|
Biographie de 'Aïcha - عَائِشَة
Son nom et sa généalogie C'est 'Aïcha, la fille d'Abou Bakr as-Siddîq (que Dieu l'agrée). Son mariage avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) Au sujet de son mariage, elle a rapporté que peu avant qu'elle quitta la maison de ses parents, elle sortit dans la cour pour jouer avec une amie qui passait : "J'étais en train de jouer sur une bascule et mes longs cheveux flottant au vent étaient ébouriffésâ"", dit-elle. "Ils vinrent, me prirent de mon jeu et me préparèrent". Ils la vêtirent d'une robe de mariée faite de fin tissu à rayures rouges de Bahrayn et ensuite sa mère l'emmena à la maison récemment construite où des femmes des Ansars attendaient devant la porte. Elles l'accueillirent en disant : "Pour toujours et dans la joie, soit la bienvenue !" Alors, en présence du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), souriant, un bol de lait fut amené. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) en but lui-même et en offrit à 'Aïcha (que Dieu l'agrée). Elle refusa timidement mais il insista, elle but et offrit le bol à sa sœur Asma (que Dieu l'agrée) qui était assise à ses côtés. D'autres en burent aussi et ce fut simple et solennel. Il n'y eut pas de fête de mariage. L'âge de son mariage L'âge d'Aïcha lors de son mariage est sujet à controverse. 6 ou 7 ans Les hadith sahih rapportés tant par Muslim que par Boukhari rapportent que Aïcha s'est mariée à l'âge de 6 ou 7 ans et que le Prophète a eu des relations sexuelles avec Aïcha quand elle eut atteint l'âge de 9 ans : Aïcha a dit : « J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa et neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi. ». Muslim n°2547 12 ans Selon Ibn Hajar, “Fatima a été née lorsque le Kabah a été reconstruit, quand le prophète avait 35 ans... elle était agée cinq ans plus qu'Aisha”. (Al-isabah fi tamyizi’l-sahabah, Ibn Hajar al-Asqalani, Vol. 4, p. 377, Maktabatu’l-Riyadh al-haditha, al-Riyadh, 1978) Si le rapport d'Ibn Hajar est effectif, Aisha a été née quand le prophète avait 40 ans. Si Aisha était marié au prophète quand il avait 52 ans, l'âge d'Aisha à son mariage serait de 12 ans. 13 ans Selon At-tabari, les enfants de Abou-Bakr assiddik (dont Aicha et Asma) sont nes avant le debut de la revelation en periode pre-islamique, cad avant 610. En supposant que Aicha soit nee cette meme annee (cas le plus extreme), elle devait voir au moins 13 ans et non pas 9 ans vers 623! (et si elle etait nee avant 610 alors, elle serait agee de plus de 13 ans!) De plus selon Ibn Hajar al-asqalani: Fatima la fille du prophete est nee 5 ans avant le debut de revelation, cad vers 605; Fatima etait plus agée que Aicha de 5 ans donc, Aicha serait nee vers 605+5= 610 et elle devait avoir 13 ans vers 623 (date de son mariage avec le prophete) Enfin selon Ibn Hicham, Aicha s'est convertie, avant que Oumar ibn Al-khattab se convertisse a l'islam, la 1ere annee de la revelation de l'islam cad en 610 ap.JC, si en 623 date de son mariage, elle avait 9 ans, en 610 elle n'existait pas! car elle serait alors née en 614, on est loin donc du nombre 9! 14 à 16 ans Si l'on se fie au tafsir (explications sur le Coran) tel que retrouvé dans les volumes de Bukhari, on voit qu'Aïsha ne pouvait avoir 9 ans lors du mariage. Aïsha déclare elle-même que lorsque la sourate la lune (sourate 54) fut révélée elle était une petite fille enjouée. Cette sourate fut révélée 9 ans avant l'hijra (émigration de la Mecque jusqu'à la ville de Médine pour fuir la persécution). Son mariage au prophète eut lieu 2 ans APRÈS l'hijra. Donc, elle ne pouvait avoir moins de 11 ans. De plus, Aïsha se décrit elle-même comme une petite fille enjouée 9 ans avant l'hijra et non comme un bébé. Certains juristes musulmans situent donc son âge autour de 14 ans et non 9 ans, ce qui