L'évocation - الذِكْر
La recommandation d'utiliser les doigts de sa main droite pour compter 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "J'ai vu le Prophète s'asseoir pour invoquer en utilisant sa main droite". (Les auteurs des sounan) Yousayra (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète a dit : "Augmentez de formules de glorification, d'unicité, et de pureté, si vous ne faites pas vous serez privés de miséricorde. Et utilisez vos doigts car ils seront intérrogés et interrogateurs"". (Les auteurs des sounan, Ahmad, al-Hâkim avec une chaine authentique) La permission d'utiliser un chapelet pour compter Selon Zaynab bint Soulayman Ibn 'ali, et selon Oum al-hasan bint ja'far qui le tenait de son père qui le tenait de son grand-père qui le tenait de 'ali, remontant ainsi au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Quels bons rappeleurs que les grains à prières !". (ad-daylami dans musnad al-firdaws, Ach-chawkani le rapporte dans nayl al-awtar 2/317, As-souyouti dans al-hawi li al-fatawi 2/38, Al-Albâni le juge faible) As-Souyouti (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Il n'est relaté par aucun des salaf ni des khalaf qu'il est interdit de compter le tasbih sur le sibha (grains à prières). Au contraire, la plupart l'utilisent pour compter le tasbih sans considérer cela comme critiquable". (al-minha min al-sibha) Ibn Taymiyya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "Pratiquer le tasbih avec ses doigts est une sunna comme le Prophète a dit à certaines femmes : "Faites le rappel avec vos doigts car ils sont responsables et seront questionnés". Le pratiquer avec des noyaux ou des pierres ou autres: ceci est bien, il y avait parmis les compagnons ceux qui le faisaient, le Prophète a vu la mère des croyants faire du dikr avec des cailloux et il acquiéssa son acte d'adoration. Il est rapporté aussi que abou Hourayra pratiquait le dikr avec des petits cailloux. En ce qui concerne le dhikr pratiqué avec un collier de perle ou autre : certains parmis les gens le considère detestable (makrouh), et d'autres pensent le contraire, si ton intention est pure alors ceci est une bonne chose et non pas detestable. Par contre l'utiliser sans raison ou le porter de façon apparante pour que les gens le voyent, comme l'accrocher à son cou en guise de collier ou bien comme bracelet autour du poignet, ceci est soit de l'ostentation soit une présomption d'hypocrisie, l'imitation des sournois sans raisons valable est d'un premier point de vue illicite d'un autre point de vue il peut être detestable. L'ostentation dans l'adoration particulière telle que la prière le rappel, la lecture du coran fait partie des plus grands péchés". (majmou' al fatawa 22/506) Ach-Chawkani (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Deux hadiths prouvent qu'il est licite de compter le tasbih avec les noyaux et les pierres - ainsi qu'avec le chapelet car il n'y a aucune différence - parce que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a approuvé les deux femmes qui le faisaient, sans les blâmer. Le conseil du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de faire le meilleur ne s'oppose guère à la permission de compter le Tasbih avec les pierres". Les compagnons qui ont utilisé un chapelet devant le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sans qu'il ne leur interdise Sa'd Ibn abi waqqas rapporte qu'un jour le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vit une femme qui avait quelques noyaux de datte et quelques cailloux qu'elle utilisait comme grains pour glorifier Dieu. Safiyya bint Houyay (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète vint me voir et en face de moi il y avait quatre mille noyaux de datte avec lesquels je faisais la glorification. Les autres compagnons qui ont utilisé un chapelet D'après al-qasim Ibn 'abd ar-rahman, abu ad-darda avait un sac plein de noyaux de dattes et que, où qu'il fasse la prière de la mi journée, il les sortait l'un après l'autre et faisait ainsi le tasbih jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. (Ahmad) Sa'd Ibn abi waqqas avait coutume de compter les glorifications avec des cailloux. (ibn sa'd dans ses tabaqat) Abu hourayra disait : "Je récite la formule de demande de pardon douze mille fois par jour" et, selon son petit-fils, il avait un morceau de corde muni de mille noeuds et qu'il ne se serait jamais endormi dans avoir dit "Gloire à Dieu" sur tous ces noeuds. ('abd allah, le fils de l'imam Ahmad dans zawa'id al-zuhd) Selon sa petite-fille par al-husayn, fatima aussi utilisait une corde avec des noeuds pour compter le dhikr. Les prédécesseurs qui utilisaient le chapelet As-Souyoûti raconte dans l'une de ses fatwas intitulée al-minha fi al-sibha (le bénéfice que procure l'usage des grains pour le dhikr) l'histoire de 'ikrima, qui interrogeait son maître 'umar al-maliki au sujet des grains pour le dhikr. L'avis qui est rapporté de façon interrompue d'Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée) D'après As-Salt bnou Bourham raconte que : "Quand Ibn Mas'oud est passé un jour devant une femme qui tenait un chapelet dans sa main et faisait le [Tasbih], sa réaction fut de le détruire et de le jeter par terre ; puis lorsqu'il est passé devant un homme qui faisait son [Tasbih] avec des cailloux, sa réaction fut de donner un coup de pied dans le tas et de dire "vous avez anticipé, vous en avez fait une innovation en outrepassant vos droits et vous avez cru surement surpasser les connaissances des compagnons de Mohammed!"". (As-Salt était l'un des successeurs des successeurs des compagnons, il n'a donc pas vu Ibn Mas'oud et son récit est faible) Le but de ces formules et de se rappeler Dieu en toutes circonstances Maymoûn Ibn Mihrân (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit en substance : "Se souvenir d'Allah en récitant des formules de rappel, c'est bien. Mais ce qui est encore mieux, c'est de se souvenir de Lui au moment de commettre un péché et de s'abstenir alors de faire le mal". |
|