Les piliers du commerce
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Satisfaction et consentement des deux parties contractantes et le fait que les deux parties soient au courant de toutes les clauses du contrat et si la marchandise est matérielle elle doit être vue et quantifiée par les deux parties

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: " les transactions ne sont validées que par l'accord mutuel." (Sahih Sunan Ibn Maajah n°2185)

Pas d'écart excessif avec les prix du marché (Al-gharar Al-fâhich), c'est-à-dire : il faut qu'il y ai un équilibre entre le prix de vente du marché et la marchandise (ou la prestation dans le cas des services)

Pas de tromperie (Al-ghabn) (il faut une transparence complète entre les parties)

Allah (le Très-Haut) a dit: {Et Il a établit la balance, afin que vous ne transgressiez pas dans la pesée : Donnez [toujours] le poids exact et ne faussez pas la pesée.} (55/7-9)

Selon Jâbir (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui acheta un chameau. Quand il lui pesa l'argent de son prix, il fit bien pencher la balance. (Al-Boukhâri, Mouslim)

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui nous a trompé n'est pas des nôtres". (Mouslim)

Sùweyd Ibn Qays (que Dieu l'agrée) rapporte : "Nous avons importé, Makhrama Al-'Abdi et moi, des vêtements de Hajar. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint me trouver et nous demanda le prix d'un pantalon. J'avais alors quelqu'un que je payais pour peser la marchandise. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : "Pèse et fais bien pencher la balance"". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

Dans une autre version de Mouslim : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa un jour devant un tas de blé. Il y introduisit sa main et ses doigts y sentirent la présence d'eau. Il dit : "Qu'est-ce donc que cela? ô propriétaire de ce blé"
Il dit : "Il a été mouillé par la pluie du ciel ô Messager de Dieu"
Il lui dit : "Que n'as-tu mis les grains mouillés à la surface du tas afin que les gens les voient? Celui qui nous trompe n'est pas des nôtres".

Si l'origine de la transaction est illicite elle est illicite, par contre, l'assurée n'est pas responsable de ce que fait l'assurance de son argent sans son consentement ni sa connaissance

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : " Allah a interdit la vente de la bête morte, des stupéfiants, et des idoles." Sahih Al-Bukhari (# 2236) et Sahih muslim (# 4024)
et dans un hadith rapporté par Abu Dawud : " il a interdit les stupefiants et leur vente, et il a interdit le maytah et sa vente, et il a interdit le porc et sa vente." Sunan Abu Dawud (# 2485) ; sahih selon Al-Albani-Albani

Sous l'autorité d'Ibn 'Abbas, le messager d'Allah (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : " Qu'ALLAH maudisse les juifs ! Vraiment Allah leur avait interdit l'utilisation d'huiles et de graisses de la bête morte, et eux ils les ont vendues et ont mangé de leur bénéfice. Et quand Allah interdit à un peuple la consommation d'une chose, il (aussi) en interdit aussi son prix." Compilé par Abu Dawud dans son Sunan (# 3488), et Al-Albani l'a sahih.

Et dans le hadith qui est authentifié (par Al-Bukhari et muslim) : Le prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a été questionné, "as tu vu que la graisse de la bête morte,fait un bon enduit pour les bateaux, qu'elle aide au tannage des peaux, et qu'elle est utilisée dans les lampes ? "
Il a répondu : " non, ceci est haram (interdit). "

La question d'intérêt est posée aussi (Ar-ribâ : usure) car en toute rigueur les bénéfices doivent être équitablement distribués selon le fond (capital) et la participation de chacune des parties contractantes.