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Le tablîgh - التبليغ
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Le tablîgh - التبليغ

Son Origine

Ce mouvement est né en Inde en 1927.

Son fondateur

Son fondateur est Mouhammad Ilyès, né en 1303 après l'hégire (1887 de l'ère chretienne) à Kandahlah, un village de la région de Sahaaranfoor en Inde et est décédé en 1364 H. (1948).
Initialement, il chercha la connaissance dans ce village, puis plus tard il voyagea à Delhi où il a achevé ses études à la Madrasah Déoband, qui a été édifiée en 1283 H. (1867) et qui est parmi la plus grande école Hanafite du continent indien.
Plus tard, Il a également cherché la connaissance sous la tutelle de son frère plus âgé, Cheikh Muhammad Yahya, qui était un professeur à la Madrasah Mathaahir al-'Ouloum de Sahaaranfoor.
Plus tard, il étudia chez le Cheikh Ashraf 'Ali Thanwi (1280 H. (1863) - 1364 H. (1943)), qui leur était connu comme (Hakim al-Ummah).
Puis, il a également étudié chez le Cheikh Mahmoud Hassan (1268 H. (1851) - 1339 H. (1920)) qui était parmi les savants principaux de la Madrasah Déoband et de la Jama'ah at-Tabligh.

Cheikh Ilyâs disait : "On ne doit pas me considérer comme quelqu'un de supérieur à un simple croyant. Agir selon ce que je dis simplement parce que je le dis, est quelque chose de contraire à l'islam. Ce que je dis, mesurez-le à l'aune du Coran et de la Sunna". (Malfûzât Mawlânâ Muhammad Ilyâs, propos n° 210)

Cheikh Ilyâs avait écrit en substance dans une de ses épîtres qu'il voulait que soient développés : "le fait de s'attacher au Coran et aux Hadîths [al-i'tisâm bil-kitab was-sunna], la connaissance des paroles des compagnons, et la connaissance de la langue arabe". (Mawlânâ Muhammad Ilyâs aûr unkî dînî da'wat, p. 325)

Aboul-Hassan An-Nadwî raconte un épisode de sa vie : "Certains de ceux qui restaient à son service n'étaient à ce moment-là pas présents. Dans le et la recommandation qu'il leur fit transmettre par l'intermédiaire du frère Abdur-Rahmân, la chose sur laquelle il insista le plus était le fait de suivre la Sunna. Il y disait que la classification qu'ont établie les juristes musulmans [entre sunna ta'abbudiyya et sunna 'âdiyya] était juste et vraie, mais que [selon lui,] il fallait pratiquer ce qui avait été fait par le Prophète. En fait Cheikh Ilyâs voulait imiter le Prophète non pas seulement dans ce qui est ta'abbudî mais également dans ce qui est 'âdî". (Mawlânâ Muhammad Ilyâs aûr unkî dînî da'wat, p. 242-243)

Son but

Mouhammad Ilyâs (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Notre mouvement a pour objectif principal d'enseigner aux musulmans tout ce qui est prouvé du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Cela, c'est l'objectif principal. Quant au fait de sortir et d'aller rencontrer les frères [jawla], ce n'est que le moyen de départ devant mener à cet objectif. Et quant à l'enseignement et au rappel de la formule de foi islamique et de la prière (salât), ils représentent pour ainsi dire l'enseignement de l'alphabet par rapport à tout le cursus à apprendre...". (Rapporté par An-Nu'manî, partie du propos n°24)

Ses principes

Aboul-Hassan Alî An-Nadwî, qui a eu l'occasion de rester en la compagnie de Cheikh Ilyâs et qui a consacré un de ses ouvrages au mouvement du Tablîgh et à la vie de son fondateur, écrit : "Cheikh Ilyâs avait, par sa longue expérience, compris qu'il est difficile, en restant dans les choses de la vie de tous les jours, d'apprendre et de se réformer. Lorsque son esprit reste occupé dans les choses quotidiennes, comment faire naître un changement dans sa vie ?" (Mawlânâ Muhammad Ilyâs aûr unkî dînî da'wat, p. 93)

Cheikh Ilyâs disait : "Le bienfait qui est attaché au [fait de sortir de chez soi] est que l'homme peut alors sortir du milieu figé de tous les jours et se rendre dans un autre milieu, où il trouve piété et mouvement, et il trouve dans cet autre milieu de quoi développer en lui les qualités du musulman" (Malfûzât Mawlânâ Muhammad Ilyâs, partie du propos n° 92)

