.

qu'II leur e.

t devenu clair (par I.

ur mort dans l'infidélité) qu'II• • ont 1.

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hOts.

du B".

'er ".

9 -!JI Repentir- 113 Pa~ant da aon oncle, le Prophète(SB sur lui) dira par la su~e : « /1 est dBns une patiIe ma", de feu lui arrivant aux chevilles qui fait bouillonner son CBlV88U ».

Après cinquante jours .

nviron d.

la mort de son oncle, l'Envoyé de Dieu perdit son épouse Khadfja, mère des croyants.

Le malheur se succeda et augmenta 88 peine.

À présent, le champ éta~ libre devant les idollitres.

Ils pouvaient assouvir leur haine et se parmettra ce qui ne leur était pas toléré auparavant.

Çpnçboeïqn " 'sm - le date de 18 mort d'Abou TAllb et de Khadfja est fixée à l'an dix de 18 mission du Prophète.

- Les Qoraych ont présenté leur demier arrangement 88ftS succès, car ils étaiant obstinément attachés à leurs Idoles.

-1.

-Müou8/6m et d'autres.

rapportent d'aptÙ Abou H~a.

qu'à cette dIrIae qw IUl .

M.

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_ a, Rspporl6 par Baukhlri .

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142 Le Prophète (SB sur lui) se rend ilI Taef pour trouver un appui L'Apôtre, grAce el salut sur lui, avart en la pelllOnne de son oncle,Abou Tilib un soutien et protecteur remarquable.

L'ayant perdu, il alla chercher à Tael un appui auprès de la tribu de Thaqlf pour lui prêter aide contre les ennemis el l'assister dans la propagation de sa religion.

Il était pertit avec l'espoir d'Atre bien reçu par ses habitants, croyant qu'ils accueilleraient lavoreblement ce qu'AllAh.

Puissant et Majestueux, lui avait transmis.

Arrivé à Tael, il prit contact avec ses dirigeants, Irois Irères, 'AbdYalll ben 'Amrou ainsi que Mes'oQd el Habib.

L'un d'eux était marié à une lemme de Qoreych.

Il les appela à l'Islam et leur expliqua l'objel de son voyage qui était de lui prêter secours contre ceux de son peuple qui s'opposaient à sa prêdication.

.

.

L'un d'eux répo"dit qu'il prélp'erart déchirer la parure de la Kaaba que de croire en sa mis.

.

on.

• Dieu n'a-t-II Irouvé que loi à envoyer comme prophèle? dit un autre.

Quanl au Iroisième, il déclara ; _ Je ne radresserai jamais la perole.

car si tu es vraimenl prophète comme tu le dis.

tu es Irop important pour moi pour que j'ose te répondre.

Et si tu mens, il ne convient pas que je te perte •.

Le Prophèle (SB sur lui) se leva, déçu des Teelrtes.

Il les pria seulement de ne rien révéler de cette enlrevue à Qore~-ch.

Mais ils Irahirenl cel espoir et ameutèrenl conlre lui les idiots permi aux el leurs eaclaves, qui l'insullèrenl el vociléraient, la poursuivant à coups de pierras, jusqu'à ensanglanler ses chevilles.

Il se réfugia dans un jardin appert_nt à deux Irèras, 'O\ba al Cheyba, fils de Rabl'a et s'assit à "ombre d'une vigne.

Quand il retrouva son calme il s'adressa à Dieu.

143 La période""",quoi.

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• S.

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igneur! J.

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plains à Toi d.

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Toi, L.

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Compati••ant sens égel, L.

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Dieu des opprimé.

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S'il ny a pa.

de Ton courroux sur mai, alor.

point d.

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Mai.

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réfugie «n La Lumièr.

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loi.

du monde et d.

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la (Vi") D.

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mièr.

.

, contre Ton ooutrou».

Je ne cessera; d'oeuvrer jusqu'à ce que Tu sois satisfait.

1/n'y a de force et de puissance qu'en Toi ".

Lorsque le Prophète (S8 sur lui) acheva sa prière, les deux frèr.

.

s 'Otba et Cheyba le virent.

Ils appelèrent leur esclave 'Addês et lui ordonnèrent de cueillir une grappe de raisin et de la lui présenter sur un plateau.

'Addês exécuta l'ordre.

Le Prophète (S8 sur lui) y mit la main et drt • 8ismillàh " (par Le Nom da Dieu) et se mit à mangar.

'Addês le regarda en face et lui dit : « Jamais personne ne dit cela ici ! - De qu.

.

lI.

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région .

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-tu 'AddfJ.

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st ta r.

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ligion, lui demandale Prophète, Dieu l'a béni et salué.

- Je suis chrétien de Ninive.

- D.

.

la viii.

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d.

.

l'homm.

.

just.

.

YoDnas ben Malla (Jonss fils de Mallhieu), dit le Prophète (S8 sur lui) .

-Comment connais-tu VaClnas ben Matta, lui demanda l'esclave? - YoDnas est mon frère.

Il était prophète comme je le suis aujourd'hui », À ces mots, l'esclave embrassa la tête, les mains et les pieds du Prophète (S8 sur lui).

Le.

deux frèr.

.

s Cheyba et 'Otba se regardaient, étonnés.

L'un d'eux dit à l'autre: cc Cet homme a corrompu ton esclave! 'Addês revint près d'eux: - Malheureux, lui dirent-ils, pourquoi as-tu embrassé la tête, les mains et les pieds de cet homme ? - Aucun homme sur terre n'est meilleur, il m'a informé d'une question que seul un prophète peut savoir, répondit l'esclave.

144 LB périods mecquoise -'- Garde-toi de fécarter de ta religion, car elle es! -mieux que la sienne, lui dirent-ils -.

Le Prophète(S8sur lui), déçu de Thaqfl, retouma è la Mecque.

Arrivé à un endrort appelé Nakhla " il se mit à prier.

C'étart la nuit.

Un groupe de djinns vint à passer.

Leur récit 2 es! mentionné dans la sourate "eIAhqéf' (29 Il 32).

_ Et lorsque Noua dlrlga'mea vars toi un groupe parmi lea dJInns (pour qu') lia antandenl le Qoran, Quand lia y asalatèrent, lia dlrenl: écoutez, Loraque fut terminée (la récllallon), Ils s'en retournèrent vers leur peupla, en averllsaeurs.

!ls dirent : 6 notre peuple ! Nous avons entendu un Livre descendu après MoTee et confirmant ce qui est avant lui, Il dirige vers la vérité et vers un droit chemin, Notre peuplel Répondez è l'ap61re d'All'h el croyez en lui, Il (AU'h) vous .

pardonnera de vos péchés et vous sauvegarde,.

d'un tourment douloureux.

.

.

» Ils étaisnt au nombre ds sept et retournèrent annoncer la mission du Prophète (S8 sur lui) à leurs semblables et les avertir.

La sourate " Les Djinns " a aussi parlé de celte rencontre.

Malgré le mauvais treilement des habitants de Teef à son égard, il n'invoqua pas Dieu contre eux mais a plutôt prié en leur faveur : • Seigneur, dirige Thaqlf et lais-les venir -.

AllAh Le Très Haut l'exauça.

Ainsi.

après le siège de Teef, ils crurent et entrèrent dans l'Islam.

1.

Endroit entre la Mecque et Taer.

2.

Rapporté par Boukhêri.

Mouslim et par Ibn Abi Cheyba, d'après 'AbdAllah ben Mes'oad.

145 Lap4rioJe mecquoise Le Voysge nocturne Prophète (SB.

sur lui) Suprême et l'sacenalon du vera le Roysume Quand se produisitce ptOdige ? Le Voyage noctume et l'ascension eunmt lieu la dixième année de la mission de l'Envoyé.

Ce lut une consolation divine et une récompense pour les malheurs, les souffrances, la f8Îm et la privation endurés durant les trois ans d'Isolement dans le vallon d'Abou nlib.

Aussi, après la perte de son soutien intime en la peraonne de son oncle et de son épouse Khadija, mère des croyants, et après sa déception à Taet et le mauvais traitement auquel il lut exposé de la part de ses gens insensés, enfants et esclaves.

Après donc ces soullrances, Oieu accorda à.

Son bien-aimé la récompense de l'é1.

.

er et de le repprocher de Lui, le comble de satisfaction de quoi oublier toutes les peines et mIlme celles qu'il rencontrerait.

aue Dieu lui accorde sa bénédiction ainsi qU'à sa Iamille et ses compagnons tant q,,'AIlAh sera invoqué par ceux qui se rappallent et tant que son invocation sera négligée par les indilltlrants.

Comment s'effectua· Je voyage noctume ? C'eet de la maison d'Oum Hini qu'il commença.

De Ill, le Prophllte d'Allah fut pris à la Mosquée sacrée, entre l'enclos d'lsmail et le Hatlm '.

Là, sa poitrine lut ouverte, on en retira le o coeur 0 et on le Ial(ll avec de l'eau de lamzam.

On apporte ensuite un récipient en or plein de foi et de 8&gesse et on en remplit le ilQIUr avant de leremettre,en;place.

Puis, lutamenée une monture appelée e1Bouriq.

Le Prophllte (SB sur lui) la monts juequ'à Jél\lsalem.

Là, il attache 'e bita à l'armeeu de la porte de la mosqUée, puis entra et eccompi~ as prière.

t , _ : • '- au M1zt11 (gau1IIiIre) de la _.

146 EMuhe, on mh • sa disposition un élévaleUr reliant la terre au ciel.

Le Prophète (SB sur lui) monta, accompagllll de Gabriel, son frère dens la Mission.

Ils parvinrent ainsi au premJar ciel, le plus proche de la tarre.

Gabriel demande qu'on lui ouvrit • Qui 8eI avec toi, lui demande·toOn ? - Mohammed, Dieu l'a béni et salué, répondh·il.

Il a été autorisé • venir ».

Il leur lut alors ouvert.

L'ascension se déroula ainsi jusqu'au septième ciel.

Chaque ciel, ils étalent reçus par'des élus, anges et prophètes.

Au premier ciel, ils rencontrèrent Adam, au deuxième Yahya (Jean) et Jésus, tous deux cousins matemels, au troisième YoOsel (Joseph), au quatrième Id"s, au cinquième Aaron, au sixième Moise et au septième Abraham.

Oue Dieu accorde • eux tous Son 8alut ! Un accueil chaleureux étah réservé au Prophlll8 (SB sur lui) qui en était bien digne.

Ensuhe, le • Lotus de la rom"e " lui lut exposé.

Ses feuilles I8SS8mblaient aux oreilles des éléphants et ses lruhs étalent du volume des jarres de Hajr.

Ce lotus lut enveloppé de merveilles aux oouJeurs variées et admirables, peuplé d'anges, semblables par leur grand nombre • des corbeaux sur un arbre.

Entouré d'éléments en or, la lumillre de Dieu le Tm haut l'nondait.

Lê, le Prophllte (SB sur lui) Yb Gabriel avec six cents ailes, entre chacune, comme la distance entre le ciel et' la terre.

C'est I,nterprétatlon du verset 13 de la sourate • L'~tolle ".

• Et Il le vit une autre foie, au "LotUII' de la limita", NI 01'1 eet le paradle elMa'wa, alore que recouvrait le Iolue ce' qu' (le) recouvre.

Son rellerd ne eNvia pae du but, ni ne commit d'erreur.

63 - L'éoJie - 13 Le Prophllte (SB sur lui) maintint le regard fixé sur l'endroh qui lui était désigné sans le dépasser.

C'était· de sa part un comportement idéel.

147 La "Demeure peuplée" 1 lui fut aussi exposée, soixanta dix mille anges y entrent chaque jour.

On lui présenta trois coupes: l'une de vin, l'autre de lait et la troisième de miel.

Il choisit le lait.

« C'est la pureté originella (fttra) dans laquelle vous Otes, toi et ta communauté, lui diton ».

Le Prophète (SB sur lui) continua è gravir les degrés d'honneur è un point o~ il entandit le crissement des plumes.

Dieu le rappocha de Lui et l'Envoyé Lui paria sans Le volr.

Car Il est Lumière, comment L'aurait-il vu ? U, lui fut prescrit ainsi qu'è sa communauté les cinq prières.

Au début, elles furent cinquante.

De retour, le Prophèta (SB sur lui) passa par Moise qui lui demanda ce qu'il avait reçu de Dieu.

L'Apôtre le mit au courant.

« Retoume, lui dit Moise, et implore Dieu d'alléger cette charge! .

, Moise avait déjè fait l'expérience avec les Fils d'lsrail.

Il craignit que la nationde Mohammed ne subit la mêmesort que la sienne.

La Prophète Aimé retouma donc è son Maitre, l'Augusta et le Bien-aimé, lui damander d'alléger cette charge et ainsi, il ne cessa de ravenir da chez Moise, sur lui le salut, vers son Seigneur, jusqu'è ce que le nombre de prières soit réduit è cinq '.

Il redescendit accompagné de Gabriel jusqu'è JéNse\em.

U, las prophètes le rejoignirent et il les dirigea è .

la Prière de l'aube dans la Mosquée éloignée (e1Aqça).

Il monta ensuite e1Bour4q, qu'il retrouva tal qu'il le laissa, è l'anneau de la porte et rentra è la Macque le matindu jour même.

Son chagrin et sa paine dispaNrent.

Il retouma plus conflant st plus rasséréné.

Ce fut lè le fNit de ce béni voyage aux hauts cieux.

'.

elBey! .

1M.

'moOr, maJson dons un dee .

.

cieux.

perellèle il le l<eeba, et que visite chaque.

l0ur Bohcante dix mille anges différente, par te tawlf (circull rituel) la prilne, sans qu'lia y reviennent lemaf.

une autre fols.

1.

La lorme el les momenta d.

la prière lurent .

naaignés il l'Envoyé, bénédlcllon at salut aur lui, par Jlbrl1 (Gabriel).

148 La p4rlode l7UlCt/Uoise Il vn de ses propres yeux ce que lui even communiqué le révélation.

L'évidence l'a encore confirmé.

Il y a une différence entre voir et entendre.

Louange è Dieu aux bienfaits immenses, le Majestueux et le Généreux.

Attitude de Qoreych face à l'événement Rentré è la Mecque, le Prophète,grâce et salut sur lui.

s'assit dans la Mosquée sacrée, ignorent qu'elle serait la réection de Ooreych vis è vis de cet événement grandiose.

Soudain, Abou Jahl vint è passer.

• As-tu eu des nouvelles hier soir, lui d~·il, d'un ton moqueur? - Oui, dit le Prophète (58 sur lui).

J'ai été transporté cette nuit " Beyt elMaqdis (Jérusalem).

- Et tu es là, parmi nous, ce matin ? - Oui, répcndn le Prophète (58 sur lui) ! - Puis-je annoncer celle nouvelle eux gens, d~ Abou Jahl ? - Tu peux l'annoncer, dit l'Envoyé ".

Et voilà Abou Jahl de s'écrier : • Beni Ka'b ben Louêy (Ooreych) ! Venez v~e l " Ils vinrent et le Prophète (58 sur lui) leur paria de l'événement.

Certains crurent, d'autres renièrent.

qui de taper des mains, qui de les poser sur la tête en signe d'étonnement.

L'effet de l'événement était si violent que quelques fidèles à la croyance encore fragile apostasièrent.

Des païens railleurs allèrent trouver Abou Bakr': " Ton ami, lui dirent-il.

prétend être allé hier soir li Jérusalem ! - S'il l'a d~, répond~ Abou Bakr, il n'a pas menti.

J'ajoute foi à ce qui est plus éloigné que cela , è la révélation qui lui parvient du ciel, matin et soir! J> Depuis, Abou Bakr fut surnommé elÇiddiq ('le très sincère").

Les Ooreych se réunirent pour vérifier l'exactitude de ce qu'il annonçeit.

a Décris~nous la mosquée de Jérusalem, lui demandèrent-ils " 149 Le Prophille (SB sur lui) se mit A la déctlre.

Mais il s'emblOllllla.

Alors, la mosquéa lui M préeentée en IIlce.

Il se mit A la dllc:rire en la "'lI"ldant a Alors parie-nous de nos csrsvanes qui reviennent du ChOm, sjoutOrent-ils ! - JI RawINJ, dR·iI, j'ai IMCOn~ la caravane das Bsnl Un lai, Ils onl llgerlls un chameau qu'Ils teChetr:halent.

Dstnandtu!-hIu, cela pou, conflrmalion.

J'al vu aussi le/le ca,avane el laile aU/l& el tefle aU/l&.

A Oh; Mou", j'al vu un homme sur un chameau qui, effafOUCfuJ, f'a culbutjj ; il eut le bras traclU,jj, posez lui la question.

El j'el ,enconllll votre caravane su, la toule de Tan'Tm.

A 88 lite, me",he un chemeau gris, chatgjj de deux gtD8 sacs.

Elle doil a,river au leve, du solail ».

Pour le démentir, les Ooreych allèrent sa poster sur la toute de la csravane, attendre le lever du soleil.

L'un s'6oria : -Voici le soleil qui se lève 1 _ Pardieu, s'écria l'autre ! Voici la csravane qui apparaR, devancée par un chamesu gris, tel qu'II ra annoncé! • Malgré toutas ces vérités, ils persistèrent dans leur refus.

a Ce n'est que 8Orceilerie, disaient·ils " AllAh Le Très Haut a laR descsndre au début de la sourate "'e Voyage noctume", ce qui confirme l'événement.

Cpns"'fÎM ,t ara.

yimM - Les miracles ne sont pee indispensables pour acquérir la foi.

Le preuve est que les infidèles parmi les Qoreych lurent témoins de signes grandioses, 88ns pour autsnt croire su Prophète (SB sur lui).

- Le Coran, la Sounns et "unanimné des UI6mes ont conIirmé le Voyage nocturne et l'Ascension qui s'accomplirent avec le corps et l'Ame du Prophète.

- Supériorité et mérite d'Abou Bakr, Dieu l'ait en Son agrément.

Il M sumommé - le Véridique ».

150 La p4rioda macquoisa Trol.

parmi le.

.

Igne.

de la prophétie de .

Mohammed (SB sur lui).

Les signes de la mission du Prophèta (SB sur lui) sont innombrables.

PlusieulII d'entre eux ont été déjà mentionnés, d'autres le seront ultérieurement.

Nésnmoins, nous rapportons ici trois signes distinctifs auxquels les historiens ont réservé une place privilégiée.

Ils ont un pouvoir persuasif et un témoinage indiscutable de la mission prophèlique de Mohammed (SB sur lui) qui guide l'human~é vers son salut et lui apporte la vraie religion.

L'enchafnement historique exige qu'on en parie après l'événemenl du Voyage el de "ascension.

La premier de ces algnes fut la séparation ds la luns sn deux parties.

L'imam Ahmed rapporte dans son • Mousnad ", d'après Anas ben MAlik que les Mscquois demandèrent au Prophète (SB sur lui) de leur accomplir un prodige.

La lune alolll, se sépara en deux parties.

De même, elBoukhiri a rapporté d'après Qallida, d'après Anas que des gsns de la Mecque demandèrent à l'Envoyé d'AllAh, sur lui grAces et paix, de leur faire voir un signe.

Il leur montra alolll la lune se fendre en deux, au point qu'ils voyaient Hiri ' entre les deux -.

Cela est d'ailleulII confinné dans le Livre d'AIlih ,au début de la sourete • La Lune ", « L'Heure approche et la lune s'est lendue.

Et s'Ils yolent un signe, Ils se détournent et disent: sorcellerie continuelle.

» Un autra signe lut l'invocation du Prophète (SB sur lui) contre les Mecquois d'être frappés par la sécheresse en punition de leur opposition et de leur relus d'écouter l'appel de la vérité.

1 .

Hlr' : une montagne de la Mecque.

151 La période mecquoise Ayant per.

i.

té dan.

I.

ur ho.

tilité et leur .

ntêt.

ment, 1.

Prophète (S8 .

ur lui) invoqua Dieu contr••ux et dit: Cl Seigneur ! Secours-moi contre eux par sept semblables aux .

ept de Joseph.

» La .

éch.

r•••• Iut t.

ll.

qull.

mangèr.

nt 1•• bêt•• mort••, 1•• peaux et les os.

Abou Souliân vint trouv.

r 1.

Prophète (S8 .

ur lui) avec d•• p.

rsonnalité.

mecquoi••••t lui dit: • Mohammed ! Tu prét.

nd.

êtr••nvoyé comm.

grâc••t ton p.

upl.

a péri d.

lamin•.

Prie Allâh pour .

ux ! • L.

Prophète (S8 sur lui) invoqua Di.

u et la plui.

tomba.

Ils avai.

nt tellem.

nt laim que l'un d'.

ux en I.

vant les y.

ux au ci.

l, voyan comme un.

fumé.

plan.

r au-dessus d.

lui.

C.

la .

st décrit dan.

le Livr•.

• All.

nds que du cl.

1 .

urglssa un.

fumé.

qui couvrira les hommea, VoilA un dur tourment (disentIls) 1 • 44 - La Fumée - 10111 Un.

lois l'épr.

uv.

pa••é.

, tes mécréants récidivèr.

nt dan.

leur .

ntêt.

m.

nt.

Allâh L.

Très Haut savait cela.

« Susp.

ndon.

Nous Notre chiUment, vous retournez (A votre Impiété).

L.

lour où Nous (I.

s) saisirons fermement, c'.

st III Notr.

chitlment.

.

(44,15).

Eff.

ctiv.

ment, Di.

u a anéanti laurs chels li la bataill.

d.

Badr, hormis qualques uns, t.

1 qu'Abou Souliân, qu'II a épargnés pour I.

ur accorder 1.

salut dans les d.

ux mond.

s.

Un autre signe fut 1.

suivant un.

viol.

nt.

polémique s'ouvrit à la Mecque entre païens et croyants lors de la guerre m.

urtrière .

ntra le.

P.

rs•••t 1•• Aoûm (Aomains d'Ori.

nt ou "Byzantins"), deux grands .

mpir.

s voisins.

L.

s Byzentin.

étaient chréti.

ns, g.

n.

du Uvr.

et le.

P.

rsans, "mag.

s (majoûs) idolâtr.

s.

L.

s M.

cquois s'enquêraiant les nouvelles de la guerre et se réjouissaient de la victoire des Perses sur les Byzantins, à l'opposé des musulmans qui souhaitaient la victoire des RoOm sur les Perses idolâtres.

152 Lap4riode mecquo/se La noble révélation descendit sur ce sujet.

« Les RoOm ont été vaincus.

dans la tarre proche, et apr's leur défaite.

Ils seront vslnqueurs.

Dsns quslquss années.

A Allah sppsrtlent Is décision, svsnt st apr.

.

.

.

et ce lour.

.

.

.

.

se réloulront les croyants.

Du soutien d'Allah.

Il soutient qui Il veut et Il est Le Puissent, Le Miséricordieux.

• 30 _ Les RoOm _ 1/5 Ainsi Ls Trés Haut annonça que les Perses avaient battu les Gréco-Romains mais que ceux-ci les vaincront dans quelques (bid') années.

Or, le mot • bid' " désigne un nombre entre trois et neul.

En apprenant cela, les associateurs vinrent dire à Abou Bakr: CIf Fixe-nous un délai et voici notre pari : si les Romains triomphent.

nous te donnerons tant de chameaux.

Mais si, au contraire, les Perses ('emporteront, tu nous en donneras tant! n Celui qui fit ce pari était Obsy ben Khata!.

Le pari était de cinq jeunes chameaux "qaloüç".

Les "quelques" (bid') années ne furent pas entamés que les Byzantins prirent la revanche.

La victoire des Byzantins coincida avec la victoire des Musulmans à la bataille de Badr.

les uns sur les mages idolâtres et les autres sur les associateurs Ooreychites.

Ce fut là un témoignage irrécusable de la véracité de la révélation faite au Prophète Mohammsd (SB sur lui), révélation de droiture et de la religion vraie.

COnc/usipn et maKialM De ce passage on déduit : - La division de la lune en deux parties, fut l'un des plus grands signes.

Ce phénomène est confirmé par le Coran, la Sounna et les chroniques très répandues.

Il établit et confirme la prophétie de Mohammed.

- L'invocation du Prophète(SB sur lui) est irrétutable.

Sa prière fut exaucée.

Ce fut là une preuve de la véracité de sa mission.

153 La pWiode mecquolse - Las miracles ne procurent pas nécessairemant la foi.

Las mécréanta an étalent bien témoins, mais ils n'ont pas cru, hormis CeUX qua Diau a bien voulu mettra sur la bonna voie.

- Ce passage confirme l'authenticité de l'Islam du fait de la véracité de son Uvre qui annonce tant de faits inconnus et qui se réelisent exactement.

- Las gans du Uvra parmi las Juils et les Chrélians sont plus prochas des Musulmans que las associataurs idolAtras, les athéas et autras communistes.

Le Prophète (SB sur fui) prêche le révélation hors de la Mecque.

Après son voyage à Tasf pour faire connaltre sa mission, le Prophèta (SB sur lui) étail ravenu désaspéré des Thaqlf.

Il rantra à la Mecque sous la protection sollicitée de Mot'im ben 'My.

Le voyant, Abou Jahl dit d'un ton sarcastique: • Voici votre Prophète.

0 Beni 'Abd ManAf ! - Quoi d'étonnant à ce qu'il y ail parmi nous prophète et roi, dil 'Otba ben Rabl'a ! L'ayant entendu, le Prophète(SB sur lui) répondil : - Ta riposte, 'Orba, n'est pas pour la ceuse de Dieu mais pour ton amour-propre.

Quant Il toi Abou Jahl, je jure par Dieu que le jour 0& tu riras pau et tu pleureras tlnortrlfjment est bien proche.

Vous.

les aoreydl.

bient6t vous serez contraints d'edmettre ce que vous rejetez aujourd'hui ! » Cette prédiction fut réalisée comme prévue.

L'ApOtre d'AllAh demeura à la Mecque aVec moins de soutien et une anImosilé accrue à son égard.

A la Mecque, il ne restail plus que les taiblas opprimée.

Alors, il pensa répendre sa prédication hors de la sphère mecquoise.

Profilent de l'occasion du pèlerinage et des foiras périodiques, il s'adrassa aux tribus pour y faire connaltre sa religion.

Il fit appel à la tribu de K1nda et se heurta à un refus.

Il s'adrassa aux Beni 'AbdAileh, fraction de la tribu de Kalb, mais ils rajetèrent 154 88 sollicitation.

Le refus le plus vexatoire vint des Beni Hen"e.

tribu Il laquelle apperteneit Mouseylima le Menteur.

S'adressant Il la tribu des Beni 'Amir.

il leur présenta 88 prédication et demanda leur 8OUtien.

L'un d'eux lui répondit : • Qu'en serait-II de nous si nous ta suivions et si Dieu te faisait triompher.

aurions-nous le pouvoir aprlle toi ? - L.

s pouvoir appatIIent " Dieu, Il raccorde " qui Il veut.

nlpondit le Prophllte (SB sur Iu/).

- Quoi.

dit le 'Amirite.

exposorls-nous nos poitrines au far des Arabes pour défendre ta cause puis.

une fois victorieux, le pouvoir serab aux mains des autres ? Nous n'avons nul besoin de ton allalre!.

De retour chez eux, les Beni 'Amir lirent pert de cette rancontre Il un vieillard respectable de leur tribu.

Celui-e1 poss la main sur la lite, en signe de regret et db: • Ne pouvez-vous pes remédier Il cette maladresse ? Je jure per Dlau qu'aucun Ismaéllte n'avancerab une telle choae de lui· méma.

Cet homme a dit la vérité.

Vous auriez dO être plus perspicaces !.

Le Prophète (SB sur lui) continua de se lalre oonnaltre et d'expoeer son message Il tout homme de bonne oondltion dans l'espoir de trouver un soutien.

Toutes les lois que l'Envoyé(SB sur lui} se présentab Il une tribu.

Il trouveb son oncle Abou Lehab Il ses trousses.

Qusnd il acheveb son exposé.

Abou Lehab disait : • 0 Beni Un Tel ! Cet homme vous convie Il rejeter le culte d'El Lét et de 'Ozza et Il tomber dans l'égarement et l'hérésie.

Gardez-vous de lui obéir ou méma de l'éoouter ! • CppqIwtlqn " Iemm - La coutume de la protection (jilNAr) pratiquée per les Arabss, étab une bonne tradition.

semblable au drob d'asile poiltique de nos jours.

- La prédiction du Prophète (SB sur lui) au sujet d'Abou Jahl et des Qoreych se réell.

.

comme il l'avab amoncée.

155 La p4riods mecquoise - Par sa perspicacité, le vieillard 'Amirite avait discemé la sincérité du message du Prophète (S8 sur lui) et la véracné de l'Islam.

- Abou Lahaba usé des termes d'hérésie et d'égarement pour ce qui est instnution divine et droiture.

De nos jours, ceux qui suivent les passions appeUent hérésie et égarement la voie du Uvre et de la Sounna, pour en détoumer les gens, exactement comme Abou lahab le faisan.

Dispositions divines pour le triomphe de l'Islam A la Mecque, arriva un notable médinois, de la tribu des Aws : Souweyd ben elÇimet, surnommé elKâmil, le complet, à cause de sa force et de sa ténacité.

Le Prophète (S8 sur lui) s'adressa • lui et le convia à l'Islam.

U lui récita des verset du Coran.

• Cela est exceUent, dit·il ! • De retour à Médine, il lut tué à la bataille de Bou'ith, entre les deux tribus rivales de Médine.

Aws et Khazraj.

Sa famiUe affirmait qu'il était mort musulman.

Une autre disposition était l'arrivée à la Mecque d'Abou elHaysar Anas ban Rifi', en compagnie de jeunes gens de la tribu des Beni 'Abd elAchhal.

parmi eux Iyis ben Mou'idh.

Us avaient pour mission de contracter une alliance avec Ooreych contre leurs concitoyens, les Khazraj.

Le Prophàte (S8 sur lui) alla à leur rencontre et leur dit : cr Que diri6Z~VOUS d'un parti meilleur que celui que vous cherchez? »U leur ln connaitre l'Islam et leur récita du Coran.

lyês, un jeune adolescent s'écria: • Je jure par Dieu que ce que tu nous proposes est bien meilleur que l'alliance que nous voulons contracter.

Il Abou elHaysar lui jeta une poignéede cailloux au visage et dit au Prophète (S8 sur lui) : • Laisse-nous ! Nous venons pour autre chose.

» L'Envoyé se retira.

156 La périoda macquaise Peu après, Iyês mounrt.

Avanl cala, ses proches l'enlendalent rêpéler : • Il n'y a de Dieu qu'Allih ! Dieu est Grand 1 .

.

Ils ne doutaienl pas qu11 lut morl en musulman.

Poursuivant ses lentatives auprès des tribus venues à la Mecque pour le grand el le pe1il pilerinage, le Prophète (S8 sur lui) rancontra à al'Aqaba un pal~ groupa da Khazraj~as.

En écoutant la Prophèta (S8 sur lui).

ils se rappalèrant les allégations souvent répétéas par las Juils de Médina.

concemant l'imminanta arrivéa d'un prophèta qu'ils suivront, at qui las aidera pour la victoire contre eux-mêmes.

comme furent anéanlis, disaient-ils, las 'Ad al las ThamoOd.

Par Diau, sa dirant·ils enlre aux, c'ast la prophèta donl vous manacant las Juifs ! Ils crurent en lui et dirent : cc La guerre déchire notre paupla.

Nous implorons Diau de las unir grica à toi ! S'ils s'assemblanl autour da toi, il n'y aura pas hommaplus char qua toi D.

Ils rapartiranl ansuita.

Ils étaiant au nombra da sapt.

De retour à Médina, ils parièrant du Prophèta (S8 sur lui) al incitèrant las habitants à adhérar à l'Islam.

Tout la monda fui au courant.

L'annéa suivanle, à l'occasion du pèlerinaga, douze Médinois vinrant trouvar la Prophèta (S8 sur lui) à al'Aqaba at prêtèrant la • sarmanl das femmas .

.

'.

Ca fut la pramier sarmanl d'el'Aqaba.

Sas participants étaienl.

parmi les Khazraj : As'ad ben Zourira; 'Awl al Mou'idh lils d'el Hirith, RAli' ban Milik ban 'Ajlin, 'Obida ban elÇimat at d'autres.

Du clan des Aws liguraienl Abou elHaytham ben alTeyhin el 'Ouweym ban Si'ida.

Après le sermanl, ils se relirèrent.

Le Prophèla laur adjoignit Moç'ib ben 'Omeyr ban Hicham ban 'Abd Manil, avec mission da laur apprandra la Coran al l'Islam.

A Médina, Moç'ib lut accuailll r , Appelé alnsl.

car leur serment comprenait les engagements pris par les femmes l l'Envoyé, sur lui grlces el paix.

lei que décrh dans la sourate elMoumtahana (&0) lne nen associer li.

AllAh, ne pas voler, ne pas forniquer.

ne pas uer Ieure enfants.

ne pas prétendre mensol'\ginement une nllatlon au mari dont il n'esl pas lié, ne pas désobéi, au Prophète dans ce qu'II ordonne el qui correspond li.

l'cm:lre d'AllAh).

El Ils n'étalent pas engagés li combaUre, ce dont les femmes ont été dispensées.

157 La p4riods mecquoise par As'ad ben Zourira qui l'hébergea chez les Beni Zhalar.

Tous las musulmans de Médine allluèrent chez Moç'ib.

Alors, Sa'd ben Mou'4dh et Ouseyd ben Hodeyr, les deux chels des Beni elAchhal, encore polythéistes, apprirent le lait.

Sa'd demanda è Ouseyd de mettre un terme è l'action de Moç'ib et As'ad.

a Si As'ad n'était pas mon cousin matemel, je m'en serais chargé moi-même.

Ouseyd s'arma alors de sa lance et alla vers eux.

a Ou'est-ce qui vous lait venir égarer nos laibles.

Partez d'ici ! leur dtt-il.

_ Veux-tu t'asseoir et écouter, lui dtt Moç'ib ? Si cela te p1att, tu "acceptes, sinon nous satisferons ton désir.

- C'est équitable, répondtt Ouseyd.

Alors Moç'ib lui donna un aperçu de l'Islam.

Mais c'est admirable et sublime dit Ouseyd ! Comment laitesvous pour adhérer è cette religion, ajouta-t-i1 ? - Tu te laveras le corps, lui répondirent-ils, tu te nettoies les habits, prononces l'attestation de la vérité • il n'y a de Dieu qu'AllAh at Mohammed est l'Envoyé d'AIlêh ", et tu pries deux inclinations ( rak'a).

Alors Ouseyd Itt cela et embrassa l'Islam, puis il leur dit : a J'ai laissé derrière-moi un homme, Sa'd ben Mou'Adh.

S'il entre dans l'Islam, toute sa tribu le suivra.

Je vais vous l'envoyer .

, a Je jure dit Sa'd, en le voyant revenir, qu'Ouseyd revient avec un visage autre que celui avec lequel il est parti ! Ou'as-tu latt, lui dit-il ? - J'ai discuté avec ces hommes, répondtt-il, et j'estime qu"ols ne présentent pas de mal.

» Alors, Sa'd alla lui mime les voir.

De mAme qu'Ouseyd, il embrassa l'Islam.

Il se rendit chez sa tribu, les Beni elAchhal.

• a Comment ma considérez-vous, leur dtt-i1 ? _ Tu es notre chal et le malileur parmi nous, répondirent-ils ! - Et bien, dit-II, je m'interdis d'adresser la parole à l'un de vous, hommes et lemmes, jusqu'à ce que vous croyiez en AllAh et en Son Messager! • 158 Lap4tiode mecquoise Le soir, on ne vit, à Beni elAchhal d'homme ou de femme qui n'eOt embrassé l'Islam! Tous les loyers des Anç6r 1 comptèrant dans leur sein des hommes et des femmes musulmans.

Saufchez les Beni Omeyys ben Zeyd, les Wén et Waqil qui obéirent Abou Oays ben elAslat, qui s'interposa jusqu'à l'émigration de l'Envoyé d'All4h, .

.

Iut et bénédiction sur lui, son installation à Médine et qu'eussent lieu Badr puis Ohod et enfin la bataille du Fossé.

Alors, ils entrèrent dans l'Islam et parlirent leur religion.

Autre disposition dIvine Ouand l'lslem se répandit à Médine panni les Ançer, un groupa de ces derniers décida de partir pour le Mecque à l'occasion du pélerinage rencontrer le Prophàte (SB sur lui) et étudier son émigration à Médine.

Ils le rencontrèrent discrètement et fixèrent avec lui un rendez vous à el'Aqaba, à Mina, une des nuils du Tachrlq 2.

Ils arrivèrent à 'Aqaba de nuit.

Ils étaient soixante dix hommes et deux femmes Nouseyba bant ka'b, mère de 'Omêra, et Asme Oum 'Amrou ben 'Ady des Bani Salema.

Le Prophille (SB sur lui) é1sit accompagné de son oncle 'Abbis, encore mécréant.

'Abbés voulait seulement s'assurer des engagements des Médinois à l'égard de son neveu.

Il fut le premier à prendre la parole.

Il dit : • Khazraj ! Vous n'ignorez pas le rang éminent qu'occupa Mohemmed panni nous.

Il jouit de tout notre appui et de toute notre protection, mais il tient à vous rejoindre.

Si vous vous estimez capables de mener à leur terma vos engagements, il est avec vous.

Mais si vous vous estimez incapables de le soutenir et le délaisserez par la suite alors, dàs maintellant, laissez-le.

Il est ici, bien entouré, chez lui.

" '.

Los AnçAr, les habitants do MlldIne, qui ont cru) -.

tonu j_' d'où Iour nom), .

ccuolW 10 Prop.

.

.

.

.

01 los Mouhljltln \ Emlglés .

a.

Les jours du T.

cllo1q : les trois jours_1le jour du sacrIIIce A MN.

159 La pMiodB mecquoiss - Nous avons sntendu ce que tu as dit, 'Abbas, dirent les AnçAr.

A toi, Envoyé d'AllAh de parler.

Impose-nous les cona~ions que tu voudras pour toi et ton Seigneur ! » Alors le Prophète (SB sur lui) prit la parole, récita du Coran et exhorta les assietsnts à s'aUScher à l'Islam, puis il dit : • Vous m'assurez la protection que vous assurez à vos lemmes et vos enfants .

.

.

À ces mots, elBari ben Ma'roOr se saisit de la mein du Prophète et lui dit: » Certes ! Je jure par Celui qui t'a confié le message da la vérité, que nous te protégerons de ce dont nous protégeons nos lamilles.

Fais alliance avec nous, Cl Envoyé d'AllAh.

Par Dieu, nous sommes des guerriers· chevronnés, rompus aux armes.

Nous avons hérité de père an lils, l'art de la gue.

.

e.

À ce moment, Abou elHaythem ben elTeyhAn intervint: - Envoyé de Dieu, nous avons des liens avec les gens donl nous allons être dégagés.

Si nous laisons cela et qu'AllAh le lasse triompher, raviendras-tu alors chez les liens el nous laisseras-tu ? Le Prophète (SB sur lui) alors, souril et dit : _ NoIre lien ssl indi$soluble.

Je suis dB vous el vous Iles dB moi.

Js combals qui vous combaltllZ sI suis sn paix avec qui vous faites la paix.

» Alors, 'Abbes ben 'ObAda l'Ançarite, s'adressa aux Khazraj el leur dit: CI Savez·yous sur quoi vous allez vous engagez envers cet homme? C'est l'engagement à combattre le monde, les Arabes et les aulres.

Si jameis une calamllé venail lrapper vos biens el luer les meilleurs d'enlre vous, qui vous obligerall à abandonner cet homme è son sort, dlles-Ie dès meinlanan!.

El c'est là, par Dieu, l'avilissement dans ce monde el dans l'autre.

Si par conlre, vous vous estimez capables de lenir voIre parole, alors pranez~a el il sera pour vous la lélicilé dans les deux mondes.

Ils répondirent : _ Nous "accueillons mime au prix de la parte de nos biens etde le mort de nos meilleurs.

Ensuite, s'adrassanlau Prophète (SB sur lUI), ils dirant : 160 La période mecquoise _ Pour cela, qu'aurons-nous, Ô Envoyé d'A1111h ? - Le Paradis, d~-i1 ! - Présente ta main, que nous te prêtions sermant.

Le Prophète tendit la main et ils lui prêtèrent serment, différent du précédent, appelé alors serment des femmes.

Celle fois, ils s'engagèrent à être à son côté, à toules les guerres qu'il entreprendrait.

L'Envoyé désigna ensuite parmi eux douze délégués, neuf Khazrajites et trois Awsites.

Les Khazraj étaient : As'ad ben lounira.

Sa'd ben elRabi', 'AbdAllah ben RawAha, Rifi' ben MAlik, elBani ben Ma'roar, 'AbdAllah ben 'Amrou ben HarAm, 'ObAda ben e1ÇAmel, Sa'd ban 'Obâda et elMoundhir ben 'Amrou.

Les Aws étaient Ouseyd ben Hodeyr, Sa'd ben Khaylhama, RifA'a ben 'AbdeIMoundhir.

Tel fut le deuxième serment d'el'Aqaba.

Du haul d'el'Aqaba, Satan peussa un cri : » Vous tous, dans vos maisons 1 Savez-vous que le blAmé elles hérétiques se sont réuni.

.

.

peur vous faire la guerre ! - Voilà le gnome d' el'Aqaba.

d~ le Prophète (SB sur lui).

Entends-tu, ennemi de Dieu! Je m'occuperai de toi! Puis il dit aux Ançâr : Retournez à vos montures.

» 'Abbas ben 'Obâda dit : » Par Celui qui fa envoyé comme prophète authentique, si tu le veux nous reloumerons demain avec nos épéescontre les gens de Mina! -' Nous n'avons pas l'ordre de le faire, répend~ l'Apôtre» Les Qoreych eurent vent de ce pacte béni el en poursuivirent les auleurs.

Seul Sa'd ben 'ObAda tomba antre leurs mains.

Ils le martyrisèrent.

Ensuite, Dieu le sauva el il regagna Médine.

La colère de Qoreych n'eut plus de bornes contre les croyants qui émigrèrent à Médine sur ordre du Prophète (SB sur lui).

Ils commencèrent à le laire.

Le premier fui Abou Salama ben 'AbdelAsad el 'Amir ben RabT'a el son épeuse Leyla.

Ensu~ 'AbdAllah ben Jahch.

Puis, les émigrés se succédèrent, parmi lesquels 'Omar ben KhallAb, 'AyyAch ben Rabi'a el d'aulres.

161 La période macqJJ<Jisa Après le deuxième serment d' 'Aqaba qui impliquait assistance au Prophète (SB sur lui), ce demier art à ses hommes : • Dieu vous a pourvus de frères et d'un asile où vous pouvez vous retirer ! " À ces mots, ils quittèrent, par groupes, la Mecque pour Médine.

Quant au Prophète (SB sur lui), il resta à la Mecque, attendant l'autorisation divine pour partir.

Le premier Qoreychite émigré fut donc Abou Salama 'AbdAllah ben 'AbdeiAsad des Beni Makhzoûm, que Dieu soit satisfait de lui.

L'histoire de l'émigration de cet homme fut comme suit.

De retour d'Abyssinie, où il émigra, Abou Salama fut persécuté par les Qoreych.

Ayant appris l'Islamisation des Ançâr à Médine, il décida d'émigrer.

Il fit monter sa femme Oum Salama et son enfant sur son chameau qu'il prit par la bride et partit.

Mais les Beni Makhzoûm le rejoignirent.

• Tu es maître de toi-même, lui dirent-ils, mais ta femme (qui était de leur tribu), pourquoi te laisserons-nous l'entrainer avec toi ? » Ils arrachèrent la bride du chameau de sa main et conduisirent la bête avec la femme et l'enfant chez eux.

Des hommes du clan d'Abou Salama s'emportèrent et dirent: cri Vous avez séparé sa femme de notre proche, par Dieu nous ne laisserons pas notre enfant avec elle.

lJ Ils se l'arrachèrent tellement que le bras du bébé M arraché.

Les Beni Asad finirent per l'emporter et les Beni Moughlra par interdire à la femme de se déplacer librement.

Ëcoutons la femme raconter son émigration : • Ils m'ont séparée de mon mari qui, dit-elle, poursuivit seul sa route à Médine, et de mon enfant, enlevé par le clan de mon époux.

Je sortais dans une vallée de la Mecque et pleurais jusqu'au soir et cela durant presque une année.

Un jour, un cousin à moi des Beni Moughlra me trouve sur son passage.

Il eut pitié de moi et alla intllfJl8l1er les Benou Moughlra : • Lâchez cette malheureuse, vous l'evez privée de son mari et de son enfant ! .

.

162 La période macquaisa Sur ce, ils me dirent : • Tu peux rejoindre ton époux, si tu le veux! • Alors, les Beni Asad me rendirent l'enlant.

Je montai sur mon chameau.

mis l'enfant dans mon giron et partis rejoindre Médine.

Personne ne m'accompagnait et je me disais que si je rencontrais quelqu'un, je lui demanderai de me conduire à mon mari.

Arrivée à Tan'im, passait là 'Othmén ben Talha des Beni 'AbdeIDér.

« Où vas-tu, Iille d'Abou Omeyya, me dit-il ? - À Médine, rejoindre mon mari, lui dis-je ! - Toute seule ? - Oui, toute seule.

Je n'ai que Dieu et mon enfant que voici ! - Par Dieu, me dit-il, on ne peut t'abandonner ainsi! Il prit la bride du chameau et partit avec moi d'une marche soutenue.

Par Alléh, je n'avais pas accompagné homme parmi les Arabes que je vis plus noble.

Quand nous campions, il faisait acanouiller la bête et s'écartait pour me laisser descendre.

ensuite, il revenait pour la décharger, loin de moi.

Puis, il l'attachait à un arbre.

Cela fait, il se retirait sous un autre arbre pour dormir.

À l'heure du départ, il apprêtait la monture, se retirait et me disait : montes-y, Je m'installais sur le dos du chameau, ensuite, il revenait reprendre la bride et poursuivait sa route jusqu'à l'étape suivante.

JI ne cessa de se conduire ainsi, jusqu'à notre arrivée.

Ouand il aperçut le village des Beni 'Amrou ben 'Awl à Qoubâ, il me drt : _ Ton mari est dans ce village, entres-y avec la bénédiction de Dieu 1 Puis, il s'éloigna et revint vers la Mecque.

Ce temps là, il était encore mécréant et n'embrassa l'Islam qu'à la trêve de Houdeybia.

Par Dieu, je n'ai pas connaissance d'un foyer dans l'Islam qui n'ait été atteint comme le lut le loyer d'Abou Salama et je n'ai vu accompagnateur plus noble que 'Othmân ben Talha.

« 163 La période mllCquoia8 Une autre anecdote 1 conceme Çoheyb le Romain.

Lorsqu'il voulut émigrer, les palens s'y opposèrent.

• Tu es venu chez nous déguenillé, lui dirent-ils, tu as amassé des richesses et atteint un rang élevé, Et tu veux partir, toi et tes biens ! Nous ne le permettrons pas, - Si je vous donne mes richesses en échange, me relâcherezvous, dit-il ? - Oui, répondirent-ils! - Alors elles sont à vous.

" Il leur en indiqua la place et partit.

Dès que l'Envoyé d'Allâh, sur lui grâce et peix, le vit arriver, il le précéde en d'sant trois lois: • Çoheyb a fait une transaction gagnante! » Dieu a révélé à son sujet un verset qui demeurera récité jusqu'au jour de la Résurrection.

• Et parmi lea hommes, Il en eet qui cèdent leur personne en vue de l'agrément d'AllAh et AllAh est Compatissant envers les fidèles ('lbAd) .

0 2 - La Vache - 207 Le Prophète (SB su, lui) avait envoyé avec les AnçA, qui avaient prêté le premier serment d'el'Aqaba, Moç'ib ben 'Omey, pour leur apprendre le Coran et l'Islam.

Ce tut le premier lecteur-enseignant du Coran à Médine st lut le premier à porter ce titre.

Il mourut en martyr è Ohod et lut enterré au cOté du prince des martyrs, Hamza (l'oncle du Prophète (58 su, lui)).

Que Dieu lsur accorde Sa satisfaction et le Paradis pour demeure.

Autre lait.

• Je conduisais mon père, devenu aveugle, di! 'AbdelRahmAn ben Ka'b ben MAlik, à la Prière du vendredi.

Chaque lois qu'il entendai! l'appel è cette prière, il priait pour Abou Oumêma, As'ad ben Zoun1lra, Père, lui dis-je, pourquoi lorsque tu entends l'appal du vendredi, tu pries sur Abou Oumêma ? 1.

Rapporté par Ibn Abl Hitlm.

elHAkem et d'autres.

164 La p4riode mscquoise - Mon enfant, me dit-il, c'était lui, le premier à nous avoir dirigé pour la Priàre du vendredi, à Médine, à Hazm elNablt, du clllé de la Harre ' des Beni Bayid, appelée Naql' elKhldimit.

- Et combien vous étiez alors ? - Quarante hommes, répondit-il, » L'ordre d'émigration Les croyants quittèrent la Mecque par vagues successives, Il n'y rests que les captifs et les séduits.

Le Prophète (SB sur lui) attendait l'autorisetion divine pour partir.

QlIant à Abou Bakr, il damanda à maintes reprises à l'Envoyé d'Allih (SB sur lui) la permission d'émigrer.

« Ne t'impatiente pas, lui diseit le Prophète (SB sur lui), il se peut qu'Allih t'accorde un compagnon (de voyage) ! " Or, Abou Bakr souhaitait que ce compagnon soit l'Aplllre lui-mime.

En ce temps là, les Ooreych redoutaient le ralliement des Ançir à l'Islam, hommes aguerris et indomptables.

Déjà, les croyants les avaient rejoints à Médine.

Ils dicidèrent alors de se réunir au siège du Conseil al de se concerter au sujet de Mohammed.

les hommes avisés y assistaient.

Ëtant réunis, un vieillard vénérable se posta à la porte du cénacle, ce qui intrigua l'assistance.

« Un vieillard de Nejd, dit-il.

J'ai appris l'objet de votre réunion et suis venu écouter.

Vous n'aurez pas il regretter mon avis et mon conseil.

lJ Il prit place parmi eux.

y assistaiont aussi Abou Soufiin, Abou Jahl, elNadr ben e1Hirilh et autres personnalités Qoreychites importantes.

li Vous êtes au courant des agissements de cet homme, dit l'un d'eux.

Nous ne sommes pas Il l'abri de ses représailles, soutenu qu'il est, par des alliés étrangers.

Mottez vous donc d'accord à son encontre sur une seule décision.

1.

Harr.

: terre recouverte de pierres noircies.

Aux deux côtés de Médine.

la harra de l'est (charqiyya) el elHarra elGharblyya (de l'ouest).

165 La période mecquoise - Qu'on le melle aux 'ers, enfermé dans une pièce jusqu'à ca qu'il périsse, oublié comme cartains poèlas evant lui.

1 « Un verset est descendu relalant cela.

« Mala lia dlaent : un poète, noue atlendrona qu'II pérla.

.

avec le tempa.

« 52 - La Montagne - 30 La vieux Nejdite prit la parole et Il n'é18~ autre qu'lblls (le diable) sous les traits d'un vieillard respectable, pour gagner leur confiance en son jugement.

C'était lui qui avait appelé les habitants de Mina, il y ava~ quelques mois de cela, en crient : • Le blâmé et les hérétiques sont là.

.

! • Le Prophète (S8 sur lui) avait répondu : " Voilà le gnome d' 'e/'Aqaba.

Par AllAh.

je m'occuperai de toi, ennemi de Dieu.

« Satan éta~ venu là pour assouvir sa vengeance.

Il d~ alors : Il Pardieu, ce n'est pas un avis pour vous.

Si vous l'emprisonnez, comme vous d~es, bientôt la nouvelle s'ébru~era de derrière la porte de sa geôle et parviendra à ses hommes qui vous assailleront et vous vaincront par leur nombre.

Cherchez un autre procédé.

- Chassons le, loin de notre pays, dit un autre, qu'importe où il va! - Pardieu, ce n'est pas là un jugement, dit le Nejdite ! Oubliez-vous sa parole captivante et son ascendant sur ses auditeurs? Cherchez un autre dénouement ! Alors, Abou Jahl prit la parole : - Par Allâh, j'ai une idée qu'aucun de vous n'a suggérée! _ Laquelle Abou Hakam.

dirent-il ? _ Un jeune homme noble et distingué de chaque tribu.

Nous remettons à chacun d'eux une épée tranchante.

Ils vont trouver Mohammed et l'abattre en même temps.

d'un seul coup! Ainsi, nous nous en débarrasserons et la responsabilité de cet homicide sera répartie entre toutes les tribus.

Les Beni 'AbdManâf seront alors impuissants à leur tenir tête et finiront par se satisfaire du prix du sang ! » 1.

Rapporté par Ibn Jarrr.

d'après Ibn 'Abbis.

166 À ces mots, le vieux Nejdite, Iblls, s'écrie : • VoU le jugement, après lequel il n'y a pas d'autre décision ! • Alors ils décidllrent Il l'unanimité d'accomplir ce projet.

AllAh Le Très Haut fit descendre révélation relatant leurs projets '.

• Et lor.

cjue complotllrent contre toi lea Infldlll.

.

pour t'arrêtar ou ta tuar ou t'npulaer.

Et qu'na complotent et A1Ulh complote, Dieu eat Plua Savant da ceux qui ruaant.

• 8 _ eJAnfdJ _ 30 Ainsi, Diau an informa Son Prophllte (SB sur lui).

Celui-cI demanda Il 'Ali de se mettre au I~ Il sa place et de se couvrir de son manteau.

lui affinnant qu'il ne lui arriverait aucun mal, avac la volonté de Dieu.

L'Envoyé d'AllAh prit une poignée de terre et qu~ sa demeure récitant les premiers versets de -Va Sin" C'est ainsi qu'AllAh aveugla leur regard et que l'Envoyé sort~ devant eux et dépoes de la terre sur leurs têtes, sans qu'ils s'an aperçoivent et partit.

Un moment aprlls, un homme arriva : ct Qu'attendez-vous ici? _ Mohammed, répondirent-ils! _ Que Dieu vous confonde ! Il est sorti Il votre insu et n'a pas laissé l'un d'entre vous sans le couvrir de poussières.

» Et chacun d'entre eux de mettre sa main sur sa téte et d'y trouver de la terre.

Ils regardllrent alors Il travers les fissures de la porte et virent l'homme couché sur son lit, recouvert de son vêtement et en conclurent que Mohammed.

sur lui grices et paix, se trouvait bien là, couvert de son manteau.

Ils restèrent là jusqu'au matin.

'Ali se leva et ainsi.

ils se rendirent compte que l'homme de la nuit leur avait dit vrai.

La mère des croyants, 'Aïcha.

raconte .

ct Le Prophète, Dieu l'a béni et salué, ne manquait pas de nous rendre visite à l'une des extrêmités du jour, soit le matin, soit le soir.

Le jour où il reçut l'autorisation d'émigrer, il vint nous voir à midi, une heure inhabituelle.

1.

Rapporté par Ibn Abi Hitim, d'après Ibn 'AbbAs.

167 _ L'Envoyé d'Allah, Dieu l'a béni et salué, n'est venu à cette h8UllH:i, d~ Abou Bakr, que pour un évènement ! Le PlOPhllte (SB su, lui) entra.

Abou Bakr lui céda son lit.

Il s'y assII.

Il n'y avË à la maison que ma soeur Asmé et moi.

- Fais sorti, la monde que tu as ici, lui d~ le Prophète (SB su, lui) ! - Ce ne sont que mes deux filles, répcnd~ Abou Bakr.

Qu'y a·t~I, envoyé de Dieu ? - Dieu mB autorisé " émigre,.

répcnd~ le Prophllte (SB su, lui) ! - Alors, je S8IlIi ton compagnon de voyage, d~ Abou Bakr ? - OUi.

répon~ ~I (SB su, lui) ! Par Dieu, d~ 'Aicha, jamais je ne pensais que la joie faisait pleurer, jusqu'au jour où j'ai w Abou Bakr pleurer de joie.

- Ap6lre d'Allah, dit ens~ mon père, voilà deux montures, je les ai préparées pour cela.

» Ils engagèrent comme guide, 'AbdAllah ben Arqat, des Beni Dey!, encore palen, et lui remirent les deux montures pour en prendre soin, jusqu'au jour de leur émigration à Médine.

168 Chapitre 6 La période médlnolse La p6riode m~inoise Le départ pour Médine Avant son départ, le Prophète (SB sur lui) chargea 'Ali de rester pour restituer les objets déposés chez lui.

à leurs propriétaires.

En effet, les Mecquois avaient l'habitude de confier à l'Apôtre leurs objets précieux qu'ils craignaient de perdre.

car il était connu parmi eux pour sa probité et sa sincérité.

Donc, l'Envoyé et Abou Bakr sortirent par une issue, de derrière la maison et se dirigèrent vers la grotte de Thawr 1.

Abou Bakr chergea son fils 'AbdAllah de récolter les nouvelles suscitées par celle émigration et da venir les leur rapporter le soir.

Il chargea aussi son affranchi 'Amir ben Fouheyra de mener paitr.

ses moutons et de passer le SOif près d'eux, leur donner du lait et effacer par son troupeau les traces laissées par les pas de son fils 'AbdAllah ou de sa fille AsmA après que l'un ou l'autre venait leur apporter des provisions.

Tandis que les palans ne cessaient de les chercher inlassablement, le Prophète (SB sur lui) et Abou Bakr étaient pendant trois jours.

cechés dans la grolle.

L'une des preuves de l'authenticité de la mission de "Envoyé d'AllAh.

fut que l'araignée vint tapisser sa toile à l'antrée de la grotte et qu'une tourterelle vint y pondre.

ce qui désorienta les palens et les obligea à les rechercher ailleurs.

Trois jours passèrent.

L'ardeur des poursuivants se relâcha.

Tout espoir de mellre la main sur les fugitifs était perdu.

Le guide se présenta alors avec les chameaux.

Asmâ fille d'Abou Bakr, leur apporta des provisions dans une nappe en cuir, elle avait oublié de se munir d'une corde pour attacher la nappe.

Elle délia sa ceinture, la fendit en deux, suspendit la nappe avec une moitié et s'entoura dans l'autre.

C'est ainsi qu'elle fut sumommée Dhêt elNalaqayn," la femme à la double ceinture· t .

Une des montagnes de la Mecque.

171 La ,»rioda m4dinoise Il éta~ arrivé, avant cela, qu'Abou Bakr entendit s'approcher les pas des poursuivents, alors qu'ils étalent tous deux dans la grotte.

