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La politique

L'importance de la politique

Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "On doit savoir que le pouvoir (gouverner les gens) est l'une des plus grandes obligations religieuses, mieux il ne peut exister de religion ni de vie terrestre qu'avec le pouvoir [...] Il est obligatoire de considérer le pouvoir comme un acte religieux et une bonne œuvre avec laquelle le gouvernant cherche à entrer dans les bonnes grâces d'Allah".

Il a aussi dit : "La majorité des gouvernants ne convoitent plus que l'argent et l'honneur et s'écartent dans leur gouvernance de la foi véridique. Ce fait a amené beaucoup de gens à considérer que le pouvoir s'opposait avec la foi et la religion parfaite. Puis il y a eu quelques-uns qui ont fait prévaloir la religion et se sont détournés de ce qui est indispensable à l'accomplissement total de la religion. Comme il y a eu plusieurs qui ont jugé que le pouvoir leur était indispensable ! Alors ils l'ont pris en se détournant de la religion, croyant qu'elle est incompatible avec le pouvoir. La religion s'est transformé pour eux matière de miséricorde et d'humiliation, non une matière de grandeur et de gloire. Ces deux fausses voies sont :
- La voie de ceux qui se disent adhérant à la religion mais qui ne l'ont pas complété par ce qui lui est nécessaire comme le pouvoir, le jihad et la fortune. C'est la voie des gens égarés !
- La voie de ceux qui se sont contentés du pouvoir, de la fortune et de la guerre sans se soucier d'instaurer et d'appliquer la religion. C'est la voie de ceux qui ont encouru la colère d'ALLAH !

Puis il (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le musulman doit s'efforcer d'appliquer la chariâ parfaite selon ses moyens. L'intention de celui à qui est confié un pouvoir doit être l'obéissance d'ALLAH, la réalisation de ce qu'il peut de la religion et de faciliter les intérêts des musulmans. S'il accomplit ce qu'il peut comme obligations et empêche ce qu'il peut comme interdictions, alors il n'est pas blâmé pour ce qu'il n'a pas pu réaliser. Vu que le pouvoir des gens vertueux est meilleur pour la nation que le pouvoir des dépravés. Celui qui est incapable d'accomplir la religion avec le pouvoir et le djihad puis réalise ce qu'il peut comme bienfaisances, alors il est excusé car ALLAH n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ! Certes la religion ne s'établit que par le Livre guide (le Coran) et le fer défenseur".

La permission de demander le pouvoir si il est entre de mauvaises mains

ALLAH dit: {Et (Joseph) dit: "Assigne-moi les dépôts du territoire, je suis un bon gardien et connaisseur} (12/55)

Ibn Al Baz (que Dieu lui fasse miséricorde) qui répondait à la question suivante: "Quelle est la légalité de ceux qui se présentent comme candidats au parlement ? Et quel est le verdict concernant l'obtention de la carte d'électeur avec l'intention d'élire les precheurs et les frères pratiquants ?".
Il a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Les actes ne valent que par leurs intentions, et chacun selon la sienne". Il n'y a aucun mal à rejoindre le parlement si l'intention est de soutenir la vérité et de ne point approuver le faux car il y a dans cela le triomphe de la justice et le ralliement aux precheurs qui appellent à la voie d'ALLAH. De même qu'il n'y a aucun mal à obtenir la carte d'électeur pour pouvoir élire les precheurs pieux, appuyer et renforcer la vérité et les gens vertueux [...] [...] Vous devez choisir et élire les candidats musulmans, les plus qualifiés et les plus aptes ! Nous espérons que ce seraient ceux qui réaliseraient les aspirations et les intérêts des musulmans et qui en repousseraient le plus de préjudices".

La permission d'avoir plus d'un parti islamique si cela ne nuit pas aux musulmans

Al-Qaradâwi (que Dieu lui fasse miséricorde) : « Mon avis, que je proclame depuis des années dans mes conférences et mes rencontres particulières est qu’il n’y a pas d’objection (d’interdiction) légiférée dans l’existence de plus d’un parti politique à l’intérieur de l’état islamique, étant donné que l’interdiction légiférée nécessite un texte, or il n’y a pas de texte » (journal Arrayah, n°4721, le 23/02/1995).

Al-Qaradâwi (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : « La diversité des partis dans le domaine politique ressemble à la diversité des madhabs (écoles) dans le domaine du fiqh (la jurisprudence) » (Arrayah, n°4721, le 23/02/1995).




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