Ibn 'Omar - اِبْن عُمَر
Sa généalogie C'est 'Abdoullâh le fils de 'Omar Ibn Al-Khattâb. C'est également Abou 'AbdirRahmân. Sa conversion Il avait adhéré à l'Islam dès l'âge de 10 ans. Son émigration Il avait émigré en compagnie de son père et de sa sœur, Hafsa (que Dieu l'agrée) qui deviendra une des épouses du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). La bataille d'Ouhoud Lors de la bataille d'Ouhoud, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) remarqua la présence au milieu de ses hommes de huit garçons qui malgré leur jeune âge aspirait à prendre part au combat. Parmi eux Ousama Ibn Zayd et 'Abdoullâh Ibn 'Omar, tous deux âgés de treize ans. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur ordonna de retourner immédiatement chez eux. Toutefois deux des garçons montrèrent qu'ils étaient des combattants accomplis et furent autorisés à accompagner l'armée à la bataille de Ouhoud alors que les autres étaient renvoyés dans leurs foyers. Avant la bataille de Ouhoud, il avait déjà été renvoyé pour avoir tenté de participer à la bataille de Badr et ce n'est que pendant la bataille du fossé que lui et Usamah, tous deux âgés de quinze ans, furent autorisés, ainsi que d'autres jeunes garçons de leur âge, à rejoindre les rangs des hommes, non seulement pour la construction du fossé, mais aussi pour la bataille elle-même. Son refus de devenir calife ou juge Le calife Othmân Ibn 'Affân le convoqua pour le nommer juge, il s'excusa avec persistance malgré l'insistance de Othman. Othman lui demanda : "Me désobéis-tu??" Al Hasan dit : Quand Othman Ibn Affan fut tué on dit à Abdallah Ibn Omar : "Tu es le maître des gens et le fils d'un maître, fais ton apparition afin de demander aux gens de te prêter serment de fidélité". Un jour un homme le rencontra et lui dit : "Je n'ai vu plus pire que toi pour la communauté de Mohammed". Il ne prit pas part au combat entre l'armée de 'Ali et celle de Mou'âwiya, bien qu'il savait que 'Ali avait raison On rapporta qu'il a dit vers la fin de sa vie : "Si je regrette une chose, c'est que je n'ai pas combattu le parti tyrannique aux côtés d'Ali !" Il a expliqué ceci clairement quand Nâfi' lui a posé la question : "Ô Abou Abdel Rahman tu es le fils d'Omar et le compagnon du Messager et tu es ce que tu es tel et tel qu'est-ce qui t'empêche de secourir 'Ali ?" Par contre il assistera à l'arbitrage (37 H.) En ramadan 37, les deux arbitres, Abou Mûssa al-Ash'arî et Amr Ibn al-As, se rencontrent à l'endroit prévu. Al-Mughîra Ibn Shu'ba s'y rend lui aussi. Les deux arbitres envoient appeler Abdullâh Ibn Omar et Abdullâh Ibn az-Zubayr. D'autres personnalités de Quraysh s'y rendent elles aussi. (Abdour-Razzâq) Hafsa, veuve du Prophète, vu l'importance de l'occasion et la nécessité de rétablir la paix dans la Umma du Prophète, a insisté auprès de son frère Abdullâh Ibn Omar pour qu'il assiste à l'arbitrage. (Fath Al-Bâri 7/504) Il déconseille Al-Housayn (que Dieu l'agrée) de se rendre à Koufa (60 H.) En chemin, Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) alla à sa rencontre pour essayer à nouveau de le décourager, mais il lui montra les sacs pleins de messages de soutient qu'il avait reçu de Koûfa, et lui fit part de son intention de continuer le voyage afin de rejoindre ceux qui l'attendaient... Sa mort (73 H.) Il est mort à 85 ans, à la 73ème année de l'Hégire. Ses mérites Sâlem, le fils de 'Abdullâh Ibn 'Omar , rapporte que, d'après son père, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quel homme bon que Abdullàh si du moins il priait une partie de la nuit!" Sàlem dit : "Depuis cette remarque, 'Abdullâh ne dormait plus que peu dans la nuit". (Al-Boukhâri, Mouslim) Ses contemporains l'ont décrit : "Ibn Omar est mort comme Omar mourut : vertueux" La Mère des Croyants 'Aïcha (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Personne ne marcha sur les pas du Prophète, aux endroits qu'il illuminait comme ne le fit Ibn 'Omar". De l'époque de son émigration jusqu'à sa mort, plus de soixante-dix ans plus tard, 'Abdoullâh Ibn 'Omar se distingua comme serviteur de l'Islam et était considéré par les musulmans comme "le Bon, fils du Bon", selon Abou Musâ Al-Ashari. |
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