Il en ressentit inquiétude et tristesse et dit : « Envoyé de Dieu! Si l'un d'eux regardait sous ses pieds, Il nous verra~ ! Mais le Prophète (SB sur lui) lui répond~ : _ Abou Bakr, que pensas-tu de deux 'tres ayant Diau pour protacteur ? • Cet épisode est signalé dans la sourate du repentir.

• SI voua ne le aoutanez paa, al bien AllAh l'a aoulenu loraque lea Infldè'ea l'ont pouaaar è parllr, qu'lia étalanl deux dana la grolla al qu'" dll il aon compagnon: ne l'ellrlale paa, AllAh aal avec noua • 9 - Le Repentir- 40 En chemin ver.

Médine La guide vint donc avec les deux montures.

Abou Bskr en céda la meilleure au Prophète et lui dit: « Monte-la, Envoyéde Dieu ! - Je ne monte pes un chameau qui n'est pas Il moi, dit le Prophille.

- Il est il toi, dit Abou Bskr.

Nous te rachèterions de notre vie, mes parents et moi ! - Je l'acoepte si je paya son prix.

- Je "ai achalé tent, dit Abou Bakr.

- Marché conclu, dit le Prophille (SB sur lui).

• il montèrent.

Abou Bakr prit en croupe son affranchi 'Amir ben Fouheyra, pour les servir durant le voyage.

Ils se mirent en route, il la bénédiction d'AllAh et sous Son oeil protecleur ! Revenons il la Mecque pour noter deux ou trois laits qui s'y étaienl passés.

En pourchassant le Prophèle (SB sur lui) al son compagnon, les Qoreych vinrent Irapper il la porte d'Abou Bakr.

Sa Iille AsmA leur ouvrit.

« Fille d'Abou Bskr, où est ton père, lui demandèrent-ils? 172 Lapériode mM/noise _ Par Diau, je ne sais où il se trouva, répondit-elle! • Alors, Abou Jahl, homme insolent et méchant, lui donna une gille qui lui lit sauter ses pendants d'oreille.

Ils lixèrent une récompense de cent chameaux à quiconque ramènera~ l'Envoyé (SB sur lui) vivant ou mort.

« Nous sommes restés trois jours, dit AsmA, ignorant la direction prise par l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, lorsqu'un homme parmi les djinns dont on suivait la voix du bas de la Mecque sans le voir, clamait des vers jusqu'au haut de la ville.

On y comprit que l'Envoyé d'AllAh, grAce et salut sur lui, s'était dirigé vers Médine.

.

.

Qu'AllAh, Dieu des hommes comble du don le meilleur tes deux voyageurs aux deux g1l85 d'Oum Ma'bad.

Bienfaisanls.

Ils firent halle et partirent au couchanl.

Heureux qui marche le soir avec Mohammad.

Que louent les BeniKa'b la noblesse d'unedes leurs.

le renom de sonaide à la causedes croyants.

.

.

• Lorsque mon père quitta la Mecque, dit AsmA, il prit avec lui tout son argent, une somme de six mille dirhams.

Mon grand-père Abou OohAla, devenu aveugle, vint nous trouver et dit: - Votre père vous a affligés par son départ, lui avec son argent! - Mais non.

dis-je! Il nous a laissé beaucoup de biens.

J'avais pris des pierres que je plaçai dans une niche du mur où mon père avait l'habitude de mettre son argent et je les couvris d'un habit.

Je pris alors sa main et la posai dessus.

Voici.

père, ce qu'a laissé Abou Bakr, lui dis-je 1 - S'il vous a laissé tout cela, il a bien fait, et i! y a de quoi sulfire, répondit-il.

.

.

- Par AllAh, il ne nous avait rien laissé, ajouta AsmA, mais je voulais seulement rassurer le vieil homme.

.

.

173 La p4rioda médinoisa La foute des nobles voy.

geuf.

En chemin, la caravane bénie passa devant la tente d'Oum Ma'bad.

Les voyageurs demandèrent de quoi manger ou è boire.

Il n'y avait rien si ce n'est au coin de la tente une brebis chétive incapable de suivre le troupeau au pAturage.

« A·t·e/la du lait, demanda le Prophète (SB sur lui) à la dame.

- Elle est trop laible pour cela.

_ Me permets-tu de la traire, dit·i1 alors ? _ Mon père et ma mère soient ta rançon! Si tu penses qu'elle a du lait, lais le.

• Le Prophète (SB sur lui) la tit venir, passa la main sur ses mamelles, invoqua le nom de Dieu, l'implora pour elle.

Le bête écarta ses palles, son lait jaillit et elle se mit è ruminer.

Il se lit apporter un vase pouvant rassasier un groupe de sept ou plus! Il traya une bonne quantité, que l'écume débordait du vase.

Il donna à boire à la temme jusqu'à satiété ainsi qu'à ses compagnons et but le demier, appliquant la règle qu'il avait édictée: « Celui qui sert, est le demie, à boire 1 .

» Oum Ma'bad embrassa l'Islam et ils reprirent leur chemin.

Abou Bakr elÇiddlq repporte l'évènement suivant.

signe de la prophétie comme la trait de la brebis et même plus prodigieux: SourAqa ben MAlik ben Jo'chom reconta que lorsque l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, quitta la Mecque pour Médine, les Qoreych fixèrent cent chamellescomme récompense à quiconque le ramènerait.

• J'étais assis, dit·il, dans le cercle des hommes de ma tribu, quand un hommedes nôtres vint nous dire : - J'ai vu passer tout à l'heure des hommes sur trois montures et suis sOr que c'est Mohammed et ses compagnons.

Je lui fis signe de se taire et me fis prêparer mon cheval, pris mon arme .

et partis à leur poursuite, espérant gegner le récompense.

Les t , D'après Abou Qal4da.

Rapporté • aulhenllque-bon • par T1nnldhl.

174 La période mBdinoiBa ayant rejoints, mon cheval broncha, ses jambes de devant s'enfoncèrent dans le sol et je lus culbuté.

Le cheval arliva à retirer ses sabots du sol et une lumée samblable à une bounasque jaillit de dessous de sas palles.

je compris, dès lors que le Prophète était inaccessible et qu'il était le vainqueur.

J'appelai alors la groupe et dis: je suis SourAqa ben Jo'chom, allendez que je parls, n'ayez aucune crainte de ma part ! Le Prophète, grâce et salut sur lui, s'adresse à Abou Bakr: _ Damanda-Iui ca qu'il vaut.

- Envoyé d'AllAh, dit Sourâqa, prend une llèche de mon carquois et mes chameaux sont à tel endroit.

Prends-en ce que tu voudras! - Ja n'ai guére basoin da tas chamaaux, lui répondit-il.

Quand Sourâqa reprit la chemin du retour, la Prophèta (58 sur lui) lui d~ : Sais-tu qua tu portaras un jour las daux bracalats de Chosroês ? - Chosroès lils da Horrnouz, d~ Sourâqa ? - Oui, répondit l'Envoyé.

1 _ SourAqa ratourna à le Mecqua at à toute parsonne qu'il rencontra~ en chemin à la recherche du Prophète d'AllAh, il diseit : • Retoume, j'ai déjà cherché per ici ! - La caravane, conduite par Ben Deyl, qui était un guide expérimenté, poursuivit sa route jusqu'à ce qu'elle arriva à Qoub4, résidence des Beni 'Arnrou ben 'Awf.

Elle y arriva le lundi 12 Rabl'a premier.

Le Prophète (58 sur lui) descend~ chez KolthoQrn ben elHidm.

lrère des Beni 'Awl.

Il était célibataire et tous les Emigrés célibataires descendaient chez lui.

Sa maison lut surnommée • le demeure des célibataires e , Quant è Abou Bakr, Il descend~ chez Khoubeyb ben IsAl à elSounh.

'Ali les rejoignit après trois jours.

C'était après la restitution des objets dépoeés chez l'Ap6tre de Dieu à leurs propriétaires.

Ses pieds étaient lendillés à tel point qu'il ne put t , El cele se produlsll, au 'emps oli la _ lui oonqutse, Il rllpoque de ~.

175 La p4riode mlldinolsa répondre à l'appel du Prophète (SB sur lui) quand il envoya le chan:her.

• Il ne paut mi""her, lui d~-on.

• Alora, la Prophèta (SB sur lui) alla le voir lui-même et l'ambrassa at p1aura, tallemant il était touché.

Il souffla dans sas daux mains puras qu'il passa sur las pieds da 'Ali.

Il guérit à llnatant mêma et ne sa plaign~ plus de ses pieds jusqu'à son a.

.

.

.

.

inat.

qu'A1lêh l'ait en Son agrément.

'Ali dasoend~ chez une lemme sans meri.

Il remarqua un homme qui venait chaque nu~ et s'inquiéta d'elle.

Il lui posa la question.

• C'est, d~-elle.

Sahl ben Han".

Me voyant seule.

il brise les statuas de sa tribu et me las porte pour en laire du leu.

• 'Ali relatait ca mérita pour Sahl, après sa mort, Diau soit satislait d'eux tous.

CqaçJUIjqn et lppmR _ Ce passage montre la méchanceté d'Abou Jahl et la rigueur qu'il tana~ aux croyants.

- Il montre aussi l'effort opiniâtre de Qoreych de vanir à bout du Prophète (SB sur lui) et de l'Islam.

- Panni les djinns, il s'en trowe das croyants.

Il est possible de las entendre parier, sans les voir.

- Il montre le mérite de la dame Oum Ma'bad qui s'appelait 'Atika bent Khêled.

- La brebis qui donns du l~ alora qu'on la jugeait incapabled'en donner la moindre quantité lut un mirade.

Oum Ma'bad en a bu, ainsi que le Prophète (SB sur lUI) et sas compagnons.

- L'affaissement du cheval de Sourêqa qui ne put atteindre l'Envoyé (SB sur lui).

-l'annonce laite par le Prophète (SB sur lui) à Sourêqa, qu'un jour, il portera las bracelets de Chosroês et qull porta effectivement, sont autant de prodiges confinnant sa prophétie.

- La guérison immédiate des plaies eux piede d' 'Ali est encore un autre miracle.

176 La i»riode rruldinoise Première année de !'Hégjre À Médine, la ville du Prophète (SB sur lui) Les tr.

ize anné•• que l'Envoyé (SB .

ur lui) avait passé•• à la M.

cqu.

, iusqu'au jour où il émigra, fur.

nt d.

.

annëes d• •ouffranc••t d.

trist••••.

L.

Prophète (SB sur lui) n'y goOlo pas une heure, ni un jour de repos.

L•• dix anné•• pa••é•• à Médin.

étai.

nt d•• anné•• d.

lutt.

ininterrompue.

Il n'y a pas connu un mois de répit, ni un seul jour d.

quiétude, .

ouffrant d.

la privation la plu.

durs.

Par .

x.

mpl.

, il n.

put jamais mang.

r à sa faim du pain d'org.

, d.

ux foi.

par jour.

V.

non.

frèr•• d.

la foi, vivre .

n••mbl.

, par l'e.

prit, en compagni.

de notre Prophète Aimé, bénédiction et salet de Dieu sur lui, ces dix année.

passées à Médin.

, foy.

r d••on immigration et sa capitale, siège d.

l'État ét.

m.

1 d.

l'I.

lam.

Un.

de ces années vaut, en oeuvres, dix ans et les dix ans un siècle et plus.

C'est là que s'accomplit l'oeuvr.

la plus .

ublime, mêlé.

à d.

grand.

évèn.

ments.

Nous implorons Dieu de nous inciter à pleurer là où les faits l'exigent et à nous réjouir là où les circonstances le permettent C'est ainsi que nous témoignerons de notre amour pour le Prophète d.

Di.

u, grâc••t .

alut sur lui, et que nous donnons la preuve de notre foi en lui et de notre soumission à notre S.

ign.

ur.

C.

sera le signe de notre parfe~e croyance.

A1lon.

vivre par l'e.

prit avec le Prophète, nous qui n'avons pa.

eu l'occasion de lui tenir compagnie physiquement, vu la date lointaine qui nous .

épare de lui.

Caux qui ont vécu è son époque nous dépassant en mérite, il.

sont des étoile.

brillantas dans le 177 La période mMinoise ciel.

auant à nous, nos liens célestes sont laibles.

Mais c'est là grâce d'AllAh, Il l'accorde à qui Il veut.

Le Prophète (SB sur lui) il Qoubl Avant l'arrivée du Prophàte ISB sur lui) à Qoubi, laubourg à trois milles de Médine, les Ançir ayant appris que l'Envoyé (SB sur lui) avait quillé la Mecque, sortaient tous les jours, après la prière de l'aube, l'allendre du c61é sud de le ville.

.

Ils y restaient jusqu'à ce que l'ombre s'évanouisse et que plus rien ne les protégeil du soleil.

Le jour de l'arrivée du Prophète(SB sur lui), ils sortirent comme d'habitude.

À paine s'en allaient-ils chez eux, à cause de l'avancée du jour et de l'absence d'ombre, qu'u.

n homme appela de sa plus haute voix : .

• 0 Beni ana ! Votre grand-père est arrivé ! • Celui qui appelait était u,' juil, au lait de leur allente de l'Envoyé dapuis plusieurs jours.

Il les nomma ainsi du lait d'une de leurs ancêtres qui s'appelait ana (reine).

À ce cri, tout le monde sortit.

Le Prophète(SB sur lui) et son compagnon étaient assis à l'ombre d'un palmier.

La plupart des Médinois ne connaisssient pas l'Envoyé (SB aur lui).

La Ioule se masss autour d'eux'pour les saluer, ne sachant pas Isquel des deux était l'Envoyé de Dieu, Abou Bakr ayant presque le même Age que lui.

auand l'ombre se retira, Abou Bakr se leva pour protéger, avec son ·ridA" " le Prophète (SB sur lui) du soleil.

Là, ils reconnurent le Messager d'AllAh.

Ce demier descendit chez KolthoQm ben elHidm et Abou Bekr chez Khoubeyb ban Isêl, comme il a été dit.

1.

HaIlR porté sur les épaules, par opposilion il l'Izlr qui recouvre, par 10 bao, les nudR".

178 La périoda/ll4dinoiaa Première oeuvre du Prophète (SB sur lui) .

.

QoubA La première réslisation bienfaitrice fut la construction de la mosquée de OoubA, lors de son séjour parmi les Beni 'Amrou ben 'Awf qui dura une semaine.

Cette mosqués fut la première fondés en Islam.

Dieu l'a mentionnée, en louant ses gens.

«Une mosquée fondés eur la piété dès 1.

premier lour e.

t plu.

digne que tu y prie.

.

En celle-cI .

ont des hommes qui aiment è se purifier et AllAh aime ceux qui se purifient e , 9 - Le Repentir- 108 À OoubA, Salmân le Persan, qui avait longuemsnt attendu l'arrivée du Prophète (SB sur lui), vint de Médineavec un sac de dattss.

« C'sst une aumône, d~-il au Prophète (SB sur lui) .

- Je ne mange pas de ceci, lui d~-il.

Va les distribuer aux autres.

» Le lendemain, SaimAn revint avec d'autres dattes et dit au Prophète (SB sur lui) : • Je t'en fais présent.

l) Le Prophèts (SB sur lui) les accspta st pria Dieu pour lui.

Lè dsssus, SalmAn annonça son Islam, en disant: « J'atteste qu'il n'y a de Dieu qu'AllAh et qus Mohammed est l'Envoyé d'AllAh.

• SalmAn ava~ agi ainsi car il apprit des anciennes Ëcritures que l'uns des qualités du Prophète Mohammed (SB sur lui) est d'accepter le présent offsrt mais de ne pas manger de l'aumôns.

Après le séjour que Dieu ava~ écrit pour Is Prophète è Ooub4l, cslui-ci ss dirigea vsrs Médine.

En routs, il psssa psr les maisons dss Beni SAlem ben 'Awf ,è l'heure de la Prière de midi.

C'était un vendredi.

Il acccmptit alors la Prière du vendredi avec ses habünts, au creux du vallon nomméRânoOnâ.

Ce fut la première Prière du vendredi en Islam.

Le Prophète (SB sur lui) rsprit le dos de sa monture.

179 La p4riode nuldinoise 'OtbAn ben MAlik et 'Abbas ben 'Obida, avec un groupe d'hommes des Beni 541em, saisirent la bride de la chamelle voulant la laire agenouiller et dirent au Prophète (SB sur lui) : a Envoyé de Dieu.

reste avec nous, nous sommes nombreux, éxercés et lorts ! - Laissez la.

ella esl oommandée par Dieu.

dit~l.

• Il continua son chemin jusqu'à Médine.

que Dieu lui accorde prospér~é et la paix à ses habitants.

L'accueil réservé au Ançlr chaleureux et enthousiaste Prophète (SB sur lui) par les Chaque lois qu'il passa~ devant une maison des AnçAr, ceux-ci prenaient la bride de la chamelle et lui disaient : • Descends chez nous, Envoyé de Dieu, nous sommes lorts et nombreux pour te défendre! - Laissezla.

Elle est commandée.

répondait-il ».

Les Médinois affluèrent à la rencontre du Prophète bien-aimé.

Les rues se gorgèrent de monde.

les terrasses étaient gamies de lemmes, d'enfents et d'hommes.

Tous criaient : AllAh Akbar! Le Prophète est arrivé ! AllAh Akbar ! Mohammed est là ! Femmes et enfants jouaient du tambour et chantaient : .

.

La pleine lune s'est élevée de la coUine desadieux .

Rendons lui grice c'est obligé • Ioulela vie à notre cfieu .

TDi son apOlre penn! les llans , nous t'accuei11ons avec ferveur 1 Médine grandit de Ion _In , bienvenue au meilleur prêcheur ! • 180 Le Prophète (SB sur lui) continue Il s'evancer dans cde foule compacte.

Ce fut une joumée historique, mémorable.

• J'ai été témoin du jour de l'arrivée de l'Envoyé d'A1léh, Dieu l'a béni et salué, Il Médine et du jour de son décès, d~ Anas ben M4Iik.

Jamais je na vis de journées semblables ».

Le Prophète (58 sur lui) parvint auprès de la maison d'Abou AyyoOb l'Ançarite.

Le chamelle s'agenouilla.

Le Messager d'AllAh lui ava~ IAché la bride, mais elle ne tarda pas Il se ralever, fit quelques pas, puis s'agenouilla de nouveau.

Cde lois, elle s1nstalla définitivement et tend~ le cou sur 'e sol.

L'Envoyé de Dieu en descendit.

Alors, Abou AyyoOb la débarrassa de son bat qu'il déposa chez lui et le Prophèta (58 sur lui) d8SCend~ Il sa maison.

Il éta~ des Beni NadjAr, oncles maternels du pIlre da l'Envoyé (58 sur lui).

Le Prophète logaa en bas et Abou AyyoOb et sa lemme Il l'étage supérieur.

Cela déplut Il Abou AyyoOb qui vint dire Il l'ApIltre : • Envoyé de Dieu, il me déplall d'hab~er en haut alors que tu heb~es en bas.

Monte et nous descendrons.

- Abou AyyoOb, dit /e Prophéte (58 sur lui), il nous est plus commode et pour qui nous rend visite que je sois en bas ds la maison.

» Cet éclaircissement tranquillisa Abou AyyoOb, AllAh l'ait an Son agrément.

Il pnlpara~ le repas de l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, et quend il en aVa~ mangé, on rapportait le plat Il Abou AyyoOb qui l'utilisait alors et s'enquéra~ des endroits que le Prophète avait touché de ses doigts pour y mettre les siens, cherchant ainsi la bénédiction, Un jour, Abou AyyoOb prépara au Prophète (58 sur lui) son repas et il y mit de l'ail.

L'Ap6tre(S8 sur lui) n'y toucha pas.

Abou AyyoOb inquiet, lui dit: • L'ail est-il prohibé ? - Non, répondit-il (58 sur lui), mais i/ me répugne d'en manger.

" En eIIet, le Prophète, g"ce et salut sur lui, communiquait avec l'Ange, Il la différence des autres.

181 La p4riodBm«Jinoiaa L'endroit où s'agenouilla la chamelle étaM un aire pour le séchage des daltaS, appartenant à deux orphelins.

Il y aveM là, aussi, des palmiers el des tombas.

L'Envoyé demanda à qui il appartenaM.

• Il est à deux orphelins, Bahl el Souheyl ben 'Amrou, sous ma tutelle, répondit Mou'Adh ben 'AIrA.

Ils accepteront bien volontiers la proposition.

• Alors, le Prophète (SB sur lui) cons&nm el y édifia sa mosquée.

L'édification de la Mosquée du Prophète (SB sur lui).

Le mérite de Médine et de ses habitants.

En décidant lB construction, le Prophète (SB sur lui) demenda à ses compagnons d'entreprendre les trevaux avec lui.

Alors, Emigrtls et Ançâr s'élancèrent avec ardeur à mellre le projet à exécution.

L'un des compagnons se mit à chanter le vers suivant : « SI nous ch&mons quand fAp6l:re travaille.

c'est bienagirdans l'égarement 1» Le terrein étant encombré de tombes, de palmiers et de ruines, le Prophète (SB sur lui) ordonna de l'en débarrasser.

Puis, on apperta les pierres en entonnant : • Seigneur il n'y a de bien que le bien de la demeure éternelle.

soutiens les Ançir et csux qui onl émlgnl 1• Et l'Envoyé pertait les pierres et disait : _ Il n'y 8 dB lIÎ8 que la DemUIN.

Seigneur! Acoonts Ta MlsfJricorde aux Emlgnjs .

t aux Ançar.

.

, 'Ali chantait de son COlé : « Ne sont égaux cewc qui billssent les mosquées, Ils pelnent deboutet sssis.

et ceux qu'on voit .

'écal1erde la poussl"e 1 .

.

'AmmAr ben YAser reprit le relrein el le scanda.

182 --------- La ,»riode mMiinoisa L'un da.

Compagnon.

, .

a sentant visé par ca vars, dit à 'Ammllr.

• Fils de Soumayya ! Je jure que je vais te marquer le nez avec ce biton ! » Le Prophète (SB sur lui), entendant cela, .

e fâcha et dit: • Qu'ont-ils avec 'Amm'r ? 1/ les invita au Paradis at aux, ils l'invitant Il l'Enfar ! » La construction de la Mosquée prit fin, constru~e en pierre.

avec un Ioit en palme•.

La.

chambres des épouses du Prophète (SB sur lui) furent construites à cOté.

Cette masqués bénie est l'une des trois mosquées dont le Prophète(SB sur lui) d~ : «On na na se prépara fermement au voyageqUepour fIOis mosquée, la Mosquée sacrée, mamosquée qua voici et la Mosquéa éloignée (da Jérusa/am).

» Partant de la mosquésde Médine, il d~ : • Una saule priéra faita dans ma mosquéa vaut mille priére aillaurs, Il part la Mosquée sacrée.

» Et il dit : • Ca/ui qui vient Il ma mosquéa, rien que pour ensaigner ou apprendra qualqua bien ast samblable au combattant dans le chamin da Diau.

» Il dit aussi : • Entre ma maison at ma chaira, il ast una place parmi les places du Paradis.

» Quant au mérite de Médine.

il suff~ de rapporter ce que 'e Prophète(SB sur lui) d~ à ce sujet : • La foi sa réfugia Il Médina comme sa réfugia fa sarpent dans son trou.

» ft J'ai reçu l'ordre d'habiter une cité qui efface toutes les autres.

On l'appella Yathrib, alors qu'aile est " efMedlna ".

Elle chasse les (mauvaises) gens, comme le soufflet chasse les scories du fer ! » Médine aurait plus de mérite que !a Mecque, si le Prophète (SB sur lui) n'avait pas dit en la quittant : « Par Dieu.

tu es le meilleur endroit sur terre et la terre que j'aime la plus ! Je ne t'aurais pas quitté si on ne m'en avais pas chassé! » 183 Ls période nuhiinoise Cependant, il Y a un autre hadnh, 'aible", qui ne pourran ainsi contrebalancer le premier.

Il denne ptus de mérite à Médine : • Seigneur, dit ce hadnh, Tu m'as fait sortir de la te"e que j'aime le plus, fais-mei habiter la te"" la plus aimée de Toi! • Si ce hadith était "authentique-sOr", Médine serait meilleure que la Mecqua, qu'AllAh l'ennoblisse.

Le hadith suivant avive l'attachement des croyants de résider à Médine jusqu'à la mort.

Le Prophète (SB sur lui) dit: • Celui qui peut mourir Il Médine, qu'il le fasse.

Je tMnoignerai pour lui ou intercéderai en sa faveur le jour de la R~surr8ction.

» 'Omar avait bien saisi la portée de ce hadith.

Il priait souvent en disant: cc Seigneur, accorde·moi le martyr dans Ta voie, et la mort dans la ville de Ton Prophète.

" Le mérite de Médine a atteint le summum en devenant le foyer du Prophète.

Ce loyer ne contient-il pas la Mosquée du Prophète et son tombeau? Ne sera-t-il pas le lieu de sa résurrection? Le distinction des Ançâr se révéla d'abord lors de leur empressement à l'adhésion à l'Islam, puis par leur accueil à l'Envoyé (SB sur lui) et à ses compagnons.

Ensuite.

par leur soutien à l'Islam et le partage de leurs biens avec 'es Emigrés, ce qui leur a valu l'éloge de Dieu.

Le Prophète de Dieu a scellé le mérite des Ançâr dans maints hadiths, tels que : "Aimer les Ançâr est un signe de foi.

les détester est un signe d'hypocrisie.

• " Seul le croyant aime les Ançllr.

Seul l'hypocrite les déteste.

· " Celui qui les aime est aimé de Dieu.

Celui qui les déteste est détesté de Dieu.

" USi ce n'était l'émigration, j'aurais été un homme parmi les Ançllr.

Si les Ançllr traversent une val/ée ou suivent un sentier dans la montagne, je ferai de mllme.

Les Ançllr sont comme les vlltements Il fleur de peau (chi'llr) et les autres, ceux du dessus(dithllr).

184 Le p4riodsmMinoise Premières directives du Prophète (SB sur lui) dans "édification et la consolidation Il Médine.

La premlèra élapa M la construction de la noble mosquée ainsi que des appsrtemenls de lumière pour recevoir la lamille du Prophète (SB sur lui).

En ellet.

il mvenir à Médine les deux honorables familles, la sianne el celle d'Abou Bakr.

Lorsque le guida, 'AbdAllah ben Orayqat.

donl le Prophèle (SB sur lui) et Abou Bakr louèrenl le service, relourna à la Mecque, l'Apôtra d'Allâh (SB sur lui) envoya avec lui ses daux allranchis, Zeyd ben Hâritha el Abou Râfi', avec monlures et argent.

pour ramener à Médine le raste de la noble lamille.

Et de lait, les Iilles du Prophète, grâces at salut de Dieu sur lui, Fâtima et ses soeurs, saul Zeyneb, mariéa alors à Abou el'Aç ben elRabl' rejoignirent Médine.

Vin! aussi Sawda ben! Zarn'a, l'une des épouses du Prophète (SB sur lui).

Abou Bakr fit de même: son !ils 'AbdAllah ramena sa lamille à Médine, y compris 'Aïcha.

Il ramena aussi Oum Ayman, la lemme de Zeyd.

Ainsi le Prophète (SB sur lui) s'installa définitivement à Médine, connue dès lors sous le nom de "La Médine du Prophète" (SB sur lui).

Una eulra étapa lut la prise de contact avec les Juifs da Médine par l'intermédiaire de 'AbdAllah ben Salim, que Dieu lui accorde satisfaction.

Dès que l'Envoyé(SB sur lui) arriva à Médine, 'AbdAllah ben Salâm, un docteur de la loi juive à Médine, se présenta à lui et lui dit : • Je vais te poser trois questions.

Seul un prophète est capable d'y répondre .

Quel est le premier signe de l'Heure? Quel est le premier mets consommé par les gens du paradis ? Pourquoi l'enfant tend·i1 à ressembler à son père ou à sa mère? 185 La p4riode médinoise _ A l'instant Gabriel est venu m'en informer, dit le Prophète (SB sur lui).

-Gabriel? - Oui, dit l'Envoyé (SB sur lui) .

- C'est l'ennemi des Juifs, panni les anges, répondit 'AbdAllah.

Le Prophète (SB sur lui) se mit è expliquer le secret de ces questions: _ Le premier signe de l'Heure, dit-il, est un feu qui surgit aux gens, Il l'Orient, et les poussera vers l'OCcident.

Le premier mets consomm4 par les gens du Paradis est un lobe du foie de la be/aine.

.

Quant Il l'enfant, si l' "eau" (le sperme) de l'homme prkllde "l'eau" de la femme, l'enfant tiendra de son plIre et lorsque l'eau de la femme a pnlc4d4 l'eau de l'homme, l'enfant tiendra plus de sa mère.

• l'-dessus 'AbdAllah ben SalAm dit: • J'attaste qu'il n'y a de Dieu qu'AllAh et que tu es l'Envoyé d'AllAh.

• 'AbdAllAh ben SalAm entré dans l'Islam et y agissant bien, c'était une occasion d'appeler les Juits Il l'Islam.

'AbdAllah dit au Prophète (SB sur lui) : • Envoyé de Dieu, les Juils sont un peuple calomniateur et ils savent que je suis le plus distingué, fils du plus distingué penni eux, le plus érudit, fils du plus érudit.

Convoque-les et demande-leur ce qu'ils pensent de moi avant qu'ils ne sachent mon adhésion Il l'Islam, car s'ils l'apprennent, ils diront du mal da moi queja ne mérita pas.

Le Prophète (SB sur lui) les convoqua.

Ils se présentèrent.

• Peuple juif, leur dit-il, prenez garde.

craignez AllAh! Par Le Dieu avec Lequel il n'est d'autre divinité, vous savez que je suis l'Envoy4 d'AllIlh, en v4rit4, et que je vous viens avec la vérit4.

Entrez dans l'Islam ! - Nous l'ignorons, répondirent-ils.

• Il leur fit cet appel trois fois.

Ensuite, il leur dit: • Que pensez-vous d' 'AbdAflah ben Solllm ? 188 - Il est notremallre.

lils de notremallre.

répondirent-ils.

1I est le plus éNdn, fils du plus éNdn parmi nous ! - Que vous an semble·I';1 s'il esl enlr,j dans l'Islam, • dn la Prophète (S8 sur lui).

- C'est impossibla ! Alors, l'Envoyé demanda il 'AbdAllah da paranra et 'AbdAllah sortit.

« Paupla ju~, laur dlt·i1, craignaz Dieu ! Je jura par Dieu l'Uniqua que vous Atas convaincus da sa qualné da prophilte et que ce qu'l vous annonceest vrai ! - Tu es le plus mauvais, fils du plus mauvais, lancArent-ils! Et ils le dénigrArent.

_ C'est ce qua je craignais, dn-il au Prophète (SB sur lui).

• « Lorsque l'EnvoYé, Dieu l'a béni et salué.

entra il Médine, dit encore 'AbdAllah ben Salim, j'ai ragardé son visage.

Je sus alors qu'il n'avan pas le visage d'un menteur.

Ses premières paroles éteient les suivantes : • 0 gens, Npantlez la salut, donnazà manger, priez la nuit quand las gsns dormanl, vous antrerez au Paradis avec la seIut.

« , » Une autre démarche lut la conclusion d'une charte concemant les Emigrés (Mouhâj'rln) et les Ançâr et comprenant un accord avec les Ju~ de Médine.

Ce lut l'un des plus grands efforts d'éd~ication et de resserrement des liens entre les habitants de Médine.

Y compris leurs voisins.

tribus juives diverses.

Ils les a un~iés pour en faire un seul bloc capable de faire lace il quiconque voudrait leur faira du mal.

En voici l'introduction et des éléments de cette charte: « Par La Nom d'AlIllh.

Le Bianfailaur.

Le Miséricordieux.

Cel éem ,jmana da Mohammed, le Prophèla Illettré, (il fixe) entre las croyants da Qoreych al da Yalhrib(M,jdina) el caux qui les rejoindront et combattront avec eux, qu'ils sont une seule communauté distincte des autres .

.

.

» Voici les clauses les plus saillantes qu'il renferme : 1.

Rapporté par Tirmidhl qui a dit 'bon-eumentique".

D'après 'AbdAllah ben salim.

187 - Les cmyanls ne laissent pas parmi eux quelqu'un IouRiement endellll sens lui donner.

de la mani're reconnue conveneble, pour payer une tBrIÇOII.

ou s'acquitter du prix du seng.

- Le croyant ne doit contracter alliance avec l'esclave d'un croyent qu'avec consentement de celuH:i.

- Les croyents 1I6rtueux forment un bloc, contre qweonque parmi eux faisant prauve de tyrannie.

commet du mal ou use injustsmant de lIiolence ou s'me la discorde entre les croyents.

Tous doivent s'unir contre lui, fOl-Ille fils de l'un des leurs.

- Onne tue pas un croyant pour un infidéle ni on ne soutient un infid'/e contre un croyent.

L'engegement de Dieu est le mime pour tous.

L'engagement cont~ par le demier d'entre eux est applicable au reste.

- Les croyants font allégeance entre eux • l'exclusion des autres.

Les Juifs qui passent un accord avec eux sont secourus.

On ne doit ni les léser.

ni soutenir contre eux leurs ennemis.

- Le paix conclue par les croyents est une .

Ne doit la conclure un d'entre eux au combat clans la voie de Diau, seut' ,tre juste pour tout le monde, sens exclusion.

- En ces d'homicide prouvé contre la vie d'un croyant, tous les musulmans doivent feire bloc contre le meurtrier.

Celui·ci doit subir le Talion• • moins que les ayants droit du défunt se désistent par le pardon ou la rançon.

- Tant que durent les hostilités.

les Juifs doivent assumer avec les croyants les charges de la gue"".

Les juifs Seni 'Awf sont une communauté avec les croyents.

Aux Juifs leur raligion et aux Musulmans leur religion.

Leurs subordonnés et eux-m'mes.

Sauf qui aura été injuste et mlllfaisant, celui-là se pard et fait perdre ceux de sa maison.

_ Aux Juifs d'assumer leurs dépenses et aux Musulmans les leurs et ils doivent se soutenir mutuellement contre tout agresseur de ce pacte et se donner conseil.

Ils doivent agir honn'tement, de la maniére la plus loyale.

188 LB p4riot/s médinoise L'homme n'est pes responseble des 'eutes de son ellié.

L'oppressé doit 'Ire secouru.

Le voisin doit "ra Ireité oomme on se traite soi-m'me, sens préjudice, ni pour l'un ni pour l'eutre.

_ Quelque soit le chose pour laquelle vous 'tes en déseccord.

il 'eut s'en référer à AII'h Puisse", et Mejestueux et à Mohemmed.

l'Envoyé d'AlI'h.

Dieu l'a béni et se/ué.

Autre étep.

: fratemisetion des Mouhâjirln et des Ançâr.

C'est une marque de perfection.

de maturité politique et de segesse que ce pas fait par le Prophète Mohammed (SB sur lui) en décrétent la fraternisation entre les Ançâr et les Emigrés, d'autant que ces derniers pouvaient ressentir le besoin d'être soulagés des maux du dépaysement.

de l'indigence et de la séparation des leurs.

En ellet, ils avaient quitté maisons, biens et tamilles.

Cette fratemisation établie par le sage Prophète, grâce et salut sur lui,lut telle, que "un des Ançâr proposa à son frère émigré en lui disant : cc Voici mes épouses! À toi de choisir celle qui te plait, je m'en désisterai en ta faveur.

Lorsqu'elle aura accompli la période légale de ses règles, tu l'épouseras.

• Cette fraternisation a formé une société solidaire et solide.

En voici quelques exemples: Abou Bakr Çiddiq (MouhAjir) et Khârija ben Zouheyr (Ançârite) 'AbdelRahmân ben 'Awf(Mouhâjir) et Sa'd ben eIRabr(Ançarite) 'Omar ben Khattâb et 'Otbân ben MAlik.

.

.

• Vos frères ont laissé biens et enfants et sont venus vers vous, a d~ l'Envoyé d'AllAh.

.

Scellant ainsi cette fratemité.

Aussit6t ces mots prononcés que les Ançâr s'empressèrent de répondre au Prophète (SB sur lui) : • Envoyé de Dieu.

nos biens seront partagés entre nos frères et nous ! -N' Y a t·il pas une eulre solution, dit le Prophète? - laquelle, Envoyéde Dieu ? 189 La p4riode mBdinoise - Vos frères.

MouhAjitfn.

ne sont pas initiés au travail (de la terre).

Vous les en dispansaraz et partagarez las fruits avec eux.

- Bien volontiers, répondirent-ils ! » Cette conduite des Ançâr avait amené les Emigrés à dire au Prophète (SB sur lui) : • Nous sommas descendus chez des gens qui sont les meilleurs altruistes dans Ja gêne, et les plus généreuxdans l'abondance.

Il est fort probable qu'ils vont accaparer toute la récompense divine à eux seuls.

- Non, répondn le Prophète (SB sur lui), tant que vous las remerciez et priez pour eux.

» Tel fut le fruit de cette fraternisation dans ces circonstances difficiles.

Mais quand les Musulmans lurent plus aisés, l'héritage entre Emigrés et Ançâr fut abrogé.

Seule la fraternité spirituelle fut maintenue.

(Sourate 33 _ Les Coalisés_ 6 ) Conclusion et Isçcms - En Islam la mosquée est source de tout bien et de perfection auxquelstend la communauté musulmane.

En effet, c'est là qu'on traite l'ignorance.

Pimmoralité et les mauvais instincts qui résident encore dans le coeur de l'homl)le.

- La sagesse du Prophète (SB sur lui) est manneste dans chacune de ces cinq étapes.

- Les stipulations énoncées dans la fraternisation entre Mouhâjirfn et Ançâr et l'écrit de la charte, avec ce qu'il comporte d'aspect politique et de renforcement des liens, semblent annoncer une longue confrontation.

En effet, le combat a duré presque dix ans, jusqu'à la mort du Prophète, et s'est poursuivi après lui, par ses successeurs.

Et il durera tant qu'existera en même temps l'unicité de l'adoration et l'idolâtrie, la foi et l'infidélité et tant qu'existera qui adore d'autres qu'AllAh.

« Et combattez·les afin que nulle tantatlon na persiste (d'associer è Dieu) et que le culte tout entier soit rendu è Dieu » 8- eJAnMI (Las dépouilles) - 39 190 La période m6dlnoise D'autres ~vénements année de l'émigration en cette (Hégire) première La première année de l'Hégire ne s'était pas encore écoulée que les événements se succédèranl.

On sait que le Prophète (SB sur lui) et les lidèles accomplissaient deux prières par jour, de deux 'rak'a" 1 chacune, l'una la matin at l'autra le soir, et cela avant l' 'lsrA" et le 'Mi'râi" (le Voyage noetume et l'ascension).

« Parsévère dans Is patlsncs, la promessa d'AllAh est vérité.

Implore le pardon da ton péché et célèbre la louanga da ton Salgnaur au aolr at au matin.

• 40 - Le Croyant- 55 Lorsque le Prophèta (SB sur lui) se randit de nuit è Beyt alMaqdis (Jérusalem) et monta aux hauts cieux, Dieu lui prascrivit, pour lui et sa communauté, les cinq prières.

Gabrial descendit ensuite sur terre pour en apprendre la pratique.

auprès de la Kaaba et il en indiqua las momants de pratique, caux au choix et caux à ne pas dépasser.

Trois ans après l'instrtution das cinq prièras et qu'eut Iiau l'émigration vers Médina, le Prophèta (SB sur lui) lut autorisé à raccourcir les prières au cours de voyaga, de quatre rak'a à daux seulement, semblables à ce qu'elles étaient avant la Voyage noetuma et l'Ascension.

C'est l'explication du hadith de 'Aïcha rapporté par Boukhâri : « Quand j'institution des prières lut descendua, allas étaient de deux rak'a chacune.

Puis, elles furent rallongées, mais maintenues (à ca nombre) en cas de voyage.

» 1.

Avec dans chacune, selon les positions.

la récitation de la Parole d'AllAh Le Très Haut.

ses glorificatiOns.

son invocation, les salutations è l'Envoyé el aux Justes.

Chaque rak'.

(OcycleD de prière) comporte deux stations debout, deux prosternations, une ou deux stations assises.

mais une seule Inclinallon (rak'a ou roukou).

Ainsi, le nombre de rak'.

de la prière définira 80" nombre de "cycles.

Ceux pour celle de l'aube.

quatre pour celle de midi.

quatre pour celle de l'après midi.

trois pour oelle du crépuscule, quatre pour celle de la nun.

191 Lapériode mMinoise Cette autorisation d'écourter les quatre rak'a li deux est descendue dans la sourate 0 Les Femmes o.

• Lorsque vous êtes en voyege, Il vous est permis d'écourter le prière si vous crelgnez une etteque des Infidèles.

Les Infidèles sont pour vous un ennemi évident D 4 - Les Femmss - 101 Quent li l'eppel li le prière, son insteuration fut comme suit.

Après l'installation du Prophète (S8 sur lui) li Médine et la construction de la mosquée, les fidèles prirent l'habitude de se réunir pour la prière, sans y /lire avertis.

L'Envoyé (S8 sur lui) jugea utile de concevoirun moyen pour annoncer le moment de la prière et damanda conseil li ses compagnons.

Quelques uns émirent l'evis d'utiliser un cor.

Le Prophète (S8 sur lui) ne s'y rallia pas, car c'éta~ la pratique des Juifs.

D'autres d'employer une cloche, qu'il rejeta, car les Chrétiens l'utilisaient.

Ils se séperèrent sans trouver de solution.

'AbdAllah ben Zeyd l'Ançarite de Khazraj, vit en songe un homme habillé de deux vêtaments verts, portant une cloche: • Me vends·tu cette cloche, lui d~-i1 ? - Pour quoi faire, répondit l'homme.

- Pour l'appel li la prière.

- Veux-tu que je t'indique un meilleur moyen, dit l'homme ? - Lequel, dsmanda 'AbdAllah ? - Tu diras répond~-il, AllAh Akbar deux fols, j'etteste qu'l n'y a de Dieu qu'AllAh deux fois, j'atteste que Mohammed est l'Envoyé d'AllAh deux fois, accourez li la prière deux fois, accourez li la féli~é deux lois, AllAh Akbar deux fois, il n'y e de dieu qu'AllAh une fols.

D 'AbdAllah en fit pert su Prophète (S8 sur lui) qui dit : • C'esl un songe ~ridique.

si Dieu le veut sinsi.

Va donc l'apprendre Il 811111 pour qu11 en fasse l'appel Il le prillre.

Il a le voix plus Iouchanle D.

192 La p4ri0d8 m4dinoitle Entendant cet appel, 'Omar ben Khall4b sort~ de chez lui en hate et dit au Prophète(SB sur lui) : • Par Celui qui ra anvoyé cemma prophèta, j'ai vu la mêma chcse que lur (an songa) ! - Dieu soit Ioull, d~ le Prophète (SB sur lui) ! • - À l'appel li la Prièra da l'auba, Bilâl ajouta : • La prière est plus avantageuse que le sommail ! • La Prophèta (SB sur lui) apprit li Bilél la formula da l' "iqéma" (signai du dêbut da l'offica) at lui dit: • Quand tu annonces Is dIlbut de l'office de la prière, tu diras: AI/Ilh Akbar ! AI/Ml Akbar ! J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Alllih, j'attaste que Mohammed est l'Envoyll d'AI/lih ! Vanezé la priére ! Accourez à la flllicitll ! La priére est imminente.

AI/lih Akbar ! AIIMl Akbar ! Il n'y a de dieu qu'Al/lih! » CoocIuijqo " I§ÇQQ§ _ Ca passega cenlirma que la prière au début éta~ da daux rak'a la matin at de daux la soir.

Puis, ella prit sa forme dèfin~ive, talle qu'on la cennait maintanant, c'ast li dira quatra rak'a li midi (zhohr), quatra l'après·midi ('açr), trois au crépuscula (maghrib), quatra la nuit ('iché), at daux li l'auba (fajr).

Ensuite.

les prières de quatre furent ramenées à deux rak'a en voyaga, qu'il y ait dans la voyaga crainta ou sécurité.

- Le songa du croyant est véridiqua.

Il peut annoncer la bonna nouvalla pour lui ou peur d'autres.

- Ce passege concrétise la formule de l'appel li la prière (adhén) et celle de l'iqéma.

Il montre le ménte de 'AbdAllah ben Zeyd at de 'Omar ben Khall4b, qui, tous les deux, avaient vu l'appal li la prière en songe.

- Il ètablit aussi le bien·fondé de ne pas imiter les Juits at les Chritiens.

193 La p4riods m4dinoise - Celui dont la voix est la plu.

touchante est prioritai.

.

pour l'appel à la prià.

.

.

- Il révèle le mérite de BilAI, premier muezzin dan.

j'I.

lam.

La mort de KolthoQm ben elHldm et d'As'ad ben Zour.

re Un de.

événement.

pénible.

de cene année lut la mort de KolthoOm ben elHidm.

homme qui embra••a l'I.

lam avant l'arrivée du Prophète (SB .

ur lui) à Médine.

Quand l'Envoyé arriva à Qoubé, lors de son émigration, il descendit chez lui et son nom fut ainsi honoré.

KollhoOm mourut peu après cet heureux événement, é1ant déjà avancé en Age.

Que Dieu lui accorde sa Mi.

érioorde el sa Gréee.

Après KeilhoOm, mourut Abou Oumêma, As'ad ben Zouréra, l'un des chefs qui avaient prêlé serment au Prophète (SB .

ur lui) au deuxième .

erment d'el'Aqaba (à Mina).

Il mourut d'une maladie de poilrine.

A sa mort, les Juifs et le.

Hypocrite.

dirent: • Si Mohammed êtait vraiment Prophète, son ami ne .

erait pa.

mort.

» Apprenant ce.

propos, j'Envoyé d'Allâh.

•ur lui gréces el salut, déclara : « Je ne puis rien, ni pour moi, ni pour mon compagnon, contre les atrMs de Dieu.

• Après sa mort.

les Beni NadjAr demandèrent au Prophète de leur désigner un autre chef.

• Vous Ifes mes oncles maternel.

, leur dit';I, je .

uis avec vou.

et je suis volrs chef! » Ce lut une distinction dont les Beni NadjAr se prévalaient sur les aut.

.

.

.

Le Prophète (SB .

ur lui) n'a pa.

voulu leur désigner un chef.

pour ne pa.

privilégier le.

uns au dêlriment des autres.

En se proclamant leur chef, il donna aelisfsction à tou•.

Cela dénote la sagesse et le sens politique de l'Envoyé (SB .

ur IUlJ.

que Dieu lui accorde salut el bénédiction.

194 La périoda médinoias Cqnclusion " IfJcgtrl - La disparition des gens nobles constitue une perte douloureuse qui afflige les croyants.

- Le Prophèta (SB sur lui) est démuni du pouvoir de se procurer du bien ou da repousserdu mal pour lui personnellement ou pour les autres.

La volonté de Dieu est la seule qui prévaul.

Premier né parmi MouhljlrTn il Médine les enfants des L'un des événements heureux en cene première année de l'Hégire, est la naissance d' 'AbdAllah ben Zoubeyr.

Sa mère Asma, au tenne de sa grossesse, émigra à Médine avec la famille d'Abou Bakr.

Arrivée à Ooubâ, elle accoucha de son garçon 'AbdAllah ben Zoubeyr.

Elle l'amena au Prophète (SB sur lui) qui invoqua pour lui la bénédiction d'AllAh, prit une dane, la mAcha et la mit dans la bouche du nouveau-né.

Ainsi, la salive du Prophète, Dieu l'a bâni et salué, M la première chose à entrer dans son ventre.

Dans une explosion de joie, les Emigrés glorifièrent Dieu à la naissance de leur premier nouveau-né en Islam( après leur émigration), de même les AnçAr virent naltre laur premier nouveau-né, elNo'mân ben Bechlr.

Ces deux naissances ont annihilé les cancans des Juifs qui prétendaient que les Musulmans étaient ensorcelés et n'enfanteraient plus de garçons.

Dieu a démenti cene assertion par la naissancede ces deux enfants.

Mariage du Prophète avec 'ATcha, son épouse préférée Un événement heureux, en celle première année de l'Hégire,M le mariage du Prophète(SB sur lui) avec 'Aicha, la fille d'Abou Bakr, AllAh soit satislan d'eux.

Le contrat eut lieu d'abord à la 195 LJJ période médinoise Mecque, avant que le Prophète (SB sur lui) n'entreprenne son émigration è Médine et cela après la mort de Khadija, Dieu l'ait en Son agrément.

'Aicha avait alors six ans.

La consommation du mariage eut lieu de jour, à elSounh, dans la maison du père de 'Aicha, au mois de Cha_AI.

et elle avan alors neuf ans.

Certaines gens, par superstition, évitaient de consommer le mariage dans la période qui se situe entre les deux Fêtes.

'Aicha rejeta cette superstition en disant: .

.

L'Envoyé d'AllAh m'a prise pour épouse à Chawwâl et consomma le mariage à Cha_AI, et quelle épouse de l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, tient plus place que moi, auprès de lui? .

.

el BoukhAri rap~orte aussi le hadith d' 'AbdAllah ben 'Amrou ben el'Aç qui dit: .

.

J'ai demandé à l'Envoyé d'AllAh, bénédiction et salut de Dieu sur lui : laquelle de tes épouses aimes-tu le plus ? _ C'est 'Aicha, dit· il.

- Et de tes compagnons? - Sonpère.

• C'est à dire Abou Bakr.

Et dans celte consommation, par le Prophète (SB sur lui), du mariage le jour, et non la nuit, il y a une réponse à l'habitude prise par les gens du mariage noctume.

à l'exclusion du jour.

Derniers événements de cette année : l'envol de trois expéditions Médine était devenue une ville musulmane par excellence, malgré la présence de groupes juils.

associateurs idolâtres et Hypocrites.

Les musulmans étaient devenus une lorce respectable.

Alors, Dieu leur permit d'affronter l'ennemi.

• Il (le combat) eet autorle' à ceux (les croyante) qui sont combettus.

parce qu'Ils ont subi InJustice.

En vérll', AllAh ds leur soutien est Capabla.

Csux qui ont ét4 chass's Inlustament de leurs loyers, uniquement pour avoir proclamé: notra Maitre est Dlau» 22 _ Le Pèlerinage - 39140 196 LB r»rfode mldinolsa Mettant à profit cetta permIssIon, la Prophllta (SB sur lui) organiss des axpéd~ions contra les caravanes marchandas des impies, espérant ainsi mattra la main sur laurs bians dont las Musulmans avalant plus da dro~ at dont ils étaient plus dignes.

la premillra expéd~ion (se.

yya ') dépéchée à cet effet, fut celle de Harnza, oncle du Prophllte (SB sur lui).

Composée de tranta personnes, elle ne comprena~ que des Emigrés.

Elle avait mission d'intercepter une caravane de trois cents personnes, commandée per Abou Jahl et qui cotoya~ le rivaga de la mer Rouga.

Le Prophllte (SB sur lui) aven remis à Harnza un étendard blanc.

Ce fut la premillre expédnion en Islam.

Il n'y eut pes de combat entre les deux perties : Mejdi ben 'Arnrou elJohanl, qui avan des pactas de non agression avec les deux pertis, s'interposa.

Le porte étendard des croyants était Abou Morthid elGhanawi.

Cela se pesse au mois de RamadAn, sept mois aprlls l'Hégire du Prophllte à Médine.

Expédition de 'Obeyda ben elHirlth ben •AbdelMottallb Le Prophllte (SB sur lui) rom~ un étendard blanc è 'Obeyda pour se rendra à la vallée de Ràbigh au HidjAz.

Le porte étendard étan Mistah ben Outhâtha et leur nombre était de soixante.

tous Emîgrés.

Elle devait traquer une caravane de deux cents hommes.

las deux parties se rencontrllrent près d'un point d'esu nommé Ahyâ.

la caravane éta~ commandée par 'Ikrima ben Abou Jahl, ou Mikriz ben Hafç.

Il n'y eut pas de combat, si ce n'est des tirs de fléches dont une atteign~ Ss'd ben Abi Waqqâç.

Ce lut la premillre f1llche en Islam.

Ensu~e, les uns et les autres se retirèrent.

1.

La • seriyya D est une expédition commandée par un chef désigné par le Prophète, grAce et salut sur lui, alors que la .

.

ghazwa .

.

est dirigée par l'Envoyé lul·même.

197 La p4rioda médinoisa À cette rencontre, deux musulmans, elMlqdAd ben 'Arnrou et 'Otbe ben Ghezw6n, quittèrent le camp ennemi et se relllèrent eux fidèles.

Les Qoreychites les ayant amplchés d'émigrer, ils partirent avec la caravane pour fuir è Médine.

Expédition de Sa'd ben Abl WaqqAç Au mois de Dhoul elQi'da de la première année de l'Hégire, juste après l'envoi des deux étendards de Hamza et de 'Obeyda, le Prophète (SB sur lui) en organisa une troisième qu'il confia à Sa'd ben Abi Waqqâç.

Elle compfait vingt hommes.

marchant à pied, tous des Emigrés, avançani de nuit et se couvrant le jour.

Portait l'étendard elMiqdAd ben elAswad, Dieu soit satisfait de lui, et il devait se rendre à un endroit nommé e1Kharrâr.

sans le dépassar.

Le groupe arriva au cinquième jour, le matin.

Les hommes rentrèrent sans mellre la main sur la caravane das paiens, qui élait passée un jour plus tôt.

Il n'y eut donc pas de combet et ils revinrent avec la récompanse de leur acte.

L' hostilité se Islt Jour il Médine Lorsque la première année de l'Hégire se fut à peine écoulée et que la présence de l'Islam el la force de ses adeptes se précisèrent à l'horizon, se forma à Médine une coalition d'Hypocrites, de Juifs et d'idolâtres qui provoqua un antagonisme de "intérieur.

Les controverses des Julls et leur hostilité Parmi ceux qui affichaient leur hostilité et cuilivaient celle piètre polémique, quelques exemples.

_ Hamal ben Abi Qocheyr et Samouel ben Zayd.

rencontrant le Prophète (SB sur lui) lui dirent : 19B LB i»riot/e tUdinoise • Mohammed ! Inlonna·nous quand surviendra l'Heure, si lu ee un prophèlacommalU la dis 1 ? .

La Très Haut I~ descendre alors un verset en réponse .

« Ils l'inierrogeni sur l' Heure quand sers aon polnl d'allache.

Dis : aa connaissance en esl auprlls de mon Seigneur.

Ne la fera surgir en son lemps que Lui.

Elle esl pesanle sur les cieux el la lerre, elle ne vous viendra que subltemenl.

Ils t'Interrogent comme si tu en élals Irlls Informé.

Dis : sa science en est euprlls d'AllAh, mals la plupart des hommes ne savent pas.

.

7 slA'r.

' 187 - No'mAn AdA, Bahra ban 'Amrou si Châch ben 'Ady vinrant trower le Prophèta (SB sur lui), et après une discussion, il lee inv~a à revanir à Diau et les prévint de Son châtimant.

Sur quoi, ils dirent: • De quoi nous lais-lu peur ? Par AllAh, nous sommes lee enlants de Dieu et See pr6lérés 2.

• Il Y eut une révélation du Très Haut.

• Les Juifs et les Chrétiens a"lrment : nous sommes les fils de Dieu et ses bien-aImés.

Dis : pourquoi alors Il vous tourmente pour vos péchés.

Non, vous iles des êtres humains parmi ce qu'II a créé.

Il pardonne à qui Il veut et Il tourmenla qui Il veut.

El à AllAh appartient le royaume des cieux et de 1.

terre et de ce qui 8.

t entre eux et ver.

Lui 8.

t le devenir.

» 5 - La Table ssrvie - 18 - RAfi' ben HArilha, SallAm ben Michkem, MAlik ben e1Çayl et RAfi' ben Houreymala vinrent polémiquer avec le Prophète (SB sur lui).

Ils lui dirent : C\l Mohammed ! Ne prétends-tu pas suivre le cuhe d'Abraham et croire à ce que contiant la Torah, que tu attestes émanant de Dieu? 1.

Rapporté par Ibn Jarlr el d'autres.

D'après Ibn 'Abbâs.

a.

Rapporté par Ibn IshAq.

D'après Ibn 'Abbâs.

199 La p4rioda médinoise - Effe<:tivemant, dn la Prophèta (SB su, lui).

Mais vous y avaz lIIjoutlf at ,enilf ce qu'alte conlient d'engagement pris pa, Atlllh sur vous, et vous fin avez dissimu/~ ce que vous tJtiez tenus d'axpllque, aux gens.

Je suis innocent da vos innovations.

Ils dirent alors par contrariété : - Alors nous nous rapportons à ce que nous avons entre les mains, car nous sommes sur la bonne voie et la vérité.

Il 1 Il Y aut una révélation divina à leur propos.

• Dia : li gena du Livre, Voua n'i1ea aur rien (de valable) tanl que voua n'appliquerez p88 la Torah, l'Evenglle el ce qui voua a élé deacendu de voIre Seigneur, El ne fall aJouler à beaucoup d'enlre eux ce qui l'a été révélé de Ion Seigneur qu'exclla d'lnJuatlce et Infidélité, Ne t'afflige donc pas pour le peuple Infidèle.

• 5 - La Table servie - 6B L'air de Médine A l'époque où arriva l'Envoyé, sur lui bénédiction et paix, et ses compagnons, il y trouvèrent un pays donl l'athmosphère était des plus malsaines, ainsi que le raconte 'AYcha, mère des croyants, AllAh l'ait en Son agrément • Lorsque l'Envoyé, grAce et salut d'AllAh sur lui, vint à Médine, il y arriva alors qu'il n'y avait terre de Diau plus maladive, quant à la lièvre.

Les Compagnons, Emigrés, en souffrirent durement, si ce n'est qu'AllAh Le Très Haut en préserva Son Prophète, Dieu l'a béni et salué.

Abou Bakr et ses deux affranchis, 'Amir ben Fouheyra et BilAI étaient dans une mArne pièce.

Ils furent:atteints de la lièvre.

J'entrai pour leur rendre visne e' cela avant que le voile (hijâb) ne nous soit prescrit.

Ils souffraient, Dieu seul savait C8 qu'ils enduraient.

Je m'approchai d'Abou Bakr : comment vas-tu père ? Il répondit : 1.

Rapporté par Ibn Abî Hâtim.

D'après Ibn 'AbbAs.

200 La période médinoise L'homme se lrouve en lamille et la mort est plus proche que le lacet de sa sandale.

- Par Dieu, mon père divague, me dis-je.