est plus logique si l'on tient compte du fait qu'elle fut fiancée à Jaber avant Muhammad. Ibn Ishaq, dit qu’elle avait entre 14 ans et 16 ans 17 ou 18 ans Selon Abda’l-Rahman ibn abi zanna’d: “Asma avait 10 ans de plus qu'aïcha (Siyar A`la’ma’l-nubala, Al-Zahabi, Vol. 2, p. 289) Selon Ibn Kathir : “ELLE [ Asma ] était plus agée que sa soeur [ Aicha ] par 10 ans” ; (Al-Bidayah wa’l-nihayah, Ibn Kathir, Vol. 8, p. 371) Selon Ibn Kathir : “elle [ Asma ] a vu le massacre de son fils pendant cette année [ 73 OH ], comme nous avons déjà mentionné, et cinq jours plus tard elle est elle-même morte. Selon d'autres récits, elle est morte pas après cinq jours mais 10 ou 20, ou quelques jours plus de 20, ou 100 jours plus tard. Le récit le plus bien connu est celui 100 jours de plus tard. L'heure de sa mort, elle avait 100 ans d'age.” ; (Al-Bidayah wa’l-nihayah, Ibn Kathir, Vol. 8, p. 372, Dar al-fikr al-`arabi, Al-jizah, 1933) Selon Ibn Hajar Al-Asq : “elle [ Asma ] a vécu cent ans et est mort dans 73 ou 74 AH.” ; (Taqribu’l-tehzib, Ibn Hajar Al-Asqalani, p. 654, Arabic, Bab fi’l-nisa’, al-harfu’l-alif, Lucknow). Selon presque tous les historiens, Asma, la soeur plus âgée d'Aicha avait 10 ans de plus qu'Aicha. Si Asma avait 100 ans dans 73 OH, elle devrait avoir eu 27 ou 28 ans à l'heure de la hijrah. Si Asma avait 27 ou 28 ans à l'heure de hijrah, Aicha devrait avoir eu 17 ou 18 ans. Ainsi, Aisha, étant de 17 ou 18 ans de à l'heure de Hijra, elle a commencé à cohabiter avec le prophète à 19 ou 20 ans. Sa jeunesse auprès du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) Ses jeunes amies venaient régulièrement lui rendre visite dans son propre appartement. "J'étais en train de jouer avec mes poupées", dit-elle, "avec les filles qui étaient mes amies ; le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entra et celles-ci se sauvèrent hors de la maison. Il sortit les rechercher et les ramena, car il était satisfait pour ma sécurité qu'elles soient là." 'Aïcha (que Dieu l'agrée) dit : Un jour le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entra alors que j'étais en train de jouer avec mes poupées - il y avait également un cheval ailé parmi celles-ci- , et il dit : "Ô 'Aïcha, quel est ce jeu ?" La bataille de Ouhoud Anas (que Dieu l'agrée) rapporte : "Le Jour de Ouhoud, les Musulmans prirent la fuite, abandonnant le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), j'ai vu 'Aicha Bint Abî Bakr et Oum Soulaym : elles avaient retroussé leurs jupes, et je voyais les bracelets de leurs chevilles. Elles sautaient, portant des outres, qu'elles vidaient dans les bouches des Musulmans ; puis elles retournaient les remplir, et revenaient les vider encore dans les bouches des Musulman". (Al-Boukhâri, Mouslim) La permission des ablutions pulvérales est descendu de part sa bénédiction 'Aïcha (رضي الله عنها) a dit : Nous étions partis avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) pour une de ses expéditions quand, arrivés à Al-Baydâ' - ou à Dhât Al-Jaych, mon collier se coupa et tomba à mon insu. Le Prophète fit halte pour le rechercher et tout le monde s'arrêta également. Il se trouvait que nous n'étions pas auprès d'un point d'eau et que nous étions en défaut d'eau. Ensuite, les fidèles allèrent trouver Abou Bakr et lui dirent : "Ne vois-tu pas ce qu'a fait 'Aïcha; elle a obligé l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) et ses compagnons à s'arrêter bien qu'ils ne soient pas sur un point d'eau et qu'ils n'en aient pas apporté avec eux". Abou Bakr vint alors me trouver alors que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui), la tête posée sur ma cuisse, s'était endormi. - "Tu as retenu, me dit-il, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) et tout le monde bien qu'ils ne soient pas sur un point d'eau et qu'ils n'en aient pas apporté avec eux". Et Abou Bakr de continuer à me gronder et de m'adresser tous les reproches qu'il plût à Dieu de lui laisser dire, et de me donner des coups de main à la taille. Il ne m'empêcha de bouger que (la peur de déranger) l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) qui dormait sur ma cuisse. