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Les fêtes
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Que les polythéistes sachent que notre religion est pleine de divertissements". Ce qu'il en est des intruments de musique Les savants sont unanimes sur l'interdiction de la musique dont les paroles incitent à la débauche, quand aux paroles permises ou incitant au bonnes moeurs ils se sont divisés en deux avis. L'avis que cela est illicite Selon Abou Mâlik Al-Ach'ari (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Il y aura parmi ma communauté des gens qui considéreront
comme licites la soie, l'alcool et les instruments de musique". (Al-Boukhari, authentifié par Al-Albânî dans as-Silsila As-Sahiha n°91, jugé faible par Ibn Hazm) Abdoullah Ibn 'Oumar (que Dieu agrée le père et le fils) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique)". (Ahmad et Abou Dâoûd) Un autre Hadith similaire est rapporté par Ibn 'Abbas (que Dieu agrée le père et le fils). (Ahmad) Imrân Ibn Houssayn (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations (aou bombardements)." Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Lorsque ( ) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits, les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et (lorsque) la dernière partie de cette communauté maudira la première partie : alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres". ( At-Tirmidhi) Abou Oumama (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance". (Ahmad) Anas (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final". (Abou Ishâq An naïsâboûri) Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Ecouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave. Y prendre du plaisir est de la mécr"ance". (Abou Ishâq) Ali (que Dieu l'agrée) cite ceci du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (Ibn Ghaylân)
Allah le
Très-Haut dit {Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science,
achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le
prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant..} (31/6) Dieu a dit: {Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie.} (17/64) Nafi' (que Dieu lui fasse miséricorde)
rapporte que "lorsque Ibn 'Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles,
changé de route puis dit : Nafi' entends-tu quelque chose ? 'Omar (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite." (Tabarâni) Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée) rapporte: "La musique fait pousser l'hypocrisie dans le cur". ( Abou Dâwoûd et Bayhaqui) Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée) raconte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entendit un homme chanter la nuit. Il dit: "Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui !" (Abou Ishâq) Ibn Abou Chayba (que Dieu lui fasse miséricorde) raconte qu'un homme s'était plaint auprès de Chourayh de quelqu'un qui avait cassé son instrument à six cordes ; mais Chourayh n'avait pas demandé au fautif de rembourser au propriétaire le prix de l'instrument, car c'est quelque chose d'interdit et tout interdit n'a pas de valeur. (Al-Mounsif 5/395) At-Tabarî (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "les savants des différentes villes sont unanimes à abhorrer et à interdire la musique. Seuls Ibrahîm ibn Saad et Oubayd Allah Al-Anbarî s'étaient distingués du groupe". (Tafsir Al-Qurtubî 14/56) Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit à propos de celui qui a l'habitude d'écouter de la musique : "c'est pourquoi on constate que celui qui a l'habitude de l'écouter et de le goûter ne s'émeut pas à l'écoute du Coran. Bien au contraire, il se procure plus de plaisir en écoutant ces vers qu'en écoutant du Coran. Pire encore, ils écoutent le Coran en parlant et en jouant, alors qu'ils baissent la voix, cessent tout bruit et se montrent attentifs lorsqu'ils entendent des chants ou des applaudissements. (Madjmou' al-Fatâwâ 11/ 557) Ibn Qayyim (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "La position de Abou Hanifa par rapport à la question est l'une des plus dures. D'ailleurs ses disciples et compagnons ont interdit tous les instruments de musique y compris la flûte et le tambour et même la canne. Il ont dit que c'est un péché qui entraîne l'adultère et conduit à l'apostasie. Mieux, il disent qu'écouter de la musique c'est commettre un péché et s'en procurer du plaisir c'est faire preuve d'incrédulité vis à vis d'Allah. Ils ont étayé leur position par un hadith qui ne mérite pas d'être cité. Ils disent également qu'on doit s'efforcer pour ne pas l'entendre si l'on passe à côté". Al-Albani (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "les quatre écoles juridiques sont d'accord sur le caractère illicite de tous les instruments de musique". (As-Sahiha 1/145) Celui qui entend de la musique n'est pas comme celui qui l'écoute ᅠla question de savoir la position de l'Islam par rapport au fait
que quelqu'un, en passant ou à partir d'un autre endroit, entend et goûte le son
d'un tambour ou d'une flûte, l'imam Mâlik (que Dieu lui fasse miséricorde) avait répondu : "s'il l'apprécie il doit quitter l'endroit, sauf
en cas de nécessité ou d'incapacité. S'il entend le son en passant il doit
revenir en arrière ou presser le pas". (Al Djâmi' de Al-Qayrawânî, p 262) Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "D'après tous les imams, l'homme n'est pas blâmé pour ce qu'il entend sans le vouloir. L'homme se voit blâmé ou loué lorsqu'il écoute et non lorsqu'il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l'entend, sans le vouloir n'est pas récompensé. Car la grandeur d'un acte est mesurée par rapport à l'intention qui le sous-tend. C'est le cas également de la musique, si on l'entend sans le vouloir, on n'en est pas sanctionné". (al-Majmou' 10/78) Selon Ibn Al-Qayyim, concernant la position de l'Imam Ahmad, son fils Abd Allah a dit : j'avais posé à mon père une question sur la chanson et il avait répondu : la chanson engendre l'hypocrisie, elle ne m'intéresse pas, avant de citer les propos de Mâlik : "seuls les pervertis parmi nous s'y adonnent". Ibn Qoudama Al-Maqdasî (puisse Alla lui accorder Sa miséricorde) dit : "Celui qui écoute c'est celui qui cherche à entendre et ce n'était pas le cas d'Ibn Omar (qu'Allah soit satisfait d'eux) ; bien au contraire, il a entendu sans le vouloir. Et parce que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait besoin de savoir le moment où le bruit allait cesser pour pouvoir reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'il lui a été permis d'écouter. En effet, il n'allait reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'avec l'arrêt du bruit. Donc, c'est à cause de ce besoin que l'écoute a été permis". (Al-Moughnî 10/173) L'avis que cela est licite D'après 'Aicha (que Dieu l'agrée), Abou bakr (que Dieu l'agrée) entra chez elle pendant les jours de Mina Il la trouva en compagnie de deux jeunes filles qui chantaient et jouaient du tambourin. D'après Aïsha (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Publiez le mariage, célébrez-le dans les mosquées et jouez du tambourin à cet effet" (Ahmad et at-Tirmidhi) Bouraïdah (que Dieu l'agrée) dit: Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) partit une fois pour une campagne militaire. A son retour, une jeune fille noire vint le voir et dit: "O Envoyé d'Allah ! J'avais formulé le vu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" (il s'agit d'une sorte de tambourin) en votre présence et je chanterai." Abou bakr Ibn Al-'Araby (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Rien qui concerne l'interdiction du chant n'est authentique" Ibn Hazm (que Dieu lui fasse miséricorde) : "Tout ce qui a été apporté pour l'interdire est faux et apocryphe"". Al-Qaradawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "On a d'ailleurs rapporté qu'un grand nombre de compagnons et de Tabi'in écoutaient le chant sans n'y voir aucun mal. Quand aux hadith qui ont été cités pour l'interdire, ils sont tous sujet à la critique et il n'en ai pas un que les savants de cette science n'est mis en doute". |
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