J'avançai vers 'Amir ben Fouheyra comment te trouves-tu ô 'Amir ? Il répondit - J'ai rencontré la mort.

avant de la gouner.

Sa perte suit le pleutre, mais d'en haut.

A chacun son combat.

selon sa volontê.

Tel lutte de ses cornes, le taureau.

- Par Dieu, me dis-je, 'Amir divague aussi.

Bi161, quand la fièvre lui laissait un répit.

s'étendait au fond de la pièca at clamait d'une forte voix : - Ah' Veillerais-je une nuit.

à Fakh, aux parfums des Idhkhir et de menthe.

Atteindrais-je un leur les eaux de Majinna ! Reverrais-je ChAms et toleyl 1!» De tout cela, il faut donc retenir que le Prophète (SB sur IIii) et ses compagnons, lors de leur émigration à Médine, n'avaient pas trouvé cette ville parsemée de fleurs, exempte de ciésagréments.

Bien au contraire, les complots des Juifs, la méchanceté et l'infidélité des Hypocrites, en plus de l'étet d'hostilité avec les idolâtres, à tout cela, s'ajoutait donc le climat insalubre 2.

Dans cette athmosphère difficile, le Prophète Aimé, grâce et salut sur lui, assuma la charge de la prophétie, ne délaissant pas une occasion de transmettre la prédication et le message.

Voici donc la première année dans la terre d'immigration qui s'achève et la deuxième qui s'annonce, avec la préparation au Jihâd et les préparatifs pour combattre les ennemis proches, parmi les 1 .

Deux montagnes de la Mecque.

2.

l'Envoyé pria alors Dieu .

" Notre Dieu, fais nous aimer Médine comme Tu nous a fait aimer la Mecque ou plus, bénis pour nous son moudd el son çA' (unités de poids el mesure) et Iransporte son mal il Mahay'a.

.

.

Maliay'a est un lieu à elJohfa.

201 aSSOCiateurs ldollitres.

se conformant en cela à "ordre divin (9_ LB Repenlif_ 123j.

Et aussl.

après l'autorisation de combattre les associateurs injustes.

• ft (la combat) aat autorls' à caux (les croyanls) qui aonl comballus, car Ils onl subi InJuallca.

En rirll6, Alllh, da laur aoutlan, asl Capabla.

• 22 _ Le Pèlerlnage_ 39140 Cela, après qui leur élail inlerdit, avanl l'émigration, de combattre.

le Prophille, bénédiction et salut sur lui.

envoya donc, la première année, les trois expéditions (serlyya) déjà mentionnées.

202 Lapériode m4dinoiss Deuxième année de l'Hégire En celle deuxième année, le Messagar de Dieu organisa dix huit sortie.

(.

eriyya et ghazwa).

Expédition (g"azwa)d'eIAbwi On l'appalle expédition d'elAbwA ou de WeddAn" le.

deux localités étant voisines el distantes de six mines.

C'était le première expédition entreprise per le Prophète(SB sur lui) lui-même et elle eut lieu eu mois de Çalar.

Inlom1é qu'une caravene de Qoreych pesseit per AbwA, contrée habitée par les Beni Damra, l'Envoyé d'AllAh chargee sa'd ben 'ObAda de le remplacer à Médine et partit.

Arrivé à AbwA, la tribu de Damra conclut un pacte de bons rapports avec lui, per la médiation de son che! Makhchi ben 'Amrou.

La caravane avait devancé.

Néenmoins, l'Envoyé resta dans la région jusqu'à la fin du mois de Çalar, puis il rentra à Médine sans avoir livré de combat.

L'étendard du Prophète dans celle expédition, était de couleur blanche el porté par son oncle Hamza.

Expédition de Bouwit Au mois de Rabi' Awwal, après son retour de l'expédition d'el Abwa, en celle deuxième année de la sainte Hégire, le Prophète(SB sur lui) se fit remplacer à Médine per elSilb ben 'OthmAn ben Mazh'oOn ou Sa'd ben Mou'Adh, que Dieu leur accorde satisfaction, et il partit, à la tête de deux cents hommes, à la rencontre d'une autre caravane Qoreychîte de 1.

Waddin est li.

environ trente kms au nord ouest de Riblgh.

Non Iain.

est elAbwi, où se trouve la tombe d'Amin.

.

la mère du P-rophète.

sur lui grAce et paix.

203 La périoda médinoise deux mille cinq cents chameaux, ~onduite par cent hommes, parmi eux Omeyya ben Khalaf.

Son porte-étendard éteit Sa'd ben Abi Waqqâç.

Il etteignit Bouwât par le mont Radwâ,du côté de la palmeraie da Yanbo'.

Il y resta jusqu'à la fin du mois .

.

Rabf Thâni.

Au début de Joumâda Awwal, l'EnvoYé, sur lui grâce et paix, revint à Médine.

La caravane l'ayant devancé, fut sauvée.

C'était la volonté de Dieu qui avait soustrait cette caravane au péril.

Ce que Dieu veut, s'accomplit et ce qu'l!ne veut, ne saurait être.

Expédition d'el'AchTra À la fin da Joumâda Awwal, .

après son retour de l'expédition de Bouwâl, le Prophèta (SB sur lui) sut que plusieurs caravanes marchandes de Qoreych se rendaient au ChAm.

Il décida de les intercepter, espérant mettre la main sur quelques unas d'antre elles.

Il se lit remplacer à Médine par Abou Salama ben 'AbdeIAsad, remit l'étendard à son oncle Hamza et partit.

Arrivé à el'Achfra, il campa dans la vallée de Yanbo'.

Mais les caravanes étaient déjà passées et il n'en rencontra aucune.

Il conclut des traités de bons rapports avec les Beni Moudlij ainsi que ieurs alliés parmi les Beni Damra, traités qui étaient salutaires pour l'Islam et ses adeptes.

Il resta dans la région jusqu'à le lin de Joumâda Awwal et quelques jours du mois suivant.

Puis, il regagna ensuite Médine, sans difficultés, Dieu merci.

Première expédition (ghazwa) à Badr Elle eut pour cause la razzia déclenchée par Kerz ben Jâber elFihri sur les troupeaux des Médinois: chameaux, moutons et boeufs.

Elle eut lieu quelques jours après le retour de l'expédition d'el'Achfra.

204 Lap4riode mée/incise Le Pmphète (SB sur lui) s'élença à la poursuite de Ke" avec ses compagnons pour ramenar le tmupeau.

Il se fit remplacer à Médine par Zeyd ben Hârilha, son effrenchi, remit son étendard à 'Ali et partit.

Il parvint à la vallée de SafwAn, près de Badr, mais Kerz avait fuit.

Celle expédition est appelée Badr la Première, car elle sere bientôt suivie de la betaille de Badr la Grande, où AllAh Le Très Haut donna la vicloire à l'Envoyé, grâce et salut sur lui, et à ses compegnons, sur Abou Soufiân et les idolâtres.

Il y aura aussi Badr la Demière.

La grande expédition de Badr Celle expédition fut décisive dans l'histoire de l'Islam.

Elle est nommée dans le Coran "le jour de la Distinction ".

Elle fut marquée par des événement.

avant et après la rencontre des deux camps.

_ Une Importante caravane commandée par Abou SoufiAn et ses hommes revenait du ChAm, se dirigeant vers la Mecque.

La nouvelle parvint au Pmphète(SB sur lui) qui manda quelques uns de ses compagnons à aller l'intercepter à son passage au Hidjâz, espérant avec l'appui de Dieu prendre possession des riches marchandises dont ils avaient grand besoin.

En effet, en fuyant la Mecque, ils y avaient laissé tous leurs biens dont les infidèles s'étaient emparés.

Quelques cmyants acquiescèrent.

d'autres hésitèrent l'ordre n'était pas formel, c'était une simple proposition et on ne slmaginait pas que le Prophète allait affmnter une betaille.

- Abou Soullân s'approchait du Hidjâz avec sa caravane, épiant les nouvelles.

Il craignait d'Atre assailli par les Musulmans et ne cessait de questionner chaque voyageur qu'il 1.

Badr est un village il 160 Km de Médine.

Dans le temps.

c'était une Xa::.

':a=~rt8.

Un hOmme appelé Badr y aveil un puits.

Il donna son nom ~O~ La période médincise rencontrait.

l'un d'eux lui dit : ct Mohammed a mobilisé ses hommes pour loncer sur ta caravane et celles des autras !.

Alors, sa méfiance s'accrut.

Il engagea Domdom ben 'Amrou le Ghilârite et le dépêcha à la Mecque pour mobiliser aoreych et qu'ils viennent protéger leur caravane.

- A la Mecque, 'Atika bent 'AbdeIMottalib, tante du Prophète, vit un songe effrayant et cela trois jours avant l'arrivée du messager d'Abou Boufiln.

Elle envoya chercher son Irère 'Abbâs et lui dit : « Frère, j'ai vu le veille un songe terrifiant.

Je crains que vos gens n'aitt'Bnt courir un péril redoutable ! - Lequel, dit 'AbbAs ? - J'ai vu, répondit-elle, un homme monté sur un chameau, venir s'arrêter dans la vallée de la Mècque.

Il criai! de toutes ses forces : " Cl gens de Ghadar ! Au combat dens trois jours ! Là où vous devez mourir !" Les gens accouraient et l'entouraient alors qu'il entrait dans le Temple.

A ce moment, son chameau prit sa lonne sur la Kaaba et s'écria la même chose: • Acocurez au combat, Cl gens de Ghadar ! Là où vous mourrez dans les trois Oours) ! " Puis, son chameau prit sa forme au sommet du mont Abou Oobeys d'où il répéta encore le même cri.

Ensuite, il saisit une roche et la jeta.

Elle dévala la montagne.

Arrivée à son pied.

elle éclata en morceaux dont chacun entra dans une maison de la Mecque.

- Par Allah, voilà un songe (grandiose) ! dit al'Abbâs.

Garde-toi d'en perier, lui dit-il.

• Et elle lui recommande la même chose.

Mais il ne put s'empêcher de le raconter à son ami elWalid ben 'Otba, qui, melgré la recommendation de 'Abbâs.

la narra à son père.

La nouvelle as répendit alors, si bien qu'Abou Jahl en eut connelsaence et se mit en colère.

Voyant 'Abbâs toumer eutour de la Kaaba, il l'appela : • 0 Abou Fadl, quand tu auras fini, viens vers nous! • EI'Abbâe fini! ses touméee et Abou Jahl Iwait alors: 206 Lapériode médinoise • Beni 'AbdeIMottalib, quand donc est apparue chez vouLcetle prophétesse ? - Quelle prophétesse ? - Ce songe qu'a vu 'Atika, répendll Abou Jahl ! - Et qu'a t-elle YU donc? _ Beni 'AbdelMottalib ! Ne vous suffit-il pas que vos hommes prophétisent jusqu'à ce que le fassent désormais vos femmes? 'Atika ne prétend-elle pas avoir vu en songe un homme dire: .

.

sortez au combat dans trois jours , " Eh bien, nous allons attendre ces trois jours.

Si c'est vrai, il se réalisera.

Sinon, nous transcrirons sur un écrit que YOUS êtes les plus menteurs des Arabes !" Trois jours après, Domdom le GhifArite arriva Il la rl "'que; debout, sur son chameau, la selle détournée, l'habit fendu en longueur, le nez de son chameau ensanglanté, il criait de fOutes ses forces, dans la vallée de la Mecque :.

La caravane! La caravane! Vos biens avec Abou Souliân sont assaillts par Mohammed et S9S hommes ! Je ne crois pas qu'il est encore temps de les rattraper.

Le secours' Vite! It Les Qoreych s'armèrent et se préparèrent vite, en disant : « Mohammed croit·il que notre caravane est aussi facile-~ que celle d'Ibn elHadrami 1.

Par Dieu, il verra autre chose! la Mais sur le point de partir, ils évoquèrent leurs hostillléS"' avec les Beni Bakr el eurent peur d'être attaqués par derrière.

Satan leur vint sous les traits de Sourâqa ben MAlik, un des notables de Beni Kinâna et les rassura : • Je me porte garant pour vous, les Beni Kinâna ne vous causeront aucun tort ! D Alors, ils partirent rapidement _ Le Prophète et ses compagnons sortirent au hullième jour de RamadAn.

L'Envoyé chargea 'AbdAllah ben Oum Makloûm 1.

Plus d'un mois auparavent, une exDédltion envOYée par le ProPhète.

grAce et salut sur lul.

:.

)usqu'è Nakhla, entre la M~ue et Tae', el commandée par 'AbciAifahben Jahch, s'empara d'une caravane de Qoreych dont un membre, 'Amrou ben elHadraml, fut tué.

Cefa, è la limite du mols sacré de Rajab, ce qui provoqua une polémique.

Une rév61a11on descendit innocentant et rétribuant 'AbdAIIth ben Jahch et seo compagnons (souralo Le Vo""o, 217121a).

207 La pI,;otIs médinoise de le suppléer, puis il le remplaça par Abou Loubêba qu'il fit retoumer de Rawhê.

Moç'ib ben 'Omeyr portait l'étendard et, au devant de l'Envoyé, Il y avail deux drapeaux noirs.

Un tenu par 'Ali ben Abou Tâlib et l'autre par un AnçAr.

Ils étaient trois cent quatorze hommes, se relayant sur soixante dix chameaux et n'ayant que deux chevaux, l'un appartanant à elZoubayr ben 'A_Am et l'autre à elMiqdêd ben 'Amrou.

Le Prophàte (SB sur lui) suivil la vallée d'sl'Aqlq par RawhA, puis campa près du puits de Rawhê et repartit ensuite, laissant le chemin de la Mecque à gauche, pour sa diriger à droite.

Ils traversèrent la valléa jusqu'au passage de Çafra.

Là, l'Envoyé dépêcha à Badr deux éclaireurs: Besbas elJouhani et 'Ady ben Abou Zaghbê, pour racuaillir des nouvellas émanant d'Abou SoufiAn ou d'autre.

Il continua ansuile sa route, laissant la vallée de Zhafrên à sa droile, puis il campa.

Ayant appris que las Qoreychites partirent pour défendre laur caravana, il demande conseil à ses compagnons.

Abou Bakr dit des parolas réconfortantes ainsi qu' 'Omar.

EIMiqdAd ben 'Amrou, à son tour, se leva et dit: " 0 Envoyé d'AllAh, poursuis ca qua Diau t'a ordonné, nous sommes avec toi 1 Nous ne te dirons pas ca que les fils d'Israill ont dil à Moise : ·Va, toi et ton Dieu combattre, ici nous resterons 1.

" Mais nous disons: va, toi et ton Dieu combattre, nous sommes combattants avec vous ! Et par Celui qui t'a anvoyé avec la vérité, si tu nous conduisais à Bari< elGhamêd 2, nous y marcherions avec toi, quelques soient les obstaclas.

" Le Prophète (SB sur lui) en dil du bien at pria pour lui, puis ajouta: cc Cons.

j'1fIz~moi vous autres.

» Alors Ss'd ban Mou'Adh se leva et dil : " Tu redresses à nous, les AnçAr, Envoyé de Dieu ? - Oui, répondit-il ! 1.

(5 _ la Tablo Salvio _ 24 ) 2.

Ueu auxconfins du Vernen.

208 - Nous avons CN en toi, dn Sa'd et attesté que ce que tu nous annonces est vrai.

Nous t'avons donné notre engagement, accomplis ce que tu veux! Par Dieu ,si tu fangages à entrer dans la mer, nous te suivrons.

Personne ne se sousiraira , il ne nous déplall pas d'itre demain, en Isce de nos ennemis.

Nous sommes endllrants au combat el résolus à l'affrontement.

Nous espérons, s'il plan à Dieu, te réjouir! Man:he avec nous avec la bénédiction d'AllAh , » -Avancez! dn alors le Prophète (SB sur lui).

Une bonne nouvene vous est annoncll6 : Dieu vient da me promettre la victoire sur l'un des daux groupes 1 • Par Dieu, j'entrevois tNjj les endroits de leur mort.

» Le Prophète demandal'approbation des AnçAr pan:a que le pscl8 conclu avec eux.

à el'Aqaba, n'irripliquan pas de le secourir hors de Médine, mais seulement à l'intérieur.

Il craignait donc leur abstention è combattre à Ses côtés, hors de Médine.

C'est pourquoi, Se'd le rassura de se réponse et il s'en réjouit.

Puis,i1 continua se route vers Badr et campa dans ses alentours.

Initiatives avant le combat Le Prophète et Abou Bekr laissèrent les Compagnons el allèrent arpenter la région pour recueillir des nouvelles de l'ennemi, caravane et.

guerriers.

Ils tombèrent sur un vieillard nommé SouliAn elDamri.

Le Prophète (SB sur lui) demanda ce qu~1 sevait de Qorsych, de Mohammed et de ses compagnons.

a Je ne vous renseignerai que si vous me dites qui vous êtes ! - Si tu nous infonnes ,dn le Prophète (SB sur lui), nous r informons.

- C'est donc l'une pour l'autre ? _ Oui,dn "Envoyé .

_ J'ai appris que Mohammed et ses compagnons ont quitté Médine tal jour.

Si celui qui m'a rapporté celle nouvelle a dit vrai, ils doivent itre à présent à tel endroit Ousta là cil 1.

1.

c·.

.

.

Il c(Ire la caravane .

.

.

.

.

Abou Soufi4n ou 18 tn>upe de Qoreydl.

209 La périoda médinoisa Prophète (SB su, lui) aVa~ campé).

J'ai appris d'autra part, qua Ooraych a quitté la Macqua tal jour.

Si calui qui ma l'a annoncé a dit vrai.

ils saraiant maintanant 6 tal androit (16 où sa trouvaiant ""ectivament las Ooraychites).

Et vous deux? - Nous sommas originai,as da l'Eau.

répond~ le Prophète (SB su, lui).

• (C'est 6 dire l'aau de laquelle nous avone été créés), conformémant 6 la Parole divine.

«.

.

.

el Noua avona fall de l'eau loute chose vivante,.

,.

2'- Lss Prophéles _SO C'était da la part du Prophète (SB su, lui), une eimulation sincère et é1éganta, dictée par la situation.

La viaillard rasta perplexe, répétant: • Originaires de l'Eau .

.

.

L'Eau de l'Irak ou de tel endroit .

.

? • L'Envoyé (SB su, lui) retouma 6 son camp.

Autre mesure Le soir, le Prophète (SB su, lui) envoya 'Ali, elZoubeyr ban 'AwwAm et Sa'd ben Ab; WaqqAq en quête de nowelles de l'ennemi.

Ils surprirent daux hommes cherchant de l'eau pour Ooreych et les amanèrent au camp musulman.

a Ils nouS ont envoyés laur chercher da l'eau, dlrent·i1s.

• Mais les compagnons les désavouèrent at les soupçonnèrent d'être de la caravane d'Abou SoufiAn et non de l'armée de Ooreych.

En réalité, les Compagnons nourissaient le désir secret d'avoir affaira 6 la caravane plut6t qu'6 l'armée: la caravane présentait moins de risque, comme cela est Indiqué dans le Uvre cfAllAh.

« Et quand AllAh voua annonça que voua auriez (le dessus sur) un dea deux groupes.

Et vous souhaitiez que la molna redoutabla fOt en votre pouvoir.

.

.

.

8 - e/AnMI - 7 .

Il ré~érèrant donc leurs quastions et las daux hommes donnaient toujours la même réponsa.

Ils les frappèrent durament et eeuxci déclarèrant alors qu'ils étaient au service d'Abou SouliAn.

Le Prophète(SB su, lui) faisait la prière.

210 211 La p6riode m4dinoise Quand il termine, il d" è ses compagnons : • Quand ils vous disent le v6rit6, vous les battez.

et quend ils vous mentent.

vous les reflle"'r.

Par Dieu.

ils ont dit la v6rit6.

Ils sont au service cie aoreych.

Informez-nous sur aoreych.

_ Ils sont derrière cette dune éloignée, dirent·ils.

_ Combien sont-ils, demanda le Prophète (SB sur lui) ? Il sont nombreux ! _ Combien, moil encore ? _ Nous ne savons pas, dirent-ils.

_ Combien tuent-ils cie chameauxpar jour, d" l'Envoyé (SB sur lui) ? _ Ils tuent entre neuf et dix chemeaux par jour.

_ Alors, ils sont entre neuf cents et mille hommes, dit le Prophète (SB sur lui) qui ajouta : quels sont les notables avec eux? - Il Y a, répondirent·i1s, 'Otba et Cheyba fils de Rabfa, Abou elBokhtouri ben Hichêm, Hakim ben Hizêm.

.

.

Et ils citèrent un bon nombre de notables QoreycMes.

• Le Prophète (SB sur lui), s'adressant è ses compagnons, leur dit: fl La Mecque trous a envoyé ses enfants! » Ensu"e, il poursuiv" sa route avec ses hommes et campe sur le bord le plus proche de la vallée, dans un endroit manquant d'eau.

Les gens eurent soit et quelques uns d'entre eux furent en état de "Janâba" 1 et ne trouvèrent pas d'eau pour se laver.

À ce moment, Satan inspira insidieusement à quelques uns d'entre eux ces idées malveillantes a Comment combattrez-vous demain en état de Janêba ? Comment combattre sans eau ? Vous pouvez mourir de soif.

.

! 1') Et un tas d'autres insinuations semblables que le démon suggère d'ordinaire aux humains.

1.

La Il janiba .

.

est l'étal pour l'homme qui suit un rapport sexuel ou une éjaculation spermatique rndant le sommeil (comme c'est le cas Ici pour l'expédition de Badr ou à "état de veille.

Pour la femme, il faut ajouter les menstrues e l'écoulement sanguin dO Il l'accouchemen1 L~ue ces causes de Janiba prennent fin, Il faut procéder au lavage général (et Il défaut d'eau.

au tayammoum avec sable.

pierre ou lerre .

.

.

) pour pouvoir de nouveau accéder, notamment à la prière ou Il la lecture du SoInt Coran.

La p6riode m4dinoise Alors, Dieu Le Très Haut, par une marque de Sa grâce, lit tombar la pluie.

Les hommas se désaltérèrent, se lavèrant el la sable s'affermit sous leurs pieds, pour faciliter l'avance et le recul dans la bataille.

Tout cela est rapporté dans le Livre (SOU18'" 8, eIAnf'I).

Autre initiative Besbes ben 'Amrou el 'Ady ban laghbâ avaient été envoyés pour recueillir des renseignements sur l'ennemi et observer ses manoeuvres.

Us s'arrêtèrent Il un monticule proche d'un puits et descendirent prendre de l'eau dans une outre.

Près du point d'eau, se trouvait un homme nommé Mejdi ben 'Amrou le Johanite.

Deux femmes conversaient, l'une d'eUes disait Il l'autre : a Demain ou après demain, la caravane arrive.

je la servirai et je te rembourserai.

» Les deux hommes, entendant cette conversation, en comprirent la portée.

Us reprirent vile le dos de leur chameau, ragagnèrent le camp du Prophète (S8 sur lui) et lui rendirent compte de Cf< qu'ils avaient entendu.

Abou Soufiin par précaution, pressentant le danger, devançait la ca18vane el parvint jusqu'au puits.

U y trouva Mejdi el l'interrogea : • As-tuw quelqu'un de suspect ? - Non, répondit l'homme, je n'ei rien w de douteux.

Seulement deux passants ont agenouillé leur chameau Iè-haut, ont pris de l'eau el sont repartis.

• Abou Souliên se dirigea alors vers la plaCb indiquée, y ramassa des crottins de leur bêtes et les effrits.

Il constata qu'ils contenaient des noyauxde dettes.

• Par Dieu, c'est la pâtura des chameaux des Médinois, dit-il !.

Vile, il regagna la ca18vane el changea de chemin, longeant le littoral el laissant Bedr Il sa gauche.

Il activa la marche.

Ainsi ca18vane el biens furent sauvés.

Abou Souliân envoya rassurar Qoraych sur laur ca18vane el leur conseilla da retoumer Il la Meoque.

Abou JahI retuaa.

212 Laptkiods médinaise • Il faut arriver jusqu'à Badr, dit·il (ils étaient alors à aIJohfa).

Là bas, nous camperons trois jours, égorgerons chameaux at y préparerons nourritures.

Nous y ferons couler le vin et les servantes chanteront et joueront pour nous des airs.

Notre renommée s'étendra parmi les Arabes.

Ils verront notre marche triomphale et ne pourront que nous respecter et nous craindre pour toujours! ,.

Badr était une foire annuellew le monde affluait.

elAkhnas ben Chariq, des Theqlf, allié aux Beni Zohra, dit à ceux-ci :" Ct Beni Zohra, retournez ! Vous n'avez aucun intérêt la poursuivre votre marche jusqu'à Badr, du momant que vos biens et votre homme sont sauvés ! • Il sous-enlendait Makhrama ben Nawfal, l'un des caravaniers avec Abou Soufi4n.

Alors ils rebroussèrent chemin, sans prendre part à la bataille de Bedr.

Les Ooreychites continuèrent leur marche vers Bedr et campèrent au bord éloignéde sa vallée.

Retour au camp musuhnan Examinant l'endroit où le Prophète(SB sur lui) posta son campament, KhabbAb ben Moundhir le jugea mal choisi.

• Envoyé de Dieu, dit-il, est ce que cet endroit a été désigné par Dieu.

dans ce cas, il est inutile d'en discuter, ou bien une opinion pour le combat et la ruse ? - Une opinion pour le combat et la IUSe, dit le Prophète (SB sur lui) .

- Envoyé de Dieu,cela n'est pas une place propice, dit KhabbAb.

Fais déplacer 'es combattants.

Nous camperons au puits le plus proche de" Qoreych.

Nous y construirons un bassin que nous remplirons d'eau.

après avoir détruit 'es puits aux alentours.

Alors.

nous 'combattrons, ayant de l'eau à boire quand ils en seront privés .

- C'est un conseil avisé, dit le Prophète (SB sur lui).

• Aussitôt, il leva le camp et mit en oeuvre le plan.

213 La p4riode m4dinoise Mesure eppréciable • Apôtre de Dieu, suggéra Sa'd ben Mou'4dh, je suis d'avis qu'on élève pour toi, ici, une tente ouverte où tu t'installes.

À c6té, nous placerons tes montures.

Nous rencontrerons l'ennemi.

Si Dieu nous accorde la victoire, c'est ce que nous aurons souhaitée.

Autrement, tu rejoindras Médine.

Là, nous avons laissé des gens qui ne te témoignent pas moins d'affection que nous! S'ils croyaient que tu allais affronter une guerre avec "ennemi, aucun d'eux ne se serait absenté.

Par leur soutien et leurs conseils, Dieu te lera triompher.

• Le Prophète (58 sur lui) le remercia et la tente lut dressée.

Les deux camps se tepplOChenl Les OoreycMes descendirent des dunes et avancèrent dans la vallée.

le champ de bataille.

Les voyant arriver, la Prophète (58 sur lui) dil : • Seigneur ! Voici Ooreych qui avancent, arrogants et fiers, ils Ta bravent et démentent Ton EnvoylS ! Seigneur, Ton soutien que Tu m'as promis! Seigneur, anl5antis·/es ce matin! • Le Prophète (58 sur lui) vit 'Otba ben Rabl'a, monté sur un chameau rouge.

Il dil: «S'Y y a un homme de bien dens ce groupa, ce sera cet homme montlS sur ce chameau rouge.

S'ils lui oMissent, ils seront dans la bonne voie.

» Dans le camp de l'impioltlS Une lois installés dans leur camp, les Ooreych envoyèrent 'Omeyr ben Wahb le Jomahite pour évaluer le nombre des compagnons du Prophète (58 sur lui).

Il parcourut "espace qui entourait le camp musulman.

Il revint et dit: " Ils sont au plus trois cents hommes.

Mais attendez, je vais voir s'ils ne cachent pas quelques embuscades, ou ne disposent pas de renfort.

Il battit loin dans la vallée sans rien remarquer d'insolite et dit : je n'ai rien trouvé.

Mais j'ai vu des chameaux qui transportent la mort certaine, des gens qui n'ont d'autre abri 214 La p4rioda m4dinoisa que leurs épées.

Par AllAh, l'un d'eux ne moull'8 qu'après avoir tué l'un de vous ! Et s'ils tuent penni vous un nombre égal au leur, reste-t-il un goOl A la vie ? Réfléchissez-y.

À vous de décider! • Haktm ben HizAm, ayant entendu cette déclaretion, alla trouver 'Otba ben Rabl'a et lui drt : • Abou Wand, tu es "homme le plus distingué de Ooreych, son chef le plus obéi ! Veux-tu accomplir un geste qui éternise te mémoire? _ Lequel, 0 Hakim, lui dit·i1 ? - Tu décideras ces gens à rentrer et tu assumerasla charge de ton allié, 'Amrou ben elHadrami (le caravanier de Ooreych tué à Nakhla).

- C'est fait! Je peyerai le prix du sang et dédommagerai ses biens perdus ! Mais va trouver le fils de la Hanzhalile (Abou Jahl).

Je ne crains que lui pour rompre le consensus! • Ensuite, 'Qtba harangua la foule et dil : • Qoreych ! Que faisons· nous à affronter Mohammed et ses compagnons? Par Dieu, si vous arrivez à en avoir raison, aucun ne verra le visage de l'autre sans répugner à cette vue (se disant) : il a tué son cousin petemel, il a tué son cousin matemel .

.

.

ou un hommede sa tribu ! Rentrez 1 Laissez Mohammed face au reste des Arabes.

S'ils le vainquent, ce sera votre souhait et s'jl triomphe, sa gloire rejaillira également sur vous, sans que vous lui ayez nui! .

.

Hakim vint trouver Abou Jahl et le mit au courant de la déclaration d' 'Otba (renoncer à la guerre et retourner à la Mecque).

cc Certes! dit Abou Jahl.

il est empli de peur! Jamais nous ne retoumerons avant que Dieu ne nous départage! D'ailleurs, ce n'est pas ià ce que pense 'Otba.

Il sait bien que Mohammed et ses compagnons sont consommateurs de chameau.

De plus.

son fils se trouve avec eux.

Il craint que vous ne le tuiez! Il 'Otba apprit la réponse d'Abou Jahl qui l'accusa da peur.

215 La,»riot/a m4dinolse • 11 saura, le IAche, dn·il, qui de nous deux est POftron.

• Dansle campmusulman L'Envoyé (SB sur lui) procéda à l'alignement de ses compagnons.

Une flèche à la main, il passan pour aligner les rangs.

Sawêd ben Ghaziyya les devançait.

Alors, le Prophète (SB sur lui) le poussa de la flèche sur son ventre et dn : • Aligne·loi SewAcl ! - 0 Envoyé de Dieu, tu m'as fan mal, toi qui as été envoyé avec la justice et l'équité ! Rends·moi justice de toi-même ! • Alors, le Prophète(SB sur lui) se découvrit le ventra et lui dn : ft Fais~to; rsparation.

» Sawêd l'entoura de ses bras et l'embrassa au ventre.

• Qu'est-ce qui t'a porté li cela, SewIJd ? - Envoyé de Dieu, répondn·il, il se présente ce que tu vois et j'ai voulu que la demiàre heure avec toi fut que ma peau touche la tienne! • Alors, le Prophète pria en bien pour lui.

Ayant rangé ses hommes, l'Envoyé d'AllAh regagna la tente ouverte ('arlch).

Seul Abcu Bakr Çiddiq y était avec lui.

Il se leva pour supplier Dieu de lui accorder la victoire qu'IL lui promit: • Notre Dieu, si Tu anéantis ce groupe aujourd'hui, Tu ne seras pas adoré après lui sur la terre ! » Et il implorait son Seigneur Puissant et Majestueux, en disant : « Notre Dieu, accomplis pour moi ce que Tu m'a promis.

Notre Dieu, Ton secours ! » Il levait les bras au ciel et l'haM lomban de ses épaules.

Abou Bakr se tenait fidèlement derrière lui et rajustait sont habit.

Compatissant pour lui, en raison de la fréquence de la supplication, il dit: • 0 Envoyé d'AllAh, après ton invocation à ton Seigneur, 11 réalisera ce qu'II t'a promis.

" Un léger assoupissement gagna le Prophète (SB sur lui) puis, il s'en réveilla et dit : 216 La,»tiode m8dinoise • R'iouis-Ioi Abou 8IIkr ! Tssl vsnu lB soutien d'AllAh! Voilil Gabrie/,conduisanl par /a bride un cheval sou/evanl da /a poussiers ! » La rancontra Le vendredi 17 RamadAn de la deuxième année de l'hégire, le camp de l'adoration unique rencontra celui de l'idolAtrie.

Dieu minimisa à la vue de chacun le nombre du camp adverse, tel qu'il est rapporté dans la SOIIrate elAn"l (8,44) .

• Et lor.

qu'lI vous le.

lit sppsrsnre su moment de Is rencontre à vos yeul< peu nombreux et qu'II vous diminua à leurs yeux, sfln qu'AllAh mène à son terme un ordre délà arrlllé•••• Le combet s'engagea.

Les impies décochèrent un.

llèche qui atteignit Mahja', l'affranchi d' 'Omar ben KhattAb, AllAh soit satialait d'eux, et le terrassa.

Ce fut le premier tué parmi les musulmans.

Ensuite, HAr~ha ben Sourllla, des Beni'Ady ben NadiAr, reçut une flèche au haut de la poitline qui le tua, alors qu'il buva~ de l'eau du bassin.

C'éIa~ lui dont la mère se présenta au Prophète (58 sur lui), à son retour à Médine et lui dit : • Envoyé de Dieu, informe-moi sur HAritha.

S'il est au Paradis, je prendrai patience.

Mais sinon.

que considère Dieu ce que je ferai (de pleurs et de lamentations r.

) _ As-tu perdue raÎSon! Ce sont huit Jardins et ton fils a atteint le Firdaws 2 EIBvé.

» Du camp associateur sortit elAswad ben 'AbdelAsad \e MakhzoOmite, un homme revêche et de mauvais caractère.

Il dit " Je prend l'engagement de1tant AllAh de boire de leur bassin ou de le détruire ou d'y mourir.

N Harnza, Dieu l'ait en Son agrément, alla à sa rencontre.

Quand ils furent face à face, 1.

Ces pratiques.

telles les pleureuses, sont interdites et ,éprouvées dans l'Islam.

2.

elFirdaws est le plus haut du Paradis el son centre.

217 La p4rioda médinOÎBa Hamza lui asséna un coup au pied qui M 1ranché au mollet.

Ii tomba sur le dos et son sang coulait Il IIots.

Ii se traina alors jusqu'au bassin, voulant tenir sa promesse.

Hamza le suiv~ et l'acheva au bassin.

Ce M le premier tué, parmi les idoltltres, Il Badr, Duelavant l'engage",.

nt Il éta~ d'usage chez les anciens, avant d'entamer le combat, d'exc~er et de provoquer les combattsnts, en laisant appel au combat individuel.

Là, Il bedr, sortit 'Q1ba ben RabTa, IIanqué de son lrère Cheyba et de son fils Walld et provoqua les Musulmans au dual i De jeunes Ançtlrites répondirent au déli.

C'était 'Awl et Mou'awwad ban 'Alrtl et 'AbdAllah ben Rawtlha.

• Qui étes-vous, leur demandèrent·i1s ? - DesAnçtlr! - Nous ne voulons pas de vous, dirent-ils.

1) Puis un homme annonça : • Mohammed ! Fais-nous sortir nos égaux, de notre peuple ! Alors, le Prophète(S8 sur lui) désigna 'Obeyda ben etHtlrith, Hamza et 'Ali.

Quand ils s'approchèrent d'eux, ceux-ci demandèrent qui ils étaient.

Et chacun de répondre son nom: 'Obayda, Hamza, 'Ali.

• Certes, vous êtes bien nos sembiables et nobles, reconnurent· ils alors.

.

- 'Obayda ln lace Il 'Otba, Hamza Il Cheyba et 'Ali Il Walid ben 'Otba.

Hamza et 'Ali ne lirent pas attendre longtemps leurs adversaires.

Mais 'Obeyda et 'Otba, l'un et l'autre, lurent cloués au sol par un contre coup d'épée.

Hamza et 'Ali chargèrent 'Otba et l'achevèrent rapidement puis portèrent leur compagnon 2.

Le Prophète (S8 sur lui) apparut Il ses hommes et stimula leur ardeur au combat, proclamant: 1.

Rapporté par Abou Daoud el el Boukhiri.

D'après 'Ali ben Abou Tilib.

a.

'Obeyda ben elHirith mourut de sa blessure à Ça'rA.

sur le retour à Médine.

218 La p6riods mlldinoisa • Pa, calui qui a dans sa Main l'lime da Mohammed.

quiconque las combatt,a aujou,d'hui avac patianca.

aspll,ant la "'compensa d'Al/ilh.

faisant face at na fuyant pas, Allilh le fera entrer au Paradis.

» 'Omeyr ben elHoumêm, des Beni Salama, ava~ dans la main das daltas qu'il mangea~.

Il dil alors : • Il n'y a anlra moi el l'enlrée au Paradis que ma mort per ceux-là? ,.

Il jeta les daltes al combalt~ jusqu'à élre lué.

Dieu l'a~ en Son agrément.

.

Le Iils de'Alri.

'Awl ben alHirith,quanl à lui, damanda : • D Envoyé de Dieu,qu'estoCe qui fail sourire 1 Le Seignaurde ses adorateurs ? - Cnt d~ le Prophàla{SB su, lu,) , da plonga, da se main dans "ennemi sans armures 2 .

.

.

Il retira alors sa cuirasse, pril son épée el combaltil, avanl d'lIlre lué.

Dieu soil salisfail de lui.

Le Prophèle(SB su, lui) s'avança, prit une poignée de cailloux, fil lace à Ooreych el dil : « ces visagas ont lItll enlaidis! » el la lança 3 vers eux.

Puis, il ordonna à ses compagnons de tenir bon et revint à la lente.

1.

"Ceux qui suivent la Sounna el la Communauté (des croyants)" (ahl elSouons wa elJamA'a) en ce qui concerne les Noms et Attributs divins.

"y croient et les confirment lels qu'ils ont été confirmés par AllAh et tels qu'ils ont élé confirmés par Son Envoyé, sans leur donner une ressemblance (car rien n'est semblable à AllAh) et sans les nier ou les interpréter selon nos opinions", C'est là la voie des Compagnons el des pieux prédécesseurs.

se conformant au livre et à la Sounna.

le verset résume cette question: or Aien ne lui est semblable et Il est Celui qui entend, Celui qui voit .

.

(42, Il J, négation de toute ressemblance ou analogie et confirmation des Attribuls et Noms, représentés ici par l'Entendre el le Voir.

2.

En vertu de sources diverses, pour la quasi·totalité (joumhoûr) des Ulémas, un acte semblable serail par contre interdit si c'est uniquement témérité futile, surtout si cela peut provoquer une faille ou un préjudice aux musulmans.

3.

De cela, il est question dans la sourate elAnfil.

.

.

Vous ne les avez pas tués mais c'est AUih qui les a tuéS et tu n'as pas lancé quand tu as lancé, mais c'est Allih qui a lancé.

.

.

.

.

(8,17).

Autrement, une poignée de cailloux ne pouvait atteindre la plupart des combattants adverses et provoquer leur déroute, que par la volonté d'AIlih.

219 La p4riods mtldinoise Las deux camps s'aflrontaient et les idoUltres lurent mis en déroute.

Dieu anéantit parmi leurs chels qui Il anéantn et ln mettre en captivité parmi eux des notables.

À ce moment, j'Envoyé de Dieu se trouvan dans la tente.

Se'd ben Mou'édh el un groupe ançirite en ganlaient l'entrée, protégeant le Prophète (SB sur lui) contre un retour éventuel de "ennemi.

IssU heureuse Des anges commandés par Gabriel, au nombre de mille, paltlcipaient au combat, sous la forme d'hommes.

Ils étaient mille, coillés de turbans blancs dont le pan élan rejeté derrière le dos.

Quelques uns étaient visibles aux gens.

Le Prophète(SB sur lui) en a pa~é el A1l4h Le Très Haut en a lait mention, nollimment dans la sourste elAnlil.

" Lor.

que vou.

Imploriez le .

ecour.

de votre Seljneur _ (8;9) En .

.

flet, Il la rencontre av.

c les palens, les fidèles se sont a~ssés avec lerveur au Seigneur, lui demandant secours.

•••.

et Il exau98 votre prIère: Je vou.

envole mille pa"'l le.

enge.

.

e eulvant (le.

un.

le.

autre.

,- (1;9) • Qu.

nd Révél.

Ton Seigneur au Ang.

.

: Ja .

ul.

avec VOU.

, consolide.

ceux qui ont cru.

Je val.

projeter dan.

le.

coeur.

de ceux qui ont é" Infidèle.

l'effroI.

Fr.

ppaz .

u da••u.

de.

nuque.

et fr.

ppez an chaque bout de membres _ 8 - e/Anldl - 12 Ainsi.

des anges combattirent effectivement et d'autres consolidaient les coeurs des croyants pour qu'ils patientent au combat.

La bataille se termina par une victoire décisive des Musulmans: soixante dix infidèles parmi les plus intrépides y trouvèrent la mort ,parmi lesquels Abou Jahl, tyran et Pharaon de ce peuple.

Soixante dix autres lurent prisonniers.

220 La période m4dinolse Parmi les tués, il y ava~ : 'QIba ben Rab!'a, son fils Walld et son frère Cheyba; Hanzhala ben Abou Soufiân; 'Oqba ben Abi Mo'eyl; Abou eIBokh1lluri; 'Obayda ben Sa'id ben el'Aç; Nawfal ban Khouweylid, elNadr ban elHârilh; e1'Aç ben Hichêm; Omeyya ben Khalaf et d'autres.

Parmi les prisonniers figuraient el 'Abbâs, oncle du Prophète (SB sur lui); 'Aqn ben Abou Tâlib; Nawfal ben elHârith ben 'AbdeIMollalib; 'Amrou ben Abou Soufiân; Abou el'Aç ben elRabl', l'époux de Zeyneb, fille du Prophète (SB sur lui); Abou 'Aliz ben 'Omeyr, frère de Moç'ib ben 'Omeyr; Souheyl ben 'Amrou, l'un des politiciens remarquables de Qoreych;.

.

.

Prodige Alors que le combat faisait rage, l'épée de 'Okâcha ben Mohçin se brisa.

Comment alors comballre ? Il alla donc en parier è l'Envoyé (SB sur lui) qui se trouva~ alors dans la tente ouverte, centre pour le commandement.

L'Apôtre lui rem~ un bâton et dit: » Combat avec cela,'Okkha.

» Lorsqu'il le prit et le souleva, il redevint une longue épée à la lame dure el brillante.

Il s'en servit jusqu'è la victoire el ne cessa d'en faire usage jusqu'à sa mort, Dieu l'ait en Son agrément, lors des guerras d'apostasie, plus tard, à l'époque d'Abou Bakr Çiddiq.

Celle épée était appelée "el'Awn", le secours.

Elle était une manitestation de la prophétie.

de Mohammed (SB sur lui).

Les cadavres des impies Quand le calme revint, les Musulmans procédèrent à l'enterrement de leurs martyrs.

Ils étaient au nombre de quatorze.

Puis, on entralna les cadavres des asaociateulS lit on les jeta dans un pub peRlu du champ de bataille, mis à pèIt le lyran Omeyye ban Khalaf qui Se gonfla dans sa cuirasse et la rem~.

On voulut le trslner, mais sa chalr se déchira.

221 On se contenta alors de le laisser sur place et de le couvrir de sable et de pierres.

Le Prophéte(SB sur lui) bIIlme _ ennemis Au milieu de la nuit, on entandit l'Envoyé d'Allâh, debout, devant le puits aux cadavres des idolâtres, les appeler et les blâmer, en disant: « 0 vous qui gisez dans ce puits ! Quel mauvais peuple du Prophéte vous fOtes pour votre Ap6tre.

Vous m'avez démenti, alors que m'ont cru les gens! Vous m'avez chassé et les gens m'ont donné refuge! Vous m'avez combattu et les autres m'ont soutenu! Avez-vous trouvé v,.

,i ce dont vous a menacé votre Seigneur ? Moi, j'ai trouvé ce que m'a promis mon Seigneur, vérité.

« Des Compagnons lui dirent : « 0 Envoyéde Dieu, t'adresses-tu à des gens qui sont devenus cadavres? _ Vous n'entendez pas mieux qu'eux ce que je leur dis, dit le Prophète (SB sur lui), mais i/$ sont incapebles de répond,.

,.

« Hassân ben Thâbet a relaté cette bataille dans sa poésie, notamment celle-ci, dont voici quelques vers : .

.

Laisse les soucis des jours, la tourmente du coeur serré.

Ols plut6t la geste éclairée, en sincère et sans détours.

Ce qu'offrit Le Roi, • Badr au malin, en faveurs pour nous, contre eux, les palens.

Au jour, nous apparut leur nombre amoindri, quand ils semblaient forls, à l'orée de la nuit.

Mais leurs b"rdes pouvaient-elles faire face.

aux lions des forêts terribles, pugnaces.

Au devant de Mohammed, Ils l'ont appuyé, face aux ennemis, dans la batailleenflammée.

Entre leurs mains , épées fines et sOres.

ne ratent jamais des 08 la jointure.

222 223 La périoda médinoisa Les nobles fils d'Aws ont été soutenus, des Beni NadjAr de religion sincère.

Nous laissAmes là, Abou Jahl abattu, el, Ici, 'Otba gisait dans la poussière.

El là bas, Cheyba étendu, parmi d'autres.

ceux dont le rang a suivi la lignée.

L'Envoyé appelle les uns et les autres, ils étaient alors, au puits, rejetés: voyez ma parole, n'est-elle pas accomplie, et l'ordre d'AllAh, sur les coeurs, imposé ? Ils ne purent parter mais alors auraient dit : toi le sincère, ton jugement est le vrai.

.

.

Règlamant d'un différend entre les Compagnons La situation s'étant éclaircie après la bataille et la capture de prisonniers, le Prophète (S8 sur lui) donna l'ordre de ramasser le butin.

Les Compagnons se divisèrent à savoir qui en aurait priorité.

«II est à nous, dirent les ramasseurs.

Il Les combattants, qui étaient préoccupés par la poursuite de l'annemi, s'en déclarèrent plus dignes.

" Par Allâh, si ce n'était nous, affirmaient-ils, vous n'auriez pu l'amasser.

Nous avons détourné l'ennemi de vous ! » Ceux qui étaient chargés de la délense du Prophète contre l'ennemi, dirent: " Vous ne devez avoir plus de privilège que nous ! " AllAh Le Très Haut, fit descendre une révélation qui en déchargea leurs mains à tous.

• Il.

t'Interrogent sur le.

dépouille.

(AnIAI), Ols : ,les dépouilles sont il AllAh 1 et il l'Envoyé Il 1assrqne comme Il veut.

2.

Il l~ partage en vertu de l'ordre d'AllAh.

Et le Prophète,sur lui grâce et paiX, le partagea entre eux à parts égales.

Contrairement aux p~ophèles antérieurs el leurs communautés, le butin fail partie des CInq choses qu'AllAh a accordé ou rendu licite spécialement pour Mohammed.

Les quatre autres étant : Q la terre lui a été faite mosquée el pUri!iante (le temple n'est pas une condition ~ur l'office el la terre est utilisée pour les ablutions en cas d'absence d eau); il a été envoyé à l'humanité enllère(contrairement à ceux avant lui, envoyés uniquement à lel:trs peuP}es, tel ,Jésus, envoyé aux fils d'lsraitl); Dieu lui apporta le soullen en Jetant 1effroi aux coeurs de Ses ennemis; l'intercession suprême (donl se déchargeron1 les autres, Adam, Noé, Abraham.

MoIse.

Jésus) le jour de la Résurrection ".

La p4rioda médinoise Cralgnaz Dlau, oeuvraz è la concorda parmi vous et obéissez è Dieu et è SOlI Envoyé, si vous êtes croyanle.

» 8 - alAnfIJ- 1 Ensu~e, descendit la révélation exPliquant le partage.

« Et sachez qua sur ce qua vous svaz pris en butin, la clnqulèma ast è AllAh, at è l'Envoyé, aux prochas (da l'Envoyé), sux orphallns, aux pauvras at au voysgeur, (sachaz-Ia donc) si vous croyaz en Dlau at è ca que Nous svons a"voyé è Notrs edorataur (Mohammsd) Is Jour de la Di8Îlnctlon (entre le vrai at le laux.

jour de Badr), la lour 'ou se rancontr.

rant les daux camps.

Et Allêh, sur touta chosa, détient pouvoir.

» 8 _ elAn/AI _ 41 Ainsi, ce différend lut définitivemenl tranché, Dieu merci.

L'heurtluse annonce Le Prophète (SB sur lui) s'empressa de rapporter aux musulmans è Médine, l'heureuse annonce de la victoire.

Il dépêcha 'AbdAllah ben RawAha' è la partie supérieure de la ville et Zeyd ben HArilha è sa partle inférieure.

• La nouvelle de la victoire, dit OUaAma ben Zeyd, nous parvint alors que nous venions d'enterrer Roqayya, fille du Prophète (SB sur lui), épouse d' 'OthmAn ben 'AllAn, que Dieu lui accorde satisfaction.

Zeyd éta~ debout dans la place o!! l'on accomplit la prière, les gens l'entouraient.

rapporte OÙsAma, lorsque j'arrivai.

Il disa~ : « Om été tués 'Otbs ben Rabl'a et son Irère Cheybe, Abou Jahl, lam'a ben e1Aswad.

Abou elBokhtouri, omsyya ben Khalal.

Nsblh et Mounabbih fils de Haj4j.

.

.

- Eet-ce que cela est sOr, père, Cl:8!Jlsndai-je ? - Par AllAh oui, mon fils.

» 224 Lap4riode médinoise Retour Il ANdine Le Prophète (SB sur lui) revint vers Médine avec les prisonniers et les dépouilles.

Il chargea 'AbdAllah ben Ka'b de la garde du butin.

Ayant dépassé le passage de Çafrll, Il s'arrêta sur des dunes, près d'un grand arbre, et lè, entre le passage et "Nllzya, il procéda au partage du butin è parts égales entre les Musulmans.

Ensuite, il repartit.

Parvenu ll Rawhll, il vil venir les fidèles le fllliciter, lui et ses compagnons, pour cette victoire éclatante.

En cours de chemin, exactement ll Çafrll.

elNadr ben elHllrith, l'un des prisonniers.

fut tué de la main de 'Ali ben Abou TIllib.

Le même sort fut infligé ll 'Oqbe ben Abi Mo'eyt, tué par 'Açim ben Thllbet l'Ançarite.

è la terre salée de Taybe.

À cet endroit, Abou Hind, le poseur de ventouses du Prophète (SB sur lui), vint trouver celui-ci avec une outre de beurre mélangé de dattes.

Il dit alors de lui : • Voilà Abou Hind.

C'est un homme parmi les Anç8r.

mariez-le donc.

.

.

» Et c'est ce qu'ils firent.

Il était l'affranchi de Farwa ben 'Arnrou elBaylldi.

Le Prophète (SB sur lui) continua sa route jusqu'è Médine.

Il y arriva un jour avant les prisonniers.

Quelle décision prendre au sujet des cepljfs ? Après la victoire des fidèles et la défaite des palens, ceux-ci prirent la fuite, laissant derrière eux soixante dix morts jetés dans le puits et soixante dix autres captifs.

Le Prophète(SB sur lui), en cours de route, dans une des halles.

demanda ll ses compagnons ce qu'il fallait décider des prisonniers.

Fallail-il les tuer, ou les rançonner pour constituer des fonds pour la poursuite du Jihlld ? Il dit alors : • Dieu vous a rendus ma/lres de ces captifs.

qu'en décidez-vous ? 'Omar se leva et dit : - Envoyé de Dieu, achève-les! Ils t'ont démenti et chassé.

Exécute-Ies ! • 225 La p4riode médinoisa Le Prophète (S8 sur lui) se détouma de lui et demanda encore conseil.

Alors, Abou Bakr prit la parole at dit: • Je suis d'avis d'êtra indulgant il leur égard et d'accepter leur rachat.

• Le Prophète(S8 sur lui) eut le visege rasséréné et accorda la vie à ces prisonniers.

moyennant rançon.

Allih Le Très Heu! fit descendra une révélation.

• Il ne sied pas è un ap61re qu'II détienne des prlsonnle.

.

Juaqu'il Ce qu'II redouble de combal sur la lerre.

Voua déalrez lea blena du baa·monde el Allih veul (pour voua la récompense de) le (Demeure) Dernière.

.

8 - elAnfij/- 87 Ce verset étaya le poinl de vue d' 'Omar de tuer les prisonniers de celle bataille.

Dieu excusa le Prophète(S8 sur lui) et son compagnon Abou Bakr.

« SI Ce n'était un arr,ll d'Allih qui précède, un chitlmenl Immenae voua aurall louchés pour ce que voua avez pria (en rançon).

Mallgez (disposez) de ce que vous aVeZ pris en butin, licite et bon el craignez' Allih.

Dieu eal Pardonneur el Mlaérlcordleux.

' 8 - elAnfél - 88169 " Y eut un autre verset il propos des captifs.

• Prophèle, dis aux captifs qui sonl enlre vos mains: si Allih voll du bien en vos coeurs, Il voua donnere mieux que ce qui voua a été pria el voua pardonnera.

Allih esl Pardonneur Miséricordieux.

• 8 _ elAnfél _ 70 Ainsi, Dieu stimule les csptifs il payer leurs rançons et leur promil pardon et miséricorde s'ils embrassent sincèrement la foi.

Parmi les captifs, se trouvaienl 'Abbâs, oncle du Prophète, 'Aqll ben Abou Tâlib, son cousin, et d'autres.

Dans ce combat.

tuer les captifs étail plus favorable que la rançon, car c'était le 1.

De "taqwa",traduit .

.

défaut par"cralnle" ou "piété".

En fail, si 80n sens d' "origine" signifie l'ensemble des dispositions prises en yue de se protéger de quelque chose.

son sens normatif (lçtilih) ou "appliqué" (char'i) est: suivre 'es commandements de Dieu el s'écarter de ses interdits 226 La p4riode médinoise premier combat victorieux en Islam.

Et dans l'un et l'autre, il y avait du bien, Dieu merci, puisque conlirmé dans la sourate du Combat descendue ensuite.

«Lorsque vous sffrontez en combst les Impies, portez-leur des coups mortels, au point d'anéantir leurs lorces.

Alors, les captlla aeront solidement enchatnés.

Vous pourrez ensuite lea libérer gracieusement ou les échanger contre rançon.

Jusqu'A ce que la guerre lAve aon lard.

.

u.

'» 47 - Le Combrll- 4 Grandeur d'éme du Prophète (S8 sur lui).

En ramenant les captifs A Médine, le Prophète (S8 sur lui) les répartit entre ses compagnons et leur donna l'ordre de les bien traiter en disant : cc Prenez bien soin d'eux ".

Ce comportement révèle la magnanimité du Prophète (S8 sur lui) et sa générosité.

Abou 'Azfz ben 'Omeyr, un prisonnier de la bataille de Badr, sous la garde d'un Ançarite, raconte ainsi : « Mon Irère Moç'ib ben 'Omeyr passa près de nous : _ Sois exigeant de sa rançon, dit-il à l'AnçArite.

Sa mère dispose de beaucoup de biens et est capable de le racheter chèrement ! J'étais sous la garde d'un groupe d'AnçArites qui m'avaient ramené de Badr.

Chaque lois qu'ils se mettaient A table, le matin ou le soir, ils me réservaient l'avantage du pain et se contentaient de dattes, se conformant en cela à l'ordre du Prophète qui leur avait recommandé de bien traiter les captifs.

1.

Le chapitre du JihAd, comme tout le Droit, est vasle et détaillé.

Sur les combattants infidèles prisonniers, pour la plu~rt (loumhoQr) des Ulemas.

il y a possibilité entre la ran~n (ce qu'a fait l'C:nvoyé .

.

Badr), la libération gracieuse (comme l'.

fait l'Envoyé avec Abou Gharra.

à Badr, avec condition de ne ptus combattre les musulmans.

Mais.

Abou Gharra recommença à Ohod et fut alors tué.

A son propos, le Prophète a db : _ le croyanf ne se fait pas mordre è.

un trou deux fots • ) , la mort lce qui fut le cas pour 'Oqba ben Abl Mo'eyl) • l'écha~e de prisonniers par analogie -qlyis· avec la ranÇO!1) ou la réduction en esclavage comme ce fut le cas pour les tiabrtants de la Mecque, lors de sa conquête et que l'EnvoY6 atrranchlt alors}.

A cela.

il faut noter le droit dont dispose tout musulman homme, femme, enfant, libre ou esclave de o protéger (aman) des prisonniers.

2 2 7 Chaque fois qu'ils disposaient du pain.

ils me l'offraient.

Je rougissais et le leur rendais.

Mais ils me le remettaient sans Y toucher.

• y a t·i1 plusobéissant à l'Envoyé de Dieu queses compagnons ! Que Dieu lui accorde salut et bénédiction, sa bonté a k!uché mima ses ennemis ! Que Dieu accorde aussi satislacllon à ses compagnons vertueux et bienfaisants.

R'perCU8.

lon.

de la d'faite de.

IdolAt,.

.

Le premier arrivéA la Mecque fut elHaysamAn ben 'AbdAllah le KhozaTte.

• Qu'as-tu à nous apprendre, lui dirent les Qoreychltse impatientés ? - Ils ont été tués, 'Otba, Cheyba, Abou elHakam (Abou Jahll.

Omeyya ban Khalaf, lam'a ben elAswad, Nablh, Mounabblh.

Abou elBokhtouri.

.

.

Il énuméra 188 notables de Qoreych.

- Mals il perd la tête, dil Çafw4n ban Omeyya.

aesls dans le Hljr d'Iemall! Demandez~ui donc ce que )e suis devenu.

- Et Çafw4n ben Omeyya.

qu'est-il devenu, lui demandèrent-ils pour réprouver ? - Le voilA aesls dans le Hijr.

dil-i1.

J'ai été témoin de la mort de son père et de son frère.

• ~coutons Abou R4fi', affranchi du Prophèle(SB sur lui), raoonter comment les Qoreych avalent reçu la nouvelle de leur dtlfaits.

• J'étais au service de 'AbbAs, dil~1.

Abou Lehab manqua la bataille de Sadret se fil remplacer par el'Aç ben Hichêm.

Quend il apprit le revers de ses gens, il vint trainer lourdement ses pas et s'essilau bord de la margelle du puitsde lamzam.