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction d'Allah soient sur lui) se leva le lendemain matin et, comme on était sans eau, Dieu révéla le verset concernant les ablutions à sec et on les fit. - "Ô famille de Abou Bakr, s'écria 'Usayd Ibn Al-Hudayr, un des nobles, ce n'est pas la première de vos bénédictions!". Alors, ajouta 'Aïcha, quand nous fîmes lever le chameau qui me servait de monture, nous trouvâmes le collier sous l'animal". (Mouslim n° 550) Le choix entre le bas-monde et l'au-delà Une fois, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demeura loin de ses épouses pendant un mois car elles l'avaient attristé en lui demandant ce qu'il n'avait pas. C'était après l'expédition de Khaybar, quand une hausse des richesses aiguisa l'appétit de ceux qui étaient présents. D'après 'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle), Quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) reçut de Dieu l'ordre d'offrir à ses femmes de choisir (entre leur union avec lui ou bien les biens de ce monde au lieu de ceux de la vie future), il vint me trouver la première et me dit : "Je vais t'entretenir d'une affaire, mais ne te hâte pas de me répondre tant que tu n'auras pas consulté tes parents". Or il savait bien que ni mon père, ni ma mère ne m'engageraient à me séparer de lui. Puis, il poursuivit : "Allah, l'Exalté a dit : {Ô Prophète! Dis à tes épouses : Si c'est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez! Je vous donnerez (les moyens) d'en jouir et vous libérerez (par un divorce sans préjudice). Mais si c'est Dieu que vous voulez et Son Messager ainsi que la demeure dernière, Dieu a préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense"}. La calomnie 'Aïcha, la femme du Prophète, (que Dieu soit satisfait d'elle) a dit : Quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) voulait faire un voyage (ou une expédition), il faisait un tirage au sort entre ses femmes pour désigner celles qui l'accompagneraient. Lors d'une des expéditions qu'il entreprit, il procéda au tirage au sort et c'était moi que le sort avait désignée. Je partis donc avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). C'était postérieurement à la révélation du verset relatif à la prescription du voile et j'étais toujours dans mon palanquin, même lorsqu'on le descendait du dos du chameau. Quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) eut terminé cette expédition, nous prîmes le chemin de retour. Comme on était près de Médine lors du retour, le Prophète ordonna une nuit de se mettre en marche. A l'instant où l'ordre de marche était donné, je me levai et marchai jusqu'à ce que j'eusse dépassé les troupes pour satisfaire un besoin et en retournant, je me dirigeai vers ma monture. Comme je portai la main au cou, je me rendis compte que j'avais perdu mon collier de verroteries fabriqué à Zafâr. Je retournai pour rechercher mon collier et le désir de le retrouver me retint sur place. Les gens qui étaient chargés de ma monture soulevèrent mon palanquin et le chargèrent sur mon chameau, croyant que j'étais dedans. En effet, à cette époque les femmes étaient de poids léger; elles n'étaient pas encore devenues obèses, car elles ne mangeaient que peu. Aussi les gens ne trouvèrent-ils pas insolite la légèreté du palanquin lorsqu'ils le soulevèrent, d'autant plus que j'étais une toute jeune femme. Ils firent alors relever le chameau et partirent. Quand je trouvai mon collier, les troupes étaient déjà en marche. Je me rendis au camp