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La Palestine - فلسطين
L'attaque des croisés Vers la fin du 11éme siècle, de grandes armées de croisés furent organisées à travers tout le continent européen pour attaquer les pays musulmans de la Palestine et de la syrie. Les croisés reprirent possession de Jérusalem l’an 1099 (492 Ap. H.) et envahirent la majeur partie de la Palestine. Décrivant leur invasion, Stanley Lave People raconte : « Les croisés pénétrèrent comme une hache entre le vieux bois et le neuf, et pendant un moment ils paraissaient pouvoir fendre le tronc de l’Empire mahométan en éclats. » A propos de nombreuses cruautés perpétrées contre les musulmans impuissants par les chrétiens qui lors de leur entrée à Jérusalem, un historien chrétien écrit : « Le carnage qui s’en suivit fut si terrible, dit on que les chevaux des croisés qui coururent jusqu’à la mosquée de ‘Omar avaient les genoux trempés dans le sang. On s’emparait des enfants par leurs pieds et on les envoyait contre les murs où on les tournoyaient par-dessus les créneaux, tandis que les juifs étaient brûlés vifs dans leur synagogue. (Encyclopéadia Britanica) La conquête de Jérusalem par les chrétiens était un événement d’une importance capitale. Elle révéla au grand jour la corruption qui avait commencé sur les terres islamiques. De plus elle annonça le réveil de l’Europe après les sombres années qui avaient suivi le déclin de rome. Elle mit en danger tout le monde islamique. Les chrétiens étaient tellement pris de zèle qu’après cela, Richard, le roi d’Angleterre, commença à rêver de s’accaparer des cités sacrées de la Mecque et de Médine. L’heure la plus funeste dans l’histoire de l’Islam depuis le début de l’Islam était venue. Juste à ce moment précis, d’un quartier inattendu était née une nouvelle étoile sur le firmament de l’islam. C’était la dynastie Zanki de Mosul, dont deux membres, Imad ad-Din Zanki (mort en 541 A.H) et Nour ad-Din Zankî (mort en 569 A.H), vainquirent à plusieurs reprises les Croisés et les chassèrent pratiquement de toutes les villes de la Palestine, sauf Jérusalem. Nour ad-Din tient une place importante dans l’histoire de l’islam pour son mérite administratif, sa piété, son humilité, sa justice et sa verve pour le djihad. Lorsque Nour ad-Dîn mourut, Salah ad-Din prit la relève comme le fer de lance de la résistance musulmane. Allant de bataille en bataille, il infligea une défaite écrasante aux croisés à Htittin le 4 juillet 1187. L’espoir des chrétiens s’était effondré. Leur armée était si complètement démoralisée que : « On vit un seul Sarazin traînant quelques chrétiens qu’il avait fait prisonniers et avait liés avec des cordes. Les morts étaient entassés, comme des tas de pierres, parmi des croix brisés, des mains et des pieds sectionnés, tandis que des têtes mutilées parsemaient le sol comme une récolte abondante de melons » (Saladin p 241) Salah ad-Dîn procéda ensuite à la reprise de Jérusalem. Le feu qui avait flambé dans le cœur des musulmans depuis que cette cité était tombée entre les mains des chrétiens, était enfin éteint. Kasi Ibn Shaddad, ami intime et conseillé du Sultan, a expliqué le spectacle émouvant de la victoire de Jérusalem en ces mots : « De tous côtés on Récitait des prières ; de tout part on pouvait entendre les cris de Allahu Akbar. Après quatre vingt dix ans, les prières du Vendredi furent dites à Jérusalem. La croix que les soldats chrétiens avaient élevée sur le Dôme du Roc fut démolie. C’était un spectacle merveilleux. La grâce du tout puissant et le triomphe de l’Islam se manifestaient partout. » (Tarikh d’Abd al-Fida Hamawi) L’Europe était furieuse contre tous ces revers. Désespérée, les croisés de chaque pays d’Europe se rallièrent à la Syrie et les chrétiens entreprirent contre les musulmans une autre série de batailles acharnées. Une fois encore, Salah ad-Din se comporta fort galamment au milieu de la tempête de fureur chrétienne. Après cinq années de combats impitoyables, la trêve fut signée à Ramla en l’an 1192 Ap J.C Les musulmans retinrent Jérusalem et toutes les autres ville et forteresse qu’ils avaient capturées, tandis que les chrétiens régnèrent seulement sur le petit état d’Acre. Ainsi, s’acheva, la tache que s’était fixée Salah ad-Dîn, ou plutôt la mission que lui avait confiée Dieu, était accomplie. Lave sole observe : « La guerre sacrée était finie, les cinq années de lutte terminées. Avant la grande victoire de Hittin en juillet 1187, pas un seul pouce de la Palestine, à l’ouest de la Jordanie, n’était entre les mains des musulmans. Après le traité de paix à Ramla en Septembre 1192, tout le pays leur appartenait, sauf une bande étroite sur la côte allant de Tyre à Jaffa. Salah ad-Din n’avait aucune raison d’avoir honte du traité. |
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