ToutA coup.

un cri s'éleva : _ Voici Abou Soufian ben elHArilh qui arrive! Quand Abou Lehab le vil, il le h41a : _ Apptoche là ! Par Dieu, c'est toi qui as la vraie nouvelle.

Il vint .

'aeseoir près de lui.

Les gens, debout.

l'entouraient de toutes parla.

228 La ,»fioda trnfdinolsa - Fil.

da mon frère, di.

·moi commant cala s'est passé? dit AbouLahab.

- S~6t que nous fOm.

.

.

n lac.

d'.

ux (1•• compagnons d.

Mohammad), nous 'tion.

battu.

! Il.

nous sabrai.

nt .

t attachai.

nt Il volonté ! J'attast.

que j.

n'ai ri.

n Il r.

proch.

r Il nos gens ! Mai.

nous lOmes en lac.

d'hommes habillés da blanc, monté••ur d.

s ch.

vaux blancs, .

ntra ciel .

t t.

rr.

.

Il.

n'épargnai.

nt personne .

t aucun na leur ré.

ista~ ! _ Ja di.

alors.

racont.

Abou Râfi': par Diou.

ce sont I.

s angea ! Abou Lahab I.

va la main .

t m'a••éna un viol.

nt coup sur 1.

vi.

ag •.

J.

m.

défendi.

.

Mais il .

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mpara d.

moi .

t m.

t.

rra.

.

.

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puis se j.

ta sur moi.

m.

battant.

Oum Fadl prit alors un piou .

t lui donna un coup Il la tête qui 1.

bl.

.

.

.

grièv.

m.

nt.

- Sa faibl•••a .

t l'ab••nee d.

son manr.

ront .

nhardi Il agir ainsi, lui dit-.

II.

! Il •• lava const.

mé .

t r.

part~.

Il ne .

urvécut que ••pt nuits après cet évèn.

m.

nt.

Di.

u l'ayant frappé d.

la maladi.

qui 1.

terrassa.

.

.

, Mérite des combattants de Badr L•• Badrit.

s sont 1•• croyants qui partirent en compagni.

du Prophète (S8 sur lu,) pour int.

rc.

pt.

r la caravan.

Qor.

ychit.

rav.

nant d.

Chèm.

La caravan.

manqué•.

ils eurent Il affront.

r 1•• infidèles d.

Qoreych.

dans la vallé.

d.

Badr.

L.

nombre d•• Mu.

ulmans était d.

trois c.

nt quatorze homm••.

semblable au nombre des guerriers avec Saul.

Aux Badritas.

fur.

nt déc.

rnés 1.

plu.

grand hommage et 1'.

xc.

ptionn.

1 méritë.

Ain.

i 1.

révèl.

nt I.

s hadith.

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N'entr.

ra jamais au F.

u (1·.

nI.

r) un homme ayant participé Il Badr ou Il Houdeybia.

.

.

C.

hadith .

st cité par l'Imam Ahmad .

t r.

mplil 1•• condition.

exigées par Mouslim.

Il met en relief le mérite des combattants d.

Badret d.

Houdeybia.

229 _ BoullhAri rapporte que Gabriel vint dire au Prophète, Dieu l'a béni et salué: -Comment appréciez-vous les combattants de Badr pann! vous? _ Parmi les meilleurs des musu1nHJns, dn l'Envoyé (SB sur full, ou une parole semblable.

Gabriel dn : _ Il en est ainsi de ceux qui ont participé Il Badr parmi les anges.

• _ BoukhAri et Mousllm, tous deux, rapportent le hadith concemant HAtib ben Abi Bella'a.

Ce demier informa par écrit les Qoreych que l'armée musulmane s'appritait Il conquérir la Mecque.

_ Permela-moi de lui trancher le cou, dn 'Omar au Prophète ! L'Envoyé, sur lui grice et salut, dn : _ Il a participé Il Badr.

Et qu'en sai8-tu, sans doute A11ih a considéré les gens de Badr et a dn: fanes ce que vous voulez, le Paradis vous a été acquis et Je vous ai pardonné.

Alors ,les yeux de 'Omar se remplirent de larmes et Il dit : _ A114h et Son Envoyé savent.

- Tels sont le mérite et l'éminense de ces hommes.

Nous ne pouvons qu'implorer Dieu de leur accoder satisfaction et de nous inscrire avec eux, par Sa Grice et Sa Bonté.

Il est Le Miséricordieux, Le Très Généraux et Le Noble.

CqoçlUljqo« " Itçqns De ce passage, nous tirons les déductions suivanlas : _ Le validité d'un principe: la rétribution d'un mal résune d'un mal identique.

En allet, les Qoraych avaient chassé les Musulmans de chez eux et accaparé leurs biens.

Intercepter leurs caravanes pour en prendre les biens était chose juste et non injustice.

_ L'application du principe de défense, conformément au verset.

- (Le combet) eet autorisé .

.

ceux qui aonl comballua (Iaa croyanla) parce qu'Ua onl aubl Inluellce.

En vérité, AllAh, de leur soullen, eat Capable.

• 12 _ Le Pèlerinage _ 39 230 Lapériode m6dinoise _ Ni péché, ni peine n'encourt celui qui n'accomplit pas un acte ou une parole seulement recommandés.

Ainsi, Dieu n'a rten reproché Il ceux qui ne prirent part Il la bataille de Badr, car la propos"ion du Prophète n'ava" pas un caractère d'obligation.

_ Ce passage établit le devoir aux musulmans de se concerter en tout ce qui touche leur communauté.

Le Prophilte a demandé l'avis de ses compagnons avant la bataille de Badr.

_ Il faut respecter les engagements pris et s'y conformer.

L'Envoyé a demandé aux AnçAr de l'informer sur leurs dfspos"ions.

dans le cas d'un éventuel combat, après que la caravanefut manquée.

_ Ce passage révèle le mérite d'Abou Bakr, d' 'Omar, d'elMiqdAd ben 'Amrou et de 5a'd ben Mou'Adh, par leur réponse au Prophète (SB sur lu~ qui leur ava" demandé conseil et cette réponse le réjouit.

_ Ce fut un prodige de la part du Prophète (SB sur lui) que cette poignée de cailloux qu'il jeta.

Elle alleign" toute une armée, la mit dans la confusion et provoqua sa déroute.

_ Cette bataille pose le principe qu'entre croyant et mécréant, il n'y a pas d'allégeance.

Dans la bataille de Badr, l'homme comba~ son fils, son père et son cousin.

_ La participation des anges Il la bataille de Badr fut un autre prodige.

Quelques uns de ces anges, ainsi que l'effet de leurs actes, étaient perceptibles.

_ Les railleurs du Prophète (SB sur lUI), tels qu'Abou Jahl, Omeyya.

elWalid et 'Oqba ben Abi Mo'ey!.

furent anéantis.

Ce fut la réalisation de la promesseque Dieu fit Il Son Messager (58 sur lUI), Il la Mecque.

cc Nous le prémunirons contre 18.

,ailleurs.

lit 15 _ e/Hije 95 _ Il est du devoir du musulman de s'en remettre pour toute divergence Il Dieu et au Prophète.

Ainsi.

le différend surgi à propos du butin, fut soumis à Dieu et au Prophète et AllAh le trancha.

231 _ Ce passage montre la bonté du Prophète (SB sur lui) dans sa recommandation de bien traiter les prisonniers de guerre et ensunela parfaneobéissance de ses oompagnons.

_ Il est du dron de tout musulman, homme ou lemme, si modeste soit-il, de mettra sous protection un autre.

_ Il montre aussi que les Arabes du temps préislamique jouissaient de quelques hautes qualnés, telles qu'honnêteté et assistance.

_ Inlormer 'Omeyr ben Wahb de son entretien avec ÇalwAn ben Omeyya, Il la Mecque et dans le Hijr, sans autre témoin que Dieu, est une preuve de la véracné de la mission du Prophète (SB sur lu~.

t Ce passage lixe la date de la bataille de Badr.

Elle eut lieu pendantle mois de RamadAn de l'an 2 de "Hégire.

Evénements marquants de l'année 2 de l'Hégire La deuxième année, comme la première, a vu se dérouler des événements qu'il est nécessaire de rappeler, surtout lorsqu'il s'agit de snuer les lois abrogées, dont la décision dépend de la date de l'événement survenu.

En voici quelques uns marquants.

_ La mort de 'OthmAn ben Mazh'oOn, lrère de lait du Prophète(SB sur lu~, au mois de Dhou elHija.

Il lut enterré au Baql' 2.

L'Envoyé, Grâce et selut sur lui, posa une pierre sur sa tombe et dit : « Elle me permettra de ftlCOnnaitre la tombe de mon frère.

» 1.

~'auleur détaille plus cet événement, ici résumé : 'o~~u ben Wahb était connu pour son Inimitié contre "Islam et les p.

tions qu'II causait aux croyants.

Après la défaite, Il s'entretint secrètement avec Ç.

fwAn ben Omeyya dans le Hllr d'lsmaêJ oc.

II confia son intention de tuer l'EnvoYé.

"'ayant plus goal Il la vie.

" enduisit son épée de poison et se rendft Il Médine OÙ, en la présence du Prophète.

celui-ci "In'orma de sa discussion et de ses desseins avec ÇatwAn.

Sachanl que seul Dieu avait pu l'en informer, il entra dans l'Islam.

2.

Le célèbre cimetière de Médine, du côté esl de la Mosquée.

232 _ L'orientation des Musulmens vers la Kaeba, pendant la prière, au lieu de Beyt a1Maqdls (Jérusalem).

_ L'instRution du jaOna obligatoira du mois de Ramadin qui remplaça celui da 'AchoOre, dixième jour de Moherrem.

Mais le jeOne de ce jour est resté recommendé par la Sounna et expie , notamment les péchésd'une année écoutée.

L'institution de la Prière de la lite et de l'aum&ne de la rupture du jeOne qui laR partie des Sounna obligatoires.

_ L'institution de la la"'t, l'aumône, obligatoire, ses règles et ses condRions.

_ L'évaluation du prix du sang (selon coups et blessures).

Le Prophète (SB sur lu~ en établit la liste des valeurs de dédommegement et la suspendR au tourreau de son épée.

_ Décés de Roqayya, fille de l'Apôtre (SB sur lu~.

_ Mariage de 'Othmên ben 'Afflln, le calWe bien-dirigé (rAchid), avec Oum KollhoOm, fille du Prophète (SB sur lui), après le décèsde sa soeur Roqayya, à Médine.

_ Emigration de Zeyneb.

lille du Prophète (SB sur lui) de la Mecque à Médine.

_ Abou el'Aç ben elRabl', gendre du Prophète (SB sur lui) embrasse l'Islam.

L'Envoyé, Grâce et salut sur lui, rendit son épouseZeyneb dont il élaR séparé.

_ Mariage de'A1i avec FAtima, fille de l'Apôtre (SB sur Iu~.

_ Le Prophète(SB sur lui) accomplit la première Prière de la lite du Sacrifice.

Lui et ses compagnons aisés firent le sacrifice après la prière .

_ L'Envoyé de Dieu prédit à 'Ali l'épreuve qu'il connanra.

Il dit: CIl Voul.

z~yous que je vous indique les deux hommes les plus damnés? Ils répondirent: _ Oui, ô Envoyé de Dieu.

Il dR alors : _ Le petit rougeaud de ThamoOd, celui qui tua la chamelle 2, et celui qui te lreppera ô 'Ali, sur cela[et il posa sa 1.

Entre l'adorateur et Dieu.

Quand aux préjudices sur tes créatures, il 'aut les réparer.

2.

La chamelle miraculeuse qu'AllAh fit sortir de terre comme signe pour le prophète ÇAlah.

sur lul le salut, en réponse è.

la demande de miracle que le peuple de ThamoOd lui demanda.

233 llllIÎIl sur sa tête] jusqu'à ce que s'ensanglenle ceci [et il posa sa rnein sur sa berbe].

• Ce que le Prophàte (SB sur lui) prédit se réatisa.

Un Kharidjite, en effet, donna à 'Ali un coup mortel sur la lite qui le tua.

Bataille de Beni Qaynoqa' Les Beni Qaynoqa' formaient l'unes des trois tribus juives installées à Médine, longtemps avant r Islam.

Ils avaient fuit la persécution des Romains d'une part et s'étaient établis là, à Médine, dans l'espoir d'y rencontrer le Prophète Mohammed, annoncé par la Torah el l'Evangile.

Arrivé à Médine la première année de l'hégire, le Prophète(SB sur lui) conclut avec les Juifs un pacte de paix et da bon voisinage, déjà cité.

Baeucoup de leurs docteurs cachant leurs Intentions, s'étaient liés aux associateurs idolAtres et guellaient la perte du Prophète (SB sur lui) el de ses compagnons.

Ils se réjouirent lorsque les Musulmans firent face à l'ennemi à Badr, pensant les croyante déjà vaincus et qu'ils allaient y trouver leur fin.

Mais sltat que les Musulmans furent victorieux, ils étouffèrent et donnèrenllibre cours à leur haine el médisance.

Alors, le Prophète(SB sur lui) les réunis au souk des Beni Qaynoqa' et leur tint un discours.

Il leur dit entre autre : • Prenez garde à ce qui est arrivé à Qoreych el entrez dans l'Islam, car vous savez que je suis apatre, envoyé.

Vous trouvez cela dans votre livre et dans le pacte d'AllAh pris sur vous.

Ils dirent : - Mohammed, ne t'abuse pas! Tu as eu affaire à des gans inexpérimentés en matière de guerre que tu as aisément mailrisé ! Par AllAh, si tu nous combets, tu sauras que nous sommes les hommes.

J) Des versets furent révélés en réponse à leurs dires et leurs menaces.

234 La p4riodBmid/noise • DI.

è c.

ux qui ont été Inlldèl.

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leçon pour c.

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lrvoyanc.

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• 3 _ La lam/lia de 'fmrlln _ 12/13 Dieu ordonna à Son Prophète de les .

vertir de leur prochaine et sOre dlll.

ite et de leur rappeler 1.

dérOute de leurs .

lIiés associateurs malgré leur nombre et leur force imposante.

Des jours passèrent quand une femme musulm.

ne vint .

u souk des Beni OBynoq.

· vendre des m.

rch.

ndises.

Elle .

11.

ensuite chez un bijoutier juil pour .

cheter de.

bijoux.

Elle s'.

.

.

it.

et à c61é du bijoutier.

se trouv.

ient d·.

utre.

juifs.

Il.

critiquèrent 1.

femme de se voiler le vi••ge et lui dem.

ndèrent de le dllccuvrir.

Par pudeur et pour .

auvag.

rder sa noblesse.

elle refusa de s& dévoiler devant des gens non "mahram" l, L'un d'eux, à son insu.

noua le bord de son vêtement à son de•• • i bien que lorsqu'elle .

e leva.

•a nudité se dllccuvril.

Alors, elle cria à l'infamie.

Un musulman qui entendit le cri, accourut et la voyant dan.

cet état, frappa mortellement le malfaiteur.

Des juifs vinrent à la rescousse et tuerent l'homme.

Des croyants accoururent aussi et se battirer'l[ avec eux.

Ain.

i, le.

Beni Oaynoqa' rompirent la charte.

Pui.

, il••e retranchèrent dan.

leurs fortin•.

Le Prophète (S8 sur fui) vint les assiéger une quinzaine de jours puis ils se rendire~t au jugement de l'EnvoYé, sur lui grâce et salut, Leur allié, 'AibdAllah ben Obey, le chef de.

Hypocrite.

, vint intercéder en leur faveur pour le.

libérer et leur pardonner, Le Prophète (S8 sur fui) fut très mécontent de cette intervention et repoussa Ibn 1.

.

.

mahram " : le ~he musulman avec lequel une femme ne peut être jamais mariée lels e père.

fils.

frère,.

.

.

235 Obey qui le retenait par l'habit, et lui dit : « Malhaur A toi, lAche-moi 1 et courroucé, il délouman la face de lui.

_ Je na te relAche pas, dn l'Hypocrite, tant que tu ne me promets pas da bien traner mes protégés.

Ils sent quatre cents hommes sans armures et trois cents cuirassés qui m'ont seutenu contre tout le monde, Arabes et étrangers ! Et tu les décimes an une matinée? Je crains le revirement du sert ! _ Ils sonl A loi.

Laissez·/es, dit le Prophète (SB sur lui) .

.

.

A ce propos,i1 y eut une révélation.

« 0 vou.

qui croyez, ne prenez p.

.

le.

Juif.

et le.

Chrétiens comme .

lIlé.

.

Il.

.

ont elllé.

"1.

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t , Qulconqu.

d'entre vou.

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'en f.

lt de• • lIIé.

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er.

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I.

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Dieu ne dirige p.

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1.

peuple des Inlu.

le.

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Et lu vol.

ceux qui onl un m.

1 d.

n.

leur coeur .

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ser v.

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anl : noua cralgnon.

qu'un r.

vlremenl du .

ort n.

noua louche.

Mal.

Il •• peul qu'AllAh accorde la vlclolre (A l'Envoyé) ou .

ulre cho" venanl de Lui et qu'II.

(le.

Hypocrllea) alenl alor.

Il reg relier ce qu'II.

dl ••lmulalent.

• 5_ La Tableservie _ 51152 'ObAda ben elÇâmet, un ancien allié des Beni Qaynoqa' vint dire au Prophète (SB sur lui) : " Envoyé de Dieu, je prend pour allié AllAh, Son Messager el les croyants el je me délie de l'alliance avec ses impies.

.

.

Ainsi, il est fait allusion Il lui dans le Livre d'AllAh.

« Et celui qui .

'alIIe Il Dieu, Il Son Me.

.

ager el Il ceux qui onl cru, el bien (qu'II .

ache que) le parll d'AllAh e.

1 le vlclorleux.

• 5_ La Table servia_ 56 1, Il n'y 8 pas de lerme qui rende l'expression arabe qui évoque eUe.

toules les combinaisons d'alliance possible.

entre eux (juifs avec d'autres Juifs.

chréttens avec d88c!·Ulfs.

etc •.

.

.

) et non pas seulement les "uns· (Juifs) avec les ·autr.

.

.

.

( hréllens).

236 La période m4dinoisa Après l'intervention d'Ibn Obey, les Juifs Beni Qaynoqa' quittèrent Médine, conduits par 'ObAds ben elÇAmet jusqu'è DhibAb '.

Là, ils continuèrent seuls leur chemin et arrivèrent aux villsges du Chêm, où Ils périrent pau sprès.

Lorsque le Prophète (SB sur lui) é1sit sllé les sssiéger, il chsrges Abou Loubêbs des sllaires de Médine et désigna comme porte-étendard son oncle Hamza.

Après le départ des Beni Qaynoqa', le Prophète (SB sur lui) partagea leurs biens entre sss compagnons.

Il préleva le cinquième du butin pour le dépenser selon la recommendslion divine.

« Et sachez qua de ce que vous avez pris en butIn, è AllAh est le cinquième slnsl qu'è l'Envoyé, aux proches (de l'Envoyé), eux orphelins, sux peuvres et au voyageur.

.

.

.

8 _ e/An,.

1 _41 Enfin, cette expédrlion a-t-elle su lieu au mois de Çafar ou Cha_AI? Il est plus probable qu'elle eut lieu è la suits de la batailla de Badr, è la deuxième année et non la troisièms de l'Hégire.

L'expédition du Sawlq Après ls défaite de Qoreych è Bsdr et ls massacre subi par leurs hommes, tués ou prisonniers.

Abou Soufiân fit le sennent de ne jamais approcher ses femmes qu'après avoir combattu Mohammed (SB sur lui) et apaisé son ressentiment an tuant ou en capturant ses hommes.

Mais la périods fut longue pour se délier de son serment et ne pouvant réaliser son voeu, il engagea deux cents Qorsychites et partit avec eux à Médine.

Arrivé la nuit, il laissa ses hommes en dehors de la ville et alla frapper chez Hoyey ben Akhtab, un juif des Beni Nadir Mais celui-ci eut peur et ne voulut lui ouvrir.

Alors.

il alla chez 1.

Une montagne nonloin de Médine .

237 La période médinoise Salillm ben Michkem, trésorier des Beni Nadir.

Ce demier l'accueillit, lui donna Il boire et Il manger et le mit au courant de ce qui se passaitIl Médine.

Abou Soufilln sortit de chez lui et alla rejoindre les siens.

Il chargea quelques uns d'entre eux d'entrer dans la ville et d'y incandier des palmiers.

Ils se rendirent alors du cOté d'el'Arld, Il rest de Médine et mirent le leu Il des groupas de palmiers.

Il y avait là un culllvateur et son allié qu'ils tuèrent tous deux.

Puis, ils revinrent vers la Mecque.

Averti, le Prophète(SB sur lui) sortit avec ses compagnons Il leur poursuite, mais Abou Soufilln et ses hommes les avaient déjà devancés, en fuyards.

Les Qoreych transportaient avec eux du sawlq 1 qu'ils jetèrent an route pour être plus lestes.

Le Prophète(SB sur lui) et ses compagnons le trouvèrent et 'e remportèrent Il Médine.

Celle expédition M ainsi nommée l'expédition du Sawlq.

t , Alimenl fait de blé ou d'orge.

appelé ainsi à cause de sa facililé à être avalé.

238 La pitiode médinoise Troisième année de l'Hégire La deuxillme année s'écoula aprlls avoir vu se dérouler des événements mémorables et la troisillme débuta par l'expédition de DhouAmer.

L'Envoyé (SB sur lui) apprit qu'un rassemblement de GhatafAn, des Beni Tha'Iaba ben Mouhirib, s'était formé à un point d'eau nommé.

Dhou Arnar, dens le Nejd, pour l'attaquer.

Il alla à leur rencontre avec quatre cent cinquante hommes.

C'était le jeudi t 2 RabI' Premier (A_al) de l'an 3 de l'Hégire et il se fit remplacer à Médine par 'OthmAn bel\ 'AllAn.

Arrivé à l'eau d'Amar, il y descendit, mais les bédouins qui s'étaient réunis là, s'enfuirent et regagnllrent les crêtes des montagnes environnantes.

Une forte pluie était tombée qui trempa les vêtements des hommes, au point que l'Envoyé (SB sur lui) s'assn sous un arbre et mn ses nobles habns à sécher.

Les palens réfugiés dans les hauteurs, le virent seul.

L'un d'eux, nommé GhaWrath ou Dou'thoOr ben elHArith, le plus intrépide et le plus aguerri panni eux, descendit et s'approcha jusqu'à se tenir debout, devant le Prophllte(SB sur lui).

L'épée dégainée, il dn alors : ft Mohammed ! Qui peut te sauver de moi à présent ? Il s'apprêta à frapper l'Envoyé, grâce et salut sur lui, qui répondit: AII'h.

» L'épée tomba de sa main et le Prophllte (SB su, lui) s'en saisit et dit: « Qui peul le sawe, de moi ? _ Personne, répondit l'homme ! qui ajouta : J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'AllAh et que Mohammed est l'EnvoYé d'AllAh ! Je ne soutiendrai jamais personne contre toi.

.

.

239 La périoda médinoisa Le Prophèle (SB sur lui) luiremil son épée at Ghawralh retourna auprès des siens.

« Malheur à loi ! Mais qu:as·lu, lui direnl ces demiers ? _ Un homme de grande' taille, drt·il, me porta un coup à la poitrine qui me renversa et j'ai su que c'était un ange.

J'atteste que Mohammed est l'Envoyé de Dieu.

Je jure de ne plus soutenir personne contre lui ! » Il s'évertua à convier son peuple à l'Islam.

Une révélation fUI descendùe à ce propos.

« Croyanls, rappelez-vous le blenlall d'AlIllh sur vous, lorsqu'un groupe lui décider à vous sUelndre de laur emprise el qu'II délourna alors leurs mains de vous.

Craignez AlIllh, El à Dieu dolvenl s'en remeUre les croyenls.

• 5 _ La Tabla sarvia _ 11 La Prophète (SB sur lui) rentra à Médine.

Cooclusiqos BI 'eeons _ Il est de règle de combattre celui qui vous combal el d'ollrir la paix à celui qui vous la propose.

_ Il est légrtime d'aller au devanl de l'ennemi el de le pousuivre pour l'intimider.

- La grâce accordée per le Prophèle (SB sur lui) à son agresseur venu le luer, après l'avoir lenu à sa merci, démonlrs la clémence de l'Envoyéde Dieu.

_ Pardonner alors qu'on est fort at capable de se venger donne des résultats heureux.

Expédition de ForoQ' li Bahriln [ Rabi' thilnl et Joumilda Awwal, An 3 H 1 A Bahrlln, une mine ' dans le HidjAz, du côté d'elForoQ', se rassemblèrenl les Beni Souleym pour attaquer le Prophète(SB sur lui).

Apprenanl leur rassemblemenl, l'Envoyé organisa une r , Une mine d'or aujourd'hui.

240 armée de trois cents hommes, chargee Ibn Oum MaktoOm des affaires de Médine et se dirigee vers eux.

Quand les bédouins en lurent informés, ils se dispersèrent.

Ainsi, se confirmait le hadith du Prophèle(SB sur lui) : • Dieu m'a acconU la victoire par la freyeur que j'inspire à mesennemisà une distance d'un mois de marr:he.

» Le Prophète (SB sur lui) ne trouvant personne à ForoO', rentra à Médine, après dix jours d'absence.

Cpnçtusjpm " ltcqos Ce passage nous révèle, entre autre : _ La résolution et la fermeté du Prophète(SB sur lui).

_ Le miracle da voir les associateurs idolâtres s'enfuir, dès que le Prophète (SB sur lui) se dirige vers eux.

_ Le mérite d' ('AbdAllah) Ibn Oum MaktoOm, l'aveugle.

Souvent, le Prophète (SB sur lui) le désignait, en son absence, soit pour présider à la prière, soit pour diriger.

_ Il est parmis à un aveugla d'assumer les hautes charges, s'il remplit les qualités requises: foi, science et piété.

EXpédition de Zeyd ben Hirltha à elQarad Vaincus à Badr, les Ooreych virent alors qu'ils n'étaient plus capables de défendre leurs caravanes par l'ancianne route, calle qui passait près de Médine pour se rendre au Chêm.

Elles passeraient désormais par la route de l'Irak.

La Prophèle(SBsur lui) apprit ce changement et fut informé ' qu'une caravane Ooreychlle transportant une importante charge d'argent, se dirigeell vers le Chêm par la voie de l'Irak.

Alors, il désigna un détachement, è sa tête Zeyd ben Hâritha, être cher et son affranchi.

Zayd partit avec les hommes et arriva à un point d'eau nommé elOarda.

Là, ils trowèrent la caravane et ses membres prirent la fuite.

1, La cause de cela lut qu'un certain Na'im ben Mes'oQd vint Il Médine et se réunU avec KinAna ben Hoqeyq et un certain nombre d'autres juifs Ils burent el.

dans l'iYresse, Il pana: de la caravane.

241 La période médinoisa Pann; eux, se trouvaient Abou Souliin ben Harb, Çafwin ben Omeyya et d'autres.

Les Musulmans s'emparèrent da la caravane, avec toula sa charge, et firent prisonnier le guide, Fourit ben Hibbin, des Beni Bakr ben Win, engagé par Abou Saufiin pour indiquer la nouvalle route marchande.

Arrivé Il Médine, Zayd remit le butin au Prophète (SB sur lui) et le captH, Fourit.

Celui·ci embrassa la foi et fut par la suhe un musulman sincère.

Le Prophète (SB sur lui) partagea le butin, après le cinquième qui atteignait vingt cinq mille dirham '.

Le poète Hassin (ben Thibet) composa, Il catte occasion, des vers dont voici quelques-uns : • laissez les sources de Chêm.

en chemin se sont mis de rudes chameaux et effrayants, d'arak 2 mangeurs.

A leurs brides des hommes, li.

la cause du seigneur.

Sos adeptos, en vérité, et dos anges l'appui.

S'ils passaienl par une vallée de sable remplie.

3 proclamez alors donc que la route est ailleurs.

~ .

.

CqnçIUIÎtNI$ " Itpqtul 1 _ Ce passage montre l'effet néfaste que la défaite produisit sur Qoreych, désonnais dans la crainte el l'insécurité.

.

II Le mérite de Zeyd ben HiRtha.

1.

A l'époque.

monnaie 8n argent pesant &0,213 grains d'orge.

Il écluivaut .

.

2,96 grammes d'argent pur.

1.

& dlnlrt,mpnnaie en or, équiVaut Il 4,25 9 d'or pur.

Ainsi.

par exemple, la ZakAt est Imposée, avec ses condUlons.

.

.

partir d'une valeur de 69S 9 d'arg8l]t p\lr ou 86 9 d'or pur, au cours du jour.

e • 1.

Arbre dont ,.

racines sont utllisée& comme siwAk (brosse li.

dents).

3 Là où la progression est dlfflen.

el o(J Il est donc dlfflclle de fuir le combat.

e , Abou Souflan ben elHArtth le Qoreychlte composa alors des vers en ~nss Il Ha.

n-ben Tllilbet, l'un des poIllos renommée parmi Iea COmpagnona_ 242 UI période mMinoise La bataille d'Ohod [ Cha_AI, an 3 H ] Les Qoreychites perdirent leurs héros, tués et enlouis dens un puits asséché de Badr, l'année précédante, deuxième de l'hégire.

Quelques uns parmi eux crièrent à la vengeance.

Les plus enllammés étaient 'AbdAllah ban Abou Rabl'a, 'Ikrima ben Abou Jahl, ÇafwAn ben Omeyya et plusieurs autres.

Ils allèrent trouver Abou SoufiAn ben Harb et lui demandèrent de convaincre ceux qui avaient des intérêts dans la caravane échappée aux Musulmans de ne rien toucher de leurs biens et de les consacrer à la lutte contre Mohammed et ses compagnons.

Les intéressés accèptèrent la résolution prise.

A ce sujet ' descandit la Parole d'AllAh, Le Très Haut, dans la sourate elAnIAI (les dépouilles).

• Le.

Impl.

.

dép.

n••nt leur.

bl.

n.

pour détourner du ch.

mln d'AllAh.

Aln.

1 Il.

,.

.

dépen.

eront, .

n.

ult.

ce ••r.

pour eux un remords douloureux et Us seront v.

lncu.

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L.

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Infldèl.

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ver.

1.

Géhenn.

.

.

ront r.

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.

mblé.

.

.

8 BlAnflJ/ 36 L.

s Emigrés et tes AnçAr qui avaient manqué l'expédition d.

Badr, imploraient Dieu de leur ollrir l'occasion de combattre les mécréants.

II~ voulaient prouver leurs exploits contre, les 8ssociateurs pour la cause de la foi et rattraper la récompense perdue: le pardon divin et le butin.

Il y a d'autres lacteurs aussi, subtils et déterminants relatés par la Parole du Très Haut, dans la sourate il 'ImrAn.

a.

.

.

•t Il en est ainsi de.

lour.

, Nous les faisons .

It.

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1.

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ux qui ont cru, qu'II .

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martyra et AllAh n'aime guère 1•• InJu.

t.

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Et afin qu'AllAh purlll.

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ur.

péché.

) caux qui ont cru .

t qu'II I•••a périr ,.

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Inlldèl.

.

.

• 3 UI famille de '/mrIJn 1401141 1.

Rapporté par Ibn IshAq.

D'après 'Açim ben 'Omeyr el elHoçeyn ben 'AbdeIAehmin.

243 Au mois da Chaww41 da l'an 3 H, les Qoraychttas partirent da la Mecqua, hommes et fammas.

A cela, s'ajoutaient las alliés da Qoreych (Ah4blch) et tous ceux qu'ils pouvaient réunir de Beni Klnêna et das gans de TIhêma '.

Abou Soufiên an prit le commandament, Abou Jahl lllant mort.

Il campaau bord da la vallée de Qanêt, face è Médine.

La Prophèta eut vant da cette Invasion.

C'étatt un vandradl.

Il damanda alors conseil è ses compagnons, s'ils devaiant allar è la reneontre da l'ennami ou le combattra è l'Intérieur de Médine.

Il leur rapporta un songa qu'il fn: una vacha qu'on égorgeait; aussi une ébréchure au tranchant da son épéa.

Et il se vit aussi entrar sa main dans une lorte cuirasse, qu'il traduit comme étant Médina.

Il était d'avis da garder Médine, sa victoire y serait plus sOre.

Mals la plupart das compagnons étalant d'un evis contraire.

Le Prophète (SB sur lui) n'ayant pas reçu de révélation è ca sujet, las suivit.

Il rantra chaz lui puis, ressortit couvert de son caaqua et de sa cuirasse.

« Ton point de vua était plus sage, lui dlrent·i1s !.

Les compagnons qui avalant insisté pour affronter l'ennami en dahors de la ville, étalant ceux qui avalent manqué la betellle da Badr.

Mais le Prophète (SB sur lui) leur répondit : « Il na sied pas 41 un prophète da tMposar son casqua après l'avoir port4 avant qu'Allllh.

n'aOt d4cid4 antra lui at sas ennemis ! Ja vous ai bian incit4s, dlt';I, mais vous evez tenu Il sortir.

A pr4sant je vous damande da craindra Dlau at d'ftra rarme an face de l'ennemi.

Suivez les commandements de Diau.

Ensuite, la Prophète(SB sur lui) se lit ramplacer par Ibn Oum MaktoQm et quitta la ville avec une armée de mille hommes.

Passant dans la Harra des Beni Hiritha, guidé par Abou Khaythama, das Beni Hiritha, l'arinéa passa un jardin appartenant è Mirba' ben Qayzha, un aveugle Hypocrite '.

'.

La terre entre la mer Rouge et 1e8 montagnes du Hldjiz et du Yemen.

a.

Abou Khaythama avait Indiqué ce chemin pour qu'Ils devancent l'ennemi et occupent la montagne d'Ohod avant son arrivée.

244 La période médinaisa Entandant las pas de l'armée, il prit une poignée de sable et cria en disant: « Mohammed ! Si je savais que ce sable n'atteignait pas d'autre que toi, je le jèterais à ta face ! It Sa'd ben Zeyd le frappa è la tilte et le blessa.

D'autres compagnon.

accoururent et voulurent le tuer.

Mais le Prophète las en empêcha: « Laissez-le, dit-il, cet aveugle est aveugle du coeur, aveugle das yeux.

» Quand l'armée arriva è mi-chemin entre Médine et le mont Ohod, 'AbdAllah ben Obey fit défection et se retira avec un tiers des hommes.

Le maudit partageait avant, le point de vue du Prophète (58 sur lui) .

Il justifia.

son retrait en disant : " Mohammed a écouté l'avis des autres et a négligé le mien! 0 gens, dit-il à ses hommes, nous ne savons pas pourquoi nous tuer ici! Il 'AbdAllah ben 'Amrou ben Harim, père de J'ber, les rejoignit et leur dit: tl Je vous rappelle votre Seigneur! Ne trahissez pas votre peuple et votre Prophète 1 _ Si nous savions que vous allez livrer bataille, répondirentils.

nous ne vous aurions pas délaissés.

Mais il n'en sera rien! 1» Ils résistèrent et s'obstinèrent à retourner.

« Qu'AllAh vous éloigne, ennemis de Dieu, dit l'Envoyé, grAce et salut sur lui.

AllAh dispensera son Prophéte de vous.

» A leur propos, Dieu fit descendre une révélation.

« Et qu'II reconnalase (fasae apparaitre) laa Hypocrltaa.

On leur dit: venez combattre dans le chemin d'AllAh ou repoussez (l'ennemi per votre présence).

Ils dirent alors si nous avlone connaissance d'un combat, nous vous aurions suivi.

Ils étalent de l'Infidélité, ce lour·16, plus prochaa que da la fol.

Ils disant de laur bouche Ca qui n'aat pas an leur coeur, at Dlau salt ca qu'lia cachant » 3 _ La famille da 'Iml'ân _ 167 245 La périoda médinoise Quand cas hypocritas décidèrant laur ratour, cartains fidèlas suggérèrent da las combattra, d'autras préféraiant las laissar partir.

« Qu'oyez-vous sur les hypocrites, Il êlre deux parllas, slors qu'Alllih les s fslt refluer Il csuse de ce qu'Ils se sonl acquis.

.

.

.

4 Las Fammas 88 Las croyants parmi las Bani Salama at las Beni Hiritha faillirent pardra constance et céder.

Mais Dieu les soutint et ils tinrent bon.

« Lorsque pensèrenl deux groupes d'entre vous Il faire défection mels Allih fui leur soullan el Il Dieu doivent s'en remellre les croyanls.

• 3 La familla da 'ImFln 122 La Prophèta (SB sur lui) continua son chamin avac sapt cants hommas.

L'armée ne comptait qua daux cavaliars, dont la Prophète (SB sur lui).

Ella s'arrêta au vallon d'Ohod " tournant sondos à la montagne.

L'Envoyé dit Il ses compagnons: « Nul na combat jusqu'à ca qua ja lui ordonna la combat.

« Ensuite.

il passa en revue son armée.

Il refusa quelques adolascents tels qu' 'AbdAllah ban 'Omar, Ousima ben Zayd, Zeyd ban Thibat et alBarli ban 'Azeb.

Il autorisa Samora ban Jondob at Rliti' ban Khadij, garçons robustas da quinza ans.

Les Qoreychitas disposèrant laur arméa, composéa da trois mille guerriers, dont deux cents cavaliers.

Khâled ben Walid commandait l'aile droite de la cavalerie et 'Ikrima ben Abou Jahl, l'aile gauche.

Le Prophèta (SB sur lui) brandit une épée et dit: « Qui prand catta épée an lui donnant son justa droit ? Das hommes s'élancèrent pour la prendre.

Mais l'Apôtre, bénédiction at salut sur lui, la ratint dans sa main.

Abou Dojlina Sammlik ben Kharcha, des Beni Si'ida, se leva et dit: _ Quel est son prix, Envoyé da Diau ? _ C'est frapper l'ennemi avec, jusqu'à ce qu'il fléchisse.

, .

Ohod, montagne dominant la limite de Médine au nord-est.

246 La période médinoise _ Je la prends à ce prix, Envoyé de Dieu 1 dit-il.

.

.

Abou Dojâne était courageux au combat et pendant la guerre, il avait une démarche allière.

Il avait un bandeau rouge dont il se ceignit la tête et passa entre les rangs d'un air triomphal.

« C'est une démarche qu'Allâh déteste, sauf en pareille circonstance, dit le Prophète (58 sur lui).

.

.

Tel était l'état psychologique des combattants du camp de la foi avant l'affrontement.

Quand au camp des associateurs.

Abou Soufiân y rangea les troupes.

Puis, s'adressant aux Beni 'AbdelDâr qui avaient le privilège 1 de porter l'étendard, il dit .

.

Vous avez eu la charge de porter l'étendard le jour de Badr et vous avez vu ce qui nous est arrivé alors.

L'armée dépend de ses étendards.

S'ils fléchissent, elle fléchit avec eux.

Chargez vous de notre bannière ou bien laissez-nous vous en décharger! Il Alors, ils clamèrent contre lui et le menacèrent.

« Te laisser notre étendard, nous ! Tu sauras demain.

au combat, comment nous agirons! .

.

C'était là, le but d'Abou Soufiân ben Harb.

Il voulait exaiter leur ardeur et les préparer au combat.

Quand les deux camps étaient sur le point de s'affronter, Hind.

l'épouse d'Abou Soufiân, avec un groupe de femmes 2 de son camp, se mit à chanter et à jouer du tambour pour exciter les gens au combal En voici quelques vers : " En avant Beni 'AbdeiDAr ! Allez.

vous les remparts ! Frappez des lames meurtrières.

noussommes les nlles de TAriq! 1.

Depuis le temps de Ooçey le Rassembleur (de Ooreych) 2.

Parmi les croyantes, en plus de celles qui invoquaient Dieu et avaient à faire à Médine, quelques-unes, sur le champ de ba'ail~.

aidaient les combaltants.

Ainsi, 'AIcha et Oum Souleym, raconte Anas 8 sautillaient el s'agllaient avec des outres d'eau qu'elles vidaient plusieurs tois, désaltérant les comballants.

" Ainsi.

Oum 'OmAra Naslba sortit au début du iour.

avec de l'eau, et lorsque la déroute apparut el que "Envoyé fut en danger.

elle combattit de l'épée et tut blessée par les flèches 1Ibn Hlehêm J.

247 La périoda médinoisa Allez de l'avant, et noue vous aimons et les coussins poserons.

Mais si VOUSfuyez .

c'est la rupture, sana regret.

• Dans le camp de l'adoration unique, Abou DojAna prit donc l'épée, ceigntt sa tête du bandeau, signe de la mort, et déclama alors qu'il se jetatt dans la mêléa : • Moi dont l'ami a pris l'engagement, nous noua trouvions'" Seth.

è la palmeraie, de ne jamais combattre au dernier rang.

frappant du glaive d'AllAh et l'Envoyé.

• Il aballait de l'épée quiconque se trouvatt sur son chemin.

Il vit un guerrier parmi les idolâtres les exciter Impétueusement.

Lorsqu'il alla vers lui et voulut le tuer, il poussa alors l'imprécation des femmes.

C'était Hind, la lemme d'Abou SouliAn! Abou DojAne se relint, car trop noble étatt l'épée du Prophète (SB sur luij pour frapper une lemme avec.

La guerre se déclencha et devint atroce.

Hamza ressemblatt à un lion: il terrassatt les hommes à tour de bras.

Derrière, Wahchi, esclave de Joubeyr ben Mot'im, le gueltatt.

Il étatt habile à manier la lance et manquatt rarement son but.

Son maitre lui promtt de l'allranchir s'il tuait Hamza.

Et Hlnd (bent 'Otba), endeuillée, voulait prendre la revanche de son père, tué li Badr.

Toutes les fois qu'elle passait près de Wahchi, elle l'excitait, en disant: a Abou Dasma, venge-tol et venge-nous ! lia « Je ne cessais, dit Wahchl, de suivre Hamza et de le guelter.

Il était comme le chameau brun teinté de blanc.

Quand alors, Sibi' ban 'Abdel'Ozza me devença vers luI.

Hamza lui dtt alors : _ Viens ici, fils de la coupeuse de clitoris' ! Et Hamza lui asséna un seul coup à la tête qui le laissa mort.

t , EUe praUqualt cette opération chez 188 fUies.

248 Je balançai ma lance.

Quand je sentis qu'elle était en benne position, je la lançai dans sa direction.

Elle l'atteign~ au basventre pour sortir d'entre ses jambes.

Il se dirigea vers moi, mais ne put continuer sa marche et s'affaissa.

J'attendis qu'il eOt rendu l'âme pour retirer ma lance et m'écartai de "armée.

Je n'avais plus rien à y faire.

1> Le Prophète (58 sur lui) avait désigné Moç'ib ben 'Omeyr comme porte-étendard.

Celui-ci tué, il en chargea 'Ali ben Abou TAlib qui le prit et avançait en clamant : • Je suis Abou elQouçam (celui qui abat) • Abou Sa'd ben Abi Talha, le porte-étendard Qoreychite, l'incita au duel et lui dit : • Abou e1Qouçam viens-tu Il un combat singulier ? _ Bien volontiers, dit 'Ali ! 1) Tous deux sortirent entre les rangs.

D'un coup réciproque, 'Ali abattit son adversaire.

Il se retira sans l'achever.

cc Que ne l'aies-tu achevé, lui dit-on.

_ Sa nud~é s'est découverte et j'eus pitié de lui, eu égard Il la parenté.

D'ailleurs, Dieu, certainement, l'a tué.

• Le combat laisait rage et Hanzhala ben Abou 'Amir rencontra Abou Souliân et leva l'épée pour l'abattre, mais Chaddlld ben Aws lut plus prompt et tua Hanzhala.

• Votre compagnon (Hanzhala) est lavé par les anges, d~ le Prophète (58 sur lui).

Interrogez sa famille sur lui.

• Questionnée, sa lemme répond~ : • Il élait Il la nuit de ses noces et lorsqu'il entendit l'appel au JihAd, il sortit v~e sans se purifier " ce que firent pour lui les anges.

Il Dieu accorda la victoire au fidèles et sa promesse s'accomplit alors.

Ils les laillaient en pièces, si bien qu'ils luirent le champ de bataille.

Leur délaite était certaine.

1.

Voir note p.

211 249 La périodamédinoise • Je voyais Hind et ses compagnes, dit elZoubayr ben 'AwwAm, fuyants, les habits retroussés, iaissant voir les bracelets qu'elles portaient aux pieds.

• • Nou.

Jetterone dan.

le coeur dee Infldè'e.

l'effroi, pour avoir a••oclé Il AllAh ce .

ur quoi Il n'a fait deecandre aucune autorité.

Il.

auronl pour r.

fuge 1.

F.

u, r.

'uga dét••tabl.

qua c.

lul d.

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InJu.

l.

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t , DI.

u a été vérldlqu.

dan.

Sa prom.

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1.

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tallll.

z en plèc.

.

par Sa volonté, quand alor.

vou.

av.

z fléchi.

.

.

.

3 _ La 'amillê de 'Imrlln _151/152 Voyant les palens défaits et les fidèles victorieux, en train de ramasser butin et richesse, les archers quittèrent leurs postes pour les rejoindre.

Alors, l'arrière des lidèles se mit à découvert et fut visé par la cavalerie ennemie et la déroute des lidèles en résulta.

Quelqu'un cria : • Mohammed est tué ! » Alors, les croyants lurent désemparés et leur peine lut terribie.

L'ennemi parvint jusqu'au Prophète (SB sur lui) et Ibn CamTa, Dieu le conlonde, lui jeta une pierre Iracturant son nez, sa quatrième incisive et le blessant au visage.

La plupart de ses compagnons se dispersèrent en fuyant.

Quelques·uns parvinrent mêmejusqu'à Médine.

•.

.

.

quand alors vous avez fléchi, disputé de l'ordre donné et avez désobéi eprès qu'II vous eOl fall voir ce que vous aimez.

Parmi voua, Il en est qui désire le bas-monde el parmi vous, qui aspire à la demeure dernière.

Puis, Il vous a détournés d'eux (par voIre déroute) pour vous mellre il "épreuve.

Cerles, Il 1.

Associer aulre dans l'adoration avec Dieu, le Créateur de Ioulé chose, est la grande Injustice comme il est fait mention plus d'une fois dans le Livre.

Ainsi dans Je premier des conseils de Loqmin le Sage li son fils, Q ••• mon enfant, n'associe rien il AllAh.

Associer li Dieu est une injustice immense.

" (31,13) Ainsi, dans 18,prédication de Jésus, sur lui le salul, rapportée dans le Livre d'AllAh, Ils sont Infidèles ceux qui ont dit: Dieu est le MessJe fits de Marle.

etors que le Messie disait: 6 fils d'tsreêl.

adorez AllAh, mon Seigneur et votre Seigneur car celui qui associe à AllAh (dans l'adoration), Dieu lui a interdit le Paradis el son refuge .

$era le Feu et aux injustes poinl de secoureurs.

Q (5.

72) "".

250 La p4riods m6dinoilHl vous a pardonné, Allih ast Blanfal18ur anvars laa cro,ants.

.

3 _ La famille de 'lm,*, _ 152 La causs de ce\le dure défeite après la victcire, fut la sulvanta.

Le Prophète (SB sur lui) ava~ disposé cinquante archers aur le "Monticule des archers· 1 (djebel elRoumit), commandés par 'AbdAllah ban Joubeyr et leur donna l'ordre par l'intermédiaire de leur chef, disant : " Chassez les cavaliers par vos flèches.

qu'ils ne nous prennent pas à revers, et gerrJez vos positions, que rissue soit favorable ou non.

» Les archers constatèrent la victoire des croyants, au début de la matinée, et la défaite de l'ennemi.

Ses femmes couraient en fuite, l'habit retroussé.

Son étendard gisait sur le sol at parsonne ne pensait le reprendre, au point qu'une femme de Qoreych vint le ramesser.

ce spectacle encouragea des archers à quitter leurs postes, arguent de la déroute des infidèles, pour s'associer à leurs frères qui ramassaient le butin.

Un petit nombre seulsment resta à son poste.

Khâled ben Walld -, à la tête des cavaliers de Qoreych, remarqua la défaillance sur la montagne, l'occupa et tua les quelques archers qui s'y trouvaient.

L'ennemi cribla alors de ses flèches les fidèles.

Encouragés, ceux qui avaient fui parmi les idolâtres revinrent et les musulmans se trouvèrent entre deux feux, tels les deux branches des ciseaux.

Ce M la débllcle! Le Prophète (SB sur lui) fut blessé.

Satan cria alors : CI Mohammed est tué ! Il Les fidèles, parmi eux 'Omar et Talha, ébahis, laissèrent tomber leurs armes.

Anas ben Nadr, l'oncle d'Anas ben Mâlik,vint leur dire: «Qu'est-ce qui VOUS retient de combattre? _ Mais Mohammed est mort, répondirent-ils! 1.

Bien visible aujourd'huI.

Entre lui el Ohad, Il y a quelques dizaines de pas et le carré où sont enterrés les martyrs de la bataille, dont le prince des martyrs (Seyyid eIChouhada), Hamza oncle de Mohammed.

grâce et salut sur lul.

2.

Khâled entra dans l'Islam quelques an~ées apr~.

Il eut alors un raie actif et important durant les guerres d apostasie.

les conquêtes de l'Irak et du Chêm.

251 _ A quoi sert de vivre après lui, dit alore Anas.

Mourez pour la même cause que lui! • Puis, il s'engagea contre les mécréants et fut tué.

On comptait sur son corps soixante dix coups d'épée et de lance.

Il était méconnaissable.

Seule sa soeur le reconnut è son doigt.

La détresse des croyants fut è son comble.

Quelques-uns même, avaient souhaité l'intercession de l'Hypocrite 'AbdAllah ben Obay ban BaIOl1I auprès d'Abou Souliên, pour ne pas être passés par les annes des mécréants.

C'est ce qui avait incité Anas ben Nadr à leur dire : • Si Mohammed a été tué, son Maitre, Lui, est Eterner ! Combattez pour la cause qui engagea Mohammed à mourir! • Puis, s'adressant à Dieu, il dit : • Seigneur, je m'excuse devant Toi de ce que disent ces gens.

• Il entra dans la mêlée et fut tué.

Dieu l'ait en Son agrément.

Le premier ayant su que l'Ap6tre était vivant, fut Ka'b ben M41ik.

Il cria de toutes ses forces : • Fidèles ! Voici l'Envoyé de Dieu ! Il est vivant ! • Le Prophàte (58 sur lui) appela les croyants : cc Vers moi serviteurs de Dieu! '" Des hommes affluèrent vers lui et combattirent contre l'ennemi, dont Abou Talha et Abou OojAna qui Iirent preuve d'une prouesse exceptionnelle.

Ils avançaient vers la gorge de la montagne, combattant et refoulant l'ennemi.

Enfin, ils l'atteignirent.

A peine y furent-ils qu'Obey ben Khalaf 1 s'avança en criant: • Puissé-je périr si je ne tue pas Mohammed! » Le Prophète (58 sur lui) saisit une lance de l'un de ses compagnons et la lui enfonça au cou.

Il s'affaissa, mugissant comme un boeuf et on le tralna comme un taureau égorgé.

Il mourut à Saraf, à son retour à la Mecque, pour aller è la Gehenne, détestable demeure! L'Envoyé d'AllAh monta sur le rocher où se trouvaient quelquesuns de ses compagnons, ce qui lui en fit ressentir de la joie.

1.

Il lalsalt partie des notables de la Mecque qui persécutaienl les croyanls.

8oukh4rl el Mousllm rapportent le hadith: •.

.

.

Le courroux divin s'accentue pour un homme que lue l'Envoyé d'Allah.

Dieu 1'8 bd.

ni ", <atué.

(au JihAd) dans la voie d·AlIlh .

.

.

• (Boukhêri, chap.

"eIMaghiZl") 252 La période médinoi.

e Abou Souliin .

'avança au bas de la montagne, voulant atteindre la roche, mai.

il M repoussé et vaincu.

Un léger sommeil gagna les compagnons et calma leur lébrilité.

• Puis Il descendit sur vous, après le peine, sécurité, un sseouplesement enveloppent une pertle d'entre vous.

.

.

.

3 _ La famille de 'ImiM _ 154 Le combst prit fin et M une leçon amère pour les musulmans.

Hind fille de 'OIba, mort à Badr, et épouse d'Abou Soufiin, avec d'autre.

lemmes, mutila le.

cadavres des croyants: elle en coupa les oreilles et le.

nez.

Elle ouvrit le ventre de Hamza, en prit le foie, le mâcha puis, ne pouvant l'avaler, elle le rejeta et partit.

Abou soutiân, debout sous le rocher, cria trois lois : • Mohammed est-il là ? _ Ne lui répondez pa.

, dit le Prophète (SB sur lui).

Il cria de nouveau trois fois : _ Ibn Abou Ooh4la (Abou Bakr) est-il là ? Puis trois lois : Ibn elKhattâb est-il là ? Ne recevant pas de réponse, il dit à son entourage; ceux-là sont morts! 'Omar ben elKhattâb dit alors: _ Menteur! Dieu t'a réservé ce qui t'affligera, ennemi de Dieu ! Alors, Abou SouliAn cria: _ Grandeur à Hobal ! - Répondez-lui, d~ le Prophète (SB sur lui) : Al/ilh e.

t plu.

Elevé et plu.

Grand! _ Nousavons 'Ozze et pas de 'Ozza pour vous! _ Répondez, d~ l'Envoyé, Allilh est notre Protecteur et pa.

de protecteur pour vou.

! _ Je te demande 'Omar, par AllAh, dlt Abou SouMn, avonsnoustué Mohammed ? _ Non, répondit 'Omar, il entend tes paroles ! _ Tu es plus sincère qu'Ibn Oamla, d~ Abou Souliin ! (Ibn Oamla, le damné, ava~ b1es.

é à la lsée le Prophète et prétenda~ sa mort).

253 La période médinoise Nous avons pris notre revanche de Bedr, ajouta Abou SoufiAn' Les chances de la guerre sont inconstantes ! Vous trouverez des cadavres mutilés.

Cette mutilation, je ne l'ai pas voulue, ni désaprouvée.

Je ne l'ai ni conseillée, ni interdne.

Il s'en alla ensuite avec ses gens en disant: notre rendez-vous est pour "année prochaine ! N Le Prophèta (S8 sur lui) envoya 'Ali derrière eux et lui dit: » Regarde s'ils conduisent les chevaux à leur côté et montent les chameaux: c'ast qu'ils reviennent à la Mecque.

Et s'ils montent leurs chavaux, c'est qu'ils veulent Médine et par Celui qui détient mon Ame en Sa Main, s'ils le font.

je m'empresserai de les combattre, " 'Ali les suivit.

Il les vit monter leurs chameaux et retourna, criant de toutes ses forces: ails ont monté leurs chameaux! » De joie, il ne put se conformer à J'ordre de ne pas annoncer la nouvelle publiquement.

Le Prophète(S8 sur lui) ordonna de voir ceux qui étaient morts.

L'un de ceux chargés de cette mission vit Sa'd ben elRabi' l'Ançarite à son dernier souffle.

Ce demier lui dit: » Transmet de ma part le salut à l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, et dis-Iui:que Dieu t'accorde la meilleure récompense qu'II déceme à un prophète pour le bien qu'il a rendu à son peuple.

Donne le Salut à mon peuple et dis-leur qu'ils n'ont aucune &>Ccuse devant Dieu si un mal toucha l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, tant qù'ils ont un souffle da vie.

» Puis, il rendit l'âme.

Que Dieu te reçoive en Sa Grâce, ô Sa'd ben Rabi'! Ils trouvèrent Hamza, oncle du Prophète (S8 sur lui), mutilé, le ventre ouvert à son foie.

A sa vue, l'Envoyé de Dieu dit: » Si ce n'était alors la tristessa de Ça/iya (soeur germaine de Hal)1Za) ou que cela devienne aprés moi une coutume, je l'aurais laissé pour qu'il soit dans la sein des bêtas fauves et la gorge des oiseaux et si AllAh Le Trés Haut me donnait le dessus sur Ooreych.

je mutilerai trente dB leurs hommes.

» a Nous les mutilerons, dirent les musulmans.

» 254 La période médinoise Le Très Haut lit descendre alors , une révélation.

• Et al vous punissez, n'lnlIIgez que l'égel de le peine que vous avez subie, mals si vous prenez patlanca, cala ast méritoire pour les patients.

» .

16_ Les abeil/es_ 126 Alors, le Prophète (S8 sur lui) renonça.

ainsi que ses ll(lInpagnons, et interdit la mutilation.

Quelques-uns voulurent transporter leurs morts pour les GIIIerrer à Médine, mais l'Envoyé (S8 sur lui) ordonna de les 'enterrer là où ils étaient tombés, de réunir deux ou trois dans la ,même tombe et d'y mettre, eu devant, lace à la Oibla 2.

celui .

qui sava~ le plus le Coran.

/1 pria pour eux et chaque lois qu'on rapportait un martyr, le Prophète (S8 sur lui) laisait sur lui la prière at lui adjoignait Hamza.

3 Abou Bakr, 'Omar et elZoubeyr descendirent dans la lossa de Hamza 4 pour l'y déposer.

' Le Prophèta (S8 sur lui) s'y tenail au bord.

Il ordonna d'enterrer 'Amrou ben JamoQh et 'AbdAllAh ben 'Amrou ben HarAm dans la mêmeIambe.

Après l'enterrement, l'Envoyé regagna Médine avec ~as compagnons, le samedi soir, le jour même de la bataille mémorable d'Ohad, à propos de laquelle il lut révélé une partie importante de la sourate AI 'ImrAn.

1.

Rappcl'rté pa, elHikem et elBayhaqi dans les datâTI ainsi qu'elBazzA" d'après Abou Houreyra.

2.

Direction de la prière.

vers la Mosquée sacrée de la Mecque.

3.

RapPQrté pa, Ibn IshAq, d'après Ibn 'AbbAs.

Oans la chalne de transmISsion (isnAd) de ce f1acmh, il '1 a elHasan ben 'OmAra, considéré comme .

.

faible .

.

(da'tf) par les savanls du hadith (Note M.

Saqa.

I.

Abyari.

A.

Chalabl de la .

.

Bira d'Ibn Hichêm ", ad.

cairote).

o'autr.

part, Abou Oaoud rapporte, d'après J'ber, que les martyrs d'Ohod furenl enterrée avec leurs habits ,sans lavage el: sans prière.

Ce qui est l'avis des Imams MAlik et Chill'i, concernant les martyrs du JihAd.

4.

Il 'ul enlerré avec 90n neveu, cousin de l'Envoyé, 'AbdAllah ben Jahch, un des premiers musulmans.

