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La sanction du vol - ØØ¯ السرقة
Sanction Dieu (le Très-Haut) a dit : {Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part de Dieu.} (5/38) Selon 'Aïcha (رضي الله عنها), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit le discours suivant : "Ceux qui étaient avant vous (les Juifs et les Chrétiens) n'ont été perdus que lorsqu'ils laissèrent impuni le noble qui avait volé tandis que le faible était châtié pour la même faute. Par Dieu! Si Fatima, la fille de Mouhammad, avait volé, je lui aurais coupé la main". (Al-Boukhâri, Mouslim) An-Nawawi (رØÙ…Ù‡ الله) a dit : "La main droite est coupée pour le premier délit (même si plusieurs vols ont été commis), le pied gauche pour le second, la main gauche pour le troisième et le pied droit pour le quatrième". (But de l'aspirant) Le montant du vol à partir duquel la peine est applicable An-Nawawi (رØÙ…Ù‡ الله) a dit : "Pour le vol, le montant nécessitant la sanction par amputation doit être au moins égal à la valeur d'un quart de dinar (en or)". (But de l'aspirant) Conditions pour l'application de cette sanction Que le vol ne soit pas fait pour sortir de la famine Lors d'une période de famine, 'Omar (que Dieu l'agrée) suspendit l'application de cette peine, voulant montrer que l'objectif de ce texte était de punir ceux qui volent par vice alors que l'état de la société leur permet de vivre et de manger facilement. De même, en une autre occasion, il n'appliqua pas cette peine lorsqu'on lui amena les esclaves de Hâtib et qu'il fut prouvé qu'ils avaient volé, ayant établi que ceux-ci avaient volé par nécessité, Hâtib ne leur donnant pas assez à manger. (cité par Ibn Qayyim, A'lâm ul-muwaqqi'în 3/17-18) Ces deux avis de 'Omar ont été repris par Al-Awzâ'î et Ahmad Ibn Hanbal.  |
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