Le tablîgh ne prétends pas être la religion complète

Cheikh Ilyâs disait ainsi : " Il est également évident que nos groupes de sorties ne pourront pas tout faire. Ils ne pourront, par les efforts qu'ils feront en se rendant dans différents lieux, que faire naître un réveil et un mouvement. Ayant réveillé, en un lieu donné, les gens qui étaient insouciants, ils ne pourront que rétablir le lien entre ces gens et les gens se trouvant dans le même lieu et qui pratiquaient déjà l'islam. Ils ne pourront que rétablir le lien entre ce public musulman et les gens qui se trouvent en ce lieu et qui se font du souci pour le public musulman, c'est-à-dire les ulémas, les pieux". (Malfûzât Mawlânâ Muhammad Ilyâs, partie du propos n° 24)

Et il disait : "Dites aux ulémas que par ces sorties des groupes du Tablîgh et par leurs efforts, on ne peut que faire naître dans le public musulman la valeur et la soif des enseignements de l'islam. On ne peut que les pousser à apprendre ces enseignements. Ensuite, pour ce qui est de les leur faire apprendre (ta'lîm) et de les former (tarbiya) en conséquence, cela ne peut se faire que par la prévenance des ulémas et des pieux". (Malfûzât Mawlânâ Muhammad Ilyâs, partie du propos n° 212)

Son évolution

Leur da'wa a commencé en Inde puis s'est répandue au Pakistan et au Bangladesh. Puis plus tard au reste du monde Islamique, même en Arabie - de sorte qu'ils ont maintenant des disciples en Syrie, en Jordanie, en Palestine, au Liban, en Egypte, au Soudan, en Irak et en Arabie Saoudite.
Ils ont également des disciples en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique.
Leur siège social mondial est à Nizamuddin à Delhi, où ils organisent leurs affaires de da'wa dans le monde entier. En Occident, leur siège social est à Dewsbury, dans le West Yorkshire, en Grande Bretagne.

Ses résultats

Implanté en France depuis 1968, il a joué un rôle déterminant dans la réislamisation des immigrés de la première génération, puis dans celle des jeunes musulmans ayant "oublié" leur religion.

Aboul-Hassan Alî An-Nadwî (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "En ce moment, dans le monde musulman, la prédication qui est la plus étendue, qui a le plus de présence et qui apporte les résultats les plus présents est la prédication du Tablîgh". (Préface de Da'wat o tablîgh)


Ce qu'ils devraient corriger

Al-'Outhaymîn (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit en parlant des gens du tabligh : Mais ils ont deux défauts :
- le premier : le manque de science de beaucoup d'entre eux. On les trouve réunis autour d'un seul livre parmi tous les livres des savants ; c'est un bon livre, je ne dis pas le contraire, et j'encourage les gens à le lire. Mais ils ne lisent ni ne connaissent aucun autre livre que ce livre qui s'intitule Riyâd as-Sâlihîn. Je ne dis pas que cela s'applique à tous [les adeptes de ce groupe], mais à la majorité. Ils ont donc besoin de quelqu'un qui soit avec eux pour propager la science parmi eux, et qu'ils aient un niveau de science meilleur que celui dans lequel ils sont maintenant.
- Le deuxième : ils sortent à l'étranger vers des gens dont on me rapporte qu'ils sont déviés. On me rapporte également que les dirigeants de ce groupe commettent beaucoup d'erreurs (par rapport à la religion), et ils ont besoin de quelqu'un qui les conseille et leur montre l'égarement dans lequel ils sont. Et je me désolidarise devant Dieu de ce que j'entends, mais on m'a rapporté de manière répétée et de différentes sources que les dirigeants chez qui se rendent les adeptes, ont des erreurs et des égarements". (As-Sahwat ul-Islamîyyah, Dhawâbit wa Tawjîhât, pages 268, 269)

Et il dit : "Il y a un point les concernant qu'il faut soulever :certains d'entre eux pensent que les récompenses citées autour du jihad sur la voie de Dieu les concernent, et ceci n'est pas le cas. Les versets et les ahadiths liés au sentier de Dieu concerne le jihad contre les mécréants, et non la sortie pour la prêche vers Dieu : même si la prêche est considérée comme étant sur la voie de Dieu dans un sens large. La voie de Dieu comprend deux sens, un général et un plus précis, et les sources (du coran et de la sunna) évoquent la récompense du martyr ,du combat et de la dépense pour le jihad, qui est le jihad des ennemis par le combat". (As-Sahwat ul-Islamîyyah, Dhawâbit wa Tawjîhât, p. 271)




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