émigré en Abystnnle el Badrile.

255 La périodamédinoisa L'expédition de HamrA elAsad L'un des aspects qui reflètent la perfection du Prophète (SB slir lui), et entre autre se vie 'mililaire et civile, fut se sortie, le lendemain de la bataille, le dimanche, pour intimider ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Après la dure défaile du samedi, le veille.

les Médinois furent surpris par le héraut du Prophète (SB sur lui) les eppelant à poursuivre Abou Soullân et son armée.

« Seuls ceux qui ont participé au combat d'hier, à Ohad, sortiront avec nous, dit l'Envoyé (SB sur lui) » Les croyants sortirent et parmi eux se trouvaient deux frères blessés.

Celui qui l'était légèrement transport,elt l'autre et il le déposait quand il se sentait fatigué.

Et ainsi, jusqu'à ce qu'ils rejoignirent, à huit milles de Médine, le camp du Prophète(SB sur lui) à Hamrâ elAsad.

Jâber avait demandé à l'Envoyé (SB sur lui) l'autorisation de l'accompagner.

Il l'autorisa après avoir pris connaissance de la cause de son absence lors du dernier combat.

Cet empêchement fut dicté par son père 'AbdAllah ben 'Amrou ben Harâm, martyr à Ohod, qui ne voulut pas laisser sans homme ses sept filles.

Ma'bad le Khozâ'i1e passa près du camp du Prophète(SB sur lui) à Hamrâ elAsad.

La tribu de Khozê'a, dans la confiance de l'Envoyé, ne lui cachail rien de ce qui se passait dans le Tihâma.

Ma'bad.

associateur à l'époque, dit au Prophète (SB sur lui) : te Nous sommes bien affligés du revers qui vous a atteint.

Nous aurions voulu qu'Allâh vous l'eût épargné! » Il continua son chemin et parvint jusqu'à Abou Soufiân, à Rawha.

Ce dernier et ses gens décidèrent de retourner à Médine.

.

.

Nous les ayons vaincus mais non exterminés.

dirent-ils.

» Voyant Ma'bad, Abou Soufiân lui dil : » Quelle nouvelle nous annonces·tu ? _ Mohammed et ses gens sont partis à votre poursuite, dit Ma'bad, et je n'ai jamais vu un pareil rassemblement! _ Que dis-tu, s'exclama Abou Soufiân ! 256 La ,»riode nuldinoise _ J.

jure, reprit Ma'bad, qua tu na quill.

ras pas la place avant d.

voir poindre I.

urs chevaux ! _ Mais nous avons décidé d.

revenir I.

s ext.

rminar, répondit Abou SouflAn ! _ Gard.

toi d.

t.

nt.

r c.

la, dn Ma'bad, car j'ai vu un spectacle tarrifiant qui m'a inspiré des v.

rs.

_ Lesqu.

ls ,demandaAbou S0ufi4n ? _ Au grondement, mon chameau falltil s'effondrer.

L'étendue remuafl de splendides coursiers.

rapldoo, our eux de nobleslions, _ pour l'heure du combat.

bien en seUe, tousann•.

J'allai vb.

alors car semblaR pencher la terre.

Certesceux""sont grandis par un chef obéil Mslllaur il Ibn Harb (Abou SouIIAn), medlasJa·je, a'ilo 18 ","oontrent, sur la vaste étendue, par cene toule obscurcie.

Ce mslln, dea Qoreych, ia oula averll8saur de touI homme de raison parmi eux et .

.

.

.

.

.

L'armée d'Ahmed arrive.

sans falbtesse et sans peur.

N'est pas simple parole ce quaJ'al annoncé.

• Cas v.

rs ébranlllr.

nt 1.

moral d'Abou Soufiin.

Il s.

rappela aussi la mis••n garde d.

Çafw4n b.

n Orneyya contre c.

retour Il Médin.

: a L.

s g.

ns, lui dit·i1, sont .

xaspérés.

Un nouv.

au combat vous anéantira ! Retoum.

z chez vous ! • Abou Souflin ordonna alors d.

lever 1.

camp et d.

rentrer il la Mecqua.

Un.

caravan.

appart.

nant aux Beni 'Abd.

IOays vint il passar près d'Abou Souliin, s.

dirig.

ant v.

rs Médin•.

a Où allaz·vous, demanda Abou Soufiin il cas hommes ? _ Nous nous rendons il Médin.

pour nous ravMiII.

r, répondirent· ils.

_ Voulez·vous transmattr.

ce .

.

.

.

.

.

.

g.

il Mohammed, dit Abou Soufiin ? J.

vous donn.

rai un.

chaJg.

d.

raisin sec quand vous viendrez il 'Okizh '.

Vous inform.

rez Mohammed que nous nous rassemblons pour anéantir 1.

reste d'entra .

ux.

a 1.

Une 'olre o(J l'on déclaman aussi les meUleures poésies.

257 La périoda médinoisa Ce n'était là qu'une manoeuvre d'Abou SouftAn pour cemoufler sa débâcle devant la mardle dU P",phàte (SB sur lui) vers lui.

que lui rapperta Ma'bad.

La caravane transmit le message à "Envoyé d'AllAh et en répense, il dU : « Alllih me suffit 1/ est le m8l11sur li qui L'on s'en remet.

« A ce sujet " la Pa",le dUTrès Haut descendU dans la sourate AI 'lmrân.

« Ceux à qui les gens ont dit : les hommes s'assemblent contre vous, craignez-les, Mals cela aJoute à laur fol et Ils disent : AllAh nous suffit, Il est Le meilleur à qui L'on s'en remet.

« 3 _ La famille de 'Imriln _ / 73 Le Messager d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, a dit: «Alllih nous suffit et 1/ est Le meilleur li qui L'on s'en remet, Abraham l'a dit lorsqu'il fut je/Il au feu (des ido/litres) » Le P",phète (SB sur fui) campe à Hamrâ s1Asad pendant quatre jours: du dimanche au mercredi, puis il rentra à Médine.

1.

Rapporté par Ibn Mardaweyh.

d'après Abou Aiti'.

258 Quatrième annte de !'Hégire La tragédie de Bir Ma'oOna Cet événement eut fieu en l'en quatre de l'Hégire, eu mois de Çafar.

Il fut terrible.

causant la mort de soixante dix parmi les illustres compagnons du Prophllte, grice et salut sur lui.

Abou Bari 'Amir ben Milik, sumommé le manieur de lances, vint A Médine et y rencontra le Prophète(SB sur lui) qui lui exposa l'Islam et l'y appala.

Il n'y entra pas, bien qu'il n'an fut pas loin.

• Mohammed, dit·il, qua n'anvoies-tu pas aux gens de Nejd quelques-uns de tes compagnons pour y faire connaltre et y enseigner l'Islam.

Je suis d'avis que les gens répondront A ton appel.

_ Ja creins las gans da Najd pour mas compagnons, dl! la Prophèta (SB sur lui).

_ J'en répond, dit Abou Bari ! Ja suis laur protactaur.

• l'Envoyé (SB sur lui) choisit soixanta dix de sas maillaurs compagnons, parmi eux alMoundhir ban 'Amrou.

alHirith ban Çamma, Harim ban Milhin, 'Amir ban Fouheyra affranchi d'Abou Bakr, 'Orwa ben Asma ben elÇah el Nifi' ben BadD.

.

.

Ils marchèrent jusqu'au puits (BIr) de Ma'oOna, situé A michemin entre las Bani 'Amir et Bani Souleym et y descendirent et transmirent la lettre du Prophète (SB sur lui) par l'intermédiaire de Harim ben Milhin, A rennemi de Dieu 'Amir ben Tofey!.

Dès que Harim sa présanta devant lui, il le tua sans prandre connaissance da la teneur da la lettra, puis il fit appal aux Beni 'Amir, sa tribu.

pour a.

saillir la rasta das lacteurs du Coran (Oorri).

2Sg La pMIode mlldinolse Sa tribu refusa, ne voulent pes violer l'engagement d'Abou Bari de garantir leur protection.

Il fit alors eppel à des tribus penni les Bani SAlem, issues de 'Oçey98, et eux Ri'i et DhekwAn qui y répondirent et effluèrent de toutes perts, enoerclant les Compagnons.

Ces demlers sortirent alors leurs épées et se défendirent avec force, mals Ils furent tous.

massacrée.

Seul Ka'b ben Zayd,garda un soullie de vie après que les assaillants se fussent retirer.

Il survécut et mourut plus lard martyr à la balaille du Fossé.

Dieu les ail en Son agrément.

Deux p4tres, 'Amrou ben Dmeyya elDamri, de Modar, et Moundhlr ben Mohammed ben 'Oqba l'An98rite gardant non loin de là leurs troupeaux, remarquèrent le tournoiement des oiseaux aux ciel.

a Ce n'est pes pour rien, se dirent·lls.

a Ils suivirent laur vol et arrivèrent au lieu o~ les lecteurs gisaient dans leur sang.

Les aesalIIents 6laient encore 14.

a Que faut·iI faire, dll l'A"98ri1e ? _ Je suis d'avis de rejoindre l'Envoyé d'Allah, Dieu l'a béni et salué, et de l'en informer, dll 'Amrou.

_ Moi, dll l'An98ri\e, je ne préfère pas ma personne vivante à un lieu W a 616 tué e1Moundhlr ben 'Arnrou.

Et je ne voudrais pes qu'après, les hommes aient à me le relater.

a Il fon98 sur l'ennemi et fut tué.

Quant à 'Amrou, il fut pris, puis épargné quand Il leur apprit qu'II élait de Modar.

L'ennemi d'AllAh, Ibn Tofeyl, lui coupa les cheveux du front et l'affranchit pour combler un voeu de sa mère qui, prétenciait.

lI, avall promis d'affranchir un _lave.

'Amrou arriva à un endroll eppelé Qarqara.

Deux voyageurs des.

Bani 'Amir, tribu d'Ibn Toleyl, vinrent se mettre à l'ombre o~ il sa tl9Wali.

• De qui ilIes-vous, leur demanda t·iI ? _ Des Beni 'Amir.

• 26D Lapériode médinoise Il les laissa s'endormir et les tua, pensant venger les martyrs de Bir Ma'oQna et ignorant l'immunité qu'ils avaient eu de l'Envoyé d'A1lih, grâce et salut sur lui.

Rentré à Médine, Il lui en rendit compte.

• Tu as tué deux personnes pour qui je paierai le prix du sang, d~ le Prophète (S8 sur lui).

• Le nouvelle avait profondément désolé l'Envoyé et il dit: .

.

Çà, c'est l'action d'Abou Bari.

Car moi méme, je n'avais pas aimé cela et j'en avais de l'appréhension.

» Abou Barâ l'apprit et en lut bouleversé.

Ses fils furent saisis par la poésie de Hassân et l'un d'eux, Rabl'a, tua de sa lance Ibn Tofeyl.

Ces vers de Hassin ben Thâbat étaient adressés particulièrement aux fils d'Abou Bari.

a Fils d'Oum elBani" 1, que faites-yous 1 Vous, parmi les illustres de Nejd ! 'Amir (ben Tofeyl) se moque de votre père et de sa proteclion.

Celui-ej se trompe et l'autre a prémédité.

En parlerais-je à Rabfa , l'homme magnanime? Que fais-lu après ces deux traîtrises ? Ton père n'est-il pas rompu aux batailles el Ion oncle Hakam.

n'est-il pas homme de noblesse! .

.

Cpoclusions @r leCQOS _ Ce qui ne peut âtre connu que d'Allih (ghayb) est de Son domaine uniquement.

Ainsi.

si le Prophète (SB sur lui) savait, sans qu'AllAh Le Très Haut ne l'en informe, il n'aurait pas envoyé les martyrs de BIr Ma'oùna.

L'institution du Qounoùt dans la prière avec l'invocation contre les oppresseurs injustes et pour demander de lever les souffrances sur les croyants.

" Oum elSantn "mère des ûls", surnommée ainsi pour ses quatre fila, réputés pour leur bravoure et leur noblesse.

261 La période médinoise Bataille de Beni NadTr Ils élaient l'un des trois groupes juils qui résidaient eutour de Médine.

A l'émigration du Prophète (58 aur lui) une charte écrite avait été conclue avec les Juifs, comme nous l'avons citée.

La deuxième année de l'Hégire, les Beni Oaynoqa' furent les premiers è transgresser la pacte, après la bataille de Badr, et, suite à l'intercession en leur laveur de 'AbdAllah ben Obey, l'Envoyé (58 sur lui) ordonna seulement leur expulsion.

Les Beni Oaynoqa' quillèrent Médine et se rendirent aux conlins du Chêm, où ils périrent.

A leur tour, les Beni Nadir rompirent la charte après avoir ouvertement comploté contre la vie du Prophète (58 sur lui).

Après les évènements douloureux d' Ohod, nous avons vu que l'Apôtre d'AllAh avait dépêché soixante dix lecteurs parmi ses compagnons, pour enseigner l'Islam, su"e à la demande d'Abou Barê.

Ils lurent traitreusement tués.

'Amrou ben Omeyya, prisonnier puis relâché, en chemin vers Médine, tua deux hommes des Beni 'Amir.

pensant ainsi venger les martyrs de Bir Ma'oOne.

Les deux hommes étaient sous l'immun"é du Prophète(S8 sur lui) et 'Amrou ne le sava" pas.

Apprenant le la", l'Envoyé d'AllAh dit cc Je paierai pour ces deuxle prix du sang.

n Et de lait, les ayants'droits des défunts se présentèrent.

Par la charte conclue antra musulmans el juils, les deux parties devaient verser.

chacune,- c'.

qui lui -incomberait du prix du sanglégal.

Le Prophète (58 sur lui), accompagné d'Abou Bakr, 'Omar et 'Ali, alla voir les Juils Beni Nadir pour laùr demander de participer au paiament de laur part dans calle allaira.

Arrivé chez eux, le Prophète (58 sur lui) leur exposa l'objet de sa visite.

Ils lui firent bon accueil, montrèrent beaucoup de bonne volonté et l'installèrent et ses compagnons à l'ombre 262 La période médineise d'une maison d'un des leurs, se montrant affairés à satisfaire sademande.

En fait.

ils S8 concertèrent pour l'assassiner.

a C'est, dirent-ils, une occasion qui ne se représentera sans doute pas de vous débarrasser de l'homme! " Ils désignèrent 'Armou ben Johâch qui accepta et dirent : "Montons à la terrasse et jetons sur lui une meule qui le tuara.

» Sallâm ben Michkem désaprouva ce projet.

mais ils étaient unanimes à réaliser ce dessein sacrilège.

Quelques instants avant qu'ils n'agissent, Dieu Le Très Haut révéla à l'Envoyé, grâce et salut sur lui, ce qu'ils projetaient et il se leva comme pour régler une affaire et rentra à Médine.

Lorsqu'il larda, ses compagnons se levèrent et le rejoignirent à Médine où il les mitau courant.

Un verset dans la sourate "La Table servie" y fait allusion.

« Croyanls 1 Rappalaz·vous le blenfall d'Allâh sur vous lorsqu'un groupa fui décidé à vous aUelndra da son amprlsa.

Il délourna alors laurs mains da vous.

.

.

.

5 _ La Table servie _ Il D'autres circonstances similaires se rapportent à CB verset qui rappelle aux croyants, pour chacune.

Son bienfait et Sa grâce envers eux, afin qu'ils soient reconnaissants par la patience et l'obéissance.

Le Prophèle (SB surlui) envoya Mohammed ben Maslama pour les sommer de quitter Médine par leur rupture du pacte entre eux et lui.

Les Hypocrites, Ibn Obey en tète.

envoyèrent les soutenir et les encourager à tenir bon et ne pas sortir de Médine.

« N'as-lu paa vu ceux qui onl élé hypocrlles, Ils dlsenl il laurs frèrea qui sonl Implas psrml les gens du Livre : si Jamais vous 'tes expulsés, nous sortirons avec vous et n'obéirons Jamais à personne contre vous.

Et si vous ite.

combattus, nous vous soutiendrons.

Mals Allâh lémolgne qu'Ils sonl des menleurs.

S'Ils sont expulsés, Ils ne sorliront pas 263 La période mBdinoise evec eux et s'Ils sont combattus, Ils ne les soutiendront pas.

Et s'Ile allelent les soutenir, Ils s'en retournerelent vite puis, Ils (les Juifs) ne seront pa.

.

ecourus.

» 59 _ Le Resroupement _ 11/12 Cela est relaté jusqu'au verset 15 de la même sourate.

Encouragés par les Hypocrites, ils refusèrent de partir et l'Envoyé, sur lui grêce et salut, après avoir délégué le commandement è Médine è Ibn Oum MaktoOm, engagea la guerre contre eux, sortit avec ses hommes et les assiégea une quinzaine de jours.

Il meneça d'incendier et d'arracher leurs palmiers et de fait, des croyants brOlèrent et en arrachèrent une partie, ce qui déplut à quelques fidèles, surtout quand les Juifs dirent : • Nous avons été habitué à te voir proscrire le mal et en blâmer l'auteur, comment autorises-tu à braler les palmiers 711 A cela, fut descendue une révélation dans la sourate 'Le Regroupement".

• Ce que vous evez coupé de palmier ou laissé debout sur ses 'Iclne.

, c'••t avec la permls.

lon d'AllAh et pour qu'II avlllsae les rebelles (ceux qui sortent de l'obéissance è Dieu) • 59_Le RegroupemenC5 Les Juifs finirent par accepter ia décision du Prophète(SB sur lui) : quitter Médine et emporter leurs biens à dos de chameaux, hormis les armes.

Ainsi, ils prirent ce qu'ils pouvaient, au point que certains démolissaient leurs toits pour en prendre la charpente et arrachaient de même les portes.

« ••• lIs démolissent leur.

maisons de leurs mains et des mains des croyants.

Tlrez.

.

.

n leçon, 6 vous doués de clairvoyance.

SI AllAh n'avait pas décrété contr.

eux l'exil, Il le.

luralt tourmentés en ce monde.

Ils auront dens le (vie) dernière le tourmsnt du Feu.

Cele parce qu'Ils se sont rebelléS contre Dieu et Son Messager et celui qui se rebelle contre AllAh, 264 LapMiode m4dinoise el bien AllAh eal Dur dena le chlllimenl.

• 59_ Le R6gfOIJPBtrIBnL284 Les Beni Nadir furant chassés da Médina et n'entra dana l'Islam parmi eux que deux hommes, Yimin ban 'Omeyr et Abou Sa'id benWahb.

Lorsque les Juifs passèrent par Kheybar, y daacendirent SaIlAm '9n Abl Hoqeyq, Kinina ben elRabi' et Hoyey ben Akhlab.

Les '" Is de Kheyber les reçurent avec tambours, flOtes et chants, ",mme des héros victorieux, alors qu'ils ne sont que des ~raitres vaincus, transgresseurs d'engagements.

Le Prophète (S8 sur lUi) répart" les biens des Beni Nadir entre les Mouhijirin (Emigrés) exclusivement, car ils élaient dans la géne, vivant mème à la charge des Ançir.

Le butin dans ce cas précis est appelé" ley ", n'étant obtenu ni après voyage, ni d'un combet.

C'éts" un don accordé par Dieu à Son Prophète (SB sur lui) .

Abou Dojina et Sahl ben Hanif, tous deux Ançirltes, se plaignirent à l'Envoyé, grice et salut d'Allih sur lui, de leur nécessité.

Il donna donc à chacun une part, à l'exclusion des autres Ançir, Dieu les a" en Son agrément.

Bref aperçu d'événements de l'année 4 H.

_ Evénement de Raji' (meurtre de six lecteurs du Coran) _ Evénement de Bir Ma'oOna (massacre de soixante dix lecteurs).

_ Expédition de 'Amrou ben Omeyya.

_ Expulsion des Beni Nadir.

_ EXpédition (ghazwa) da Dhit eIRiqi'.

_ Autre ghazwa du Sawiq ou ' Badr la Demlàre " t.

1.

Suivant le rendez·yous pris à Ohod par Abou Soufiin pour l'an prochain" Badr.

L'année écoulée, celui·ci sortit avec l'armée, mais prit peur et revint li la Mecque avec Ooreych.

après avoir épuisé la réserve de SaWiq, d'où son nom.

l'Envoyé de Dieu.

sur lui bénédiction et salut.

sortit quant à lui à Badr avec mille cinq cents hommes.

U.

se tenait un marché annuel.

Ils y firent d'importants gains sans y trouver l'ennemi 265 La période médinoise _ Mort d'Abou Salama : 'AbdAllah ben 'AbdelAsad 'e MakhzoQm~e, fils de la tante du Prophète (SB sur lui), Barra ben! 'AbdelMottalib.

- Mort de 'AbdAllah ben 'OthmAn ben 'AffAn et fils de Roqayya, fille du Prophète (SB sur lui), è "Age de six ans.

- Naissance d'elHouseyn, fils de 'Ali et de FAtima, fille du Prophète (SB sur lui).

- Mariage de "Envoyé(SB sur lui) avec zayneb ben! Khozeyme, sumommée Oum el Masakln (la mère des pauvres).

- Son mariage avec Oum Salama, après le décès de son époux, Abou Salama et l'expiration de sa • 'idda • '.

- Le Prophète (SB sur lui) chargea zayd ben ThAbet, un jeune AnçArite, d'apprendre l'écr~ure hébralque.

Il "apprit en quinze jours.

1.

Pour la veuve, le délai de ~ retraite légale g est de qualre mots et dix jours, ou avant, au temps de l'accouchement.

pour celle qui est enceinte.

266 La périodemédinoise L'année cinq de !,Hégire Le premier de ses événements fut l'expédition de Dawmat Jandal.

Dawmat est une localité située à quinze jours de marche de Médine at de cinq jours seulement du Chêm.

Pourtant, elle était rattachée à la zône de Médine.

Le Prophète (SB sur lui) apprit qu'un rassemblement d'idolâtres de Dawmat elJandal pratiquaient le brigandage sur les voyageurs et semaient la terreur sur les voies d'accès.

Il décida de les châtier pour déharrasser le pays de leurs préjudices et par la même, intimider les Byzantins (RoOm) et les bédouins de la contrée pour qu'ils n'aient 'pas l'idée de lui faire la guerre.

Cette expédition lui permettrart aussi de répandre l'Islam dans ces régions.

Il se fit remplacer à Médine par SiM' ben 'Orlota le Ghifârite et partit avac mille soldats.

Arrivé à Dawmat, il ne rencontra pas d'ennemis.

Pris de frayeur, les gens s'étaient dispersés en apprenant sa marche vers eux.

Il resta quelques jours dans la région, envoya des avant-gardes ça et là, sans rencontrer de résistance.

Ces hommes ramenèrent nombres moutons et chameaux.

Le Prophète (SB sur lui) regagna ensurte Médine.

Conclusion et le.

çons Dece passage on déduit: - L'anarchie qui régnait dans cette région avant l'Islam.

Des bandes de brigands y razziaient les voyageurs.

- L'expédition du Prophète (SB sur lui) à Dawmat elJandal étart de la polrtique avisée.

Elle réalisa plusieurs objectifs élevés, tel le rappel à l'ordre des malfaiteurs.

la propagation de l'Islam et effrayer les Romains.

267 LB plriode m4t/ino!se - Il confirme encore une fois de plus le hadith du Prophète(SB sur lui) : • Dieu m'e eccorr/4 le victoire sur mes ennemis per le freyeur que j'inspire à une distence d'un mois de marche .

» Sit6t que les malfaiteurs apprirent la marche de l'Envoyé (S8 sur lui) vers eux, Ils prirent la fuite.

- Le butin est IIcne en Islam, pour un peuple combattant dans la voie de Dieu et appliquant la justice et le bien perml ceux qui vivent sous l'égide de l'Islam.

La bataille du Fossé (Chawwlll an 5 H) Ses causes.

La cause directe et profonde de cette guerre fut le désir des chefs Beni Nadir de se venger.

Ceux-cI, expulsés de Médine, s'installèrent à Kheybar où ils furent reçus per les Juifs d'entre ses habnants, avec les fétes en leur honneur, comme il a été indiqué précédemment pour l'an 4H.

Ces chefs donc, permi lesquels Hoyey ben Akhtab, Sall4m ben Ab; Hoqeyq, Kin4na ben Rabi' ben Abi Hoqeyq et d'autres, décidèrent de se venger du Prophète (S8 sur lui) et des croyants pour l'humiliation qu'ils avalent essuyée.

Ils pertlrent pour la Mecque rallier les Qoreychites à leur cause et les coaliser contre l'Envoyé (S8 sur lui), pour lui livrer bataille et l'éliminer.

Les Qoreychnes étaient eux aussi -disposés à se venger pour les défaites successives qu'ils avaient essuyées, à maintes occasions.

Ces Juifs, de plus, confortaient les Qoreych dans leur erreur en leur déclarant que l'idol4trie était méritoire et que leur culte étan meilleur que ce que prêchait Mohammed i « N'as·tu pas vu ceux qui ont raçu une part du Livre, Ils croient au Jlbt et au TéghoOt' st disent t , Rapporté par Ibn IshAq, d'après Ibn 'AbbAs.

2 .

.

elJibt : la sorcellerie (qu'Ils pratiquent bien que ce soit un péché capital); elTaghoOl: Satan (et ce qui est adoré avec Dieu).

268 La périoda médinoise aux Implas qu'Ils sont dans una malllaura vola qua caux qui ont cru.

Caux-Il sont caux qua Dlau a damné.

Et calul qu'AllAh maudit, tu na lui trouvaras point de secours.

li> 4 - Les Femmes - 51 /52 Css chefs Beni Nadir quittèrent la Mecque alors que les Qoreych rassemblaient les hommes de toutes les tribus; décidé,s à aUer à Médine combattre le Prophète(SB sur lui) et en finir.

De même, ces Beni Nadir appelèrent à la 9uerre les tribus Ghatafân qui répondirent favorablement en raison de leurs coeurs obscurcis et de la persuasion des Juifs sur-eux.

Les Ghatafân, fractionnées en plusieurs tribus, partirent sous le commandement de 'Oyeyna ben Hiçn, chacune sous la conduite de son chef: avec les Beni Fazâra, 'Oyeyna, avec les Beni Mourra.

elHârith ben 'Awl et avec les Beni eIAchja', Mous'ir ben Rakhlta ; Les Ooreych quant à eux, avec leurs alliés, étaient commandés par Abou Soufiân ben Harb et comptaient dix miUe soldats.

Ils campèrent au point de rencontre des oueds, entre elJor! et la forêt (eIGhâba) t Les Ghatafân, eux, campèrent à l'est du mont Ohod.

«0 Croyants ! Rappalaz-vous la blanlalt d'AllAh envers vous lorsque des armées vinrent contre vous.

Nous anvoyAmas contra aux un vant et des soldats (sngas) qua vous na voyiez' pes.

AllAh de ce que vous leltes est Clelrvoyant.

Lorsqu'Ils vous vinrent de plus haut at da plus baa que vous .

.

.

.

33 - Les Coalisés - 9/10 Mesure défensive : la tranchée Le Prophète (SB sur lui) apprit les manoeuvres et les démarches des Juifs pour ameuter les infidèles contre lui.

II demanda conseil à ses compagnons Salmân le Persan (eIFâriai) suggéra t .

elGhiba (la 'orêt), è la limite nord de Médine.

une importante végétation de palmiers et autres arbres.

269 La période rruldinoise de creuser une tranchée autour de Médine, contournant le mont Sai', Les combattants feraient alors face à Ilennemi, tout en ayant l'arrièra protégé par la montagna.

Ainsi, ils empêcheraiant quiconque tentera~ de les atteindre.

Les femmes et les enfants seraient abrités dans des constructions protégées de la ville.

C_ proposition obtenu! !'unanimité et fut mise à exécution.

Le Prophète (SB sur lui) répartit le travail è effectuer, soit quarante coudées de longueur pour chaque groupe de dix peISOI1IIes.

Les pioches et les bêches se mirent an branle.

On transporta~ le sable extrait.

Le Prophète (SB sur lui), couvert de poussière, faisait de même pour donner .

l'exemple.

Les Compagnons, au sujet de l'un d'eux, nommé Jo'eyl, que "Envoyé appela 'Amr chantaiant en refrain ; " Il l'a appelé, après Jo'ayl, 'Amr,.

.

.

el le Prophète de répéter" 'Amr ".

.

.

Ce jour, il fui pourle pauvre un secours.

.

.

et le Prophète répétait " secours ".

Les voyant fatigués et tenaillés par la faim, il se m~ à dire; « Seigneur, pas de vie si ce n'est la dernière (jkhira), pardonne aux ~r et aux Mouhjjirfa}.

» Ils lui répondirent alors ; «Nous avons donnés à Mohammed serment d'être prêts au jihid de notre vivant 1 • Tout en transportant la terre, le Prophète(SB sur lui) répèlait ces vers da 'AbdAllAh ben RawAha : oc Si ce n'estAllAh, nous n'eclmes été guidés, ni prodigué l'aum6ne ni aurions prié.

Sur nous l'apatsement esI bien descendu et nos pas au combat sont confortés.

Ceux qui.

Injustes nousont agressés.

un trouble veulent-lls, qu'ils sont combattus.

.

.

270 Lapériode médinoise PtOdigBs pendant et sprès lB CreUS8tn8nt.

- Une roche rsbelle surgnau cours du creusement du fossé.

Les Compagnons allèrent en avertir le Prophète (SB sur lui).

• Js d8scends, dn-il.

• C'est il dire dans la tranchée.

Il avelt une piarre qui lui serrait le vanlre.

En ellet, ils n'avaient pas mangé depuis trois jours.

Il prit la pioche et frappa le roc qui s'effrita en poussière.

- .

liber ben 'AbdAllah raconte: • Je dis au Prophète, Dieu l'il béni et salué : Envoyé de Dieu, m'autorises-tu il aller il la maison ? Il m'y autorisa.

J'allai voir ma femme et lui disai : j'ai vu en l'Envoyé d'A1lllh, Dieu l'a béni et salué, quelque chose.

Il n'y e pas il attendre, qu'as-lu avec toi ? _ J'ei de l'orge et une chevrette, dit-elle.

J'égorgeai alors la chevrette, dn Jâber, et elle, moulut l'orge, jusqu'à ce que nous ayons mis la viande dans la marmite.

Je laissais celle-ci sur le feu, bientôt prête, et la pâte devenir galette, lorsque j'allai voir l'Apôtre, grâce et selut de Dieu sur lui: Envoyé de Dieu, j'ai un modeste repas.

Je t'invite avec une ou deux personnes.

- auelle quanUté, dn-i1 ? Alors je le mis au courant.

- C'est beaucoup et excellent, dit-il ! Dis à ta femme de ne pas descendre la marmite du leu et de ne pas renrer le pain du lour jusqu'à mon arrivée.

Puis s'adressent aux fidèles, il dn : Venez! Les Emigrés et les Ançllr se levèrent alors.

Jâber rentra chez lui.

Attention, dn-i1 il se femme! Le Prophète(SB sur lui) arrive avec les Mouhâjirtn, les Ançâr et ceux avec eux ! - T'a-t-il questionné, dn-e1le ? - Oui, r6pondn .

liber ! • Le Prophète (SB sur lui) arriva.

271 I.

JJ p4riode médinoise « Entrez, d~-il à ses compagnons, sans vous bo/JtICUler.

» Il sem à couper du pein et à puiser dans la marmite jusqu'à ca qu'ils fussent tous rassasiés.

Et il en reste encore.

_ Manges-en et distribue.

d~ le Prophète (SB sur lui) à la femme, car les gens sont frapp4s par la disette.

» - » Je creusais à un endroit de la tranchée, dit SalmAn, que Dieu lui accorde satisfaction, et je rencontrai une roche difficile à briser.

L'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, non loin de moi, me voyant frapper de toutes mes forces, dans un terrain dur, descendit dans la tranchée, prit la pioche de ma main et frappe.

Une étincelle jaill~.

Puis, il frappe de nouveau, une étincalle jaillit encore.

Il trappe une troisième fois et l'étincelle jaill~ de nouveau ! Envoyé de Dieu, lui dis-je, qu'est-ce cette lumièra qui jaillit ? - Tu ras vu SalmAn, me d~-i1 ? -Oui! - Par la première, me dit-il, Dieu m'a ouvert la porte du Yllmen.

Par la deuxième, celle du CMm et de l'Occident et par la troisième, celle de l'Orient.

» Comportement vil des Hypocrites Le Prophète (SB sur lui) et les fidèles commencèrent à creuser la tranchée et le travail continua sans relAche.

Lorsque quelqu'un voulait s'absenter pour un besoin urgent, il en demandait l'autorisation à l'Envoyé.

Il s'absenteit pour rentrer chez lui et satisfaire son besoin, puis il revena~.

Mais l'hypocrite, lui, faisait semblant de travailler, puis se retlra~ clandestinement chez lui sans permisàlon.

Ces circonstancas ont été révélées.

• AllAh connan ceux qui s'eaqulvent an cachette.

Qu'lia prennant donc gerde ceux qui anfrelgnent Son ordre qua ne lea atteignant une épreuve ou ne laa attelgna un tourmant douloureux.

-24- La Lumière - 83 272 Lap4riode médinoisB Par contre, Il loua las croyants, las sincèras ' » Lea croyanta, an vérité, aont caux qui ont cru an AllAh al Son Envoyé at qui, 10raqu'Ila aont avec lui dan a una affaira oil Il dolvant aa raaaamblar, na partanl qu'apr6a lui damandar parmlaalon.

Caux qui ta damandanl parmlaalon aont caux-lè qui crolant an AllAh al Son Maaaagar.

Alnal, loraqu'lIa ta damandant parmlaalon pour qùalqua affaira las concarnant, autorlaa è qui tu vaux parmi aux at damanda pour aux la pardon d'AllAh.

AllAh asl Pardonnaur, Mlaérlcordlaux.

»24 - La Lumière - 62 Face è l'annemi A paina la tranchéa fut-alla achavéa, qua l'arméa Qoraych~a apparut at campa au point da rancontra das oueds, près du pu~ da RoOma 2, antra alJorf at la forêt 3, Les Ghataflin vinrant aussi at campèrant è l'ast d'Ohod.

La totalité das soldats annamis éta~ évaluée è douza milla garriars.

La Prophèta (58 sur lui) sortil da Médina avec anviron trois milla da sas compagnons combattants.

Il s'adossa au mont Sai' faca è l'ennami.

Auparavant, il avait chargé Ibn Oum MaktoOm l'avaugla, das allai ras da Médina.

Las fammas at las anfants furant mis an sécurité dans las maisons fortifiéas da la villa.

D4marchs malfaisanta de Ben Alchtab La maudit Hoyey ben Akhtab alla frappar è la porta da Ka'b ban Asad la Oorazhita, signataira du pacta conclu anlra las Bani Qorayzha at la Prophèta (58 sur lui).

Dans cat angagamant, il sa portait garant da sas coréligionnaires.

1.

Rapporté par Ibn IshAq et Bayhaql dans les daiATI.

d'après 'Orwa et Mohammed ben Ka'b le Qorazhfte et d'autres.

2.

Bir RoQms.

aujourd'hui entre la route de TaboOk et chari' (boulevard) SoultAna.

3.

Voir p.

269 273 La période médinoisB Ayant entendu et reconnu la voix de Hoyey, il ordonna de fermer la porte et de ne pas le recevoir.

Hoyey insista et l'interpella en disant : • Malhaurà toi, Ka'b ! Mals ouvre-moi donc ! - Tu es porteur da malheur, lui répondit41 ! J'ai pris un engagement avec Mohammed et je ne suis pas disposé à le rompre.

Il a 61é loyal et franc avec nous ! » Mais Hoyey insista tant qu'à la fin Ka'b lui ouvrit.

Il commença par lui dire : • Je ramène la gloire étemelle et un oc6en de guerriers.

C'est tout Qoraych qui vient avec sas chels et sa noblesse.

Je l'ai lait camper il l'adjonction des oueds ! Tout GhatalAn aussi arrive avec tous leurs chels.

Je l'al lail camper à Dhanab Naqm6 près d'Ohod! Tous, ils m'on prêté serment de ne retoumer qu'après avoir anéanti Mohammed et ses adeptes.

- Tu m'amène le comble du déshonneur, lui dil Ka'b, laisse-moi tranquille! Mais Hoyey travailla l'homme, si bien qu'à la fin, il céda et dénonça le pacte qui le Iiail aux Musulmans.

Ainsi, Coray.

ha trahi! et la nouvelle parvint au Prophète (SB sur lui).

Pour s'en assurer, il dépêcha deux AnçAr : Sa'd ben Mou'êdh et Sa'd ben 'ObAda.

Ils partirent à la tête d'un groupa de fidèles qui, de retour, confirmèrent le fait.

L'Apôtre, grAce et salut sur lui, leur avait conseillé, s'il y a trahison, de ne pas l'annoncer publiquement et de se Iimiler aux allusions, pour ne pas semer la panique parmi les guerriers.

Ils revinrent donc et dirent: • C'est 'Adl et e1OAra.

» Ils laisaient allusion il la trahison des deux tribus 'Adl et elCira, qui m~ssacrèrent Khobeyb et ses "'lmpagnons à Rajl' (année 4 H).

En apprenant cela, le Prophète (SB sur lui) se leva et dil : • AHllh Akbar (Dieu est le plus grand)! Fidil/es, réjouissezvous! » 274 La p4rioda médinoisa Après la rupture du pacte par les Beni Corayzha, l'angoisse lut au comble et le malheur terrible.

La situation était telle que décrite dans le Livre d'Allâh.

• Lorsqu'Ils vous vinrent de plus haut et d.

plus bas que vou.

.

.

.

.

33 - Les Coalisés -10 C'est è dire Oorayzha de haut, côté sud-ouest, et Oor.

ych et Ghatalân de bas, côté nord-ouest et est.

.

.

.

.

.

t lorsqu.

s.

détournèr.

nt I.

s r.

gard.

(1lxant unlqu.

m.

nt l'ennemi), que les "coeur.

montèrent â la gorg.

" et que vous pen.

l.

z .

ur Allâh conJ.

ctur.

.

.

• (33.

10) Conjectures des Hypocrites et ceux dont la loi était laible.

Ouant aux croyants, les sincères, il en .

était autrement.

• Lâ furent ml.

â l'épr.

uve le.

croyants et Ils furent secoués d'une dur.

secouase.

Et lorsque dirent I.

s Hypocrites et c.

ux dans le coeur d.

squ.

ls e.

t un mal : c.

qu'Allâh nous s promis et Son Envoyé n'est que chimère.

• 33 - Les Coalisés -11/12 En effet, Mo'attib ben Ooucheyr 1 dit "Mohamm.

d nous promettait de jouir des trésors de Chosroes et de César " et l'un de nous, aujourd'hui, craint pour sa personne d'aller faire ses besoins.

'" Aws ben Oayzha vint dire au Prophète (SB sur lui) : • Nos maisons sont en danger, exposées à l'ennemi ! Permets-moi et aux miens de rentrer chez nous.

» Le Livre d'Allâh les mentionne.

• Et lorsqu.

dit un groupe d'.

ntre .

ux : Il g.

ns de Yathrlb, vous n.

(pouv.

z) r.

ster; r.

tourn.

z donc.

Alors que d'autr.

s psrml .

ux damand,l.

nt p.

rmls.

lon â l'Aplltr.

, disant : nos maisons sont 1.

Ibn HlchAm relate l'avis selon lequel Mo'atUb n'était pas des Hypocrites car, selon cet avis qu'il rapporte.

il était des gens de Badr.

(Sir.

Ibn Hlchêm) 2.

TUres pour désigner le roi (Kisra) chez les Perses el (Qayçar) chez les Byzantins.

275 Lapériode médinoise e"poaba.

Ellea ne aont paa e"poa'ea, mala lia veulant Hulement fuir.

.

33 _ Les Coalisés _ 12113.

Compromis humanitaire Constatant la situation difficile des fidèles.

le danger menaçant el les appréhensions de ses compagnons.

le Prophète (SB sur lui) envoya aux chels de GhatalAn.

'Oyeyna ben Hiçn et elHArilh ben 'AwI, leur.

proposer le tiers du revenu des palmiers de Midine.

s'ils acceptaient de retoumer dans leurs pays.

Le compromis lut conclu et même ridlgé.

Il lui manquait la signature et les témoins.

Avant d'apposer son sceau, le Prophète (SB sur lui) manda ias deux Sa'd (ben Mou'Adh et ben 'ObAda les AnçArites) et demanda leur avls.

• Envoyé de Dieu, dirent·i1s, est-ce un ordre que Dieu t'a donné que nous devons donc appliquer, ou bien une chose que tu lais seulement pour nous ? _ C'esl une chose que je fais pour vous.

El par A/klh, je ne fais cela que parce que j'ai vu les Arabes Urer sur vous d'un seul arc et vous assaillir de tout cdtll.

J'ai donc voulu rabattre leur ardeur pour un certain temps.

- Envoyé de Dieu, dit Sa'd ben Mou'idh, nous étions, nous avec eux, associateurs et dans l'idol''rie, et ils ne pouvaient espérer obtenir de nous une seule dalle, à moins qu'ella ne soit offerte ou payée.

A présent que Dieu nous a Iavorisés par l'Islam et nous a rendus puissants par ta présence panni nous, nous allons leur eider nos biens ! Par AllAh, nous n'avons nul besoin de cela et ils ne r~evront que les coups de notre épée, jusqu'à ce qu'AllAh décide entre nous ! L'Envoyé d'AIlih conlinna l'opinion de Sa'd qui prit alors la leullle et en effaça l'écriture.

- Qu'ils viennent nous allaquer ! dit·i1.

• La balaiHe Ls Prophète(SB sur lui) et les Musulmans firent lace à l'ennemi.

276 La période médinoise Quelques cavaliers de .

)oreych avec 'Amrou ben 'AbdWoudd s'élancèrent vers les tentes des Beni KinAna et crièrent : • Préparez-vous! Vous allez voir les meilleurs cavaliers aujourd'hui ! Ils galopèrent ensuite vers la tranchée.

La voyant, ils se dirent : par AllAh, voilà une ruse que les Arebes ne tramaient pas ! 10 Ils cherchèrent un point étroit de la tranchée, excitèrent leurs cheveux et frenchirent le lossé au saut.

Ils galopèrent dans la place, une sebkha (terre saline).

entre la trenchée et le mont Sai'.

Un groupe de musulmans.

'Ali ben Abou TAlib en tête, s'élança entre eux et la brêche par laquelle ils Iranchirent le lossé.

Voyant cela.

les cavaliers ennemis accoururent "et se postèrent au point de passage.

• Qui accepte un combat tête à tête, demanda 'Amrou ben 'Abd Woudd? Alors.

'Ali ben Abou TAlib se présenta et dit : - 'Amr 1 N'as-tu pas lait sennent devant Dieu Le Trils Haut de répondre à quiconque.

panni Qoreych, t'appèlereit Il deux actes estimables ? - Oui, dil 'Amr! - Je te convie à l'adorelion d'AllAh seul.

à suivre Son Envoyé et à l'Islam.

_ Je n'ai nul besoin de cela, dit 'Amr.

- Alors je te convie au combat individuel, dit 'Ali! - Pourquoi.

6 fils de mon frère? Par AllAh, je ne voudreis pas te tuer.

- Mais moi, je le veux ! JI Alors 'Amrou s'irrita, mil pied è terre.

coupa les jarrets de son cheval et le lreppa au visage.

Après quelques tours.

'Ali le tua.

Ce coup mil les cavaliers en luile qui forcèrent le passage du lossé et s'échappèrent.

Depuis, aucun cavalier, ni lantassin ne s'y hasarda.

Le combat se limile à des lirs d'arcs.

277 Ls périods mMinoiss Ainsi, Ibn el'Ariqa jele une flèche vers Se'd ban Mou'âdh et dit: .

.

Reçois ce coup d'Ibn el'Ariqa 1 ! Sa'd lui répondit: _ Que Dieu lasse transpirer ('arraqa) ta lace en Enler ! .

.

La flèche atteign~ Sa'd à une veine du bras.

Rares sont ceux qui survivent à une pareille blessure.

Alors, Sa'd implora Dieu: .

.

Seigneur! Si la guerre avec Qoreych n'est pes terminée, lalsse-moi vivre encore pour y participer.

Il n'y a pas de gens que je désire combattre plus que ceux qui ont lait du mal à Ton Messeger.

l'ont démenti et chessé de son pays.

Seigneur, si tu as établi un terme à cette guerre entre nous et eux, reçois·moi en martyr et ne me fais pas mourir avant que mes yeux ne trouvent leur contentement (du châtiment) de Beni Qorayzha.

.

.

La détresse lut grande.

Le Prophète (SB sur lui) implora Dieu de lui accorder la victoire sur ses ennemis et de les mettre en déroute.

.

.

Seigneur, Tu fais descendre le Livre, Tu es prompt dans le compte (des sctes), msts en déroute les Coalisés.

Mets-les en déroute et ébranle-les ! .

.

Quelques lidèles vinrent dire: .

.

N'y a-t-il pas une prière à réc~er ? Nous sommes dans l'angoisse 1 Le Prophète (SB sur lui) leur répondit : _ Dites: Dieu cache notre faiblesse et dissipe notre trouble ! .

.

La vigilante surveillance de l'ennemi avait empêché l'Envoyé de Dieu et les fidèles d'accomplir la Prière de "après-midi ('Açr) Il son heure.

Ils "avaient accomplie après le coucher du soleil.

L'Envoyé invoqua alors Dieu contre eux : .

.

Dieu emplisse leurs demeures et leurs tombes de Feu comme ils nous ont détournés de la prière du Milieu.

.

.

(la Prière de l'après-midi).

Les fidèles avaient dû reporter plusieurs fois cette prière, car la façon de l'accomplir en temps de guerre n'était pas encore révélée.

1.

Qalêba bent Sa'id-Oum Fitima, grand mère maternelle de Khadija.

Surnommée e1'Arlqa, pour la noblesse de ses origines ('irq).

.

278 La périodenrddino;se Dieu exauça la prière de Son Messager et des fidèles.

En elfet, il conduit No'eym ben Mes'oOd le Ghifarite, nouvellement converti à l'Islam, à venir dire au Prophète (SB sur lu;) : • Envoyé de Dieu, je viens d'entrer à l'Islam et mon peuple ne le sait pas; ordonne~moi Ce que tu veux.

_ Cerlee, tu ee un seul homme parmi nous, mais s; tu le peux, va sem.

r pour nous le trouble (parmi les ennemis), car /a guerr.

est ruses.

.

.

.

Alors, No'eym se rendit chez les Beni Oorayzha.

Avant l'Islam, il veillait avec eux en réjouissances.

ft Vous ne doutez pas de mon amitié pour vous et de notre grande intimité, leur-dit-il ! - Nous n'en doutons pas.

Tu es homme de confiance parmi nous! - Sachez donc, que vous différez de Ooreych et de Ghatafân : Médina est votre ville.

Vos biens, vos femmes et vos enfants s'y trouvent.

Vous ne pouvez pas aller ailleurs.

Ouant à Ooreych et à Ghatalân, il ne sont là que pour faire la guerre à Mohammed et à ses compagnons.

Vous vous êtes ralliés à eux pour lui faire la guerre.

Mais leur familles ne se trouvent pas à Médine.

Vous différez énormément d'eux.

S'ils voient un intérêt, ils en tireront profit.

Sinon, ils regagneront leur pays vous laissant tête à tête avec cet homme auquel vous êtes incapables de résister seuls.

A mon avis.

vous ne devez combattre avec eux qu'après avoir reçu des otages parmi leurs nobles.

comme garantie qu'ils combattront avec vous Mohammed jusqu'à son anéantissement _ Tu nous a indiqué le juste conseil, dirent-ils.

» De là, il regagna le camp de Ooreych.

S'adressant à Abou Soufiân et à sas hommes.

il leur drt : le VOUS ne doutez pas de mon amitié pour vous et de l'exécration que rai pour Mohammed.

Je viens d'apprendre une nouvelle que je me fais un devoir de vous rapporter.

Toutefois, je vous demande de garder le secret à mon sujet.

_ Nous le ferons, dirent-ils ! 279 - sachez, dit No'eym, que les Juils ont regrelié la rupture du pacte conclu avec Mohammed et lui ont envoyé leurs excuses.

Pour remédier à celle violation, ils lui ont proposé de lui livrer des otages parmi les notables Qoreychites et Ghataliln pour les tuer et comballre avec lui pour vous exterminer.

Mohammed a accepté celle proposition.

Si jamais les Ju~s vous demandent des otages, ayez garde de ne leur remellre eucun homme ! • Il alla ensuite trouver les Ghataliln et leur dit: « Vous êtas ma tribu et ceux que j'aime le plus.

Vous ne pouvez douter de mes sentiments ! - Nullement, dirent-ils.

Tu es pour nous un homme de contiance.

- Garderez-vous le secret à mon sujet ? - Certainement, dirent-ils.

De quoi s'agn-il.

.

? Alors, il leur tint le même langage qu'avec Coreych.

Un arrangement divin vint alors soulager le Prophète et les croyants de leur dure épreuve: en ellet, Abou Soulién et les Ghataliln envoyèrent aux Ju~s Beni Qorayzha, la veille au soir du samedi, le message suivant : « Nous ne pouvons pas rester plus longtemps.

Nos chevaux et chameaux dépérissent.

Venez demain matin pour en tinir avec Mohammed! - Demain c'ast un samedi, un jour lérié pour nous, dirent-ils.

Nos ancêtres ont enlreint le Sabbat.

Vous savez ce que cela leur a coOté ! D'ailleurs, nous ne participerons avec vous è celle guerr.

que si vous nous livrez des hommes panni vous, comme garentie, jusqu'à ce que nous en finissions avec Mohammed.

Nous craignons que, de guerre lasse, vous n8 retourniez dans votre pays, nous laissant lace à lace avec cet homme contre lequel nous ne pouvons rien ! .

, De retour, les messagers avisèrent Qoreych et Ghataliln des propos de Beni Qorayzha.

« Ce qu'a dit No'eym ben Mes'oOd est bien vrai, s'exclamèrent-ils ! .

, Alors Ils leur envoyèrent dire : 280 • Aucun des nOires ne vous sers donné en oIege.

Si voue voulez combattre, vous n'avez qu'à le fair•.

la En recevent cette réponse, les Juifs se dirent: • Ce que nous a annoncé No'eym était juste : ces gens ne combattent que pour un profit.

S'ils s'estiment perdants, ils se retireront dans leurs pays et vous laieseront face il Mohammed ! • Ils envoyèrent alors dire : • Par Dieu, nous ne combattrons avec vous Mohammed que contre des otages.

• Qoreych et Ghetafân refusèrent la condition.

La défection dans le camp ennemi fut générsle et on renonça au combat.

Dieu fit souffler un vent fort et glacé pendant des nuits glacées de I-hiver qui renversa les ma~ites et arracha les tentes.

L'ennemi ne put résister et décida de lever le camp immédiatement et de retoumer au pays.

Les Coalisés rentrèrent chez eux sans avoir rien gagner et Dieu suffit il Son Messager et aux croyants, il est Tout·Puissant.

Cola est relaté dans le Livre.

«0 C.

oyants 1 Rappelez·vous le bienfait d'Alllh enve.

s voua lo.

aque des a.

moles vinrent contra voua, Noua anvoylmea contre eux un vent et des soldais (angea) que voua ne voyiez pas, Alllh de ca qua voua faites eat Clal.

voyant.

.

33 - Les Cos/islMl - 9 L'expédition de Beni Qoreyzhe Beni Qorayzha était donc l'un des trois groupes juifs autour de Médine, avec lesquels le Prophète (SB sur lui) avait conclu une charte d'obligations mutuailes.

Mais toutes avaient rompu leurs engagamants.

Ainsi, les Beni Qorayzha avaient rompu le leur et s'étaient ralliés au camp des associateurs idolltres venus assiéger Médine pour exterminer le Prophète (SB sur lui) et les croyants.

281 La p6riode médinoise Cette trahison et leur ralliement au camp des idolâtres, agresseurs injustes, furent la cause de cette expédition.

Un mercredi, à le fin du mois de Dhou elOe'da de l'an 5, le Prophète (SB sur lui) et les fidèles levèrent le camp devant la tranchée et rentrèrent à Médine.

A midi, l'archange Gabriel se présenla à l'Apôtre, grâce et salut sur lui, la tête enturbannée de brocart, monté sur une mule hamachée d'une selle recouverte d'un tissu de soie.

" As-tu déposé les armes, ô Envoyé de Dieu, lui dit-il ? - Oui, répondit le Prophète (SB sur lui) .

- Mais les anges ne les ont pas encore déposées et je ne reviens maintenant que pour combattra cas gans.

AllAh, Puissant at Mejestueux t'ordonna, ô Mohammed, de marcher sur Beni Oorayzha.

Je me dirige vers eux pour les ébranler ! " Alors, l'Envoyé, obéissant à l'ordre divin, chargea 'Ali ben Abou nlib de le devancer avec son étendard, pour sonder les Beni Oorayzha.

Le héraut du Prophète (SB sur lui) convoqua les fidèles.

Ils se rassemblèrent aussitôt devant le Messager de Dieu.

Il leur ordonna alors de marcher sur Qorayzha.

" Que l'un de vous n'accomplisse la priére de l'aprés midi qu'à Beni Oorayzha, leur dit-il ! " Les gens se hAtèrent de partir.

L'heure de la prière du 'Açr sonna, alors qu'ils étaient encore en route.

Les uns, interprétant l'ordre du Prophète (SB sur lui) comme ayant en vue seulement la rapidité, l'accomplirent en cours de route, les autres, appliquant l'ordre à la lettre, l'accomplirent à leur arrivée au village, après le coucher du soleil.

L'Apôtre n'a critiqué ni les uns ni les autres qui avaient ainsi, tous agi dans l'obéissance.

Il partit avec plusieurs de ses compagnons.

En chemin, il rencontra 'Ali revenant du village des Beni aorayzha.

~ N'hésite pas à te diriger vers ces viles personnes, lui dit·i1 ! - Pourquoi donc, demanda le Prophète?Je présume que tu as entendu d'eux du malà mon encontre! Oui.

282 La période méc/inoise _ S'ils me voient, ils ne diront rien, ajouta l'Envoyé d'Allâh.

• En lIffet, ils médirent du Prophète (SB sur lui) quand 'Ali s'était adressé à eux.

L'Apôtre continua son chemin et parvint jusqu'à leurs forts.

« Frères des singes t.

leur dit-il, Dieu ne vous-a-t-IL pas humiliés et fait mériter Son châtiment ? - 0 Abou elOâsim (surnom de patemité du Prophète(SB sur lui), jamais tu n'as été déraisonnable.

lui dirent-ils ! .

1 Dans sa route vers Oorayzha, l'Envoyé(SB sur lui) coudoya un groupe de ses compagnons: « Avez-vous vu rencontré quelqu'un, leur demanda-t·it ? - Envoyé de Dieu, nous venons de voir passer Dihya ben Khallfa elKalbi dirent-ils, monté sur une mule blanche harnachée d'une selle recouverte de soie.

_ C'est (l'archange) Gabriel, dit le Prophète (SB sur lui), il a été envoyé aux Beni Qorayzha pour ébranler leurs fortins et jeter l'épouvante dans leurs coeurs! .

.

L'Envoyé (SB sur lui) s'arrêta près d'un puits des Oorazhites appelé Anâ, ou Anni.

Ouant le siège les épuisa et qu'ils furent convaincus que le Prophète (SB sur lui) ne les relacherait pas, l'un de leurs notables Ka'b ben Asad, dépositaire de l'autorité, leur dit : « Vous voyez la situation dans laquelle vous vous trouvez! Je vous propose trois solutions.

- Lesquelles, dirent-ils? - Nous suivons cet homme et le croyons.

Par Allâh, il est apparu clair pour vous qu'il est un prophète envoyé.

C'est celui que vous trouvez dans votre livre.

Ainsi, vous serez en sécurité, vous, vos biens, vos enfants et vos femmes ! - Jamais nous ne renoncerons à la loi de la Torah, répondirent-ils ! - Si vous ne le voulez pas, ajouta-t-i1, tuons alors nos enfants et nos femmes et sortons avec nos épées, combattre Mohammed et ses compagnons, ne laissant aucune charge derrière nous, 1.

Allusion il leurs ancêtres qui avaient transgressé le Sabbat par la pêche et qui 'urent alors changés en singes .

283 La i»riDda nu§dinoise jusqu'à ce qu'AllAh décide entre nous et Mohammed.

Si nous périssons, nous n'aurions pas alors à être inquiet de notre descendance.

Et si nous sommes victorieux, nous trouverons alors d'autres lemmes et enlants ! - Comment tuer ces pauvres, dirent·ils! Quel bonheur nous reste-t-i1 après eux ? - SI vous me refusez cela, et bien alors, voici que cette nuit est la veille du samedi.

Sans doute, Mohammed et les siens sont loin de croire que nous les y attaquions (cette nuit du Sabbat).

Descendons ! Peut-être alors, atteindrons nous Mohammed et ses compagnons par surprise! - Violer notre Sabbat, dirent-ils, et commettre un péché que nosancêtres n'avaient pas commis, sauf ceux dont tu connais la fin et qui ont subi ce que tu n'ignores pas comme chêtlmenl.

- Jamais homme parmi vous n'e lait preuve de résolution depuis que sa mère l'a enlanté, leur répondit-il ! • Proposition rejetée Lorsque leur désarroi et leur crelnte s'amplifièrent, ils chargèrent Chas ben Oays.

l'un d'eux, de partementer avec l'Envoyé d'AIlêh.

grâce et salut sur lui.

Il descendll de son tort et aile lui proposer de les traiter à l'Instar des Beni NadIr, c'est à dire de les laisser partir, emportant leurs biens.

leurs lemmes et leurs enlants, hormis les armes.

Le Prophète(SB sur lui) relusa la proposition.

• Alors tu nous laisses la vie sauve, lui dlt-ll et nous te cèderons nos biens? • Le Prophète (SB sur lui) retusa encore et exigea qu'ils s'en remettent à sa décision.

Chas rotouma auprès des siens pour leur donner le compte rendu de son message qui étall nullement en leur laveur.

Une autre proposition acceptée Ils proposèrent ensuite de leur dépêcher Abou Loubêba, un Awsite, ancien aillé, pour prendre son conseil sur cette reddllion.

Le Prophète(SB sur lui) leur envoya l'homme demandé.

284 Abou Loubêba entra dans leur fort.

A peine "eurent-ils vu, que les hommes se levèrent pour le recevoir et que les femmes et les enfants éclatèrent en sanglots.

Ce spectacle attendrit Abou Loubêba.

