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On rapporte qu'un jour, pour une raison que les narrateurs ne mentionnent pas, étant enfant le Prophète mordit l'épaule de sa sœur de lait avec une telle vigueur que la trace lui resta toute sa vie, mais elle n'eut pas à regretter ! Plus tard en effet, dans une expédition, l'armée du Prophète fit un certain nombre de prisonniers, parmi lesquels se trouva Chaimâ, cette sœur de lait. Lorsqu'elle rappela à Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'incident et lui montra l'incision sur son épaule, il la reconnut aussitôt, et elle fut traitée avec tous les égards dus à une sœur bien aimée. (Ibn Hichâm.p. 856-857 ; Balâdhuri, § 161) |
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