où il n'y avait plus personne, j'allai alors droit à l'endroit où j'avais été installée pensant qu'en s'apercevant de ma disparition on reviendrait me chercher. Pendant que j'étais assise en cet endroit, je fus gagné par le sommeil et je m'endormis. Or Safwân Ibn Al-Mu'attal As-Sulamî Adh-Dhakwânî, qui était resté en arrière des troupes, après avoir marché toute la nuit, arriva le matin à l'endroit où j'étais. Apercevant la silhouette d'une personne endormie, il s'approcha de moi et me reconnut quand il me vit, car il m'avait vue avant que le port du voile n'eût été ordonné par le Coran et il dit : "Nous sommes à Dieu et nous retournerons à Lui". Sa voix m'éveilla et je me levai, cachant mon visage avec mon voile. Par Dieu, il ne prononça aucun mot autre que ceux qu'il avait prononcés à ma vue. Il fit ensuite agenouiller sa monture et lui foula les pattes de devant pour que je monte sur laquelle. Il tint son licou pour le mener et nous arrivâmes ainsi auprès des troupes qui venaient de camper au moment de la canicule de midi. La mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) auprès d'elle L'affection du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour 'Aïcha (رضي الله عنها) dura jusqu'au dernier moment de sa vie. A la fin de sa maladie, il restait chez 'Aïcha (رضي الله عنها), après avoir demandé l'autorisation de ses épouses. Elle prit le Siwâk (bâton utilisé pour se brosser les dents) de son frère, le mâcha pour le ramollir et le donna au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Malgré sa faiblesse, il se nettoya les dents vigoureusement avec. Peu de temps après il perdit connaissance et 'Aïcha (رضي الله عنها) pensa que c'était les prémisses de la mort, mais au bout d'une heure il ouvrit les yeux. Quand il rouvrit les yeux, 'Aïcha (رضي الله عنها) se souvint qu'il lui disait : "Aucun Prophète ne mourut avant que ne lui soit montrée sa place au Paradis, et qu'il n'ait eu le choix entre vivre et mourir". "Il ne nous choisira pas maintenantâ"" se dit-elle. Alors elle l'entendit murmurer : "Avec la communion suprême au Paradis, avec ceux sur qui Dieu a répandu ses faveurs, les Prophètes, les martyrs et les justesâ"" Elle l'entendit encore murmurer : "Ô Seigneur, avec la suprême communion - al malaoul a'lâ â"" Et ce fut les derniers mots qu'elle l'entendit prononcer. Petit à petit sa tête devient plus lourde sur sa poitrine, jusqu'à ce que d'autres dans la chambre commencèrent à pleurer, 'Aïcha (رضي الله عنها) posa alors sa tête sur un oreiller et se joignit à leurs pleurs. Dans le sol de la chambre de 'Aïcha (رضي الله عنها), près du divan où il se trouvait, une tombe fut creusée, dans laquelle on enterra le Sceau des Prophètes. La mort de son père (13 H) Alors qu'Abou Bakr agonisait il se découvrit le visage et dit à sa fille 'Aicha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ) qui était affligée : La bataille du chameau (36 H.) Dans la ville de La Mecque, où ils se sont rendus, Talha et Az-Zoubayr vont rencontrer Aïcha, qui y était allée pour le pèlerinage. Ils ne comprennent pas les intentions de Alî et - en toute bonne foi - croient que c'est parce que les insurgés le soutiennent qu'il refuse de leur appliquer le talion. A la tête de tout un groupe, ils partent donc de La Mecque pour l'Irak - pour la ville de Bassora précisément -, pensant y appeler les gens à soutenir leur demande de l'application du talion. (Fath Al-Bâri 12/354, 13/71). Aïcha est traitée par 'Alî avec tous les égards qui lui sont dus; il demande à Muhammad Ibn Abî Bakr, frère de Aïcha, de la conduire à Médine. Le Prophète lui avait dit un jour : "Quelque chose surviendra entre toi et Aïcha. Sa mort (58 H.) Elle est morte en 58 après l'hégire, au cours du 17e nuit de Ramadan à l'issue de la dernière prière nocturne. Son enterrement Elle avait demandée a être