• Abou Loubllba, dirent-ils, devons-nous nous en remettre Il la décision de Mohammed? - Oui, répondit-il • Et il leur signifia, en mettant la main Il sa gorge, que ce sera la mort.

Une faute d'un noble fidèle que Le Très Haut pardonna Abou Loubllba quitta le fort.

• Par AllAh, raconte-t-il, je n'ai pas quitté la place sans me rendre compte que j'avais trahi Dieu et Son Prophète, Dieu l'a béni et salué.

• Il partit donc, l'esprit troublé, sans retoumer auprès de l'Envoyé (S8 sur lui) et s'attacha Il la colonne de la mosquée.

ec Je ne quitterai ma place que si Dieu me pardonne ma faute, dil-i1, jurant par AllAh de ne plus remettre les pieds sur la place des Beni Oorayzha.

Un verset de la sourate alAnfâl y fait allusion.

• Croyants ! Ne soyez point déloyeux envers Dieu et l'Envoyé et ne trompez pes le conllsncs mise en vous.

• 8 - e/Anfll- 27 Le Prophèla (S8 sur lui) attendit Is rstour d'Abou Loubllba, mais quand il apprit le fait, il dil: • S'il était venu à moi, j'aurais demandé pardon pour lui.

Mais puisqu'# a fait ce qu'il a fait, je ne suis pas celui qui le reflchera de sa place jusqu'à ce qu'Alléh lui fasse rémission.

« Abou Loubllba passa des jours attachéIl la colonne.

A l'heurs de la prière, sa femme venait le détacher.

La prière accomplie, il ss rattachait.

A l'aube du sixième jour, Oum Salama, épouse du Prophète (S8 sur lui), l'entendil rire.

• Envoyé de Disu, que Dieu ts réjouisse, dit-elle, de quoi ris-tu ? - Dieu a pardonné à Abou LouMba sa fauta, dit-il ! 285 La période médinoi.

e - Pui.

-je le lui annoncer, demanda-I-olle ? Le voile n'éta~ pas encore décrélé pour les femma.

de l'ApOIre el des croyants.

- Oui, répondil le Prophète (SB .

ur lui).

• De la porte de sa chambre Oouxtant la mcsquëe), Oum Salama dit: • Abou Loubêba, réjoui.

-Ioi, Dieu l'a pardonné.

• Les compagnon.

s'élancèrent pour le détacher.

• Non, par AllAh, dil Abou Loubêba, seul l'Envoyé, Dieu l'a béni el salué, me libérera de sa main.

• Quandle Prophète(SB .

ur lui) sortil pour la Prière de l'aube, il le détacha.

La nuil de la rédd~ion de Qorayzha, Dieu accorda Sa GrAce à qualre per.

onnes parmi le.

Juif.

d'embrasser l'lslam trois d'entre eux étaient de Hadl el un seul Qorazhile.

Le.

premiers sent Tha'iaba el Ou.

eyd ben Saya et A.

ad ben 'Obeyd.

Le Qorazhile élail 'Amrou ben Sou'da.

Celui-ci refusa de prendre part à la dénoncialion du pacle qui les liait au Prophèle(SB .

ur lui) el d~ : • Je ne Irahirai jamais Mohammed ! • Il qumB le fort la nuil el passa par la .

enlinelle de l'Envoyé(SB .

ur lui), lenue alors par Mohammed ban Maslama.

Ce demier le raconnul alors el dll: • Seigneur, ne m'éloigne pas de la compassion pour les hommes dignes! • El il le laissa aller.

'Amrou continua son chemin el parvinl à la mosquée du Prophèle (SB .

ur lui) où il passa la nu~.

Il paM ensuile on ne sail où .

ur la le"" el sa destination resta inconnue après lui.

Quand on en parla au Prophète (SB .

ur lui), il dil : • C'es! un homme qu'A/Mh a sauwl pour sa loyauté.

» Raddifion dss Beni Qorayz/la Le matin, les Beni Qorayzha se rendirenl à la décision de l'Envoyé d'AllAh, bénédiction el salut sur lui.

Alors, les Aws, 286 La période médinoise jadis leurs alliés, contre les Khazraj " vinrent par groupes trouver le Prophète(SB su, lui).

• Envoyé de Dieu, ceux-Iè étaient nos alliés et tu sais comment tu as traité les (Boni Qaynoqa') alliés de nos Irères, lui dirent-ils.

JI En ellet.

Ibn Obey avait tellement plaidé en leur laveur auprès de l'Envoyé qu'è la lin, il lui conlia leur sort.

Alors, il dit aux Aws : • Acceptez-vous que l'un de vcus en décide? _ Bien volontiers répondirent-ils ! _ Alo,s, c'est é Sa'd ben Mou"dh (d'en décide,), dit le Prophète(SB su, lui) ! » Une Ilèche avait altoint Sa'd à la.

voine médiane du bras lors de la bataille du Fossé.

Il implora alors Dieu de le laisser en vie pour voir 10 châtiment qu'II infligerait aux traJlres Beni Qorayzha.

Après le départ des associateurs dont Dieu avait avorté le projet, le Prophète (SB su, lui) rentra à Médine o~ il hospitalisa Ss'd à la tente de Rallda pour qu'il soit proche do lui et lui rende vis~o.

Rallda était une lommo Aslamite qui avait dressé une tente dans la Mosquée du Prophète (SB su, lui) pour soigner les blessés pauvres, escomptant la récompense divine au jour de la Résurrection.

Quand l'Envoyé confia à Ss'd le jugement, son peuplo parmi les Awsites vint le transporter sur un âne, au dessus duquel on posa pour lui un coussin en cuir.

En chemin, ils lui dirent • Abou 'Amr 1 Agis bien avec tes (anciens) alliés ! L'Envoyé d'AllAh ne t'a confié celà que pour agir bien envers eux! If Lorsqu'ils mulliplièrent la demande, il dit • Le moment est venu pour Sa'd de ne craindre aucun blâme dans la voie de Dieu.

- 1.

Avant leur Islam, les deux principaux grou~ arabes de Médine, Aws el Khazraj,dans leur hostilité incessante.

s'alliaient avec telle ou telle tribu juive.

De ce"e Inimitié avant la grAce de l'Islam, Il est question dans le Livre.

• .

.

.

et ,appel8z·voUS le bienfait d'AllAh sur vous lorsque vous étiez ennemis, qu'II mit la concorde entre vos coeurs el que VOus deyjnrenl alors, par Sa grâce, des frères.

Et vous éllez au bord du gouhe de l'enfer el Il vous en a sauvés.

.

.

• 3 _ La famUle de 'lmrên _ 103 287 LB i»riode mldinolss Alors, las Aws comprirent que Ss'd serait intransigeant à l'encontre de Qorayzha el virent déjà leur perle, avant même qua sa'd n'arrive vers eux.

Lorsqu'il vint, l'Envoyé de Dieu dU : « Levez.

.

vous pour recevoir votre chef ! • Alors, ils enàrent le déposer de se monture.

a Abou 'Amr, lui dirent-ils, le Prophàte, Dieu l'a béni et selué, te confie le décision sur tes alliés.

- Je vous damanda, davant Diau, dit sa'd, da vous angager à respactar la sentanca qua ja randrai.

_ Nous nous angageons, dirant-i1s ! Puis sa loumant vars la coté où se trouvait le Prophète(SB sur lui) et sans s'adra.

.

er directement à lui, par raspect, il dit: _ Et de ca coté-ci ? _ Je m'angage, dit la Prophèta(SB sur lui) ! Alors sa'd déclara: _ Mon jugement à leur encontre est que soiant tués las hommes, partagés 1.

.

biens et mis en esclavaga enlants et lemmes.

- Tu viens de rendre sur eux la senten08 que Dieu a rendue au dessus des sepl cieux, dit l'Envoyé d'Allah, grtce et selut sur lui.

Commenl les Oorazhiles onl quillll laurs forts.

Quant l'arrêt d'Allih Le Très Haut M promulgué par la boucha de sa'd, confirmé par le Prophète(SB sur lui) elloUS les fidèlas, les Qorazhltes, retranchés dans leurs loris, rejetèrent le jugement de Sa'd el refusàrent de quiller leurs reluges.

Alors, 'Ali ben Abou Tilib s'écria : a Soldats de la 101 ! Et il s'avança avec elZoubeyr ben 'Awwam.

a Par Dieu, dU-il, je lorcerai leurs citadenas ou je mourrai comme Harnza ! J) Devant celle résolution, les QorazhU.

.

crièrent : a Nous acceptons l'arltt de Sa'd ! » Ils descendirent de leurs Iorts at Iurant conduits à Médine at amprisonnés dans la maison da Noueaybe bent a1Harilh, la Najarita.

288 La période médinoise L'exécution du jugement Le Prophète (SB sur lui) alla au souk da Médine et ordonna d'y creuser des fossés.

Il fit venir les Corszhiles par groupes pour être éxécutés et y être jetés.

Ils étaient environ sept cents hommes.

Panni eux, se trouvaient leur chef Ka'b ben Asad et l'ennemi de Dieu, Hoyey ben Akhtab des Beni Nadir, l'homme qui avait ameuté les Coalisés pour combattre le Prophèta (SB sur lui) et les croyants.

Les compagnons de Ka'b lui demandèrent où on les amenait.

• Ne raisonnez-vous donc pas, répondit Ka'b.

Ne voyez-vous pas qu'on ne cesse de vous appeler et que ceux qu'on appalle ne reviennent plus? Par Dieu, c'est la mort ! .

.

Le tour de Hoyey ben Akhtab, l'ennemi de Dieu, arriva.

On ramena, les mains attachéss au cou.

Il portait un hab~ teinté de rouge tel la rose, fendu de tous côtés pour qu'aucun musulman ne pat le porter après lui.

Quand il se présenta devant le Prophète (SB sur lui), ;r d~: • Par Dieu, je ne regrette pas de fêtre hostile! Mais celui que Dieu abandonne est déchu ! Puis, s'adressant aux gens, il leur d~ : 0 gens ! C'est l'arrêt de Dieu et on doit s'y résigner.

C'est une destinée et une épreuve qu'AIlâh a écrites pour les fils d'lsraill.

• Il s'assit ensuite et on lui frsppa le cou.

Une Oorazhite singulière Tous les mêles pubères des Beni Qorsyzha furent tués, sauf RiIi'a.

Selma bent Qays la NajArite, mère de Moundhir, demanda au Prophèta (SB sur lui) de lui accordar.

Elle lui d~: a Envoyé de Dieu ! Que nous te servions de rançon, mes parsnts et moi.

Accorde-moi RitA'a.

Il prétend qu'il priars et ne s'interdira pas la viande de chameau 1.

D Le Prophète (SB sur lui) acquiesça Il sa sollicitation et aile le laissa en vie.

Quant aux femmes, aucune d'elles ne M touchée, sauf une qui avait commis un meurtre: elle avait tué Khilâl ben Souweyd avecunemeule.

1.

Qu'ils s'inlerdisenl bien qu'elle son licite, 289 La période médinoise C'éta~ une femme étrange.

Laissons la mère des croyants.

'Aicha.

nous raconter son avenlUre.

'Orwa ben elZOubeyr rapporte que sa tante matemelle 'Aicha d~ : « Une seule femme des Beni Oorayzhe fut tuée.

Elle me pa~a~ et riait; elle bascula~ "du dos et du ventre" par le rire, alors que l'Envoyé d'Allih, Dieu l'a béni et salué, éxécuta~ ses hommes au marché.

Tout à coup, on l'appela en criant : où est telle fille d'un tel ? - Malheur à toi, lui dis-je, qu'as-lU? - On va me tuer, d~-elle ! _ Et pourquoi, lui dis-je? - J'ai commis un meurtre, répondit-elle.

On l'amena et on l'éxécuta.

- Par A1lih, je n'oublierai pas, disa~ 'Aicha, sa benne humeur et son hilarité, alors qu'elle sava~ qu'elle allait mourir.

» Un Oorazhite plus étrange encore Il s'appelaitzablr ben Bâti, un des notables de Oorayzha.

Son altitude était encore plus singulière que celle de la femme.

Un jour, il rendit service à Thibet ben Oays ben Chammils à l'époque de la "Jilhiliyya" (avant l'Islam), lors de la guerre fratricide de Bou'ith (entre les Aws et Khazraj).

zablr lui coupa les cheveux et le libéra.

Thibet alla trouver zablr, devenu vieux, et lui dit : a Me reconnais-tu ? - Comment un homme comme moi peut-il oublier quelqu'un comme toi, répondil zablr ? - Je désire te rendre service pour le bien que lU m'as fa~, lui d~ Thilbet.

- L'homme noble rend la pareille.

d~-U.

» Alors, Thilbet alla trouver le Prophète (SB sur lui) et lui d~ : « Envoyé de Dieu, je suis redevable à zablr d'un biente~ qu11 m'a dispensé, je désire m'en acquitter envers lui.

Accorde-moi se vie.

290 La périodemédinoise _ C'est à toi, dit l'Envoyé (SB sur lui) 1 • Alors Thâbet alla portar la nouvalle à zablr.

• Un vieillard comme moi, répondit-il, privé de sa famille et de ses enfants, qu'a-t-il besoin de la vie ? Thâbet revint vers le Prophèta (SB sur lui) : - Envoyé de Dieu, que mon père et ma mère te servent de rançon, accorde-moi sa femme et sos enfants! - Entendu, lui dit-il.

Thâbet alla l'annoncer à Zabtr qui répondit - Une famille établie au Hidjâz, dénuée de ses biens, comment peut-elle survivre ? 1> Et voici Thâbet de revenir vers l'Apôtre lui demander ses biens.

L'Envoyé, grâce et paix sur lui, accepta .

.

.

• Thâbet ! dit Zablr, qu'est devenu celui dont ia figure est comme un miroir chinois reflètant le visage des vierges, Ka'b ben Asad? - Il est tué, répondit Thâbet ! _ Qu'est devenu le chef de l'autochtone et de l'étranger.

Hoyey ben Akhtab? _ Il est tué, répondit Thâbet.

- Qu'est devenu celui qui prenait la tête de notre offensive et assurait notre arrière garde dans la défaite.

'Azzél ben Samouêl, demanda zablr ? - Il est tué, dit Thâbet 1 - Qu'ont fait les deux conseils (Beni Ka'b ben Qoreyzha et Beni 'Amrou ben Qorayzha) ? _ Ils sont partis, morts 1 - Alors je te supplie pour le bienfait que je t'ai rendu, dit zabir, de me faire adjoindre à eux.

Après eux, l'existence n'est plus attrayante.

Je bn1le d'impatience pour les rejoindre ! .

.

Alors Thâbet le laissa et il lut tué.

En apprenant son vil désir de les rejoindre, Abou Bakr elÇiddtq dit: • Il les trouvera, par AIlâh, dans le feu de la Géhenne, éternellement.

• Las biens des Beni Oorayzha Confonnément à la sentence de 8a'd ben Mou'âdh, concordant avec l'arrêt divin et lavorablement accueillie par le Prophète, 291 La i»tioda mMlinois8 notifiant la distribution das biens, des femmes et des enfents des Beni Oorayzhe entre les musulmans, l'Envoyé, grAce et salut sur lui, partagea ce butin, Il en préleva le cinquième qui est à AllAh, Son Messager, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs, Il partagea le reste à raison de trois parts au cavalier et une part au fantassin, Ce fut la règle suivie dans le partage du butin en Islam, Excepté certains juristes qui ont vu pour le cavalier deux parts seulement et une part au fantassin.

Le Prophète (SB su, lui) chargea Sa'd ben Zeyd, l'AnçArite des Beni 'AbdelAchhal de vendre au Nejd les esclaves et d'acheter avec leur prix, des chevaux et des armes pour les Musulmens.

Rayhâna et l'Aptit,e (SB su, lui) C'était une femme des Beni 'Amrou ben Oorayzha, choisie avant le partage par le Prophète (SB su, lui).

Il lui proposa de la prendre pour épouse et qu'elle porta le voile.

Elle refusa.

• Envoyé d'AllAh, dit-elle.

laisse moi dans ta propriété.

Cela est moins pesent pour moi 'et pour toi.

• Le Prophète (SB su, lui) respecta sa résolution.

Il lui proposa d'entrer dans l'Islam, mais elle tint à sa religion.

Il en fut peiné el s'écarta d'elle.

Alors qu'il se trouvaft avec ses compagnons, il entendit des pas derrière lui.

• C'est Tha'/aba ben Sa'ya qui vient m'annonce' l'Islam de Rayhâna, dit le Prophète (SB su, lui).

• Effectivement, c'est ce qu'il lui annonça.

Celle nouvelle le réconforta beaucoup.

RayhAna, Dieu l'ait en Son agrément, resta esclave' avec lui, jusqu'à sa mort, sur lui bénédiction et salut.

Mort de Sa'd ben Mou'Mdh Après la sentence prononcée contre les Beni Qorayzha qui concorda avec celle de Dieu et de Son Messager, Sa'd fut 1.

Le terme "esclave" ne recouvre pas ses droits et obligations dans l'Islam qui, par exemple.

ne donne pas au propriétaire sur lui un "pouvoir absOlu", comme o'nt le oas du terme "esclave".

" est utilisé.

comme bien d'autres lerme8 dans la traduclion, il défaut de mol plus proche.

292 La t»tiode m4dinoise I8COIldun à la tente de Reflde dressée à la Mosquée du Prophllte (SB sur lui), pour y être soigné.

Après la liquidation des biens des Qorazhnes, le partage de leurs lemmes el de leurs enfants et la mort de leurs hommes, la veine de Sa'd éclata après que Dieu eQl exaucé son voeu, celui d'assister au châtiment des Beni Oorayzha.

L'archange Gabriel se présenla à l'Envoyé el lui dil : • 0 Mohammed, qui est ce mort pour laquel les portes du ciel se sonl ouvertes et le TrOne (du Seigneur) se releva? • Alors, le Prophèle (SB sur lui) se leva promptemenl, lralnanl son "vêlemenl à l'épaule" (ridâ), pour voir Sa'd.

Abou Bakr el 'Omar le rejoignirent.

Sa'd avail déjà rendu l'âme, mort en martyr suile il celle balaille du Fossé, o~ il étail arrivé en disant: • Encore un moment et la lutte commencera.

Il faut bien mourir quand arrive le lerm.

1 • • J'ai enlendu Abou Bakr et 'Omar pleurer Sa'd, dil 'Aicha.

Le Prophèle (SB sur lui) ne pleurail pas d'habnude.

mais quand il se senlail trës affligé, il louchail sa barbe.

• CqncIulliqn ft IflÇ(JII§ De ce passage nous déduisons ce qui sui! : - La lrahison est lourde de conséquences qui ne retombent que sur son auteur.

•.

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celul qui Irahlt (son sermenl) ne se Irahlt que lul·même.

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48 _ La Victoire _ tO .

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el n'allelndra le complol msllalssnl que son auleur.

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35-LeCréateur-43 - Bienlail d'Allâh envers Abou Loubêba el mérile de celui-ci dans la sincérité du recours il Dieu.

- La fidélité aux engagemenls el la sincérité procurenl le salut.

- Ce passage concrétise le mérile de Aaflda pour avoir dressé une tente il la Mosquée du Prophète (SB sur lui) el soigner en personne les blessés.

C'est comme si elle avait construit un dispensaire de nos jours.

Ce geste est resté proverbial.

293 La période médinoise - L'étude de l'expédition de Beni Oorayzha révèle la générosité, la clémence et la fermeté de Mohammed (SB sur lui).

Faits remarquables de l'année 5 de l'hégire _ L'expédition de Oawmat elJandal - La bataille du Fossé qui était remplie d'épreuves pour les croyants et de prodiges pour ceux qui en ont pris part.

- L'expédition des Beni Oorayzha, l'anéantissement de leurs hommes pour leur traltrise ei la captivité de leurs femmes et enfants.

- La mort de Sa'd ben Mou'édh.

- Le mariage du Prophète (SB sur lui) avec Zeynab bent Jahch, sa cousine, après le divorce de Zeyd ben HAritha, l'affranchi de l'Apôtre (SB sur lui), d'evec elle.

- L'institution du voile, au matin de ce mariage de Zeynab, dont AllAh Le Très Haut fut Le Tuteur, fruit de la piété de Zeynab.

- L'abolition définitive de la filiation par adoption, par le mariage du Prophète (SB sur lui) avec Zaynab, épouse auparavant de Zeyd ben HAritha.

Mohammed, sur lui grâce et salut, l'avait nommé comme fils, après son adoption è la Mecque, lorsque cette innovation existait.

294 L'Innée six de l'Hégire Expédition de.

Beni Llhyin Au mois de Joumide premier de l'an 6 H, le Prophète, Dieu l'a béni el salué, el que mon père, me mIlre el moi-même soient sa rençon " décide de demander réparation du sang de Khobeyb el sas compagnons tués Iraitreusemenl il Rejr par les Uhyin.

Il confia les allaires de Médine il Ibn Oum MakloQm el partit par la route qui mène au Chêm, il la lêle de deux cents hommes, évilanl celle qui mène aux douars des Beni Uhyên, camouftant ainsi sa vraie direction aux yeux de l'ennemi.

la guerre étant ruse.

Puis, il vira dans la direction voulue, pour l'atteindre par surprise.

A marche rapide, il arriva à Ghourân, vallée enlra Amaj el 'Ostén qui s'élend au Iieu-d~ Siyi.

Les Beni Uhyin pressentanl le danger, se rMugièrent aux crêtes des montagnes el quand le Prophète (SB sur lUI) arriva il leurs douars, il ne les Irouva pas.

Il jugea alors utile de semer l'ellroi dans le milieu Qoreychita, leur montrant qu'il S8 trouvait à proximité d'eux, poursuivant les fuyards Beni Lihyin.

N'avait-il pas dit auparavant • Maintenant, nous les attaquerons et ils ne nous attaqueront pas ! l) Il d~ cela après la déception de Qoreych il la bataille du Fossé.

Il partit donc avec ses compagnons.

deux cents hommes monlés, campa à 'Astin el dépécha un groupe de cavaliers, commandés par Abou Bakr Çiddlq qui atteignil Kouri elGhamlm.

L'Envoyé (SB sur lui) reprit ensuite le chemin de Médine en disanl : "fidêh abi wa oummi wa ana", expression d'amour et de gratitude respectueuse.

295 • Nous rentrons, si Dieu le veut, repentants et remerciant le Seigneur! Dieu ~lIiIe nous la feligue du voyege, la rJkeption du retour et Is p4nible vision dans nos femHlas et nos biens.

» L'expédition eIMourey.

" de Beni Moçtalaq ou Commetoute expédition, celle.

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eu sa ceuse.

Le Messager d'A1It1h apprit que les Beni Moçtalaq, branche de Khoztl'a, s'étaient rassemblés autour d'un point d'eau nommé Moureys", du c6té de aadld, pour l'attaquer.

Us étaient commandés par elHtlrith ben Abou Dini<, père de Jouweyrya, (alors.

future) épouse du Prophète (SB sur lui).

Cette expéd~ion porta ainsi les deux noms: celui des Beni Moçtalaq et celui du point d'eau appelé Moureysl'.

Avant de quitter Médine, le Prophète (SB sur lui) chargea Abou Dhar le Ghifarite de la condu~e des affaires et partit avec une armée composée d'Ançtlr et de Mouhtljirln (Emigrés).

U envahit le pays de l'ennemi et lui inlligea une déla~e terrible.

Plusieurs lurent tués et un grand nombreM emmené en capti~é et partagé entre les combattants musulmans.

Jouweyrya, la future épouse du Prophète (SB sur lui), échut à ThtIbet ben Cays ben Chammtls, ou è l'un de ses cousins.

EUe était la Iille d'elHtlrith ben Dirtlr, chet de sa tribu, et soUiooa de son maltre de l'affranchir par 'mouktltaba" '.

EUe vint au Prophète (SB sur lui) lui demander de l'y aider (à payar la rncuktltaba).

« Veux-tu une solution meilleure, lui dit-il? - Laquelle Envoyé d'A1It1h, demanda·t-eUe ? - Je règle le paiement de ton contrat et je t·~use.

lui dit·il.

• La lemme accepta.

Ainsi, il la prit pour épouse après avoir réglé l'acte de mouktltabe.

En apprenant cette alliance, 'es Musulmans dirent : 1.

Contrai eolnt le maRre et l'esclave, en vue de l'affranchlssemenl.

296 La périodemédinoise • Est·iI convenable de maintenir en notre propriété les proches de l'Envoyé d'AllAh ? • Alors, ils les libérèrent.

Plus de cent foyers des Bani Moçtalaq furent ainsi affranchis.

'Aicha, la mitre des croyants, dit un jour: u Jamais femme, à ma connaissance, ne fut aussi bénéfique qu'elle pour son peuple.

• Troubles fomentés par Ibn Obey, msis Dieu a sauvegardé.

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Alors qu'on campait è Moureysl', deux appels émouvants et pressants furent soudainement lancés.

L'un demandant secours aux AnçAr, et l'autre aux Emigrés, jetant l'alarme parmi les gens.

C'étaient Jahjih, au service d' 'Omar ben Khatlib st SinAn le Johanite, allié des Khazraj, qui se battaient près du puits.

Chacun demandait le secours des siens.

'AbdAllah ben Obey, chef des Hypocrites è Médine, était assis avec un groupe de sa tribu, comprenant entre autres leyd ben Arqam, un jeune adolescent.

• Ils se sont permis d'agir ainsi.

dit Ibn Obey 1 Ils nous ont dépassés en nombre dans notre ville.

Par Dieu.

en retoumant à Médine, le plus forl en expulsera le plus faible ! Puis, s'adressant aux gens de sa tribu.

il dit: C'est votre faute ! Vous les ave~ hébergé, vous avez partagé avec eux vos richesses ! Par Dieu.

si vous les aviez privés de vos biens.

ils seraient allés ailleurs ! l) Le jeune Zayd, entendant ces propos, alla les rapporter au Prophète(SB sur lui).

'Omar dit è l'Envoyé(SB sur lui) : • Charge 'Abbid ben Bichr de le tuer! - Comment en sera t-# alors, lorsque les gens diront que Mohammed tue Ses compagnons, dit le Prophète(SB sur lui).

Avise plutôt que nous levons le camp.

• L'Apôtre (SB sur lui) reprit le chemin du retour, à une heure indue, pour donner aux hommes un autre sujet de discussion.

C'llSl là l'étendue de sa sagesse.

297 Ouseyd ben Hodeyr vint saluer le Prophète (SB sur lui) et lui dit: • Envoyé de Dieu, tu es parti è une heure inhabituelle.

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- Ne t-esl-l7 pas parvenu ce qu'a dit 'AbdAl1IJh ben Obey ? - Mais qu'a-t-II dn, demande Ouseyd ? _ Il pMtsnd.

répondn le Prophète (SB su, lui), qu'en "'nlrant j M/ldine, le plus fort en 1IJIPU1s8fll le plus faible ! - Par Dieu, dn Ouseyd, c'est toi, Envoyé de Dieu, qui es le plus fort, et lui le plus faible.

Tu l'expulseras si tu veux.

Mais sois indulgent envers lui.

Quand Dieu nous a fan grice de toi, sa tribu e1lan lui mettra un ocllier de pertes pour le ocuronner roi ! Il se ocnsid/lre trustré par ta présence de cet avantage ! • La nouvelle parvint è Ibn Obey.

Alors, il s'empressa de se présenter au Prophète (SB su, lui), jurant qu'il n'avan proféré un mell de ca qu'avait rapporté Zeyd ! • Comme Sen Obey jouissait de ocnsidération dans sa tribu, on vint dire è l'Envoyé (SB su, lui) que le jeune Zeyd auran mal interprété la pensée de leur chef.

Mais Allâh fit descendre la sourate des Hypocrites qui confirma Zeyd '.

'AbdAllah ben 'AbdAllah ben Obey était un jeune homme vertueux et l'un des scribes du Prophète (SB su, lui).

En apprenant ce qui venait de se passer, il vint lui dire : • Envoyé de Dieu, j'ai entendu dire que tu veux tuer mon père.

Si c'est vrai, ordonne-moi de le faire moi-même, je t'apporterai sa tête ! Car voyant un autre le tuer, me met mal è l'aise.

Il m'est insupportable de voir "assassin de mon père marcher tranquillement parmi les gens.

Je crains de ne pas me retenir de le tuer pour me venger.

J'irai alors en Enler pour avoir tué un croyant pour un infidèle 1 - Maisnon, répondn le Prophète (SB su, lui).

Nous ménagerons ton père et nous le traiterons aimablement tant qu'il est parmi nous !» 1.

Rapporté par Boukhiri, d'après Zeyd ben Arqam .

298 La p4riode mMinoise Après cet événement, Ibn Obey n'eOt commis une maladresse qu'il n'eOi reçu des siens des reproches et un traitement hostile et mêmedes menaces.

Quelle attitude est meilleure ? La déchéance de Ben Obey aux yeux de sa tribu, ses actes mauvais censurés et sévèrement jugés par les siens el les menaces qui lui élaient alors adressées, ont épargné au Prophète el à ses compagnons la lulle contre lui.

L'Envoyé (SB sur lui) d" à 'Omar ben Khallêb : « Qu'en penses-tu, Omar ? Par AI/jh.

si je l'avais tué le jour que tu me l'as suggéré, plusieurs(de sa tribu) aureient bondi de colère.

Aujourd'hui, ces mêmes hommes l'abattraient si je le leur ordonnsÎS ! » « Le point de vue de l'Envoyé d'Allâh, répond" 'Omar, est plus vaste en bén~iction que le mien ! .

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La trahison d'un infidèle n'est pas étonnante Car les ténèbres de l'infidélité, lorsqu'elles voilent son cosur, lui cachent tout bien, toute vertu! Il finit par ne plus discemer ce qui est bon de ce qui est vil.

ni désavouer ce qui est ignoble.

Tel l'exemple"de Miqyas ben Çabâba, Hichêm, frère de Miqyas, M tué dans celle expédition.

par un Ançânte qui lança dans la balaille une flèche qui alleignit Hichêm involontairement et le tua.

Miqyas vint à Médine, en musulman.

demander la rançon de son frère, Le Prophète (SB sur lui) la lui paya.

Il resla quelque.

jours à Médine puis, il assaillit l'Ançârite et le tua, Il s'enfuit ensuite à la Mecque, en déclamant des vers dont voici le sens du troisième : .

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J'ai tenu ma promesse el j'ai tiré vengeance.

Puis, je suis le premier à retourner aux Idoles ! '" L'affaire de la diffamation Au retour de l'expédition des Beni Moçtalaq, le Prophète (SB sur lui) campa la nuit, non loin de Médine, À la fin de la nuit, il leva le camp et continua sa route.

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299 La p4riode mMlinoise Laissons 'Aicha le raconter, ainsi que l'ont rapporté las auteurs des "Sounan" et les exégèses coraniques.

• L'Apôtre, Dieu l'a béni et salué, dit-elle, chaque fois qu'il entreprenait un voyage, procédait au tirage au sort parmi ses femmes pour désigner celle qui l'accompagnerail.

À l'expédilion des Beni MoçtaIaq, le tirage me désigna.

À ceite époque, les femmes mangeaient sobrement et avaient peu de poids, n'ayantpas pris d'embonpoint.

Quand on amanait le chameau que je devais monter, je me mettais dans mon palanquin et les personnes chargées de mon départ le posaient sur le dos de la monture.

Puis, elles se mettaient en route, conduisant la bêie par la bride.

À l'approche de Médine, le P.

rophète (58 sur lui), après avoir campé la nuit, leva le camp avant le jour et poursuivil sa route.

Pendant les préparatifs du départ, je sortis pour quelque besoin.

Un collier d'onyx de Zhofâr que je portais au cou, se détacha à mon insu.

A mon retour, je ne le vis pas.

Je revins alors sur mes pas pour le chercher et le retrouvaI.

Pendant mon absence, ceux qui étaient chargés de mon palanquin, croyant que j'y étais, le chargèrent comme à l'habilude sur le chameau, et partirent.

À mon retour au camp, l'endroit était vide, nul personne pour appeler ou répondre.

Je m'enveloppai alors de mon vêtement et me couchai à ma place, sare qu'on viendrait me chercher lorsqu'on s'apercevra de mon absence.

J'étais ainsi couchée quand Çafwân ben elMo'attal le Soulemite arriva.

Il s'était attardé par néesssilé et n'avail pas passé la nuil dans le camp.

Quand il aperçut ma silhouette, il se dirigea vers moi et s'arrêta.

Il me reconnut pour m'avoir vue avant l'instauration du 300 Ls pMfods lIIIldinoise voile et prononçe alors l'invocation du retour 1 (' nous sommes à Dieu et vers lui nous reviendrons "), « Pourquoi es-tu là ? Je ne lui répondis pas.

Il agenouille son chameau.

- Monte, dn-il.

Il prit l'enimal par la bride et parlil rapidement.

Les gens avaient déjà bivouaqué et goOtaient le repos quand Çafwén fn son apparition, tenant le chameau sur lequel j'étais montée.

Alors, les calomniateurs dirent sur moi ce qu'ils dirent et le trouble alleignn le campament sans que ren sache quelque chose.

Nous arrivémes à Médine où je tombai malade.

L'Envoyé d'Alléh, Dieu l'a béni et salué, ainsi que mes parents, entendirent les rumeurs sans rien me dire.

Seulement, j'étais intriguée par un manque de prévenance dont l'Envoyé de Dieu, gréce et salut sur lui, m'entourail.

Quand il entrait, il disait à ma mère qui me soignait: « Commenl va l-elle « ; Et n'ajoutait rien d'autre.

J'étais peinée de remarquer cells Iroideur et lui demandai elors d'aller chez ma mère pour qu'elle me soigne.

Il accepta et je m'y rendis.

Je ne savais rien de ce qui se passait jusqu'à ma convalescence, après mon mal de plus de vingt nuns.

Nous autres Arabas, ne mellions pas de cabinets d'aisance dans nos maisons, chose qui nous dégoOtait et que nous détestions.

Les femmes allaient à leurs besoins la nuil.

Je sortis donc un soir.

accompagnée de la mère de Mistah, fille d'Abou Rohom ban elMollallb.

Sa mère élait la tante matemelle d'Abou Bakr.

En marchant, elle s'empêtra les pieds dans son voile.

« Malheur à Mistah (son fils), dn-elle 1 - Quelle parole offensante que tu dis là , d'un homme panni les Emigrés et qui a participé à Badr 1 - Mais n'as-tu pas entendu ce qu'on rapporte, me répondn-elle.

- Qu'est.

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,e donc, lui demandai-je? 1.

Dite notamment lorsqu'un malheur survient.

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Et Nous vous éprouverons avec quelque chose de la crainle.

de la faim, d'une diminution dans le8 biens, les personnes el les fruits; annonce donc la bonne nouveUe aux patients.

Ceux qui, lorsqu'un malheur les aUeinl.

disent nous sommes à Dieu el vers Lui nous revenons.

1> (La Vache.

1551158) 301 La p4riodemédinaise Elle me raconta ce qui en était.

Par AllAh, je Ile sentis plus l'envie de faire mes besoins et revint sur mes pas.

Je me mis alors A pleurer A me fendre le coeur et dis A ma mAre : Les gens ont dit sur moi des choses et tu ne m'en dis pas un mot? - Ma petite.

ne ren fais pas trop.

Par AllAh.

rare est la femme belle et aimée de son mari dont les co-épouses et les gens ne multiplient contre elle les désagréments.

Le Prophète d'AllAh.

bénédiction et peix sur lui, evait tenu aux gens un discours A la mosquée, que j'ignorais.

Il exalta Dieu et Le remercia, puis il dit ; _ 0 gens ! Qu'en est-il des hommes qui me font du mal, en disant ce qui n'est pas vrai sur ma famille? Par AIMh, je n'ai connu d'eux que du bien.

Ils disent aussi cela d'un homme dont.

par AlMh, je ne connais que du bien et qui n'entre chez moi qu'en maprésence.

Le plus grand meneur de celte machination fut •AbdAllah ben Obey.

avec le perticipetion de quelques Kezrejites et la complicité de Mistah et de Hemne bent Jehch.

Celle-ci avait egi pour le prestige de sa scour laynab.

épousedu Prophète.

Aucune des épouses de l'Envoyé d'AllAh (SB sur lui) ne me rivelisait, sauf elle, dit 'Aicha.

Néanmoins, sa vertu l'a préservée de tremper dans cette calomnie et elle ne dit que du bien de moi.

Quant A sa soeur Hamna.

elle propagea celte diftamation pour rehausser la valeur de sa soeur, mais elle n'en tira que malheur.

À la mosquée, les gens avaient bien discouru A ce sujet.

Cela faillit les mener A la discorde.

Le Prophète (SB sur lui) descendit de sa chaire et vint chez moi.

Il appala 'Ali ben Abou Tâlib et Ousâma ben Zayd et leur demanda conseil.

- Interroge la servante Barlra A ce sujet, lui suggéra 'Ali.

Il l'nterrogea.

'Ali la frappa puis, elle ne cessa de iurer qu'elle ne savait que du bien sur 'Aicha.

Tout ce qu'elle lui reprochait c'est qu'elle s'endormait, laissant la brebis manger de la pâte qu'elle préparait ei confiait A la garde de 'Aicha.

Le Prophète, Dieu l'a béni et salué, entra dans ma chambre.

Près de moi, se 3CJ2 LBpériode médinoise trouvaient mes deux parents et une femme Ançârite qui pleurait avec moi.

Il s'assit, exalta Dieu puis il me paria.

'Aicha décrit son état el répéta ce que le père de Joseph dit à ses enfants : • Je me résigne dignement, Dieu m'eldere à supporter vos assertlona.

7 _ Joseph _ 18 Par Dieu, dit 'Aicha, l'Envoyé, grâce et salut sur lui, n'avait pas encore quitté sa place qu'on le vit recevoir la révélation.

On le couvrit de son vêtement et on lui mit un oreiller de cuir sous la tâte.

Par Allâh, la manifestation de la révéiation ne m'a nullement troublée.

car j'étais innocente et sare que Dieu ne me ferait pas tort ! Mais mes parents faillirent rendre l'âme.

de peur que ne vienne d'AllAh confirmation du dire des gens.

La révélation terminée, le Prophète d'Allâh, bénédiction et paix sur lui.

se rassit, le front inondé de sueur qui ruisselait comme des peries un jour de froid.

Il s'essuye le visage et dit : - Réjouis-toi 'Archa.

Dieu vient d'affirmer ton innocence.

- Louange à Dieu, répondis-je 1 Puis, il sortit pour tenir un discours et réciter les versets coraniques reçus.

Il ordonna d'infliger la peine légale de la diffamation à Mistah, Hassân ben Thâbel et Hamna qui étaient de ceux qui proférèrent la calomnie.

Cooclusjon @t /scpns - Le mariage du Prophète (58 sur lui) avec Jouweyrya bent elHârilh, chef des Beni Moçtalaq fut une preuve de déférence à l'égard de la noblesse dont jouissaient auprès de leur peuple Jouweyrya el son père.

Cette femme fut bénie: grâce à son mariage avec l'Envoyé (58 sur lui), plus de cent foyers de sa tribu furent affranchis.

- Ce passage révèle l'hypocrisie et la maUaisance d'Ibn Obey, sur lui la damnation d'AllAh Le Très Haut, par les troubles qu'il voulut propager.

303 La~m4dinoise - Il révèle aussi la sage diplomatie du Prophète (SB sur lui) en ordonnant la départ, pour étouffer le trouble et en refusant d'auloriser la mise à mort d'Ibn Obey.

- L'usage du tirege au sort à la place de la désignation rassérène l'Ame el est légitime.

- La légitimité au combattant de se laire accompagner de sa femme au JihAd, si les circonstances le permellent.

- Le Prophète (SB sur lui) ne peut percevoir l'invisible à moins que Dieu ne le lui dévoile.

Si l'Apôtre lui·même ne le sait pas, comment des gens simples prétendent-ils le savoir, induisant les croyants en erreur pour les exploner ? - Ce texte montre l'épreuve traversée par 'Aicha et son endurance jusqu'à la dissipation de son angoisse.

Il concrétise le hadnh : • Les plus éprouvés parmi vous sonl les prophéles puis les plus exemplaires et ainsi de suite.

» - Il prouve l'innocence de 'Aicha.

Quiconque en doute après la révélation coranique est un renégat qui, s'il ne revient pas à l'Islam, est un infidèle voué au feu étemel.

- On doit infliger la paine de le diffamation calomnieuse(qadhf) à quiconque attenterait à la vertu d'un croyant ou d'une croyante.

Cette paine fut infligée à Mistah, à Hassén et à Hamna pour les purifier de celle médisance.

Mais Ibn Obey n'a pas été inquiété, é1ant mécréant.

celle paine ne le purifiant pas.

- Abou Bekr obért à l'ordre de Dieu.

«.

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et qu'II.

pardonnent et effacent (le.

fJlute.

de.

autr.

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).

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24 _ La Lumiilra _ 22 En effet, Abou Bakr avait juré de priver MiSlah, son cousin maternel, émigré et pauvre, des bienfaits qu'il lui dispensait en nourriture et vêtements.

pour avoir trempé dans cette diffamation.

Alors, Abou Bakr .

e délia de son serment et rendit à Mistah les bienfails suspendus.

304 La pMode lIlIIdinoise - Il est formellement interdit de qualifier (qadhf) de fornicateur' un croyant ou une croyante.

C'est un péché capital el son auteur est passiblede la peine pour le qadhf, soit quatra vingt coups.

- Celle expédition reflète la perfection du Prophille (SB sur lui) en maintes occasions, entre autres celle de la rumeur diffamatoire contre 'Aicha.

Nous y relevons la bonté du Prophète (SB sur lui), sa noblesse, sa bonne conduite des affaires de sa famille et celles de ses compagnons.

Il a recouru aux conseils des membres de sa famille sans sladresser à d'autres, concemant les problèmes intemes à sa famille.

La convention dLHo.

udeybla Au mois de Dhou elOa'da, de la sixième année de l'hégire, l'Envoyé (SB sur lui) prit la décision de se rendre à la Demeure sacrée et exhorta les fidèles à l'accompagner.

Certains répendirent à ce désir, d'autres manquèrent de courage à le faire, pour la plupart les bédouins (A'râb) des alentours de Médine.

Le Prophète (SB sur lui) et ses compagnons au nombre de mille quatre cents pèlerins environ, en lenue d'ihram - de sacralisation - prirent la direction de la Mecque, conduisant avec eux les offrandes, soixante dix chameaux environ.

Il litait clair que le Prophète (SB sur lui) visait uniquement l' 'Omra el n'avait pas de penchant à la guerre.

Arrivé à 'Asfân, l'Envoyé d'Allah rencontra Bichr ben Soufiân e1Kalbi qui lui dit : • Les Ooreych ayant appris ta marche, ont SOIIi tous leurs chameaux, se sont vêtus de peaux de tigres et se sont rassemblés à Dhou Towa, faisant le serment de t , De qadhat.

: lete" lancer.

Le -qadhf"' (accusation Insinuation ou simple qualificatif) ne concerne pas seulement 1~ln8lnuatlon de tamJcalloiI comme Il 8PP.

8ran dan.

la traduction, mais .

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d'autres p6o/MIs de la chelr entre Incllvldu.

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Vair Iae lIvroe de Fiqh.

305 La période médinoise t'empêcher d'entrer à la Mecque per la force.

À la tite de leur cavelerie se trouve Khâled ban Walld.

• En entendant cela, le Prophète (SB sur lui) dit : • Oue prenne garde Ooreych à son propre malheur, la guerre les a rongés ! Ou'auraient-ils à perdre s'ils laissaient (faire) entre moi et le reste des gens.

Si ceux-là m'atteignent (d'un mal), ce sera ce qu'ils ont voulu.

Et si Allâh me donne la dessus, ils gagneront alors d'entrer dans l'Islam.

Par Dieu, je ne cesserai de les combattre pour ce qu'Allâh m'a envoyé jusqu'à ce qu'Ille fasse triompher ou que j'y laisse la vie.

• Il frt ensuite obliquer la troupe è droite et emprunta le chemin qui mèneà Houdeybia.

Soudain, sa chamelle s'agenouilla'.

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Elle s'est 'agenouilléa" " dit-on ! - Elle ne s'est pas "agenouillée", répondit le Prophète (SB sur lui), et ce n'est pas son tempérament.

Mais pluldt, elle a été a"âtée par ce qui a a"âté l'Eléphant.

• C'est à dire, d'entrer à la Mecque.

Puis il dit • Je suis prât à accepter toute offre que me proposerait aujourd'hui Ooreych, s'ils me demandent de sauvegarder les liens de parenté entre nous.

» Après la pénible traversée des sentiers montagneux.

on aboutit à une vallée de la région.

Alors, l'Envoyé, grâce et salut sur lui, drt à ses compegnons : " Dites : nous implorons le pardon de Dieu et à Lui nous nous repentons.

» Ils le firent.

• Par Allâh, reprit le Prophète, c'est le mâme repanUr que les Fils d'Israêl devaient dire 2 et qu'ils refusérant ds prononcer !.

Puis, il fut annoncé de camper là.

• Envoyé de Dieu, drt-on, il n'y a pas d'eau dans la vallée.

• Alors, le Prophète (SB sur lui) sortrt une flèche de son carquois, ia donna à l'un de ses compagnons qui alla la planter au lond d'un 1.

PeuHitre avec le sens d'abandonner.

2.

Qo~ên (2,La Vaohe, 58) el (7,elA'rêl, le1).

306 La périodemBdinoise puits de la vallée.

Auss~ôt, l'eau jaillit abondante.

Les gens abreuvèrent leurs bêtes, se désaltérèrent et firent leurs ablutions, comme s'ils élaient sur le bord d'une rivière.

Quand les cavaliers de Qoreych virent l'Apôtre (SB sur lui) s'écarter de leur chemin, ils rentrèrent à la Mecque.

Délégationde Khozh Peu après l'installation du Prophète (SB sur lui) dans celle vallée, il reçut une délégation de Khom'a, présidée par Boudeyl ben Warqâ le Khozâ'ite.

Ils l'interrogèrent sur la raison de sa venue.

L'Envoyé répondit qu'il n'élait pas venu dans l'intention de la guerre mais pour la visite de la Maison sacrée et y célébrer sa sacral~é.

Puis, il tint les mêmes propos que ceux qu"l adressa à Bichr ben Soufiân.

De retour chez Qoreych, la délégation, en médiatrice, leur déclara : • Assemblée de Qoreych, vous êtes hêtifs sur Mohammed.

Il n'est pas venu pour la guerre, mais en vis~eur de la Demeure Sacrée ! » Mais les Qoreychnes les accusèrent, leur firent front et dirent : • Même s'il venait sans l'intention du combat.

par A1lâh, il n'y entrera de toute façon jamais par la force.

Et jamais alors, les Arabes n'auront à parier de nous! • L'ambassade de aomych Ooreych envoya ensuite son ambassadeur Mikriz ben Hafç ben elAkhyaf.

Dès que le Prophète(SB sur lui) l'eut aperçu s'avancer vers lui.

il dit: Cf Voilà un homme trompeur.

» Il lui tint les mêmas propos qu'aux précêdants.

L'ambassadeur s'en retouma.

Il rapporta à Ooreych le résultat de sa mission.

Alors, ils dépêchèrent elHouleys ben 'A1qama, chef des Ahâblch.

Le voyant venir, le Prophète (SB sur lui) dn : • Calu;'l.

Bf1P8rtient.

un peuple d'adorateurs! Envoyez dens sa direction les bites destinHs au sacrifîce afin qu'il les voit !.

Voyant tout au large de la vallée les offrandes, le cou entouré de colliers, amaigries par un long séjour, il s'en retourna 307 La p4riodamédinoisa plein da déféranca, sans même parvanir jusqu'à l'Envoyé d'A1lâh, Diau l'a béni at salué.

Il alla trouvar Qoraych pour laur exposer la situation.

cc Assieds-toi.

lui dirent-ils alors, tu n'es qu'un bédouin ignorant ! • Unejusta co/èra À s'antandra taxé d'ignorant, la chef das Ahâblch s'écria : cc Ooreych ! Par Dieu, l'alliance que fai contractée avec vous ne paul approuvar de tais agissamants de votre pert! De quel droit interdisez-vous l'accès de la Demeure Sacrée de Dieu à celui qui vient la glorifier.

Je jure par Celui qui commande mon âme, que si vous ne laissez pas la voie entre Mohammed et ce pour quoi il est venu, je soulèverai contre vous les Ahâblch en bloc.

• Se rendant compte du sérieux de la menace, les Ooreychites se ravisèrent : « Il suffit Houleys 1 Patiente un peu, que nous puissions prendre en notre faveur ce qui te satisfera aussi.

.

.

Ils voulaient dire par là, un compromis susceptible de les convenir et leur épargner le déshonneur, selon eux.

Un troisièma médiataur Les QoreycMes dépêchèrent un troisième médiateur : 'Orwa ben Mes'oOd leThaqafite.

Celui-ci se présenta à eux : III Ooreych ! J'ai vu ce qu'essuie à son retour, chaque médiateur que vous dépéchez à Mohammed, par vos propos agressifs et durs.

Vous savez que vous êtes tel le père, et moi, tel le fils.

J'ai appris l'épreuva qua vous travarsez et réuni ceux qui m'ont obéi parmi mon pauple et suis venu vous apportar mon secours, - Tu dis vrai et tu es pour nous un homme de confiance, lui répondirent-ils.

D Il alla donc et arriva jusqu'à l'Ap61ra, grâce et salut' sur lui.

S'asseyant devant lui, il dit : (II 0 Mohammed, ainsi tu viens avec un mélange d'hommes, conquérir ton pays natal ? Considèra que ca sont bien tous les Qoraychiles, montés sur de jeunes chamelles, ravêtus de peaux de tigres, qui ont fait le serment solennel de rempêcher à tout 308 prix d'antrar par la forca à la Macqua.

Par AIlih, ja vois déjà caa gens faire la vida autour da toi ! • Abou Bakr, assis darrièra la Prophilta(SB sur lui), réagn alors : » Va t6lar la mamalon d'alL4t ! Quoi, nous la délaissarions ? • - Qui ast calui-Ià, Mohammed, dn 'Orwa ? - C'est Ibn Abou ao".

ra (Abou Bakr) , répondn la Prophilta (SB sur lui).

- Par Diau, si ja n'étais pas redavabla envars toi d'un bienfait, répondit 'Orwa, ja faurais donné ton da, mais nous sommas quittas, à présant.

Ensuna, tout an pariant, il touchait la barba da l'Envoyé d'AllAh da la main.

alMoughira ban Cho'ba, qui tanan la garda auprès du Prophilta (SB sur lui), frappait sa main toutes las lois qu\l la tendait vars la barba da l'Envoyé da Diau, an disant: • Ratira ta main du visaga da l'Envoyé d'AllAh, Diau l'a béni et salué, avant qu'alla na ravianna plus à toi ! _ Malhaur à toi, y a-t-il plus brutal at plus ruda qua toi, répondn 'Orwa ! L'Envoyé da Diau, alors, sourit.

Mais qui ast-ca Mohammad, ajouta-t-i1 ? _ C'est ton naveu, alMoughlra ban Cho'ba.

_ Trompaur qua tu as (Moughira) ! Ainsi donc, tu vians justa da laver ton cadavre 1 ! 1) L'Envoyé lui fit savoir, comme aux autres, qu'il ne venait pas pour le combat, mais pour accomplir seulement la 'Omra.

'Orws ben Mes'oOd le Thaqafite s'en retourna rapporter aux Mecquois le témoignage d'un homme impressionné devant l'infime considération dont les Musulmans entouraient l'Ap6tra(SB sur lui).

Ainsi, ils recueillaient l'eau qui servait à S8S ablutions, sa salive s'il crachait et quelque chose de ses cheveux, s'il en tombait.

Puis, il ajouta : t , elMoughTra ben Cho'ba avanl son Islam.

tua IreÎze hommes des Beni MAlik, branche de Thaqif.

Les deux groupes Thaqafltes, Beni MAlik et malliés" (AhUlf) pour elMoughTra, entrèrent en hostilité.

elMoughira régla alors le prix du sang des treize hommes et perm il ainsi l'arrangement.

(Ibn Hlchêm).

309 .

Assemblée des Ooreych, j'ei visité en leur royaume Chosroès, César et le Négus, Mais par AllAh, je n'ai vu de roi en son peuple tel que Mohammed parmi ses compagnons.

J'ai vu des hommes qui ne l'abandonneraient pour rian! Avisez donc de la situation .

• Ambassade de rAp6tre(SB sur lui) Les ambusades de Qoreych n'ayant pu aboutir à un résunat probant, le Prophète (SB sur lui) anvoya aux Macquois Khonich ben Omsyya le KhozA'ne, at le fit monter sur un chameau à lui appalé The'lab, pour transmettre à leur notables l'objet de sa visne.

Mais les QoreycMes tuèrent le chamaau et faillirent tuer l'homme, n'eOl élé les AhAblch qui lui sauvèrent la vie et lui permirent de revenir vers l'Apôtre.

Les Qoreychttes ajoutèrent à ce forfait l'envoi de quarente agresseurs qui tirèrent pierres et flèches dans le camp des croyants, Ceux-ci contre-attaquèrent en les capturant et les ramenèrent auprès du Prophète de Dieu qui leur accorda la vie sauve et les remtt en liberté.

C'étan une de ses qualnés décrites dans la Torah: il ne rend le mal par le mal, mais pardonne et 8ftace.

Une _ plus importante Dans ses efforts pour réaliser la paix et évner la guerre dont les idolAtres ne cessaient de ranimer le teu, l'Ap6tre proposa à 'Omar ben Khallib de parlementer avec Qoreych.

Celui-ci s'excusa : cc Envoyé de Dieu, dit~il, je crains pour ma personne, car aucun des Beni 'Ady ben Ka'b, à la Mecque, ne pourra assurer ma protection.

Les Qoreychites connaissent mon hostilité et ma dullllé envers eux.

Je te propose d'envoyer à ma place 'Othmân ben 'AffAn, un homme qui joun d'une forle position parmi eux !.

'OthmAnM mandé par Le Prophète (SB sur lui) et il le dépécha à Abou SoufiAn et aux notables Ooreychites pour leur rappeler que les Musulmans n'étaient pas venus en guerriers.

mais uniquement pour rendre visne à la Demeure sacrée de Dieu.

310 La ~riode médinoise 'Othman partit donc en messager à la Mecque.

Là, il fut immédlatament accueilli par AbbAn ben Sa1d ben el'Aç qui marcha derrière lui en égard à la parenté.

Il le mit sous sa protection et le conduisit auprès d'Abou SoufiAn et des notables Qoreychites à qui il transmit le message dont il était chargé.

On l'invita à accomplir le rite du "Tawaf" autour de la Kaaba, mais il déclina l'offre : .

.

Je ne me le permettrai pas avant que l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, lui·même ne le fasse !.

Les Qoreychites le gardèrent quelques jours parmi eux ce qui fit courir la rumeur qu'il avait été assassiné.

Le serment de l'Agrément divin (Bay'at elRidwlJn) Dès que ce bruit parvint au Prophète(SB sur lui), celui-ci prit la décision d'affronter les infidèles.

Il invita les croyants à prêter serment de ne pas fuir au moment du combat.

Ce fut le grand serment dont Dieu fut satisfait.

Il eut lieu sous un arbre.

Il est mentionné dans la sourate "La Victoire".

u Dlau a agr" lee croyants lorsqu'Ils te prêtèrent serment sous l'arbre.

Il salt ca qui était en leur coeur et lit alors deecendra sur eux le réconfort apaisant et les a r'compans," d'una victoire proche.

.

48 - La Victoire - 18 Personne ne manqua au serment, seuf Jedd ben Qays.

.

.

Je le voyais, dit JAber ben 'AbdAllah, blotti au flanc de sa chamelle pour échapper aux regards.

• Le premier à prêter serment fut Abou SinAn, frère de 'OkAcha ben Mohçin, des Beni Asad.

Le Prophète (SB sur lui) prêta serment pour 'Cthmân en appliquant l'une de ses mains sur l'autre et disant: ft Celle-ci est pour 'Othm.

n ! .

" Il s'evére par la suite qu' 'OthmAn n'avait pas été tué.

Il revint peu après le serment.

Ambassade et trëv« Ayant eu connaissance de ce serment.

les Qoreych se dépêchèrent d'envoyer comme parlementaire Souheyl ben 'Amrou pour conclure une trêve dont la clause essentielle était 311 Lap4tkxJa mIldinoisa de reporter è l'année suivante l'accompliseement de la vis"e ('Omra) pour sauver la lace.

- Par Allah, disaient-Ils, Il n'est pas question que las Arabes racontent sur nous qu'il y est entré par la foree.

• Le voyant s'approcher, l'Ap6tre (SB sur lui), (fit : -/Is veulent un armngement puisqu'ils ont envoy4 cat hem",.

.

• Souheyl arriva auprès de l'Envoyé de Dieu.

Ils discutèrant longuement, émlrant des réserves puis, échangèrent les termes de l'arrangement qui ne resta" plus qu'è rédiger.

Loreque les pourparlers aboutirant è "accord, 'Omar qui était è "écoute alla dire è Abou Bakr : - Abou Bakr ! N'est-II pas le Prcphètede Dieu ? - Certes, ouI.

lui répond"-i1 .

! - Ne sommes-nous pas les Musulmans, ajouts·t';l ? - Oui, certes ! - Ne sont·lls pas les essoclateurs ? - Oui, répond" Abou Bakr ! - Pourquoi acceptons·nous alors de nous humilier dans notre religion? - Attache·toi è ses pas car j'atteste qu'il est l'Envoyé d'Alltlh, dit Abou Bakr.

- Et mol j'atteste qu'II est "Envoyé d'Alltlh, dit 'Omar, qui aila trouver le Prophèle(SB sur lui) et répéta les propos tenus avec Abou Bakr.

Il lui répondit alors : _ Je suis adorateur et envoyé d'A/hfh.

Je ne déso/)4irai pas é Son ordra et /1 ne m'ebandonnera pas.

• Pénitence d' 'Omar Il est rapporté qu' 'Omar, Diau soit .

.

tlslait de lui, dit plus tard: - Je ne cessais, par "aumône, le jeuna, la prlèra et j'affranchisssment (d'esclaves) de réparer ce qua je lis ce jour .

là, par crainte de mes propos d'alors, jusqu'au moment où j'espérais que ce que j'avais avancé (en bonnes oeuvres) était bien.

312 La p4r!0de m4dinoise Rl§daction du lTaitlt I.

e Prophète (SB sur lui) appela 'Ali ben Abou T6lib pour écrire le traité et lui dit : « J!cris: par Le Nom d'AIMh, Le Bienfeiteur, Le Misltricordieux.

