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Nousayba
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Son nom et sa généalogie

Nousayba Bint Ka'b Oum 'Ammara

Ansarite de Khazraj.

Son serment à Al-Aqaba

Accompagnée de ses deux fils, de son mari Zeyd Ibn 'Asim, et de son frère avec la troupe comptant les soixante-quinze premières personnes qui avaient d'une part, prêté allégeance solennelle au Prophète, à Al-'Aqaba, et qui avaient joué un rôle fondamental dans la fondation du préliminaire historique de l'islam, d'autre part.

La bataille d'Ouhoud

Au cours de la Bataille d’Uhud où elle avait activement participé, elle veillait à acheminer l’eau aux combattants mais également elle soignait ceux qui étaient touchés au combat. Lorsque les troupes Musulmanes commencèrent à se replier, Umm `Ammârah jeta alors son seau d’eau puis s’empara d’une épée et d’un bouclier. Elle s’en alla pour combattre aussi afin de protéger le Prophète. Les polythéistes (mushrikun) n’arrêtaient pas de s’attaquer au Prophète mais elle était là avec d’autres Compagnons tentant de le défendre avec une bravoure majestueuse.

Lorsqu’un des ennemis s’attaqua au Prophète avec une flamboyante épée Umm `Ammârah contra le coup avec son bouclier puis frappa la patte de son cheval d’une telle force que tout les deux, le cheval et le cavalier, tombèrent à terre. En voyant la scène, le Prophète appela Abdullah, son fils, afin qu’il secoure sa mère. Celui-ci bondit et d’un seul coup d’épée il expédia ce polythéiste au feu. Tout à coup, un autre ennemi se jeta sur son fils. Il le blessa alors au bras gauche puis s’en alla.

Entre temps, ce même homme qui venait de blesser Abdullah s’approcha pour attaquer le Prophète qui à son tour dit : " Umm `Ammârah prend garde. C’est le même homme qui vient de blesser Abdullah." Umm `Ammârah se jeta alors sur lui avec hargne et le frappa de son épée. Il se retrouva à terre en deux morceaux. Constatant la chose, le Prophète de sourire : " Umm `Ammârah tu viens de venger ton fils comme il se doit ".

Dans la même foulée, Ibn Qamiyah agressa le Prophète. Le coup de son épée sur l’armure du Prophète avait provoqué deux éclatements de sa chaîne ce qui avaient alors poignardé la joue du Prophète. Son visage commençait alors à saigner. C’était une attaque à la fois soudaine et prompte. Umm `Ammârah en était désespérée. Elle se précipita alors à l’avant et arrêta Ibn Qamiyah. Bien qu’il soit réputé très bon cavalier parmi les Quaraîshites, Umm `Ammârah sans aucune crainte ou hésitation l’attaqua avec résolution. Mais étant donné qu’il s’était accoutré de deux manteaux faisant office d’armures, son coup d’épée ne pouvait lui causer de réels dégâts par conséquent il avait l’occasion de poursuivre son attaque.
Cette fois, Umm `Ammârah reçu un coup terrible ce qui lui provoqua une profonde entaille à l’épaule. Aussitôt, Ibn Qamiyah n’osa plus rester ici. Il fila rapidement sur le dos de son cheval (cf. Ibn Hisham). De sa blessure le sang jaillissait tandis que le Prophète lui-même s’en occupa. Il pansa cette blessure puis il interpella plusieurs de ses braves Compagnons en ces mots : " Par Allah ! Aujourd’hui Umm `Ammârah a témoigné autant de courage que nous tous. " Umm `Ammârah demanda alors au Prophète de prier afin qu’elle soit toujours en sa compagnie même au Paradis. Le Prophète pria pour elle avec une profonde humilité en ces termes : " Ô Allah ! Ne me prive pas de leurs compagnies au Paradis " Umm `Ammârah en était très heureuse puis, instantanément, elle prononça ces mots : " A présent, rien ne peut me faire souffrir dans ce monde ".

Lorsque la bataille fût enfin terminée, le Prophète n’était rentré chez lui qu’une fois avoir appris d’Abdullah Ibn Ka’b qu’Umm `Ammârah allait mieux. Le Prophète s’employa à commenter qu’en ce jour de [la Bataille] l’Uhud, où qu’il puisse jeter un regard, de droite à gauche, il voyait constamment Umm `Ammârah entrain de combattre. D’après une certaine narration, douze blessures lui auront été infligées au cours de la Bataille d’Uhud.

La mort de son fils Habîb (que Dieu l'agrée)

Lorsque sa mère eut connaissance des nouvelles concernant le sort de Habîb sa réaction avait simplement été de dire : "C'était pour ce genre de situation que je l'avais élevé. Il avait prêté allégeance au Prophète au cours d'une nuit à Aqaba alors qu'il n'était encore qu'un petit enfant et aujourd'hui qu'il est devenu un adulte il a donné sa vie pour le Prophète. Si Dieu me permettait d'approcher Mousaylama, ses filles n'en croiront pas leurs yeux et se lamenteront sur son sort".

La bataille de Al-Yamama

Au cours de la Bataille de Yamama qui a suivi, Nousayba avait été vue en train de traverser les rangs des bataillons comme une lionne en s'écriant : "Où est l'ennemi de Dieu ? Montrez-moi l'ennemi de Dieu".
Enfin arrivée à Musaylamah, elle était sur le point de lancer son attaque avec son arme lorsque simultanément deux autres armes ont percuté Musaylamah. Ce dernier, tomba à terre en morceaux puis lorsqu’elle leva ses yeux elle vit son fils Abdullah debout auprès d’elle et aussi Wahshî debout tout près. Elle se prosterna alors pour remercier Allah.


Ses mérites

Elle avait été la première femme à porter les armes pour la défense de l'Islam et pour le soutien de son Prophète béni.




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