enterrée de nuit. (al-Hakim 4/6-7, Ibn Sa'ad 8/76-77, Siyar al-A'lam an-noubala 2/192 et d'autres sources) Elle a été enterrée dans le cimetière Jannat al-Baqi' à Médine, à côté d'autres compagnons du prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Ses mérites 'Amr Ibn Al 'Aç envoyé à la tête de l'armée (à l'expédition) de Dhat Al Salasil vint demander à l'Envoyé (Saluts et bénédictions d'Allah sur lui) : « Qui des gens aimes-tu le plus, Envoyé de Dieu? Il dit : 'Aïcha. Une fois elle demanda au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) "Comment est ton amour pour moi ?". Abou Moussa al-Ach'ari a indiqué que "Si nous, compagnons du Messager de Dieu, avions quelques difficultés sur une question, nous interrogions 'Aïcha (رضي الله عنها) à son sujet" Il dit également: "Jamais Aisha ne nous a mal informé sur la solution à un problème sur lequel nous avions des doutes". (Sirat-I-Aisha, sous l'autorité de Trimidhi, P. 163) Urwah bin Az-Zubair dit à son sujet : "Je n'ai jamais trouvé quelqu'un d'aussi versée (qu'Aisha) dans la connaissance du Coran, du licite, de l'illicite, de la généalogie (Ilmul-Ansab) et de la poésie arabe. C'est pourquoi même les compagnons les plus sages consultaient Aisha pour résoudre des sujets complexes". (Jala-ul-Afham par Ibn Qaiyem et Ibn Sa'ad, Vol.2, P.26) Al-Ahnaf (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "J'ai entendu des discours de Abou Bakr, de 'Omar, de 'Othman et de 'Ali jusqu'à ce jour, mais je n'ai pas entendu de discours plus persuasif et plus beau de la bouche d'une autre personne que de la bouche de 'Aïcha". Quand Masrouq rapportait un hadith de Aicha, il disait: La véridique fille du véridique, la bien-aimée du bien-aimée d'Allah, celle dont le témoignage de l'innocence vint de dessus des sept cieux m'a informé que ...Je ne l'ai donc pas traitée pas de menteuse." Ibn-Qayim a mentionné dans Jalâoul Afham (page351/355 ) un ensemble de ses particularités dont voici le résumé: "Elle était la personne la plus aimée par le messager d'Allah !Il n'a pas épousé une autre fille vierge en dehors d'elle, il recevait (parfois) la révélation pendant qu'il se trouvait dans sont lit; lorsque les versets lui demandant de proposer à ses femmes de faire le choix furent révélés, il commença par elle et lui demanda de choisir, elle porta son choix sur Allah et son messager et le reste de ses femmes suivirent son exemple, Allah-le très haut- l'a innocentée des accusations des calomnieurs auteurs du Ifk et a fait descendre au sujet de son excuse et de son innocence une révélation qui se lira dans les mosquées et au cours des prières jusqu'au jour de la réssurection, et a attesté qu'elle est parmi les femmes vertueuses et lui a promis la pardon des péchés et une récompense généreuse.Malgré ce rang éminent, elle s'humilié devant Allah -le glorieux-et dit :"En vérité, le rang que je me donne à moi-même est assez moindre pour que Allah fasse descendre à mon sujet le Qorân que les gens lisent", et que lorsque les grands compagnons-qu'Alah soit satisfait d'eux -éprouvaient des difficultés, sur une question religieuse, ils la consultés, sur une questio religieuse, ils la consultaient et trouvaient qu'elle connaissait cela, et que le messager d'Allah !Est décédé dans sa maison, lorsque c'était sa journée et entre sa poitrine et son cou, et qu'il fut enterré dans sa maison, et que l'ange montra son image au prophète-que la paix et la bénédiction soit sur lui- avant qu'il ne l'épouse, dans une étoffe de soie blanche et le prophète -que la paix et le bénédiction et le salut soit sur lui- dit :"Si ceci vient d'Allah, il l'exécuta."Et que les gens guettaient son jour avec le messager d'Allah! Avec leurs cadeaux pour offrir à ce dernier ce qu'il aime dans la maison de sa femme la plus aimée -Qu'Allah soit satisfait de tous -" |
|