L'émissaira de Qoreych dit alors : _ J'ignora cela.

J:cris plutôt: par Ton Nom.

notra Dieu.

Et l'Envoyé d'AllAh reprit : _ J!cris: par Ton nom notra Dieu.

'Ali écrivit.

Le Prophète (SB sur lui) ajouta : _ Voici ce dont ont convenu Mohammed, l'Envoylt d'AlIlIh et Souhey!ben 'AmIDU.

Alors, Souhey! dit : _ Si j'avais attesté que tu es envoyé d'AllAh, je ne t'aurais pas combattu.

J:cris plutôt ton nom et le nom de ton père.

L'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et selué, reprit: _ Voici ce dont ont convenu Mohammed ben 'AbdAlllIh et Souheyl ben 'Amrou.

Ils ont convenu d'une trllve de dix ans durant lesquels les parties se garantiront rkiproquement la paix et la sltcuritlt.

Toutefois, si quelqu'un de Ooraych venait à rejoindra las rangs de Mohammed, sans le consentement de son tuteur, il (Mohammed) le renverra vers eux.

Et celui qui, du camp de Mohammed, viendrait à Qoreych, ils (Ooraych) ne le renverront pas vers lui.

Les sentiments de haine rkiproque doivent "ra maUrislts.

Point de rapine, point de flt/onie.

(Les tribus) sont libr.

.

.

de se rallier soit du c6té de Mohammed, soit du cdté de Qoreych.

Mohammed s'engage à ranoncer cene année à entrer à la Mecque.

Mais l'année prochaine, la ville sera Itvaculte et Mohammed et ses compagnons y entreront et y séjourneront trois jours.

Avec eux, sBule l'arme du cavalier, l'épée au fourreau.

» Un certain nombre de personnes, tant du côté musulman que du côté a.

.

ociateur, étaient témoins de la signature de ce traité dont la mise en vigueur était immédiate.

En application de l'une de ses clauses.

la tribu de KhozA'a se hâta de se déclarer alliée de Mohammed.

tandis que les Beni Bakr se rallièrent à Qoreych.

313 La périoda mée/incisa Abou Jandal cria justica L'encre de ce document n'avait pas séché, qu'apparaissait Abou JandaJ, le propre fils du négociateur Ooreychite Souheyl ben 'Amrou, fuyant les idolâtres et tralnant ses chalnes pour se réfugier dans le camp musulman.

Son père le frappa au visage et s'adressa au Prophète (SB sur lui) en disant: « Nous avons conclu ce contrat avant que celui-ci ne vienne ! - C'ast vrai, dn le Prophète(SB sur lui).

« Le père oontinua è brutaliser son fils et è le traIner en direction de Ooreych tandis qu'Abou Jandal criait de toutes ses forces, interpellant les Musulmans: « Est·i1 juste que je sois renvoyé chez les infidèles pour qu'ils me persécutent et m'obligent è abjurer?» Les musulmans en furent très éprouvés et ressentirent la plus grande tristesse.

Le Prophète (SB sur lui) lui dit : « Abou Jandal ! Supporte patiemmant ton épreuve et compte sur la récompense divine.

Dieu saura te pourvoir ainsi qU'aux autres opprimés une issus heureuse.

Nous avons conclu avec css gans un arrangement pour la raspect duquel nous nous sommes mutuellament angagés envers Allllh.

Nous ne trahirons pas.

» La désacralisation de l'état da pèlerin Après avoir terminé avec ce traité de paix, dont l'une des clauses stipulait le retour du Prophète (SB sur lui) et de ses compagnons è Médine, è charge pour Ooreych de;1eur permettre l'accomplissement de la 'Omra, l'année d'après, l'Envoyé de Dieu ordonna de se défaire de l'état de sacralisation du pèlerin et de retoumer è Médine.

Les Compagnons tardère,,! è obéir, tant était grande la peine qu'ils ressentaient.

Le Prophète (SB sur lui) s'en plaignn è son épouse Oum Salama qui était une femme de bon conseil.

« Sacrifie ton offrande et désacralise·toi, lui dit·elle.

Les gens te suivront ! Il Il sacrifia donc, se rasa la tête et se défit de la tenue de sacralisation (ihrêm).

Oès qu'ils le virent accomplir ces rites.

ils s'empressèrent de le suivre.

Cuelques uns se rasèrent 314 La période médinoise la tête, d'autres seulement diminuèrent laurs cheveux (sans les rasar totalement).

Les voyant, l'Apôtre (SB sur lui) dit : • Que Dieu bénissent ceux qui se sont rasés! - Et les autres, Envoyé de Dieu, dirent-ils? - Que Dieu bénisse ceux qui se sont rasés! - Et les autres, Envoyé de Dieu? Ce n'est qu'à la quatrième fois qu'il dit .

.

.

.

et ceux qui ont diminué (de leurs cheveux) ».

Les compagnons lui demandèrent pourquoi les premiers étaient favorisés.

« Csr ils n'ont pas douté, répondit-il.

• L'Envoyé de Dieu reprit le chemin du retour.

En cours de route il reçut la révélation de la sourate • Le Victoire ".

Elle relate la plupart des événements de l'expédition de Houdeybia, ce qu'y était conclu, ce qui l'avait suivi concernant la conquête de Kheybar et le butin que les fidàles y avaient acquis, ainsi que l'annonce de l'accomplissement de leur 'Omra, l'année qui suivra et dans les meilleures conditions.

Dieu confirmait ainsi la vérité du songefait par le Prophète (SB sur lui) qui prédit son entrée à la Mecque avec ses compagnons, en toute sécurité.

Conséquences du compromis Parmi celles-ci, l'émigration d'Oum Koithoum bent 'Oqba ben Abi Mo'eyt ' à Médine.

Ses frères, 'omara et Walfd la rejoignirent et la demandèrent en vertu de l'accord.

Mais le Prophète (SB sur lui) refusa, car le pacte ne concernait que les hommes, les femmes ne participant pas à la guerre.

Dieu fit descendre en la circonstance une révélation.

ct Croyants, quand émigrent vers vous des croyante.

, éprouvez-les 2 (leur fol).

Dieu connalt leur croyance, SI YOUS pensez qu'elles sont croyantes, ne les rendez pas aux Infidèles.

1 .

Un des notables Qoreychites tués li Badr.

2.

Celle-ci consistait li jurer qu'elles ne sonl venues que par intérêt pour l'Islam.

Non par dépit pour leurs époux infidèles et non par désir pour des hommes parmi les Musulmans.

315 NI ellee 80nl liciteR pour eux, ni eux Ronl IIclle.

pour el.

.

.

.

.

60 - Celle mis.

à l'6preuv.

-,0 L'autra récit est calui d'Abou Baçfr.

qui s'anfuit da la Macqua at sa réfugia Il Médina.

Les Coraychites anvoyèrant daux hommes pour la ramenar.

L.

Prophète (SB sur lui) le laur remit par respect pour l'accord da paix.

S'adrassant Il Abou Baçlr, il lui dit :.

Abou Baclr ! Nous avons conclu avec css gens cs que tu sais.

Il na nous slsd pas dans notre religion la trompalie.

Dieu le pourvoira, ainsi qu'aux autres opprlm" d'un.

heureuee issu.

! Ratoume V8IS ton peupla! - Envoyé da Diau ! dit Abou Baçlr, ma rands-tu aux assoclateurs alors qu'ils m'éprouvant dans ma raligion ? Le Prophète (SB sur lui) lui dit alors : _ Abou BeçTr, va v.

rs ton peupl•.

.

.

at lui répéta 'as propos précédants.

• Abou Baçlr partit donc an compagnia das daux hommas.

Arrivés Il Dhou alhoulayla, ils mirant piad Il ta"a pour sa raposar.

Abou Baçlr voyant l'épéa da "un d'aux, lui dit : " Me parmats-tu da la contemplar da plus prlls ? -Oui! Il Il la prit, la dégaina da son lourreau, an Irappa l'idolâtra at la tua.

La dauxième s'anluit Il Médina pour rapportar la lait Il l'Apôtra (SB sur lui).

Abou Baçlr, armé da l'épéa, na larda pas aussi à se présenter.

CI Envoyé de Dieu, dit·i1, tu as rempli ton angagamant, Diau an ast témoin.

Tu as lait ton davoir an ma livrant a mes ennemis.

Mais moi, j'ai défendu ma foi et ma personne.

JJ La Prophèta(SB sur lui) dit: •.

.

.

11 ast capabl.

d.

déchaTn.

r la guerre, s'if avait des hommes avec lui! » Abou Baçir sa dirigaa vars un androit appalé a"lç.

sur la rivaga da la mar (Rouga).

C'était la chamin qu'ampruntaiant las caravanes qui sa randaiant au Ch6m.

Il tut aussitôt rajoint par una poignéa da Iugitils at lormèrant una arméa musulmane qui lit goOlar aux Coraychitas les difficultés las plus amères, an 316 Interceptant et en tuant laurs hommaa.

Les Mecquois écrivirent au Prophète (SB sur lui) le suppliant par les liens de parenté de les recueillir et de les ramener chez lui.

Et il les recueillit et c'était III l'issue heureuse qu'il avait annoncée Il Abou Baçlr et Il Abou Jandal avant lui.

Et Il Dlau s'adressent les louanges.

Messages du Prophète (SB sur luI) aux rois et aux chefs 1 En cette année 6 de l'hégire, après le compromis avec Qoreych, le Prophète (SB sur lui) écrivit aux rois et aux chefs, les conviant il l'Islam, la vraie religion, dont il reçut "apoetolat pour guider les hommes vers le perfectionnement dans la connaissance et la morale, pour leur bonheur, physique et spirituel, ici bas et dans la (Demeure) Demière.

L'Envoyé (SB sur lui) dépêcha donc des messagers avec ses nobles lettres.

Il envoya : - 'AbdAllah ben Houdhêla il Chosroes, roi des Perses, _ Dihya ben Khama e1Kalbi Il César, roi des Romains, - 'Amrou ben Omeyya le Damme au Négus, roi d'Abyssinie, - Hitib ben Abi Balla'a Il Mouqawqas, roi d'Alaxandrie.

D'autre part, il dépêcha Choujê' ben Wahb Il elHirilh ben Abi Chimr, chef Ghassanide au Chêm, Sam ben 'Amrou Il Hawda ben 'Ali, roi du Yemêma et el'Aii ben elHadrami il elMoundhir ben Siwa, roi de Bahrein, 2 Te"".

.

de cette correspondance • Message Il Chosroês, roi de Perse.

« AChosroês, roi de Perse.

Par Le Nom d'AIMh, Le Bianfaiteur, Le Mis~ricotdieux.

Da Mohammed l'Envoy4 de Dieu à Chosroês (Kisra), souverain de la Perse.

1.

Certaine sont encore conservés.

dont la lettre è.

Mouqawqas, exposée au Palais Topllapl.

il IsIanbul.

1.

Ainsi que 'Amrou ben eI'Ac qui rut envoyé allX deux rois de 'OmAn Jaylar el 'Iyld, les daux Ills d'eIJouloundy.

317 La p4riodemédinoise Paix à celui qui suit la bonne voie.

qui croil en Dieu el en Son Prophéte.

qui altesle qu'il n)' a de dillinil6 qu'AllAh l'Unique sans associé.

el que Mohammed esl son adotateur el envoy4l.

Je le conllie par l'appal de Dieu car je suis, moi, l'Envoy4l d'AlIlJh.

lIers les hommes en lote/illl.

pour allertlr qui esl lIivanl el que se confirme la parole (du chlJlimenl) sur tes infidèles.

Embrasse donc l'Islam.

tu seras saullll.

Si tu "'fus.

.

.

.

tes pIlchlls des mages 1 setonl (aUSSI) sur loi.

» • Chasroes reçut le message, il s'emporta, proféra des propos grossiers et déchira la lettre.

Quand l'Envoyé (SB sur lui) apprit ce comportament, il invoqua Dieu contre lui de • déchirer' (disloquer, comme il déchira la lettre) son royaume.

Dieu "exauça et disloqua son royaume.

• Message à César « Par Le Nom d'AllIJh Le Bienfaiteur Le Misllricordieux.

De Mohammed, adoraleur de Dieu el son Prophète à HIlrac/ius.

soullerain d.

.

.

RoOm.

Paix à celui qui a suivi la bonna voie.

Embrassa l'Islam, lu sera saullll.

Embf8sse l'Islam.

AllAh te rlllribuera deux fois.

Si lu le dIllournes, sur loi sera le pllchll des • Laboureurs • (Arisiyy/n) 3.

.

.

DIa : 6 gena du LllIre (Julia et Chrlltlena), venez à une parole Identique entre noue et lIoua, da n'adorer qu'Allllh, de ne rien LuI .

.

aoc/er et que na prenne paa une partIe d'entre noua cartalna autres comme ae/gneura en dehora d'Allilh.

Mala a 'lia a.

t .

MaJoOs, nom donné depula le trol8lllme S"'cIe (grégorien) Il ceux qui adoraienl le soieU.

la lune et le feu.

(elmou'Jam elWasft).

C'est à dire alors, les Perses.

a.

Suivi du sceau de L'EnvoY.

é d'AllAh, ainsi que dans toute sa co"espondance : un motif circulaire (trace de ,.

bague) dans lequel lits" écrlJ, Mohammed Proohllle d'AllAh, et se Iisont de bas en hau!, Le Nom du 1rès Hautétant mfs au d888U8.

a.

L'empire Romain d'OrIent s'étendant sur des terras f81tD88, la quasitotalité du BUjets de Byzance élalent cultivateurs.

d'ob sane doute ce terme.

Ou peut-êlre était-ce un des noml pour désigner 08S populations.

Il l'époque.

318 La période mBdinoise dlltournent, dites alors : tllmolgnez que noua eutres, nous sommes soumIs (é DIeu, musulmans)" f •• 2 • Message à Mouqawqas « Par Le Nom d'AllAh Le Bienfaiteur Le Misllricordieux.

De Mohammed.

adorateur de Dieu et son Prophète à elMouqawqas.

souverain des Coptes 3.

Paix à celui qui a suivi la bonne voie.

Je te convie par J'appel de l'Islam.

Embrasse l'Islam, tu sera sauvll.

Embrasse l'Islam, Allâh te rétribuera deux fois.

Bi tu te détournes, sur toi a/ors sers le pécM des Coptes.

"Ole : 6 gens du LIvre, venez é une parole Identique entre nous et vous, de n'.

dor.

r qu'AllAh, de ne rien LuI aseoc/er et que ne prenne pas une partie d'entre nous cert.

/ns sulres comme seigneurs en dehors d'Alllih.

Mals s'Ils se d6tournent, dltas alors t.

molgnez que nous sutr.

s, nous sommes soumis".

»4 • Messaga au Négus « Par Le Nom cfAlllih Le Bienlaiteur Le Misllricordieux.

De Mohammed l'Envqyé de Dieu au Négus.

souverain d'Abyssinie.

Paix é celui qui a ,uivi la bonne voie.

Je loue auprés de toi Dieu.

Pas de Dieu fiJxcepté Lui.

Il est Le Roi, Le Trés Saint, Le Salut, Le Saweur, le Dominateur.

Et j'atteste que Jésus fils de Marie est ta souffle de vie donné par Dieu 5 et '.

Saint Coran (3, La j'inille de 'Imrin.

64).

2.

Héraclius reconn~f 18 prophétie de Mohammed sans y adhérer.

par peur ~ur son trône.

(voir hadnh d'Abou 5ouft'".

qui se trouvait alors au Cham.

avec une caravane de Ooreych; rapporté par Boukhirl).

3.

Qobt.

Nom des Egyptiens.

alors.

".

el MouqawQ8s la reçut avec égard et respect el envoya des présents • l'Apôlre.

6.

"RoOh AllAh".

Le souffle de vie créé par Dieu insufflé par Gabriel en Marie.

Le lerme "roOh" (souffle de vie) accomPagnanl le Nom "AllAh" m~rque l'annoblissemenl CtachrTfan), comme "bey! AUAh" (La Maison de DI8U) pour la Kaaba ou n'qal AllAh (la chamelle d'Allah) pour la chameDe miraculeuse donnée en signe' Çilah, etc.

.

.

319 son ""l'be ' d4posd en Marie, la vierge, la ""rIUeuse, la chaste.

Elle a ainsi portd Jésus de Son souffle de vie et de Son insuflation.

Os la mime maniére qu'II cnla Adam de Sa Main.

Je rappelle Il adore' AlIllh, Unique, sans associd, Il persdvdre, dens son oI»issancs.

Il me suivre.

Il croire sn CIl qui m'sst VlInU.

ca, je suis rEnvoyd d'Allllh.

Dieu l'a bdni et salud.

Je t'appelIB ainsi que tes soldats Il Allllh.

Puissant et Majestusux.

J'ai sinsi transmis et conseilld.

accapte donc mon consIJil.

Et pIJix Il oelui qui a suivi la bonne voie.

» » Message à e1Moundhir, chef de Bahrein » Pa, Le Nom ri'AlIIIh Le Bienfaitaur Le Misdricon1ieux.

Os Mohammed l'Envoyd de Dieu Il elMoundhl, ben S.

twa.

SaM soit su, toi.

Je loue auprès de toi Dieu.

Pas de Dieu exoeptd Lui et j'etleste que Mohammed est son serviteu, et envoyd.

Ensuite (emma be'd 2) .

.

.

Je te ",ppalle AlIllh, Puissanl et Mejeslueux.

Ce, celui qui conseille bien, en vdriM.

il conseille sa propre personne.

Celui qui obIlil é mes messaf1llrs el qui suillsurs on1res m'a obIli el qui les conseilIB m'a consel/M.

0', mes messagers ont dit de toi du bien.

Je l'assigne l'inlercession dans ton peupIB.

laisse donc aux Musulmans ce qui dtailll eux Il leur enlnla dans l'Islam.

J'al pen10nnd aux fauteurs.

sois indulfJll"lll leu, encanlt8.

Tanl que tu rappliques au bisn.

nous ne te d4mettrons pas de ta fonclion.

Et qui resle dans la (religion) juive ou mage Sllta ,edsVllb/e du tribut.

» Cqndusjpn " """" Dece passage ondérJu~ : - ChoslOàs étant un palen et non dee gens du Uvre (juifs et chrétiene), le Prophète (SB su, lui), en lui écrivant, mit son 1 .

.

.

.

.

.

.

.

.

sur lui le sailli, lui por La Parole du Trils Haut "1lo1s" (1oDun1.

» En vérité Son 0nI18 lorsqu'II a .

.

.

.

Iu (e"'" una choaa ail qu Il lui dlea _o.

al alla aal » (38, 82).

a.

Formule lradIIIonnaIIa ouvranl le dlsoeul8, la vii du auJal, aprIls Iea InlIoducllons ~a11ea l'IIM1CalIon da Dieu, la aalut aur la Proplllda.

.

.

.

).

320 LB périodemédinoise nom en tête du messsge, pour préserver celui de Dieu comme le I~ Salomon, sur lui le salut, quand il écriv~, • " est de Sslomon, et " est (écrit) par Le Nom d'A"Ah Le Blenfslteur Le Miséricordieux • 27_ LBs fourmis _ 30 Là, le Prophète (SB sur lui) écrivit : • A Chosroés, roi de Perse, Fer Le Nom d'AllIJh.

.

.

/1 avança le nom de Chosroès par préservation du Nom d'All4h Le Très Haut, Mais dans sa correspondance avec les autres rois, gens du Uvre, il m~ en tête le nom d'AllAh Le Très Haut, car ils y croyaient et Le sanctifiaiant.

- La rédaction des messages dillèra salon la condition du destinataire, marque ds sagessa dont l'Envoyé de Diau est l'enseignant sans conteste.

• " leur ensalgne le Uv.

.

et le segessa • 2 - LB Vache - 129 Suivent ainsi la lameuse règle : • trane.

avec les gens selon leur stature ".

Ou l'autre : • à chaque snuation son discours ", - Sa politique aviséa est sans égal.

Ainsi, le lan de conlirmer les chels qui deviendraient musulmans, dans leurs postes.

_ L'emploi de la lormule" AIMh le rtllribuera deux fois " est issue du verset adressé au gens du Uvre.

• Vous qui avez cru (en Jésus), craignez AllAh et croyez en Son Prophète, " vous donnera alors deux parts de se grAce.

.

57- Le Fer - 28 Une part pour avoir eu loi en leur premier prophète et une deuxième pour leur croyance en Mohammed (SB sur lui).

- L'Envoyé ava~ gravé le Nom d'Allih en haut du sceau et le sien en bas, comme vénération pour le Seigneur, Que le salut et la bénédiction lui soient accordés ainsi qu'à sa famille et à ses compagnons ! 321 La ,»riode mIldinoise La septième anné.

de !'Hégire Le pllllTlier de ces événements M l'expédition de Kheybar.

La prise de Kheyber Kheybar était un important point de rassemblement des ennemis de l'Islam et et des Musulmans.

Des éléments parmi les Juns s'y étaient rassemblés et de là avait était inspiréa at encouragée la guerre des Coalisés (ou bataille du Fossé).

Sa conquête s'imposait donc, ainsi que sa pumication de groupes mal intentionnés.

Au début de l'amée 7 de l'hégire, fin Moharram, le Prophàte(SB sur lui) partit donc conquérir Kheybar.

Il se lit remplacer à Médine par Sibê' ben 'Ortota (ou Noumeyla ben 'AbdAllah elLeythi) et partit avec une armée de mille quatre cents guerriers, comptant deux cents cavaliers.

Il passa par Çahbê et aboutit à la grande vallée de Rejl'.

Là, il campa entre Khaybar et Ghatalin, empêchant ces demiers de venir en renlorte de Kheybar, dont ils avaient été les alliés dans la guerre des Coalisés.

En chemin, le Prophllte (SB sur lui) s'adressa à 'Amir ben Akwa', l'oncle de Salama ban Akwa' et lui dit : • Fais-nous entsndre qusIque choss de la po4sie qui ani"", les chameaux.

» 'Amir se mit alors à chenter: • Si ce n'est AUIh, nous n'eQmes été guidés ni pRldigués raum_ ni aurions plié.

SUrnous rapalsemenl est bion _ et nos pas aucombld sont confofI6a.

• .

.

.

322 La p4riodemédinoisa Qu'II t'accorde Sa mis~ricorde, lui d~ le Prophète (SB sur lui) .

' Alors 'Omer d~ : • Que ne nous "aies-tu laissé encore (et nous réjouir ainsi de sa présence), (1 Envoyé d'AllAh.

• En ellet, quand le Prophète (SB sur lui) adressait une pareille prière à quelqu'un, il prédisait sa mort prochaine.

Ce lut le prélude de sa mort et une preuve de la prophétie de l'Envoyé de Dieu.

'Amir se lança au combat et son épée se retouma contre lui le blessant mortellement.

Quelques uns dirent : • Son épée lIa tué! » En apprenant cela, le Prophille (SB sur lui) répliqua : ft Il est un martyr.

» Il pria pour lui ainsi que les compagnons.

L'Envoyé, bénédiction et salut· sur lui, continuait sa marche quand Khaybar lui appaM.

• A"êtez ' d~-il à ses compagnons.

Puis il implora Dieu : CIl Notre Dieu.

Manr" des cieux et de ce quWs couvrent! Ma"'e des terres et de ce qu'elles portent ! MaItre des ~ons et de ceux qu'ils ~garent ! Maitre des vents et de ce qu'ils dispersent ! Accorde-nous le bien de cette ville et celui de ses habitants, et épargne-nous son mal et le mal de ses occupents ! Avancez.

par le Nom d'AII'h, ajouta t-il ! • Il campa de nuit devant Kheybar, à l'nsu de ses habitants.

Le matin, les Kheybarites sortirent avec leurs outils.

pour leurs cultures.

En voyant le Prophète (SB sur lui) avec ses soldats, ils s'écrièrent : • Mohammed et son armée ! • et regagnèrent v~e leurs lorts.

« Allêh Akbar (Dieu est Grand), d~ le Prophète(SB sur lui) ! Quand nous sommes il la porte (des mkrNnts), quaI sinistre matin pour ceux qui ont M~ avertis ! • Il m~ le sillge devant leurs lorllns et s'empara de leurs biens au dehors.

Les lorts tombèrent l'un après l'autra.

Le premier conquis lut celui de Ni'im.

Là, lut tué MahmoOd ben Mastama, Irère de 323 La p4riode mMinoisa Mohammed ben Maslame.

Dieu les an an son Agrément.

On lui jeta una meule de moulin qui le terrassa.

Ensuite.

le Prophllte (SB sur lui) prit le fort de OamoOs, appartenant à Abou Hoqeyq.

Il y avait III des captives, parmi lesqualles Çafiyya bent Hoyey bon Alchlab le Nadlrite, épouse de Kinâna ben Rabr ben Abi Hoqeyq.

Le Prophllte (SB sur lui) la choisn pour lui.

Dihya vint la damander, meis l'Ap6tre.

gnice et salut sur lui, le mit au courant et lui accorda, en échange, ses deux cousines.

Las captives étaient trlls nombreuses.

Lorsque grandit le nombre des captives et vu la Iicéité de la relation sexuelle avec la femme esclave et parce qu'ils avaient consommé de la viande d'ânes domestiques en raison de leur mullitude Il Kheybar avec l'abse~ce de besoin qu'ils en avaient, le Prophllte (SB sur lui) tint un discours.

trallant des femmes captives et d'autres sujets.

Ben Ishâq bon Hanach de S~naa rapporte ce qui suit: • Nous étions, dit-il, en campagne au Maghreb avec Rouweyfa' ben Thâbet l'Ançarite.

Il conquit une ville.

parmi les villes du Maghreb, appelée Jirba '.

Il nous tint alors le discours suivant : • 0 gens ! Je ne vous rapporte que ce que j'al entendu de l'Envoyé d'Allâh, Dieu l'a béni et salué, le jour de Kheybor.

Il dit: " 1/ n'est pas permis à un homnHI croyant en AllAh et au Jour Dernier d'irriguer de son eau la terre semée d'autrui (d'avoir une relation sexuelle avec une captive rendue esclave ence/nla), ni 2 d'avoir un rapport avec une femme parmi les captives (rendues esclaves) tant qu'il ne s'est assunl de la viduitfS de son ventre.

Ni de vendre une chose du butin avant son par1Bge, ni de monter une b'te parmi les prises des Musulmans et la rendre une fois fSpui.

.

.

.

ni de porter un habit parmi les prises des Musulmans et le rendre une fois uN.

• Ouant au héraut du Prophllte (SB sur lui).

il annonça : 1 .

Dans le sud tunl&len.

a.

"Ni" eal mis ici, il chaque lois il la place de • Il "'eal pas permis il u" homme croyant en AllAh et au Jour I;)emier,- 324 325 Lapériode médinois.

• Di.

u fil Son M.

ssager vou.

interdi.

ent la vianda de.

Ane.

domestique.

.

Elle est impureté.

• Une imploration exauoés Lor.

de la conquête des lori.

de Kheybar, le.

Beni Sahm d'A.

lam, .

e plaignirent au Prophète (SB .

ur lui) de leur Indigence.

Il ne trouva rien à leur donner.

Alor.

, il .

'adre••a à Dieu, l'implorant • Seigneur, Tu connais leur .

i/uaUon .

t I.

ur faibl•••••t que je n'.

i rien .

n mein li leur donn.

r.

Ouvre pour eux ,.

fort le mi.

ux dot4 en richesse, en vivres et en matières grasses! .

.

.

L.

lendemain matin, 1•• homme.

.

'é1ancèrent au combat et conquirent le lori de Ça'b ben Ma'Adh, de la~ le plu.

riche .

n vivres et en graisses.

Conquête de la demièr.

citadelle Le Prophète (SB sur lui) conqu~ le.

lorlin.

l'un après l'aulre.

L.

demier fut celui de Walih et SoulAlim qu'il as.

iégea plus de dix jours.

Des combats singuliers eurent lieu à cette occasion entre autre.

celui de Marhab le Juil.

Ce dernier sorlit de son lori, revêtu de son armure en déclamant : Khaybar a bien au qua Marhab j'étals, .

.

l'arme aiguisée, champion éprouvé! Parfois, Je transperce, lanlôt je terrasse, las lions qui surgissent et rugissent.

On ne peut m'approcher.

moi le garde des lieux! Ma force arrête l'intrépide courageux ! " 'Ali ben Abou Têlib répliqua alors : • Moi.

que ma mère 8 appelé Haydar.

1 ! Lion des forêts.

féroce Qaswara 2! Je rend au ÇA'mesure de Sandera :J ! " 1.

Haydar.

: un des noms du lion.

Sa mère Fatima bent Asad le nomma ainsi en l'absence de son père, qui (Abou T4lib), quand il revint, l'appela 'Ali.

a.

Autre nom du lion.

3, Le ça' : mesure valant quatre "moudd".

le moudd étant la contenance de deux mains moyennes jointes l'une à l'autre (comme pour prélever "eau).

Sandara : arbre avec lequel étaient faites les jauges pour les grandes mesures.

La p4riodsm«Jinoiss Marhab appela : • Qui affronta ? _ Qui pour lui, demanda le Prophète (SB sur lui) 7 - Moi, Envoyé de Dieu, dh Mohammed ben Maslama.

Je suis l'offensé, vengeur de mon frère, tué hier.

- Alors vas, dh le Prophète (SB sur lui).

Seigneur, ajouta-t-i1, aide-le contre lui! » Après quelques toumées, Ibn Maslama le terrassa.

Dieu axauça le voeu de Son Apôtre.

Après Marhab, son frère Yiser se présenta .

• Je viens, répondh elZoubeyr ben 'AwwAm ! Sa mère Çafiyya s'y opposa : - Envoyé de Dieu, ne lui permets pas.

Mon lils va être tué! - C'est ton fils qui la tuera, avec la volonté de Dieu, répondit l'Envoyé d'AllAh, grâce et salut sur lui.

• Le duel s'engagea.

EIZoubeyr eut raison de son adversaire.

Après ce duel, les deux camps s'affrontèrent.

L'étenderd était avec Abou Bekr et le slogan, ce jour-là, était: • YA Mansoür, amit, amit ! (ô victorieux, anéanti, anéanti l) .

.

Le combat fut achamé.

Abou Bakr, fatigué, remit l'étendard à 'Omar.

Le combat lut plus Apre encore.

'Omar, se sentant fatigué, en inlorma le Prophète (SB sur lui).

• Par AII'h, dit l'Apôtre, je le remettrai demain à un homme qui aime Dieu et Son Envoyé et qu'AllAh aime, ainsi que Son Envoyé.

Dieu dannera la victoire par sa main.

» Il appela alors 'Ali ben Abou Tâlib, atteint ce jour de conjonctivite, souffla dans ses yeux et lui dit: « Prend cet étendard et marche résolument, sans te d9tourner jusqu'~ la victoire ! .

.

'Ali partit allègrement et planta l'oriflamme dans un tas de pierres sous le lort.

Du haut du mur, un juil l'appela : .

.

Qui es-tu? - Ja suis 'Ali ibn Abi Tâlib, répondit-il 1 - Alors, par ce qui est descendu à Moïse, vous avez pris le dessus ('alawtoum ') 1 'Ali ne revint que la victoire assurée et les Musulmans entrèrent à Khaybar, terre d'Islam, depuis lors.

t • Il tira présage de son nom U 'Ali" (élevé.

augusle).

326 La p4riodem4d/n0isa Ella louange est à AllAh, Seigneurdes mondes.

Des faits li mentionnar -le PIqlhèl.

(SB sur lui) partit pour Kh.

yber .

vec 1.

pennission d'AllAh L.

Tràs Haut, qui promit aux croyants 1.

butin d.

Khayber à I.

ur ratour d.

Houdaybia.

« AllAh voua a promis d.

nombr.

ux butins que vous pr.

ndr.

z.

Ainsi, Il a hilé pour vous c.

II.

·cl .

.

.

• 4&- La Victoira -20 ·Call.

-ci" étant 1.

compromis d.

Houd.

ybia .

t les "nombr.

ux butins", I.

s bi.

ns d.

Kh.

ybar.

- Les martyrs d.

catIa axpédftion étaient au nombre d.

quinze hommes.

- Les Juifs dont las forts d.

Wallh .

1 SoulAlim fur.

nt pris d.

force, demandàrent au Prophàte, grAc••1 salul sur lui, d.

I.

ur laissar la vi.

sauve al d.

quittar la pays sans rian prandra d.

I.

urs bi.

ns.

U accepta .

t I.

ur sccorda aussi, .

n compromis, d.

r.

ster avec leurs cultures .

1 palmi.

rs, moyennant la monié d.

s récoU.

s pour .

ux al l'autr.

pour l'Envoyé al I.

s croyanls, tout .

n étant libre de I.

s éconduir.

quand il le voudran '.

Us y consantir.

nt.

- Apràs la raddition d.

Kh.

ybar, 1.

Prophàte (SB sur tui) ne fit tuer que les deux fils d'(Abou) elHoqeyq pour leur tromperie et leur trahison.

L'un d'eux élait l'époux de Çafiyya benl Hoyey.

L'Envoyé (SB sur lui) chargea BilAI de conduire au camp Çafiyya avec d'autres captives.

BilAI passa avec les femmes devant les cadevres des leurs.

EUes poussàrent das plaintes, et firent couler des larmes.

• Est-ce que la miséricorde est sortie de ton coeur, d Bllàl ! lui dit le ProphMe (SB sur lui), le blâmant pour l'itinéraire.

" L'Apôtre incita Çafiyya à embressar l'Islam.

Elle y consentit.

Alors, il la prit pour épouse et l'affranchit, faisant de son affranchissement sa dot.

t • Ils furent expulsés à l'époque de 'Omar, qui suivit une des demières recommandations de l'Envoyé.

bénédiction et salut sur lui : CI Ne dotvent coexister deux religions dans la Péninsule (eUazir.

).

D 327 La p4rioderMdinoise En cours de route, à son retour à Médine, le Prophète (SB sur lui) consomma le mariaga.

Constatant un bleu sur son visaga, l'Envoyé lui en demanda la cause.

» J'ai vu en songa, d~·elle, la lune se détacher de sa place al venir sa déposer dans mon giron.

Jen ai ps~é à mon mari, Ibn Abi Hoqeyq qui me lrappa alors, en disant : • Tu aspiras ta marier à ca roi da Médina 1" Quand à moi, psr AllAh, ja n'an avais aucune idée, dit-elle.

n - La Prophète (SB sur lui) psrtagaa Khaybar en trenta six parts.

Il an résarva la moitié à lui al aux lidàlas at l'autra mo~ié aux imprévus touchant las Musulmans at pour las délégations qu'il aura~ à rayavoir.

- Zaynab bant a1HArith, épousa da SallAm ben Michkem la Jun, ollrit à "Envoyé un agnaau r6ti qu'elle enduis~ de poison.

Bichr ben a1Baril en mangaa al mourut.

Le Prophète (SB sur lui) lui demanda : » Pourquoi es-lu agi ainsi ? - J'ai voulu, si tu étais roi, nous décharger de toi, al si tu es un prophète, (constater qua) cala ne t'allaint pss.

" Il lui paillonna et elle entra dans l'rslam.

Selon une autre source, elle M tuée en raison de la mort da Bichr.

- JaYar ben Abou Tilib et ceux avec lui, psrmi eux les Ach'arites, rejoignirent Kheybar, après sa conquite.

Le Prophète (SB sur lui) lui assigna une psrt du butin ainsi qU'à ses compagnons, car ils le trouvèrent encora sur place, et il ne le I~ à aucun autre qui n'ava" pris psrt à rexpédition.

» Par AlIlJh, je ne sais, di/-il, lequel des deux me cause plus de joie, la prise de Kheybar ou l'arrivée de JaYar , ? » Et il "embrassa au front.

_ Lors du siège de l'un das lorts de Kheybar.

un berger noir se présenta à l'Apôtre d'AllAh (SB sur lui) et lui dit : 1.

Ils revenaient d'Abyssinie où ils avaient émigré des années auparavant et revinrent avec 'Amrou ben Omeyya 1.

Oamrite.

le messager envoyé au Négus.

Celui-ci affréta pour eux (seiZe hommes.

quelques femmes el des enfants) deux baleaux.

Quelques autres restèrent en Abyssinie.

où ils moururent el d'autres la quittèrent plus lard [Slra Ibn HiChêm).

328 La p4riode mlkiinoise • Envoyé de Dieu, commentaccéder à "Islam ? Le Prophète(SB sur lui) 'e lui montra et l'homme entra dans l'Islam.

Envoyé de Dieu, dit-il ensuite, je suis chargé de la garde de ces moutons.

C'est un dépôt que leur propriétaire m'a confié, que dois-je faire? - Frappe Il leur devanf, lui dit le Prophète (SB sur I"i1 ils retourneront à leur martre ! JO L'homme prit une poignée de cailloux, la lança au devant d'eux et dit : • Retoumez à votre maitre 1 •.

Le troupeau prit alors le chemin du retour, comme conduit par un guide et rentra au fort.

Le berger s'avança du fort pour combattre.

Une pierre l'atteignit et le tua.

On le couvrit d'un drap et 'e Prophète (SB sur lui) détouma de lui ses yeux.

Les compagnons remarquant ce geste, lui en demandèrent la cause.

a Avec lui maintenanf, dit-il, sont ses deux épouses, permi les houris aux grands yeux.

.

.

.

- Les habitants de Fadak, apprenant la prise de Kheybar, furent saisis de peur et proposèrent au Prophète (SB sur lui) un compromis lui attribuant la moitié de leur récolte.

L'Envoyé, grâce et salut sur lui, accepta la proposition et cela fut dévolu au Prophète (SB sur lui) en particulier.

car étant de ce qu'Allâh a accordé sans qu'il y ait eu chevaux, ni batailles.

En fait, il leur fut seulement dépêché de Kheybar, Moheyça, pour les appeler à l'Islam et ils s'engagèrent au compromis.

Leur chef était alors, Yôcha' ben NoOn le Juil.

329 Le période mMinoise La visite de compensadon (an 7 H.

) Conlormément au traité de Houdeybia, conclu l'année précédente, le Prophète (SB sur lui) partit avec ses compagnons pour accomplir la 'Omra (visite rituelle Il la Demeure sacrée).

Il confia les affaires de Médine Il 'Oweyl ben elAdbat le Dafltte.

Les pèlerins étaient au nombre de deux mille, sans compter les lemmes et les enfants.

Parmi eux se trouvaient ceux qui avaient été empllchés l'année précédente.

On élM au mois de Dhou elOa'da de l'année 7 de l'hégire.

Les clauses du tretté notiliaient le retour du Prophète (SB sur lui) et de ses compagnons Il Médine, sans entrer Il la Mecque, ni accomplir la visite, quille Il le laire l'année suivante.

La Mecque leur seratt alors laissée trois jours.

Ils accomplireient la vistte, sans être inquiétés, puis repartiraient.

Cetle 'Omra lut appelée 'Omra de compensation ou 'omra de la trêve.

Ouand le Prophète (SB sur lui) lut Il proximité de la cité, les Qoreychites se retirèrent dans leurs maisons et leurs cercles.

L'Envoyé (SB sur lui) lit son entrée Il la Mecque, monté sur sa chamelle, dont 'AbdAllah ben Rawêha tenait la bride en chantant: .

.

laissez, gens d'Impiété son chemin' Laissez 1En l'Apôtre tout le bien! MonDieu, è sa parole J'ai cru.

Ton Droit de l'accepter.

absolu.

D Les associatsurs parlaient entre eux et disaient : cc Mohammed et ses compagnons sont épuisés, en dmiculté.

» Satan excitait ces idées en eux, si bien qu'ils lurent tentés de les assaillir.

La Prophète (SB sur lui) apprit cala et lorsqu'il entra.

il porta l'habit d'épaule (ridâ) Il la laçon " idtibâ' " 1 et le portèrent alors, de même, ses compagnons.

« Que Dieu accorde Sa Gfjcs, leur dit·i1, à quiconque leur tait voir aujourd'hui de sa force ! » 1.

L'étoffe étant sur le dos, on en passe le pan droit sous l'aisselle droite.

en le rejelant en arrière sur l'épaule gauche.

de sorte que l'épaule droite soit découverte, donnant ainsi, notamment.

une Impression de vigueur.

330 La p4riods médinoisa Ils saluèrant 1 l'angla (da la Piarra Noira) at lirant las trois pramlèras touméas an pressant la pas.

Las Qoraychites virent cette manifestation de force, ce qui dissipa leurs mauvaises pensées.

L'idtibA' et le pas activé aux trois premières toumées autour de la Kaaba, sont restés trad~ionnels 2, symbole de la force dont doivent taire preuve les Musulmans pour concrétiser le juste et annihiler le mensonge.

Mariage du Prophéte (SB sur lui) Au cours de son séjour à la Mecque, le Prophète (SB sur lui) épousa MeymoOna bent elHârith, soeur d'Qum Fadl, l'épouse de 'Abbâs, oncle du Prophète (SB sur lui).

MeymoOna chargea son beau-Irère 'AbbAs de conclure son mariage avec l'Envoyé(SB sur lui) .

Le Prophète (SB sur lui) quitta la Mecque, laissant son effranchi Abou RAIi' attendre MeymoOna parlaire ses appréts de mariage et le rejoindre à Saril.

Après son mariage à SaraI, l'Apôtre, Diau l'a béni et salué, regagna Médine.

C'était le premier Dhou elHijja.

Sur cette 'Omra de compensation, une révélation fut descendue.

• Dieu a confirmé le songa da Son Massagar an la réalisant : vous antrsraz è la Mosquéa sacréa, par la volonté d'AllAh, an sécurité, vous étant (ansulta) rasés (las chavaux) ou (Iss ayant) diminués, sans aucune crainte.

Car Il salt ce que vous ne saviez pas et assure avec cela une victoire proche.

» 48 _ La Victoire _ 37 Et cela fut ainsi conlirmé : _ la conquête de Kheybar fut une" victoire proche ".

Quant à la victoire plus éloignée, ce fut la prise de la Mecque, t • Au commencement el à chacune des sept tournées soit en embrassant la Pierre (ce qui est Sounna), à défaut en la touchant ou en faisant signe dans sa direction.

Et de même pour l'angle yéménite.

2.

Pour les hommes uniquement et seulement au premier tawAf (tournée de la Kaaba) de l'arrivée.

331 La période /llédinoise l'année suivante.

l'an 8 de l'Hégire, car "victoire proche" en indique une autra, plus éloignée, qui viendra après.

- Ils sont entrés en sécuritéè la Mecque ne craignant rien.

- Après le Tawâl (autour de la Kaaba) et le Sa'y', il Yavait des compagnons qui s'étaient rasé la tête.

alors que d'autres avaient seulement diminués de leurs cheveux.

Ce lut là l'interprétation du songedu Prophète (58 sur lui) qu'il lit avant Houdeybia.

Cqoçfusipn " IfltWO§ Deca passage nousdéduisons: - Le bien·londé de rattraper les actes d'adoration manqués en raison de force-majeure.

-II est licite d'accomplir la 'Omra (visite rituelle à la Demeure sacrée) pendant le mois sacré, pratique repoussée par les palens d'avant l'Islam.

~ La tradition de l'Idtibâ' et le pas pressé aux trois premières toumées du TaWâI de l'Arrivée, comme rappel de la lorce.

Et le croyant lort 2 est meilleur et plus aimé de Dieu que le croyant laible.

- Il est pennis de se marier en pays d'hostilités, dans le cas de possibilité.

- Vu la controverse soulevée au sujet du mariage du Prophèle(S8 sur lui) avec MeymoOna, lut-il en état de sacralisation ou non, je suis d'avis d'émettre que la demande en mariage se lit le premier jour à la Mecque,après la désacralisation du Prophète (58 sur lui).

Par la sune.

il chargea son affranchi de le rejoindre avec la dame, à Saral, où le mariage lut consommé.

En aucun cas, la demande.

le contrat et la consommation du mariage n'ont eut lieu alors qu'il était en état de sacralisation.

1.

Marche entre les collines Cafi et Marwe, indiquant le dernier rite de la vlsna, avant le rasage ou la diminution des cheveux marquant la fin de l'état de sacralisation du pèlerin.

2.

Selon ses aptitudes et les circonstances.

Ici, parmi les nombreuses composantes de la force, il s'agissait de montrer la détermination.

BoukhArl et Mousllm rapportent le hadith "On n'est pas fort par le combat de lutte, mals le fort est celui qui se maîtrise dans la colère.

.

.

332 La ~riode m4dinoise _ La dernière lemme que le Prophète (S8 sur lui) épousa M MeyrnoOna et elle M la dernière de ses épouses décédée apm lui.

A Saral.

elle s'est mariée et Il Saral eUe mourut et y fut entemle.

Dieu l'ait en Son agrément.

333 La période médinoise L'année huit de l'Hégire Islam de Khiled, 'Amrou ben el'Aç et 'Othmin ben Abou Talha.

(Année 8 Hl Celte conversion fut un succès et un événement saillant pour la propagation de l'Islam.

Elle se réalisa avec recul, au mois de Çalar de l'année 8 de l'hégire.

• Au retour de l'expédition du Fossé.

dit 'Amrou ben el'A<;, je meconfiai à mes compagnons et leur dis' : • Mohammed s'impose de plus en plus, c'est inquiétant.

Je suis d'avis de nous retirer au pays du Négus.

Si Mohammed triomphe de notre peuple, notre séjour en Abyssinie nous sera salutaire.

Mais si notre peuple triomphe de lui, on reconnaitra notre rang dans la société.

- Nous sommes de ton avis, me répondirent-ils ! Nous réunTmes de nombreuses peaux en présents pour le Négus et partîmes.

Comme nous étions en Abyssinie, le message du Prophète (SB sur lui),'Amrou ben Omayya le Damrite, entra chez le Négus.

Il était venu au sujet de Ja'Iar et de ses compagnons.

Alors, je m'introduisis chez le roi et lui demandai de me remeltre le messager pour le tuer, me meltant ainsi en laveur de Qoreych, à la Mecque.

En entendant mademande, il manllesta une colère violente et se Irappa le visage avec la moin à sa brisar le nez.

J'eu peur de lui et lui dis : par AllAh.

si je panseis que cela te déplait.

je ne te l'aurais pas demandé.

t , Rappollé par Ibn IsllAq, d'.

.

.

.

.

'Amrou bon e1'Al;.

334 Lap4riodemét/inoise - Me demandes-tu de te livrer, pour le tuer, le messager d'un homme qui reçort le grand Archange venu à Moise ! - 0 roi, lui dis-je, en est-il vraiment ainsi? - Malheur à toi, 'Amr, obéis-lui et suis-le ! Il ast, par Allâh, o dans le vrai et triomphera de ses détracteurs comme triompha Moise de Pharaon et ses soldats.

- Alors, dis-ja au Négus, reçois mon engagement pour lui à l'Islam.

Il tendit la main at je m'engageai.

Puis, je rejoignis mes compagnons sens leur avouer ma conversion.

Ensuite, je partis rejoindre l'Envoyé d'Allâh, Dieu l'a béni et salué.

En chemin, je rencontrai Khâled ben Walld, quillant la Macque.

C'était avant la conquêta de cell~-ci.

Où vas-tu, Abou Souleymân, lui dis-je ? Il répondit : - Par Dieu, la route s'est illuminée et l'homme est bien un prophète.

Je vais le rajoindre pour lui témoigner mon Islam.

Jusqu'à quand attendre ? - Moi aussi.

je ne vais que pour cela! lui dis-je.

Arrivés à Médine, Khêled se présenta devant le Prophète d'Allâh, grâce et salut de Dieu sur lui, attestant son Islam.

Moi, puis 'Othmên ensuite.

Cqotilusion ft /ecoas Dece passage nousdéduisons : - La science religieuse est source de mérites : grâce à elle, le Négus sul avec conviction la prophétie de Mohammed.

- Dieu préside à la destinée de Ses créetures.

La conversion tardive de Khâled ben Walid et de ses deux compagnons en est un exemple.

eux qui étaient doués d'un jugement sain et d'une grande intelligence.

- Il montre la tolérance de l'Islam qui a reçu en son sein les trois hommes malgré leur comportement hostile à l'Islam et ses adeptes, Et panni ses principes est que le repentir absout les lautes antérieures.

335 LB p4riode m4dinoiH L'expédition d'eIS.

li.

1I Le Prophète (SB su, lui) dépilcha 'Amrou ben e1'Aç li la région de Baia et 'Adhra, la mèra de 'Armou étant originaire da BaIa.

Il voulait ainsi les ooncilier et les oonvier li l'Islam.

Arrivé au peint d'eau de Jodém, appelé S8lllsil, 'Amrou eut des craintes et envoya demander du ranfort au Prophète (SB su, lui).

Celui-ci lui envoya un groupe de oombattants oompranant des Emigrés et des Ançllr, sous le commandement d'Abou 'Obeyda ben elJarrllh et lui dit : » Ne divergez pas, loi et le chef da l'expédWon 'Amrou ben el'Aç.

» Quand le renfort arriva, 'Amr dit li Abou 'Obeyda : » Abou 'Obeyda, tu es seulement un renfort pour m'épauler ! - 'Amr, lui répondit Abou 'Obeyda, le Prophète, Dieu l'a b4ni et salué, nous a raoommandé de ne pas nous opposer.

Si tu me désobéis, moi, je robéirai ! _ Alors, je suis ton chef ! _ Je suis derrière toi, dit Abou 'Obeyda.

" 'Amrou présida li la prièra devant environ cinq cents hommes.

Ils parcoun1rent la région d'est en ouest et y soumirant tous les habitants.

Au cours de celle expédition, 'Amrou lut en état de "janllba" 1 li la suite de pollution noctume et ne se lava pas, .

cralgnant que le troid intense ne lui soit talaI.

Il se oontenta de laver sa partie intime, fit ses ablutions, puis pratiqua le "tayammoum" 2 et tit la prière.

Interrogé, le Prophète(SB sur lui) ne le désavoua pas.

Envol de 'Amrou ben el'Aç L'Ap6tra d'A1lllh (SB su, lui) dépêcha 'Amrou ben 'Aç li Jaylar et 'Abbéd, fils d'elJoulounda li 'Om/ln.

1.

VoIrp.

211 2.

VoIrp.

211 336 La,»rfode lIIffdinoiss Ces demiers embrassèrent l'Islam et 'Amrou perçut le tribut das palens (majoOs), établis à Oman.

Expédition du gaulage En cette année 8 de l'hégire, le Prophète (SB sur lui) envoya trois cents combattants, commandés par Abou 'Obeyda ben elJarrAh, vers le rivage de la mer (Rouge).

Il lui remit un sac de dattes.

Cette provision s'épuisant, chaque membre de la caravane finit par n'avoir qu'une seule datte par jour.

a À quoi peut servir quotidiennement une datte, se demanda "un d'eux? Quand je la perdis, dit-il, je me rendis compte de sa valeur! » La carsvane fut tellement dévorée par la faim, qu'elle se mit à gauler les feuilles d'arbres, les rassembler et les tremper dans l'eau pour les manger.

Arrivés au rivage de la mer, ils aparçursnt quelque chose semblable à une dune de sable et s'en approchèrent.

.

.

C'éta~ un cachalot échoué.

a Nous en avons mangé.

dirent-ils, pendant une quinzaine de jours jusqu'à en grossir, et puisions de l'huile de son orbite avec des écuelles, Deux de ses côtes furent dressées (en voate) et le chameau passait alors, au dessous, sans les toucher.

Nous en limes provisions en viande et rentrés à Médine, on en pana à l'Envoyé d'AllAh.

- C'est un bien qu'A/18h vous a lait sortir (de la mer), dit·il.

En ",ste-t·il encore pour en goDter ? » On lui en apporta et il en mangea.

CqocIusjqo " ltcooI De ca passage nous déduisons : - La nécess~é da parsévérer à prêcher la voie de Dieu et à faire connanre le message de Son Prophète(SB sur lui) aux gens, pour leur bonheur dans les deux mondas.

337 La période m~inoi.

e - Il met en relief la constance de.

compagnon.

du Prophllte(SB .

ur lui) et leur endurance proverbiale à .

upporter les épreuve.

peur la Cause divine.

- En mangeant de la viande du poi.

sen 6chcué, le Prophllte(SB .

ur lui) voulut rassurer ses compagnons qu'elle est saine et licite.

N'a·t·il pes d~ à propos de la mer : • Son esu est • pure et purifiante • (tahoOr), .

es blltes morte• • ont licites.

- L'expédition de Mou'ta Parmi le.

grande.

expédition.

de l'Islam.

Elle eut leu au mois de Jouméde 1er de l'an 8.

Le Prophllte (SB .

ur lui) en ava~ fixé la date et le lieu et désigné les chels.

Il nommacommandant son affranchi Zayd ben HArilha et si celuici éta~ alleint, Ja'lar ben Abou Tilib et si ce demier 1'6lait, 'AbdAllah ben RawAha.

L'armée comptait trois mille guerriers.

Zeyd nommé chel, Ja1ar en ressentit quelque chose.

• Envoyé de Dieu, dit-il, je n'aurais pas pensé que tu désignerai.

Zeyd sur moi.

- Pars plutôt, répondit le Prophllte(SB .

ur lui), tu ignore.

lequel (choix) est le meilleur.

Las gens p1euràrent et dirent : • Que n'eussion.

-nous, 6 Envoyé de Dieu, le plaisir de le.

c6loyer encore.

- En eIIet, d'habitude, quand le Prophllte (SB .

ur lui) dé.

ignait des chel••ucce••it.

au ca.

où il.

.

eralent alleints, ceux qu'ils citaient trouvaient la mort.

Le.

préparatit.

du départ terminé.

, l'Envoyé (SB .

ur lUI) et le.

Musulman.

leur firent leurs adieux.

À ce moment, les yeux d' 'AbdAllah .

e remplirent de larmes.

• Qu'est ce qui le lait pleurer, lui dit-on ? -.

Ce n'est ni j'attachement à la vie, ni le dé.

ir de Nster avec veus, qui me lont pleurer.

Mais j'ai entendu l'Envoyé d'AllAh, J)illU fa béni et salué, réciter ce verset.

338 « Il n'aal pee un d'anlre Youa qui n', pa_ra (au daaaua da l'Enfer).

Alnal an a d"'ld6 Ton Selgnaur, par un arril ca16gorlqua.

.

19 _ Matis _ 71 El ja na sais l'issua après la passaga.

• Oua Diau soit avec vous, dirent las Musulmans al voua Iaasa revenir en justes ! » Sur la point da partir, 'AbdAllah vint saluar la Prophèla(SB sur lui) al d~ : • ApOt.

.

.

, colul qui, éloigné, est de Ion bien el de ta dtrection, son destin le délaisse.

ADAh affermit ce qu'II t'accorde en nobt.

.

parmi les prophètes.

et comme Il eux, Son soutien.

Je pressentis en toi blenfan contin~.

vision annoncée de ta proche venue.

» L'arméa quitta Médina al arriva à Ma'An, en larra de Chim.

Laa Musulmans lurent informés qu'Héraclius avait campé una armée da cenl milla Romains al da canl milla Arabas christianisés, parmi las tribus da Lakhm, Jodhêm, alOeyn at Baia, à Ma4b, dans la rêgion da BaIq4.

L'armée musulmane passa deux nuits à Ma'An pour examiner la situation.

Cartains proposèrant l'envoi d'un massager au Prophèta (SB sur lui) pour Ilnformar da la situation et recevoir sas ordras.

Mais 'AbdAllah las en dissuada en disant : cc 0 gens! Par Dieu ce que vous appréhendez est cela même que vous êtas vanus charchar.

la martyre ! Ca n'as! nullement par le nombre ou par la lorea qua nous comballons, mais uniquement par cette religion ! Avancez, il n'y aura que l'une das deux choses dêsirablas (la victoire ou la martyrl • Las gans lui donnèrent raison.

Ils avancèrent à la rencontra da l'annemi qui sa groupa dans la villaga da MachArif.

Laa Musulmans quant à aux, se cantonnèrant dans una localité nommée Mou'ta.

L'aila droita était commendée par QoIba ben Oat4da al la flanc gaucha par 'Obêda ban MAlik "Anç4ri!e.

339 Le combat M achamé.

Tout en tenant rétendard du Prophllte (SB sur lui), Zeyd combattit vaillamment mais lut atteint mortellament.

Ja1ar prit l'étendard à son tour et combattit avec, en déclamant : • C'est le Jardin si proche 1 Heureux séjour.

frais désanéremenfs ! Ici.

des Romains.

génération au tourment qui approche.

Je m'oblige au combat à les pourfendre.

.

.

Il coupa les jarrets de son cheval.

Ce M le premier cheval traité ainsi en Islam '.

Puis, il combattit jusqu'à ce qu~1 eQ! la main droite coupée.

Il souleva l'étendard de la main gauche et combatlit puis, elle M de même coupée.

Il tint l'étendard de ses bras jusqu'à sa mort.

On releva sur lui quatre vingt blessures d'épée, de lance ou de ftllche, reçues dans la voie d'A1lâh.

'AbdAllah ben Rawâha prit à son tour l'étendard et après quelques hésilalions, il avança el dit : • Toi.

mon Ame1Tu avanceras je le jure.

de gAi ou de fon:e 1 De toutes paris, les gens crient, retiennent leur frayeur .

Te verrais-je quant à toi refuser le iardin 1 .

Bien long lui donc ton paisible séjoUr.

N'es--tu pas seulement qu'une goutte dans une ouIre usée 1 .

.

Il descand'ri de son cheval.

Un de ses cousins lui porta à manger, un os recouvert de quelque viande : « Restaure- toi avec ce morceau, lui dit~1 ! Tu es bien épuisé ! • Il le prit, en mordit une bouchée puis, entendent le tumulte d'un côté de l'année, il le jeta, se disant à Iui-mâme : CIl Tu es encore de ce monde ! .

.

1.

eISouheyU a cOI :.

.

Personne ne lui en fil ~.

C8 qui montre ~ cela est permis quand on craint que l'ennemi ne le prenne el qu'U combette avec les Musulmans.

DonC.

cela n'entrepas d8n8 l'lrdercIidion de faire souffrir 188 bêles ou de les tuer pour rien.

Excepté qu'Abou Oeoud esIIme que le hadlIh est laitIIe el que de nom.

.

.

.

.

.

.

Compagnons ont Interdll cele.

.

.

.

(Nole M.

8aqa,I.

Abyari,A.

CheIebI,de 1.

sirs d'Ibn -1· 340 Lap4riode mSdinoise Il prit son épée, se lança dans la bataille oiI il combattit vaillamment, jusqu'Il sa mort, ve.

