L'importance du sacrifice | Islamopédie
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L'importance du sacrifice
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Les mérites du sacrifice

Selon Zayd Ibn Arqam (que Dieu l'agrée) : « On interrogea le Prophète disant : "Ô Messager d'Allâh, que sont ces offrandes ?"
Il répondit : "C'est la tradition de votre père Abraham."
On demanda : "Quelle est notre rétribution ?"
Il répondit : "Pour chaque poil, vous recevez une bonne action."
On demanda : "Et (les animaux à) laine ?"
Il dit : "Pour chaque fibre de laine, vous recevez une bonne action." (Ahmad, Ibn Mâjah et At-Tirmidhî)

Selon 'Aicha (que Dieu l'agrée) que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Il n'y a pas une œuvre plus agréable auprès de Dieu que l'homme puisse accomplir le jour du sacrifice que de faire couler le sang. La bête sacrifiée est amenée le jour de la résurrection avec ses cornes, ses poils et ses sabots ; son sang atteint une place élevée auprès de Dieu avant même qu'il ne touche le sol. Réjouissez-vous en ! » (At-Tirmidhî)

Selon Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : « L'argent n'est dépensé dans rien qui soit meilleur qu'une bête de sacrifice en un jour d'aïd. » (Ad-Dâraqutnî)

Le statut du sacrifice

Dieu (le Très-Haut) a dit : « Accomplis donc la prière pour ton Seigneur et sacrifie. »

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) : le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui a les moyens et qui ne fait pas le sacrifice, alors qu'il ne s'approche pas de notre lieu de prière (de l'Aïd)". (Ibn Mâja, Ahmad, Ibn Abi Chayba, Dârqoutni, Al-Hâkim; l'authenticité de cette tradition a été critiquée par Ibn Hazm, Le Hâfidh dit dans Bulûgh Al-Marâm : « Les autres Imâms penchent pour le waqf du hadith » , c'est-à-dire qu'il n'est pas attribué au Prophète — paix et bénédictions sur lui — . Il dit dans le Fath : « Ses narrateurs sont fiables mais on divergea sur son attribution ou non (au Prophète). Son waqf (attribution au narrateur) est vraisemblablement l'opinion correcte. »)

D'après Ibn `Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : « Je fus ordonné d'accomplir les deux rak`ahs de la prière d'ad-duhâ mais pas vous, et je fus ordonné d'offrir le sacrifice mais pas vous. » (Ahmad, Al-Bazzâr, Ibn `Adiyy et Al-Hâkim d'après Ibn `Abbâs avec cet énoncé : « Trois choses sont obligatoires pour moi et facultatives pour vous : le sacrifice, (la prière) d'al-witr et les deux rak`ahs d'ad-duhâ. Cependant, ce hadith est jugé faible)

Ash-Shâfi`î dit : « Je n'autorise pas celui qui en a les moyens d'y déroger. »

An-Nawawî dit : « Les savants divergèrent sur le caractère obligatoire du sacrifice pour le riche. La majorité dit qu'il s'agit d'une sunnah pour lui ; s'il s'en abstient sans raison, il ne commet point de péché et il n'est pas tenu de le rattraper. Telle était l'opinion d'Abû Bakr As-Siddîq, de `Umar Ibn Al-Khattâb, de Bilâl, de Abû Mas`ûd Al-Badrî, de Sa`îd Ibn Al-Musayyib, de `Alqamah, d'Al-Aswad, de `Atâ', de Mâlik, de Ahmad, de Abû Yûsuf, de Ishâq, de Abû Thawr, d'Al-Muzanî, d'Ibn Al-Mundhir, de Dâwûd et d'autres. Tandis que Rabî`ah, Al-Awzâ`î, Abû Hanîfah et Al-Layth dirent que c'est une obligation pour le riche, opinion partagée par certains malékites. An-Nakha`î dit : "(Le sacrifice) est obligatoire pour le riche sauf celui qui est en pèlerinage à Minâ." Muhammad Ibn Al-Hasan dit : "C'est obligatoire pour les sédentaires (ceux qui ne sont pas en voyage)." L'opinion notoirement connue d'Abû Hanîfah stipule que le sacrifice est obligatoire (wâjib) pour le sédentaire qui possède la quotité (an-nisâb). Et Dieu est le plus savant. » (Sharh Sahîh Muslim, volume 13, page 110)

On rapporta dans l'encyclopédie intitulée Le fiqh selon les quatre écoles (Al-Fiqh 'Alâ Al-Madhâhib Al-Arba'ah) que :
- Les Hanafites estiment que la personne capable financièrement est celle qui possède 200 dirhams ou possède un bien d'une valeur équivalente à cette somme sous réserve qu'elle ait de quoi subvenir à ses besoins en logement, en vêtement et en entretien. L'individu est tenu d'offrir un sacrifice s'il possède un bien immobilier qui lui rapporte un revenu suffisant pour ses besoins pendant un an et à condition qu'il ait en sa possession la quotité susmentionnée. On dit aussi qu'il est tenu de sacrifier si le bien lui rapporte la somme nécessaire pour subvenir à ses besoins pendant un mois. Si le bien en question est un bien de mainmorte, il doit offrir un sacrifice si le bien lui rapporte la valeur de la quotité au moment du sacrifice.
- Pour les Hanbalites, la personne capable est celle qui peut payer le prix de la bête à sacrifier, quitte à emprunter l'argent si elle est sure de pouvoir rembourser.
- Pour les Malékites, la personne capable est celle qui n'a pas besoin du prix de la bête pour un besoin important pendant l'année en cours. En présence d'un tel besoin, il n'est pas sunnah d'offrir un sacrifice, et s'il peut emprunter qu'il le fasse ; mais certains s'opposèrent à l'emprunt.
- Pour les Shaféites, la personne capable est celle qui possède le prix de la bête en plus de l'argent nécessaire pour subvenir à ses besoins et aux besoins des personnes à sa charge pendant le jour de l'aïd et les jours du Tashrîq. Rentrent dans l'évaluation des besoins les choses coutumières comme les gâteaux, les tartes etc. (Al-Fiqh 'Alâ Al-Madhâhib Al-Arba'ah, page 208)

Le sacrifice rituel selon la science moderne

Une récente étude à l’Université d’Hanovre en Allemagne le professeur Schultz et Dr. Hazim ont utilisé un électroencéphalogramme (EEG) et un électrocardiogramme (ECG) pour comparer la souffrance causée par l’abattage rituel et la méthode occidentale par étourdissement.
Et selon les deux scientifiques la méthode Halal ne provoque aucun changement dans l’EEG dans les 3 premières minutes après avoir égorger l’animal selon le rite islamique. Les trois minutes suivantes affichent une condition similaire à un long sommeil, suivi d’un niveau zéro. Le coeur continue de battre et le sang continue à sortir du corps par réflexe de convulsion.
L’abattage islamique fût ainsi classifié comme humain et hygiénique.

Quant à la méthode occidentale par électrocution, l’EEG montre des signes de sévères douleurs. Le coeur s’arrête de battre et retient trop de sang dans le corps.Les auteurs classifièrent donc la méthode occidentale comme inhumaine et non hygiénique pour le consommateur car trop de sang reste enfoui en l’animal.




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