.

la gnlce de Dieu et Son agrément.

L'épllluve élan Nde pour les musulmans.

aotba, commandant de faile droite, avan été tué par MAlek ben lama, che! des Arabes christianisés.

L'élandard fut repris par ThAbet ben Arqam, des Beni 'AjIAn.

Il harangua les guerriers : « Assembléa des Musulmans ! Entendez-vous sur un homme parmi vous ! - C'est toi, dilllnl~ls.

- Je ne puis accepter, répondn-ThAbet.

• Alors KhAled ben Walld fut nommé, qui Illpoussa l'ennemi et le cema.

Une lois écarté, il se replia et reprit la direction de Médine.

Le Prophète (SB sur lui) retlace les péripélies de la bataille À Médine, le Prophète (SB sur lui) donna un récit délaillé de la bataille comme s'il en était le témoin oculailll.

Il eppela les fidèles Il la prière commune, monta sur sa chaire et dn : « Une porte de bien (s'est ouverte) .

.

1 Une porte de bien.

.

! Une porte de bien .

.

! Je vous informe sur vetre armée en campagne.

Ils ont rencontr4 l'ennemi.

Zeyd est mort en martyr, j'implore pour lui le patrJon de Dieu.

Ensuite, Ja'far a pris l'étenderd et fait front jusqu'è lire llJé en martyr.

Je demande pardon pour lui.

Ensuite 'AbdAllah ban RawfJha porta l'étendard.

LIl, J'Envoyé de Dieu se M, au point que les visages des AnçAr se transformèrent, craignant pour 'AbdAllah (un AnçArite) quelque mauvaise chose.

Puis, il reprit: 1/ a combanu l'ennemi jusqu'è mourir en martyr.

I/s ont été élevés au Paradis sur des lits d'or.

Je vis une différence dens le Iii de 'AbdAllah par rapport aux deux autres.

J'en demandei la cause.

- I/s s'y sont engagés (immédiatement) et lui a hésité, puis s'est engagé, m'a t-on répondu.

341 La période médinoise Ensuite, dit le Prophète (SB su, lui), prit l'étenderd un glaive parmi les glaives d'AII'h, Kh'led ben elWalrd, qui épargna les gens.

» Depuis ce jour, Khâled fut appelé "épée de Dieu", Et l'EnvoYé,su, lui glilce et salut, dit: « Ja'fa, m'est apparu hie" avec un groupa d'anges, Il avait deux ailes et lèS pieds teintés de sang, » Asma bent 'Oumeys, épouse de Ja'far, "l'homme volant" (eiTayyAr), dit : « L'Apôtre, Dieu l'a béni et salué.

me rendit visite.

J'avais alors fini mes occupations, lavé, peigné et parfumé les enfants de Ja'lar.

Il les jlIllbrassa, les sentit et ses yeux se mouillèrent de larmes.

Je lui demandai: Envoyé d'AllAh, avez-vous reçu des nouvelles de Ja'lar ? - OUi, dit-il.

1/a été tué aujourd'hui.

De retour chez lui, il demanda à sa famille de préparer à manger pour la fsmilill de Ja'lar.

Ce fut le premier rapes en Islam, pour une telle circonstance.

Lorsque l'armée revint et s'approcha de Médine, l'Envoyé d'AllAh, Dieu l~ béni et salué, alla à sa rencontre, porlant 'AbdAllah ban Ja'ar, dans ses bras.

Les gens se mirent alors à jeter de la terre sur l'armée, en disant: " Fuyards! Fuyards !" Et l'Envoyé, bénédiction el paix sur lui, de dire alors : _ Ils ne sont pas fuya,ds (filll,) , mais plul6t ceux qui se replient, pou, atteque, de nouveau (ka"',) » CqncJusion st IBÇQM Nous pouvons tirer de cet épisode de la vie du Prophète (SB su, lui), les enseignements suivants: - Le mérite des trois chels : Zeyd, Ja'lar et Ibn Rawâha, - La consécration de la tradition de faire des adieux à ceux qui entreprennent un voyage juste, tels que Jihâd, pèlerinage, ou autre.

.

.

- La crainte profonde qu'inspira à 'AbdAllah ben Rawâha l'idée de l'Enfer.

342 Lapériode médinoise - Le rappel d'une vérité par 'AbdAllah ben Rawâha seton laquelle les musulmans ne comballent pas l'ennemi par leur nombre ou leur lorce, mais par leur religion.

S'ils sont vertueux et droits, ils sont victorieux.

Dans le cas contraire, ils fléchissent.

- Le bon usage d'interpeler sa conscience et de l'encourager à suivre son devoir.

- Un signe de la prophétie de Mohammed, dans sa description aux gens de Médine de l'évolution de la bataille, comme s'il y était et la dirigea~ lui·même, sans la moindre erreur.

- Le mérite de Khâled ben Walfd el l'origine de son sumom"éPée de Dieu".

-Le consécration de la préparation des repas pour la lamille du morl, occupée qu'elle est et allristée par sa perle.

Le premier repas préparé pour celle circonstance lUI celui du Prophète (SB sur lui) pour la lamille de Ja'lar et devint ainsi une Sounna ('radition prophétique"), par la parole (de l'Envoyé) et en plus aussi, par son action.

- Le bon usage de porler l'enfant, le sentir et l'embraseer, miséricorde et compassion pour lui.

343 La prise de le Mecque Par la convention de Houdeybia, la tribu de KhozA'a s'était mise sous allianes du Prophète (SB sur lui) , tandis que les Beni Bakr choisirent le camp Qoreychlte.

La volonté de Dieu fit qU'un homme ds KhozA'a ayant entandu un Bakrita réciter uns épigramme contre Is Prophè18 (SB sur lui), réagit et le frappa.

l'hostilité alors, monta sntra les deux tribus.

les Bakritss, aidés par Qoreych, qui foumirsnt armas et monturss, assaillirent leurs adversaires jusqu'Il leurs maisons Il Wallr.

Quelques Qoreychitss, tels CafwAn ben Dmeyya, 'Ikrima ben Abou Jehl et Souheyl ben 'Arnrou s'étaient· dissimulé parmi les allaquants et comballirent Il leur côté.

les khozA'ites se replièrent au Territoire sacré, mais les Beni Bakr transgressèrent l'Interdit, les talonnèrent jusque III et en tuèrent un certain nombre parmi lUX.

De ce fait, Ooreych avait violé le traité conclu, en aidant Bsni Bakr contre KhozA'a, aili.

du Prophète d'AllAh.

'Amrou ben SAlem le Khozi'ite alla trouver l'Envoyé Il Médine.

Il composa devant lui un poème dont voici le début : .

.

Setgneur.

c'est: mon rappet è.

Mohammed.

Du pacte antique entre son père el le notre.

l Ancêtres nOU9 étions, el vous, nos descendants.

a Et noire alliance toujours.

nous avons affermi.

(.

.

.

Jusqu'll :) De nuitfut leur attaque, au sommeU è.

WatTr.

Ainsi, Ils tuèrent ceux Inclinés, prosternés :1•• - Tu seras secouru 'Am",u ben SAlem! lui dit le Prophète (SB sur lui).

» Par ailleur.

, Boudeyl ben WarqA vint trouver au.

si l'Envoyé(SB sur lui), en compagnie de quelques membres de KhozA'a.

Il.

le demandèrent alors qu'il était en lrain de se laver : 1.

Ancienne alliance enlre 'AbdelMoUallb et Khoz"'e.

2.

La mère des Beni 'AbdManAf était de Khozi.

'a, ainsi ~ue celle de Oo08y (père de Qoreych).

Fatima benl Sa'd.

(Nole Slra Ibn Hlchêm.

ad.

calrofa) 3.

Certains étaient musulmans parmi Khozi'a, 344 La période m4dinoise « Me voilà, leur d~·il.

• Ils le mirent au courant de l'événement et retournèrent à la Mecque.

Auparavant, le Prophète(S8 sur lui) ava~ d~ à ses compagnons: {4 J'ai l'impression qu'Abou Soufjjn est en route vers nous pour renouveler et reconduire la convention.

II' Et il en fut ainsi.

.

.

Sur le chemin de retour, la délégation de Boudeyl croisa Abou Soullân qui se dirigea~ vers Médine en compagnie de quelques hommes.

.

.

De quel côté viens-tu, lui demanda Abou Soullân ? - Du pays de KhozA'a, au creux de la vallée, près du bord de la mer, répondit Boudey!.

- N'es·tu pas allé voir Mohammed ? -Non.

lt Après que Boudeyl se fut éloigné, Abou Soullân demanda à ses compagnons de vÂrifier le crottin de sa chamelle s'il contenait des noyaux de dattes, ce qui prouverait qu'il venait de Médine où l'on nourrit ainsi les chameaux.

La vérification était concluante.

Arrivé à Médine, il se rendit chez sa fille, Oum Habiba, épouse du Prophète (58 sur lui).

Quand il voulut s'asseoir sur la couche de l'Envoyé (58 sur lui).

Oum habiba la ramassa et la mit de cOté.

Il lui dit .

.

Tu as fait cela par égard pour moi ou par égard pour la couche? Elle répondit _ C'est la couche de l'Envoyé d'AllAh.

Dieu l'a béni et salué.

et tu es idolâtre, impur.

Je ne désire pas que tu t'asseyes dessus.

- Je vois que tu as mal tourné.

depuis lors.

.

.

Il alla ensuite trouver le Prophète (58 sur lui) et lui exposa sa requête.

mais n'obtint aucune réponse.

Il demanda alors à Abou Bakr d'intercéder en sa faveur auprès de l'EnvoYé.

grâce et salut sur lui, mais Abou Bakr refusa.

Puis.

alla voir 'Omar qui lui dit: Ci Je n'intercèderai jamais en votre faveur auprès de l'Envoyé de Dieu, bénédiction et 345 La période médinoise paix d'AllAh sur lui.

Et par Dieu, s'il n'y avait que des fourmis, je vous combattrai avec ! » Il vint trouver ensuite 'Ali ben Abou Tâlib .

• Par Dieu, d~ celui-ci, l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, est déterminé è une chose pour laquelle on ne peut lui paner .

» Il appela alors FAtima : • Fille de Mohammed 1 Veux tu permettre è ton fils que voici, let il désigna elHasan qui n'était alors qu'un enfant] de faire acte de protection parmi les hommes et qu'il soit ainsi illustre parmi les Arabes! Elle dit alors : _ Mon fils n'a pas encore alleint l'Age d'accorder sa protection è quiconque.

D'ailleurs, personne ne peut le faire è l'encontre de l'Envoyé de Dieu.

• Abou Soufiân s'adressa è 'Ali: « Je me vois dans "Impasse.

Dis~moi ce que je dois faire, lui dit-il.

- Tu es le chef de KinAna.

Fais acte de protection parmi les hommes et rentre chez toi ! II Alors, Abou SoufiAn se rendit è la mosquée où il déclara : • Je vous annonce qua ja fais acta da protection parmi las gans ! • Puis, il monta son chamaau et regagna la Macqua où il randit compta da sa démarche è Ooreych.

« 'Ali n'a fait que se moquer de toi, lui dirsnt-ils ! " Préparatifs pour la conqulJte da la Mecque Ayant pris la décision de conquérir la Macqua, an raison da la violation du traité par Qoreych, l'Envoyé d'AllAh fit sas préparatifs at ordonna è sas compagnons de faire de méme.

Il invoqua Dieu en ces termes : « Saigneur ! Fais que nous na soyons pas épii3s par les espions de Qoreych et que nos nouvelles ne leur parviennent pas, afin que nous puissions les prendre de court.

chez eux ! » HAtab ben Abi Balta'a pansant è ses anfants et sa familla, restés à la Mecque sans protection, envoya aux Qoreychites une lettre les informant de la décision du Prophète (SB sur lui), ayant su qu'il s'apprêtait è marchar sur la Mecqua.

Car il pansait qua de 346 Lat»rioda mldinoisa touta façon, l'Ap6tra bénéficiarait da l'aid.

divin•.

Il chargea un.

femme appelée KanoGd, d.

porter la lettre.

LeProphète (SB sur lui) en fut informé par la révélation divine et envoya 'Ali ben Abou TAlib et elZoubeyr ben 'Awwâm retirer la lettr.

à la famme, avant son arrivé.

à la Mecqua.

Ils la rejoignir.

nt et lui prirant ,.

m.

ssag.

, .

t ainsi, fut exaucé.

l'invocation de l'Ap<ltre (SB sur lui).

Il convoqua Hâtebben Abou Balta'a : «Qu'est ce qui ra incit~ "cela, lui dit-il ? - Par Allih, j.

crois en Dieu et en son Prophète.

J.

n'ai ni renié ni changé.

Mais ma famine .

t mes enfants vivent en minorité parmi les Qoreychitas.

En leur r.

ndant ce servic.

, j'ai voulu couvrir les miens.

- Envoyé d.

Dieu, dit 'Omar, penn.

ts-moi de le frappar au cou, il est devenu hypocrit.

! - Pensa qu'Allah, " 'Omar, a ragartN las gans da Badr ' at a dit: ",lIas ca qua vous voulez, Ja vous si PSnlonM.

• Allllh, Le Très Haut, révéla sur la circonstanc.

1.

début d.

la sourate "c.

ne mis.

à l'épreuv.

".

« 0 vou.

qui croyez 1 Ne pr.

nn.

z pa.

mon .

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Inllm.

.

allié.

, I.

ur marquant d.

I·aff.

ctlon.

.

.

.

60_ Calle mise " l'~preUll8 _ t La routa .

.

ars la Mecqua Après avoir confié la dir.

ction de Médin.

à Abou Rohm KolthoOm ban Hiçn 1.

GMarite, le Prophète (SB sur lui) partit à la téte d.

dix mille hommes, le dix du mois d.

Ramadin.

En cours de route, cen.

armée fut rejointe par 'Oyeyna ben Hiçn et elAqra' ben Hibis.

Venant de la Mecqu.

en Emigré (vers Médine), 'Abblls ben 'AbdelMo1talib (oncle du Prophète, SB sur lui), le rencontra à Dhou elHouley!a, et l'Envoyé (SB sur lui) lui ordonna de faire arriv.

r s.

s bagages jusqu'à Médine puis, d.

retourner avec lui v.

rs la Mecque.

Ce qu'il fit.

1.

Hiteb était des croyanls ayanl pris part è la bataille de Badr la Grande.

347 • Tu .

.

.

.

le demier Emil1~ et je suis le demier proph6te, lui dit·il ! • L'Ap6tre (SB sur lUI] et S/I8 compagnons jeOnsient.

A un endfOil situ, entre 'Asliln et Amaj, Ils interrompirent leur jeQne.

À l''teps de Nyq el'Oqllb, Abou Soulian ben elHllrith ben 'AbdelMollalib et 'AbdAllah ben Abou Omeyya, sollicitllrent son audience et son épouse Oum Salema intercéd~ en leur laveur.

Le Prophète (SB sur lui) dit : • Je n'ai pes besoin d'eux.

Le fila de mon oncle patemel a touché à mon homeur et quand au fils de ma tante patemelle, il est celui qui a dit Il la Mecque ce qu'il a dit 1.

Abou Soulian ben elHllrith avait avec lui un jeune Iils nommé Je'lar et dit alors : • Par AIlih, qu'il me reçoive ou bien je prend mon Iils que voilà, par la main, et nous Irons sur la terre jusqu'à mourir de soit et de lsim.

• Le Prophète (SB sur lui) par compassion pour aux, 1.

.

.

.

introduit et ils entrllrent dans l'Islam.

Abou Soufian (ben elHllrilh) déclare ensuite ces vers sur son Islam et ses excuses: • De 08 jour.

je porte un oriflamme pourque vainquent tee coursiers de Mohammed la troupe d'eUt Tel l'égaré da .

.

.

la nuft somb.

.

la rus.

avanl que ne sonne l'heure de la direction.

Un autre que mot-m6m& m'a conduit vers la vole d'AllAh, un guideque j'aj combaftu el chassé.

.

.

A Marr e1Zhah"n Le Prophllle sim' (SB sur lui), commandent d'une armée de dix mille hommes.

composée peur l'essentiel d'Emigrés (Mouhlljirln) et d'Ançllr et pour le reste de Jouheyna, Ghalllr, Mouzeyna, Souleym, Tamlm, Asad et Cays, fil halle à quelque distance de la Mecque dans un endroit appelé Marr elZhahrlin.

t • 'AbdAllah ben Abl Omeyya, 'rère d'Oum Salama.

II.

•••(et nous ne crolerons pas en toi) j~u'à ce que tu t'élèves au dei, et nous ne crolerons en cette éféVatlon que lorsque tu nOU8 auras fan descendre un livre que nous lirons•.

.

• (17,93) [Rapporté par Ibn Jarl" d'après Ibn 'AbbAs et rapporté par Sa1d ben MançoQr dans ses Sounan, d'aplÙs Sa1d ben JoubeY;.

) 348 La période médinoise ~coutons ce récit historique rapporté par el 'Abbas, oncle du Prophète (SB sur lui) : • Voyant l'ampleur et la puissance de cette armée, je me suis dit : malheur à Qoreych ! Elle serait perdue pour l'éternité si l'Envoyé d'AllAh, Dieu l'a béni et salué, venait sub~ement dans sa ville et aura~ à la prendre par la force! Enfourchant la mule de l'Apôtre, grâce et salut sur lui, je quittai le campement dans l'espoir de rencontrer un porteur de bots ou quelqu'un entrant en ville pour quelque affaire, afin qu'il fasse part à Qoreych des intentions de l'Envoyé, auquel cas, ils viendraient et lui demanderaient leur sécurité.

Je cheminai à travers les plantes d'Arak lorsque j'entendis des sons de voix qui s'avéraient être celles d'Abou Soufiân, Hakim ben Hizêm et Boudeyl ben WarqA, venus à l'écoute des nouvelles.

Voyant les milliers de feux de camp éclairer les alentours, Abou SoufiAn d~ : « De ma vie je n'ai vu un si grand nombre de feux! - Ce sont les feux de KhozA'a, d~ Boudeyl 1 - KhozA'a n'a pas cette envergure, répliqua Abou Soufiân ! C'est alors que j'intervins : Abou Hanzhala (sumom d'Abou SoufiAn), l'interpellai-je! - Abou Fadl, dit-il? - Oui, répondis-je! _ Bienvenu! Mon père et ma mère soient ta rançon! Quelles nouvelles ? - C'est l'Envoyé d'A1lêh, Dieu l'a béni et salué, qui arrive à la tête de dix mille Musulmans pour vous attaquer, lui dis-je 1 - Que me propos_tu de faire ? - M'accompagner sur le dos de cette mule, afin que j'obtienne pour toi la sauvegarde du Prophète, car si jamais il met la main sur toi, il te lrappara le cou , Il monta alors avec moi et je gelopai vers l'Apôtre, grâce et salut sur luI.

Chaque lois qua nous passions devant un feu, j'entendais les gens dire : - C'est l'oncle du Prophète monté sur la mule du Prophète ! Jusqu'au moment oiI nous passâmes près d' 'Omar ben Khattêb qui s'écria : _ N'est-ce pas là Abou Soufiên ? 349 La périoda médinoisa Dieu SQit loué qui t'a mis à notre merci, alors qu'il y a ni accord ni engagement entre nous ! Il courut trouver l'Envoyé d'Allâh, grâce et salut sur lui.

Je pressai alors la mule et devançai 'Omar qui entre devant le Prophète, l'informe et lui demanda l'autorisation de l'exécuter.

Envoyé de Dieu, lui dis-je, je lui ai accordé ma protection ! Et je tenais l'Envoyé par la tête et disais : nul autre que moi, aujourd'hui, ne lui pariera en particulier.

'Omar insista, si bien que je dis : holà 'Omar! Per Dieu, tu n'agis ainsi que parce qu'Abou SOLlfiân est des Beni 'AbdManâf ! S'il était des Beni 'Ady, tu te serais autrement comporté ! - Holà 'Abbâs ! Par Dieu, ton entrée en Islam me fut plus chère que celle d'elKhattâb s'il l'avait fait ! Puis, l'Envoyé d'Allâh, Dieu l'a béni et salué, dit : _ Va ('AbMs)! 1/ ast an sécLlrité jusqu" ce qua tu ma ,atrouvas la maUn, avec lui.

Je la ramenai chez moi et le lendemain matin, je le présentai au Prophète (SB su, lui).

En le voyant, il lui dit : - Abou Soufijn! N'est-il pas tamps de reconnaltra qu'il ny a de Dieu qu'All4h ! - Oui ! Mon père et ma mère soient ta rençon, <1 Envoyé cl'AllAh! S'il Y avait un autre avec Allâh, il m'aurait été de quelque utilité.

- N'ast-if pas tamps da ,aconnaTt,a qua ja suis la Prophèta d'All4h ! - Mon père et ma mère soient ta rançon ! Quant à cela, l'âme en est encore hésitante.

- Malheur à toi, lui dis-je ! Témoigne de l'altestation de vérité avant qu'on ne frappe ton'cou ! Alors Abou Soufi4n la prononça ainsi que ses deux compagnons.

Le Prophète, bénédiction et salut sur lui, m'ordonna de conduire Abou Souliân sur le passage de l'armée afin qu'il von la force de l'Islam et des croyants : - Va aWIC Abou Soufijn • réperon de la montagne, au passage de la vallée (at resta)jusqu" ce qua passa devant lui las soldats d'AI/Ah.

350 La ~rioda médinoise _ C'est un homme qui aime les honneurs, lui dis·je.

Accorde lui quelque chose en regard des siens.

- Qu'il annonce en entrant à la Macque: • Qui entre dans la maison cfAbou SoufiAn est en sécurité.

Oui entre dans la maison de Ha/(fm ben HiziJm est en sécurité.

Qui entre dans la Mosquée est en sécurité.

Et qui ferme sa porte est en sécurité.

Alors, drt 'Abbâs, je conduisit Abou Soufiân à l'endroit indiqué.

Au passage de chaque tribu, il me demandait: - Qui est-elle? ,.

, C'est Asiam , lui dis-je.

- Et celle-là ? - C'est Jouheyna ! - Qu'ai-je à faire avec Jouheyna, rétorquait-il.

Jusqu'au moment où défila le Prophète de Dieu, grâce et salut sur lui, avec son escadron ~vert" 1, parmi les Mouhâjirin et les Ançâr, couverts de fer.

- Qui sont ceux-là, demanda t-il ? - C'est l'EnvoYé d'Allâh (SB sur lui) avec les Mouhâjirln et les Ançâr, lui répondis-je.

- Le royaume du fils de ton frère est devenu bien grand ! - Non pas! C'est la prophétie.

- Certes oui, dit-il.

C'est bien cela! _ Rejoins les tiens rapidement et préviens-les, lui dis-je ! • Il regagna la Mecque avec Hakim ben Hizêm et s'âcria à la Mosquée : "Assemblée de Ooreych ! Voilà Mohammed qui arrive avec ce dont vous ne pouvez faire face! _ Que faire alors, dirent-ils ? _ Qui entre dans ma maison est en sâcurité ! Qui entre à la Mosquée est en sécurité ! Et qui fenne sa porte est en sécurité ! Assemblée de Qoreych 1 Entrez dans l'Islam, vous serez sauvegardés ! » Alors, apparut sa femme, Hind, et le prit par la barbe, disant: .

0 gens de Ghâleb! Tuez ce cheykh imbécile! 1.

Vert (khadrA).

image désignant.

le nombre Important de fers el d'armures.

351 La période médinoise L'entrée à le Mecque Le Prophète (SB sur fui), enturbanné à la façon • i1ijâr ".

d'une moitié de tissu rouge habra " monté sur sa chamelle, s'arrêta à Dhou Towa et divisa l'armée.

Il ordonna à elZoubeyr ben 'Awwâm d'entrer avec une partie, par Kouda, et à Sa'd ben 'Obâda d'entrer avec une autre par Kadâ, elMa'li 2.

On entendit Sa'd ben 'Obâdadire : • Ce jour est l'épopée de la guerre.

Ce jour, l'Interdit (du combat à la Mecque) est levé! .

.

'Omar ben Khattlib en prévint le Prophète (SB sur fui) : • Envoyéde Dieu, écouta ce qua dit Sa'd ben 'Obâda ! Il Ya liau de craindre qu'fi ne s'acharne sur Ooreych ! Alors, le Prophète appela 'Ali ben Abou Tâlib et lui dit : • Rejoins-fI.

, prands fui l'étendard at sois cafui qui entre avec /» Il ordonna à Khâlad ben Walld d'antrer avec sa troupe par alUt, au bas de la Macque.

Il commandait le flanc droit, alors qu'elZoubeyr ben 'Awwâm tenait J'aila gauche.

Abou 'Obeyda ben alJarrâh était à l'avant garde, au devant du Prophète.

Par humilité devant son Seigneur, pour la bienfait qu'II lui accorda, l'Envoyé d'AIlâh, grâce et salut sur lui, avança~ la têta bassa, la barbe touchant presqua la pommaau da la sella.

Il n'entra pas comme le font las conquérants iniquas, anflés da morgue et d'orgueil 3.

1.

Qualité d'étoffe du Yémen.

:2.

Kedl.

montagne du cOté haut de la Mecque.

Ces environs sont appetée etMaU.

.

C'est par III .

que l'~re entra è.

la M~ue.

Quant à Kouda, c'est une monlagne du cOté bal de la Ville, par oc.

est sorti l'Envoyé.

grAce et salut aur luI.

e.

Ibn Meo'cOd, AllAh rail an son agrément, rçporta qua rApOlre, gré09 et salut sur lui, a dit :« N'entre pas au Paradis celui qui a en son coeur la poids d'une potllcule da pouoo_ d'OflIueil.

Quelqu'un alors db : "r.

.

~·homm.

aime que 888 habits soient beaux et que 888 sandales 8Oien1 DlAIes.

Le Prophtite répondit: Dieu 881 Beau.

Il aime la beaut4l.

(Ce n'ae1 pas oaIe,l l'orgueil c'ae1 li relus de le vérité et le méprta__.

• Hadfth ,_rté pe' Mousllm.

352 La ~riode m«Jinoise Auparavant, il avait recommandé à ses gens de se gerder de la moindra attaque et de ne combattre que s'ils l'étaient.

ce fut le cas à Khandama où Khilad ban elWalid eut à taire lace à des attaques organisées par ÇaIwAn ben Omeyya, 'Ikrima ben Abou Jahl et Souheyl ben 'Amrou.

Les impies turant mis en déroule, après avoir perdu treize hommes, tandis que les musulmans en perdirent deux: KelZ ben JAber et Houbeych ben KhAlad, qui suivirent un eutre chemin qu'Ibn elWalld.

De lB tante Il lB MosquH sacrée À a1Houjoùn, une petite tente evait été drassée pour le Prophète (SB sur lui).

De là, il evança vers la Mosquée sacrée.

Abou Bakr se tenait à ses c<ltés discutant avec lui.

Le Prophète (SB sur lui) récita le sourate elFeth (La Victoira) jusqu'à ce qu'il paIYint à j'Edifice, y fit les sept toumées eutour de la Kaeba, sur sa monture, touchent la Pierre noire evec à sa main un bâton recourbé.

Autour de la Kaaba s'élevaient trois cent soixante idoles.

Avec un bâton, il les poussait en disant : » La v6rit6 est venue et le mensonge est dlssip6.

Le faux n'appareil plus ni na revient.

» Les idoles tombaient l'une après l'autre.

Il ordonna ensuite de taire sortir statues et images se trouvant dans la Demeure et elles turent jetées hors de la Mosquée sacrée.

Il entra dans la Kaeba, y prie et prononça le takblr (AU'h Akbal) dens tous sas c6tés.

Puis, Il sortit et prit place dans la Mosquée sacrée, telle la plaine lune entourée de son halo.

Les yeux l'obseIYeient et les coeurs battaient.

MsgnanimJ16 du PlDphllle (SB sur lui) Il se tint ensuite debout, près de la porte de la Kaaba et prononça ce dlacours : » Il n'y a de D1su qu'A/lIlh, seul.

Il a accompli sa promesse, fait IritImphar son serviteur et mis en d6roule.

seul, les CoaliHs.

353 Toul prix du sang ou biens revendiqu.

(illicites) el Ioul Ir4rilage de la renomm.

sonl "sous mes deux piede" (eboIis), excepl.

la service (saddmJ) de la Demeu", el la fournilure d'eeu (siqjya) aux l'élanns.

Je dkfa", que le "prix" du sang pour un homme IUII par "homicide non inlenlionnel quasivolontaire" (comme) par bague"e ou billon, esl de canl chameaux ou quafflnlachamelles pleines.

AssemblH de Qo",ych 1 Dieu a dJssipll l'ol/JU8ll de la .

l'h,liyya (d'avanl l'Islam) el son ostenlallon par les ancllr8s.

Les gens sonl /asus d'Adem et Adam esl/asu de le".

.

[El il récita la Parole du Très Haut.

) • 0 ".

n.

.

Now vow ev.

.

.

a crU d'un m"e el d'uns femalla al vow avona fII/l peuplee al Ir/bua pour qua voua vous reconnaissiez.

La plua honorab/a d'snlra voua aup"s da Dlau asl la plus plaux.

AII'h saI Savanl, T,.

s Informll.

· (49, Les Appartements,13) Puis, il ajouta : • Peuple de Qo",ych 1 Oue pansez-vous que sera mon comportemenl envers vous ? Ils dlrant : _ Du bian ! (Calul d') un Irèra généraux, Ilis d'un lrèra généraux ! - Allez 1 Vous /lire libres, déclara-l-i1 1 » Ainsi Il laur pardonna après las avoir lanus à sa meRli al donna par catla conduits l'axemple saisissant de la c1émance el de la magnanimité.

Les gtande crimine18 C_ amnistia générale faisait axceptlon da hull hommes el quelre lemmas parmi las coupables.

Las hommestltaIant : 'Ikrlma ban Abou Jahl, ÇafwAn ban Omayya ban Khalal, 'AbdAllah ban Sa'd ban Abou Sarh, 'AbdAllah ban Khalal, Houwayrilh ban Naqldh, Miqyas ban ÇabAba, 'AbdAllah ban allaba'ra el Hobar ban alAswad.

Ceux-là élalant des plus 354 achamés en inimitié et préjudice au Prophète, grâce et salut sur lui, C'est ainsi qu'il ordonna de les tuer avant repentir.

En fait, se repentirent, entrènsnt dans l'Islam et parfirent leur religion 'Ikrima, Çafwin, 'AbdAllah ben Sa'd ben Abi Sarh et 'AbdAllah ben laIla'ra.

Les quatre autres funsnt tués en impies.

Sur cela, 'AbdAllah ben elZaba'ra d~ quelques vers : « Ma langue, Apebu dU_In scoll.

Iao _ .

.

.

.

.

cie mon égarement.

Je m'oppose au Démon el ses YOles de l'erreur.

est perduqui penche à son chemin.

Au oteu s'8ft _mettent la chairet les ossernenls.

Et mon coeIW .

.

témolgne : tu 8.

l'Avertisseur.

.

.

• Les quatre femmes étaient K,nd bant 'Olba, Sira affranchie de 'Amrou ben 'AbdelMottalib et les deux esclaves chanteuses de 'AbdAllah ben KhataI.

Hind s'était convertie de bonne foi Il l'Islam ainsi que l'une des deux chanteuees.

Quant aux autres, elles furent tuées en impies, vers le courroux et le chaliment divin.

Le serment d'etlSgeance Le Prophète (SB sur lui) s'a.

.

~ ensu~e sur la colline de Çafi pour recevoir le serment d'allégeance des nouveaux convertis.

'Omar ben khaltib se tenait Il un degré plus bas.

Les hommes s'avançaient et prêtaient le serment d'obéir Il Oieu et Il son Prophète (SB sur lui) autant que possible.

Ensulle vint le tour des femmes.

Parmi elles, se trouvall Hind bent 'Olba, déguisée, en raison de son acte répréhensible contre Hamza, l'oncle du Prophille (SB sur lui), martyr è la bataille d'Ohod.

L'Envoyé de Dieu leur d~ : « Vous lIOUSengegez à ne rien essocierau culte de Dieu ! Hind dll: - Tu exiges de nous ce que tu n'exiges pasdes hommes! Nous nous en acqullterons.

Le Prophille (SB sur lui) poursui~: - Vous ne volerez point.

- Dieu m'est témoin, dII Hind, que je m'octroyais de temps en tempa quelques bagatelles, de l'argent d'Abou Soufiin ! 355 La périodem~inoise Ce demier, qui était présent, répliqua: _ Pour le passé, je te le pardonne! - Est-ce Hind, dit le Prophète (SB sur lui) ? - Oui, ja suis Hind.

Pardonne le passé, que Dieu te pardonne 1 - Vousne Iomiquerezpas, continue le Prophète (SB sur lui).

- La lemme libre le lait-elle, dn Hlnd ? _ Vous na tuerezpas IIOS enfants.

_ Nous les avons élevés petits, dn Hind, et grends, tu les es tués le jour de Badr.

Tu (en) es donc, avec eux, plus savant.

Ce qui provoqua le rire d' 'Omar.

Le Prophète (SB sur lui) continua: - Vous ne proMrflrez pas le mensongeen attribuant faussement ce qui est entre vos mains et vos pieds (l'anfant attribu~ faussement â l'~poux).

_ Le mensonge est mauvais, dit Hind, mals une certaine tolérance est méritoire.

_ Vous ne d.

o~irez dans ce qui est convenable, dit le Prophète(SB sur lui).

- Nousne nous sommes pas assis là en voulant te désobéir.

Puis, l'Envoyé s'adressa à 'Omar ben Khall4b : _ Prend leur serment.

» Et Il pria Dieu de leur pardonner.

En effet, le Prophète d'AllAh, grAce et salut sur lui, ne touchan ni ne serreit la main d'une lemme, si ce n'est la main de celle qu'AllAh lui a pennls.

1 L' homme avant la foi Après la prestation de sennent des hommes et des lemmes et le temps de la Prière de midi étant venu, le Prophète (SB sur lui) ordonna à BilAI de monter sur le too de la Demeure sacrée pour appeler à la prière.

Les QoreycMes étaient alors éparpillés sur les collines et sur les tons des maisons.

Certains étalent sous protection, d'autres attendaient de l'être.

Quand BilAI prononça : "Je témoigne que Mohammed est l'Envoyé d'AllAh", '.

Tell.

.

l'épouse, la proche "mahram" avec laquelle le mariage est .

.

jamais Intardll (tallo la 11110".

.

)".

.

356 La période mBdinoise Jouweyria bent Abou Jahl d~ :.

Dieu a eu la bonté d'épargner à mon père la vue de Bilâl braillant sur la Kaaba.

Et elle ajouta: Allâh a élevé le renom de Mohammed.

Quant à nous, nous prierons, mais sans aimer ceux qui ont tués les bienaimés.

Ji Khâled ben Asad d~ de son côté: .

Dieu a eu la bonté d'épargner à mon père la vue d'un tel jour!elHârith ben Hichêm dit quant à lui «J'aurais préféré mourir avant d'avoir vécu ce jour! Il D'autres encore, avaient parié de la même façon, mais entrèrent ensuite dans J'Islam et partirent leur religion.

L'éclat de la foi illumina leurs coeurs et fit dissiper les ténèbres d'impiété et d'gnorance qui leur faisaient dire ce qu'ils avaient dit.

Quelques feits significatifs _ Voici un récit rapporté par Oum Hâni bent Abou Tâlib, (soeur de 'Ali et cousine du Prophète) qui était mariée è Hobeyra ben Abou Wahb le Makhzoûmite : « Le jour de l'entrée de l'Envoyé d'Allâh, Dieu l'a béni et salUé, par les hauts de la Mecque, dit elle, deux cousins de mon mari s'étaient réfugiés chez moi.

Mon frère 'Ali s'était juré de les tuer.

Je les enfermai dans ma chambre et allai voir le Prophète, salut et bénédiction sur lui.

Je le trouvai, se lavant d'une grande écuelle qui portait encore des traces de pâte.

Sa fille Fâtima l'abritait sous son vêtement à lui.

Aussitôt fini.

il se couvrit de son vêtement et pria huit rak'a matinales puis, se tournant vers moi.

il me dit : - Bienvenue à toi, Oum Héni ! Qu'est-ce qui te fait venir? Je l'informais des deux hommes et de 'Ali.

Ce è quoi il répondit: - Nous protégeons ceux que tu as protégés et nous sécun·sons ceux que tu as sécurisés ! II ne les tuera pas ! » _ Après avoir accompli le tawâf autour de la Kaaba, le Prophète (SB sur lui) appela 'Othmân ben Abou Talha (qui détenait par hérédité la "hijâba", l'entretien de la Demeure sacrée) 357 L8 période trHldinoise et lui d8ll1llnda 18 cial de la Kaaba.

Il y antra et accomplit la prière.

Il en fit éYaouer las statuas et les lmag.

.

.

.

'Ali se lava et dll au ProphètB (SB sur lui) qui lBnBil lB claf de la Kaaba è la main : • Envoyé da Dieu! Réunis pour nous (las daux dignllés :) "'a hiJAba" avBC la "siqAya" (la foumitura d'eau aux pèlerins), que Dieu faCCOlde son SBlut ! 1 - Où est 'Othman ben Abou T8/ha, dit le Prophllte (SB sur lui) ? On le fit vanir.

- Voici ta clsf, lui dlt-II , aujourd'hui c'ast le jour ds 18 loyaut<l et ds la pi4t<l ! » _ Foudila ben 'Omeyr ben Moula_ah, avait médité le projet d'assassiner le Prophète (SB sur lui) au moment o~ Il accomplissait le"lawAr autour de la Kaaba.

Quand Il s'approcha de lui, l'Envoyé de Diau lui dll: • Foudllla, n'est-C6-Plls ? - Oui, Envoyé d'Allah ! - Aquoi pensais.

1U ? _ Rien! J'invoquais Dieu, répondll Foudila.

Le Prophète (SB sur lui) sourit et lui dll : _ Demands pardon é Dieu.

» Il posa ensulle sa main sur la pollrine de l'homme et son coeur se calma.

Dapuis, Foudila disait: » À peine eut-il retiré sa main, qu'il n'y avall pas créature de Dieu que j'aimais plus que lui.

Foudila, poursuivant son récit, dit: en rentrant chez moi, je passai près d'une femme de ma connaissance.

Elle m'invita è la conversation comme à l'accoutumée.

Je refusai et allai en clamant: • Elle m'appela : viens doncaux paroles.

Je dis non.

Te le refusent Allah et l'Islam.

Si tu Byais vu Mohammed et ceux avec lui 1.

Le p'fivilège de nourrir (ri'lda) el fournir l'eau (sIqA~) aux pèlerins revenait aux descendants de 'AbdManlf (dont sont issus les Beni HAchem) flle de Qoçay ben Kllib le Rassembleur (de Qoreych) è la Mecque.

Quant au service de la Demeure sacrée (hiJlba.

dont le8 clefs de la Kaaba), l'Etendard (11w4) et le siège du Connll (nadwa), ils revenaient aux descendants de AbdelOlr 'lIS du mime Qoçay.

358 il la VIcI.

.

.

.

.

jour des IcIolas b-'.

Tu .

.

.

.

10 vu la religion d'AllAh brDler de _ el r_trle.

a__.

.

'- l88t_.

• _ L'Envoyé se trouvant dans la Mosquée, le jour de la Victoire.

le 20 Ramadan, Abou Bakr lui amanason père Abou QohAfa.

Dlle qu'l le vil.

le Prophllte (SB sur lu,) lui dM : • Que ne 'aulBis-tu l8iss4 chez lui.

je serais venu le WJir moi-mime 1 - Envoyé de Dieu ! Il est plus convenable que ce son lui qui vienne il toi.

• Le Prophète (SB sur lui) l'Instalia au devant da lui et passa 88 main sur la poMrine du vieillard et lui dit : • Entre dans l'Islam.

• Le vieillard le fil.

Et Il dM il Abou Bakr : • Changez cela (sa blancheur compléte) " ses cheveux et 4palf1nez-lui le noir (en teinture pour ses cheveux).

• En effet.

les cheveux du vieillard étaient blancs comme "thagh/lma" '! Expédition de KhAled ben WaITd au pays des Beni Jadhlma Après la Conquête de la Mecque, l'Envoyé organisa des missions paclliques aux alentours de la ville sainte, incitant les gens il adhérer à l'Islam et sans leur livrer combat.

Kh/lled n'avait pas ordre de livrer combat non plus.

Il descendit dans un endroit appelé Ghomeyça.

un point d'eau appartenant il Jadh!ma.

Avant l'avènement de 1·lslam.

celte tribu avait tué 'AwI ben 'Abd 'AwI, père de 'AbdelRahmân ben 'AwI et Fâkih ben Mough!ra.

oncle de khAied, de retour d'un voyage marchand au Yémen.

Jadh!ma les tua et prM leurs biens.

Voyant Khâled s'installer dans leur territoire, les Beni JadhTma recoururent aux annes.

Khâled leur intima l'ordre de les déposer.

1.

Plante montagneuse d'un blanc vivace quand elle durcit 359 LBp4riodem4dinoise • Les gens, leur dit-II, ont embressé l'Islam.

» Ils obtempérèrent.

Khêled les fit 11er et passer quelques uns d'entre eux au fil de l'épée.

Ayant eu connaissance du fa~, l'ApOtre (SB sur lui) leva les bres au ciel et dtt : « Notre Dieu ! Je suis innocent de ce qu'e lair KhIl1ed ! » Il dépécha vers eux 'Ali ben Abou TAllb, lui remtt de l'argent et le manda d'examiner leurs demandes.

'Ali, après avoir payé le sang versé et dédommagé en biens jusqu'à l'auge des chiens, leur demanda : • Reste-t-i! encore quelque chose qui n'a~ été compensée ? - Non, dlrent·i1s.

• Il leur donna'quand même ce qui lui -n à titre de précaution que le Prophète (SB sur lui) lui octroya.

Informé, l'Envoyé de Dieu dtt à 'Ali: « Tu es agis comme il lallait et tu es aussi lait du bien.

» Quant à Khilled ben Walld, il s'excusa auprès du Prophète (SB sur lui) de son acte, après une discussion entre lui et 'AbdelRahmàn ben 'Awl.

C'était ce qu'AllAh avait destiné.

.

.

L'Apôtre aVM vu cet événement à trevers un rêve : « Je me suis vu comme evelant une bouch" de Heys 1 que je trouve;s dlMicieuse.

Mais quelque choae d'elle resta en lrevers de ma gorge.

C'est a/ors que 'Ali introduisult sa main et la retira ! .

.

Abou Bakr, Dieu soit satisfait de lui, interpréta ce râYe au Prophète (SB sur lui) : « C'est une expédition que tu envoies et qui te procure quelque setisfaction.

Mais une circonstance lâcheuse se produira.

Tu enverras 'Ali et il résoudra le problème.

» La destruction d'el'Ozza Cinq jours avant la fin du mois de RamadAn, alors qu'il .

e trouvait encore à la Mscqus, le Prophète (SB sur lui) dépêcha 1.

Plat iii base de dattes, de lait et de beurre.

360 La i»fiode mfld/noise Khêled ben WaRd à Nakhla, localné entre la Mecque et Tae!.

Sa mission était de détruire l'idole el 'Ozza qui n'était autre qu'un temple, honoré de Ooreych, de Kinâna et Modar.

Le gardien, apprenant l'arrivée de Khâled et son intention, suspendit au cou de 11dole son épée et lui dn : • Va 'Oua 1 AUrape ferme et sans faille 1 TueKhiled.

jetteIon voileet assaille 1.

.

.

Lorsque Khâled se présenta, le gardien s'adressa encore à l'idole: • Décharne la colère ! • À ce moment, une lemme noire et nue en sortit, poussant mille cris.

khâlad la tua, brisa l'idole et rasa son temple.

De retour auprès du Prophète (S8 sur lui), Khâled ben elWalid lui rendit compta du lan.

• 'Ozza ne sera plus adorée, dit-il.

• De son côté, 'Amrou ben el'Aç détruisit l'idole Souwâ', honorée par Houdheyl.

Son gardien embrassa rlslam.

Sa'd ben Zeyd l'Achhalne démoln l'idole Manât à elMouchalial.

Expédition de Hawizan Le moi.

de Ramadân prit fin après la Conquête de la Mecque.

Le Prophète (S8 sur lui) s'y trouvait encore quand il appm que HawAzan se rassemblait pour lui faire la guerre, sous le commandement de Mâlik ben 'Awf des Beni Naçr ben Mou'âwya ben Bakr.

Apprenant la conquêtede la Mecquepar le Prophète (S8 sur lui), les Hawâzan craignirent de subir le même sort.

a Qui pourrait empêcher Mohammed de nous attaquer, se dirent-ils ! Il seran prudent de le devancer avant d'être surpris par son année.

» La tribu de Thaqll s'adjoignit à eux, conduite par Oârib ben elAswad, chel des Alliés et Dhou elkhimâr Soubey' ben Hârith et son Irère elAhmar, chel des Beni Mâlik.

De Oay.

'Aylân, seuls avaient pris part à cette guerre : les Beni Naçr, Jocham, 361 Sa'd ben BIller, et quelques individus des Beni HiI'" Ni Beni Ka'b, ni Beni KIlAb ne s'y trouvelent.

Le tribu de Jochem compteil un vieIIlercI (aveugle) avisé, homme de conseil, nommé Dour&yd ben Çlmme.

Sa d6cision eyent 616 prise d'ellequer le Prophilte (SB sur luiJ, MAlik ben 'Awl edjoignlt eux comballents, lemmes, enlenls et biens.

Arrivés li AwlAs, ils campllrent.

• Dans quelle vallée Afes.

vous, demenda Doureyd ? - Nous sommesli Awlas.

- C'est un bon terrain pour les chevaux, dit-il, ni dur éprouvant, ni mou et mouvant.

Pourquoi est-ce que j'entend blatérer les chameaux, braire les 'nes, bêler les moutons et pleurer les enfants ? - M'lik les a adjoint aux hommes, lui dit-on.

- MAlik, dit alors Doureyd, ce jour n'est pas le demier ! Pourquoi as-lu agi ainsi ? - Je les ai réunis aux comballents afin que chacun se balle pour sauver sa lemille et son bien ! - Un gardien de moutons, que lu es, par AllAh ! Est-ce qu'un homme en déroute est retenu par quoi que ce soit ? Si c'est la victoire, seuls les hommes avec leurs lances et leurs épées t'auront servi.

Si c'est la délaite, c'est le déshonneur pour toi quent lita famille (captive alors) et la perte de tes biens.

Beni Ka'b et Kilib, qu'ont-ils fait, ajouta-t-il ? _ Aucun d'entre eux n'est présent, lui rllpondit-on.

_ Alors, la d61ermination et la rudesse sont absentes ! S'il s'agissail d'un jour glorieux, ils ne l'auraient pas manqué.

Comme J'aurais souhaité que vous eussiez agi de mêms ! Puis, s'adressent li MAlik, il lui dit : - Renvoie ceux que lu as amenés chez eux, sur les hauteurs.

Ensuita, allronte les Musulmans li cheval.

Si tu remportes la victoire, les tiens te rejoindront.

Mais si tu es vaincu, lu auras sauvé lamlIIes et biens ! - Par Dieu, je ne le lerai pas.

Tu as veilli, toi et pareillement te.

idée.

! Pul.

, s'adressant li .

e.

gens, il dit : 362 - Hawêzan ! Ou bien vous m'obéissez, ou bien je m'enfoncerai celle épée jusqu'à ce qu'elle me transperçe le dos ! • Ainsi M rejeté l'avis de Doureyd.

Ensuite, haranguant la Ioule, Mâlik dit : • Dès que vous les rencontrez, brandissez vos épées et allequez-Ies d'une même main ! • L68 klaireurs de W/ik voienl 168 anges MAlik envoya ses éclaireurs qui revinrent ahuris, les jambes et 'es bras flageolants.

• Qu'avez·vous;demanda t·il ? - Nous avons été en lace d'hommes en blanc sur des chevaux pie.

Il nous était impossible d'éviter ce que tu vois de notre état ! 1) Cet avertissement ne sullil pas pour le détoumer de son projet.

Ces cavaliers n'étaient autres que les anges dont Le Très Haut parle dans la sourate "Le Repentir"(9,26) .

••••et Il envoya des soldats que vous ne virent pas•••• Ils étaient invisibles aux compagnons du Prophète (SB sur lui) lors de la bataille.

À la rencontre de rennemi L'Apôtre (SB sur lui) dépêcha 'AbdAllah ben Abou Hadrad l'Aslamite au camp des HawAzan pour s'enquérir de ce qui s'y passait.

U1, il se mêla Il la Ioule, prit connaissance de ce qu'ils tramaient et revint en inlormer le Prophète.

Celui-ci décida alors de marcher sur eux.

Sachant que ÇalwAn ben Omeyya, encore mécréant, disposait d'armes et d'armures.

il lui emprunta cent armures et les armes correspondantes, puis se fit remplacer Il la Mecque par 'Allâb ben Astd et sortit à la tête de douze mille comballants, dont deux mille nouvellement convertis.

et les dix mille restant.

ceux qui étaient entrés victorieux à la Mecque.

En voyant ce nombre.

quelques uns dirent: cc Jamais nous ne serons vaincus avec une armée pareille ! » 363 La ,»riode mtfdinois• •••••t 1.

Jour da Hon.

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nNr- 25 Un voeu repoIJss4 En marchant à Honayn, on passa près d'un grand arbre v.

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Qualquas nouvaaux convartis dirant alors : • Envoyé d.

Diau ! Désigna-nous un arbra da bénédictions comma las associataurs an ont un.

En affet, les idolêtr.

.

avaient un grand arbre qu'ils vénéraient.

Ils lui rendaient visite une fois par an, opérant des sacrifices et suspendant leurs armes à sas branches, pour qu'elles soient bénites.

- Allah Akbar (Dieu est grand).

dit le Prophète (SB sur lui) ! Vous venez de demander ce que le peuple de MoTse lui avait demandé : ••••Dé.

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quI tranagre•••• par aon Ignorance· (7, .

IA'ta" t38) Voilà les coutumes, ajouta le Prophèta (SB sur lui) ! Vous allez cheminer sur les mImes voies que ceux avant vous.

» Il rsjala donc leur demande.

msis sans les blêmsr car ils étaient nouvellement convertis.

L'armés poursuivit sa routs jusqu'à la valléa de Honeyn, une vallés vasts st à panta rapide, o(j ils descendirant.

On étail dans la vision confusa de l'aube.

Les paiens y devancèrent las musulmans et s'smbusquèrent dans Iss sentiers, les creux et les défilés, prêts il foncer.

Subitement, les musulmans furent surpris par une offensive déclenchée d'un bloc.

Ils refluèrent vers l'arrière, en tuyant, sans se soucier l'un de l'autre.

Le Prophète (SB sur lui) se retira à droile.

• 0 gens, vanaz à moi ! Je suis l'Envoyé d'Allah, ja suis Mohammed ben AbdAllah! » Il répéta cet appel trois fois.

Les chameaux refluaient et se bousculaient dans une extraordinaire confusion.

Seul un petit 364 La période médinoise groupe de MouhAjirin et d'Ançâr tint bon à ses c6tés et aussi des membres de sa lamille.

Parmi eux, Abou Bakr, 'Omar, 'Abbâs et son IiIs Fadl, Abou Soulian ben elHArith, Rabl'a ben e1HArilh, Ayman benOumAymen et Ousâma ban Zeyd.

À la tête des hawAzan, marchait un homme monté sur un chameau roussâtre, hissant un drapeau noir.

Quand il atteignait quelqu'un, il le transperçait de sa lance, sinon il accrochait son drapeau à sa lance pour inciter les siens à aller de l'avant.

'Ali ben Abou Tâlib s'élança vers lui, l'abattit et en débarrassa ses compagnons.

Les gens vindicstifs se réjouissent Ceux à l'Ame alors malade qui avaient encore de l'hostilité pour l'ielam et dont la conversion datait de quelques jours, ne purent se retenir, devant la déroute das musulmans, de tenir des propos dillamants.

Ainsi Abou SouliAn (ben Harb): .

.

Leur déroute ne s'arrêtera qu'au rivage de la mer ! .

.

Il portait encore dans son carquois les "AlIAm" '.

Jaballa ben Hanbal s'écria: .

.

Finie la magie! .

.

Alors, ÇalwAn ben Omeyya, encore paien, auquel le Prophète avait accordé un te!T'PS de réflexion pour choisir entre la conversion, l'exil ou'la mort, dit à son lrère Jaballa : .

.

Tais-toi ! AllAh édente ta bouche ! Par Dieu, je préfère avoir pour che! un Qoreychite qu'un homme de Hawâzan ! .

.

Quant à Cheyba ben 'OthmAn, il déclara .

.

Aujourd'hui,je prendrai ma revanche sur Mohammed ! » Son père avait été tué à la.

bataille d'Ohod, en impie.

Il voulut mettre son projet à exécution, mais une lois en présence du Prophète (58 sur tui), quelque chose en lui l'en empêcha et il lut incapable de réaliser son dessein.

'Abbâs, un homme corpulent et è voix lorte, se tenait à côté de l'Apôtre d'AllAh, et lui tenait sa mule, Doldol.

par le mors.

1.

Voir note p.

80 365 La période médinoise • Abb4s, lui dit le Prophète (SB sur lui), appelle en criant : 6 vous les AnçAr ! 0 vous qui avez prfJtl§ serment sous l'arbre! • JI le fit et ils vinrent : ft Nous voici avec toi.

.

! » Ils accoururent si vite que l'homme voulant rabattre son chameau et n'y arrivant pas, en descenda~, prana~ son arme et se dirigeait vers la voix.

Une centaine de comballants se regroupèrent autour de l'Envoyé, grâce et salut sur lui, qui fit face à l'ennemi avec eux, disant: • Je suis l'Ap6tre, en vl§ritl§ (Iâ kadhib) ! Je suis fils d' 'AbelelMottalib ! • .

.

.

• C'est maintenant qu'elWatTs f s'enfiévre et que le combat est achaml§.

• Dirigeant sa mule, il lui dit • Abaisse-toi Doldol ! • Et elle toucha le sol de son ventre.

Il prit une poignée de terre et la jeta dans la direction de l'ennemi.

Leur défaite s'ensuivit.

Lorsque ceux qui avaient fuit loin revinrent, les captifs étaient déjà ligotés aux pieds du Prophète (SB sur lui) .

Une temme musulmane d~ alors : • Les coursiers d'Allâh vainquirent ceux d'eltât, car plus dignes de bravoure s'ils combattent.

Il Avec la défaite de Hawâzan, soixante dix hommes parmi Thaqif et Beni Mâlik périrent.

Quant aux alliés de Thaqif, ils n'en perdirent que deux, en raison de leur fuite.

Quelques païens se dirigèrent vers Taef avec leur chef Mâlik.

Les cavaliers du Prophète (SB sur lui) les poursuivirent et en tuèrent quelques uns.

Un groupe se réfugia à Awlâs.

L'Envoyé leur dépêcha Abou 'Amir eJAch'ari avec un groupe de comballants.

Il y eut une escarmouche et une flèche atteignit Abou 'Amir et le tua.

Son cousin, Abou MoOss l'Ach'arite prit l'étendard et les vainquit.

Les Musulmans rapportèrent un riche butin et des captives.

Parmi elles, se trouvait Cheyma bent elHârith ben 'Abdel'Ozza.

t • Autre nom d'Awlas, vallée de Hawizan et un des mots premièrement employés par le Prophète.

(Note STra Ibn Hichim,ed.

cairote) 366 La pMiot/8 m4dinoise • Par AllAh, ja suis la soeur da lait da votra chaf, dit·e1la aux hommesqui la conduisaient.

• On na la crut pas.

Arrivéa devant la Prophète (SB sur lui), alla lui déclara qu'alla éta~ se soeur da Ia~.

• Ya t-ë una preuve ~ cela, lui dit-il? - La marquad'una morsU/8 au dos qua tu m'as fa~a alors qua ja ta portais, répondit-e1la ! La Prophèta (SB sur lui) la reconnut, lui étandit par larre son habit il l'épaula et l'y fit asseoir.

Il lui donna la choix da resta.

chez lui, avec tous les égards qui lui sont dOs, ou êtra pourvuè an présents et regagnar se familla.

- PIut6t ma pourvoir et ma randra il ma familla, dit-alla.

• La Prophèta (SB sur lui) respecta son choix et la renvoya il son foyar.

Butin at esclavas furent ansu~a rassamblés par ordra da l'Envoyé da Dieu il aIJo'râna.

Sa garde fut confiéa il Boudeyl ben WarqA la Khoza'ita.

Furant martyrs il Honayn: Ayman ban 'Obida, Zayd ben lam'a ban alAswad ban 'AbdalMotlalib at d'autras.

Le siège de TBef Après la Conquêta da la Mecqua at la victoira il Honeyn et Awlês sur Hawizan at Thaqff, caux-ci an dérouta, allèrant sa réfugiar, avac las autras fuyards, il la villa da Taaf at s'y ratranchèrant.

Ils y amassèrant tout ca dont ils avaiant basoin, an prévision d'un long sièga.

La Prophèta (SB sur lui) at sas compagnons les y poursuivirent et mirent le siège autour de cetta villa fortifiéa.

À l'instigation da SalmAn la Parsan, las Musulmans utilisèrent un char (tortua) at una catapulta.

Ca fut an vain.

Las assiégés amployèrent das barras da f.

.

· rougies pour défoncar la char.

Si bian qua las soldats qui s'y abritaient durent le quitter, s'exposant SOUS les murailles à un tir da flèchas dru comma la pluia qui an tua un bon nombra.

Pour obligar l'annami il se randra, le Prophèta (SB sur lui) ordonna de couper sesvignes.

Mais ce fut en vain.

367 La ~riode médinoise Lors du siège, des esclaves descendirent des lorts et l'Apôtre les affranchit.

Parmi eux, se trouvait Nili' ben Hirith, sumommé Abou Bakra, l'homme è la poulie.

Il s'était servi d'une poulie peur descendre.

Le siège se prolongea.

Le Prophète (SB sur lui) demanda leur avis aux hommes de conseil.

Nawlal ban Mou'iwya d~ : » Ils sont comme le renard, tapi au lond de sa tenière.

Si tu persistes à le chasser.

tu l'auras, mais si tu l'abandonnes.

il est inoffensif.

.

.

Alors, le Prophète (SB sur lui) ordonna de lever le siège qui dura un peu plus d'une vingtaine de jours.

Sur sa route à Tasl, à un endroit nommé Najrat elRougha, il lit tuer un hommedes Beni Leyth pour un assassinat