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Les fêtes

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Que les polythéistes sachent que notre religion est pleine de divertissements".

Ce qu'il en est des intruments de musique

Les savants sont unanimes sur l'interdiction de la musique dont les paroles incitent à la débauche, quand aux paroles permises ou incitant au bonnes moeurs ils se sont divisés en deux avis.

    L'avis que cela est illicite

    Selon Abou Mâlik Al-Ach'ari (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Il y aura parmi ma communauté des gens qui considéreront comme licites la soie, l'alcool et les instruments de musique". (Al-Boukhari, authentifié par Al-Albânî dans as-Silsila As-Sahiha n°91, jugé faible par Ibn Hazm)
    Dans une autre version, il est dit: "Des gens de ma communauté consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments de musique seront joués devant eux, et des chanteuses (seront également présentes). Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains d'entre eux en singes et en porcs." (Ibn Mâja)
    Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "ce Hadith prouve l'interdiction de tous les instruments de musique". (al-Majmou' 11/535)
    Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "La thèse des fondateurs des quatre écoles juridiques est que tous les instruments de musique sont interdits. Il a été dit dans le Sahih d'al Boukbari et ailleurs que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a prédit qu'il y aura parmi sa communauté des personnes qui considéreraient comme permis la soie, l'alcool et les instruments de musique, se rabaissant ainsi au niveau des cochons et des singes. Aucun parmi les disciples des imams n'a évoqué une quelconque dissension entre eux à propos du caractère illicite de l'usage des instrument de musique". (al-Majmou' 11/576)

    Abdoullah Ibn 'Oumar (que Dieu agrée le père et le fils) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique)". (Ahmad et Abou Dâoûd)

    Un autre Hadith similaire est rapporté par Ibn 'Abbas (que Dieu agrée le père et le fils). (Ahmad)

    Imrân Ibn Houssayn (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations (aou bombardements)."
    Un musulman demanda: "O Envoyé d'Allah ! Quand aura lieu cela ?"
    Il dit: "Lorsque proliféreront les chanteuses, les instruments de musique et lorsque sera bu le vin." ( At-Tirmidhi)

    Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Lorsque (…) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits, les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et (lorsque) la dernière partie de cette communauté maudira la première partie : alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres". ( At-Tirmidhi)

    Abou Oumama (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance". (Ahmad)

    Anas (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final". (Abou Ishâq An naïsâboûri)

    Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Ecouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave. Y prendre du plaisir est de la mécr"ance". (Abou Ishâq)

    Ali (que Dieu l'agrée) cite ceci du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (Ibn Ghaylân)

    Allah le Très-Haut dit {Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant..} (31/6)
    Abu As Sahbâ dit : j'ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset "Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant." (31/6) ; il m'a répondit en le répétant trois fois : je jure sur Allah, l'unique divinité que ce mot signifie chanson. (Ibn Abi Chayba, Al-Hâkim, Al-Bayhaqi)
    Ibn Abbas (que Dieu agrée le père et le fils) dit : que le mot "Lahw" signifie la chanson (Al-Bayhaqi); quant à Mujâhid (que Dieu lui fasse miséricorde) il dit que ce mot signifie tambour (Tafsir d'Ibn Kathir 21/40)
    Hassan al-Basrî ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) lui, dit : cet verset à été révélé à propos de la musique et des flûtes (Tafsir d'Ibn Kathir 3/451)
    Sa'dî (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce mot inclut toute parole illicite, futile, frivole et toutes les élucubrations incitant à la non croyance et au péché. Il englobe également les propos de ceux qui refusent la vérité par des arguments fallacieux, la calomnie, la diffamation, le mensonge, l'insulte, l'invective, la chanson, les flûtes de Satan et les autres futilités distractives qui n'ont aucune utilité en cette vie ici-bas ou dans l'au-delà. (Tafsir As-Saadî 6/150)

    Dieu a dit: {Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie.} (17/64)
    Moujahid (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : sa voix signifie la chanson et la parole inutile.
    Ibn Al-Qayyim (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "cette annexion est particulière, tout comme l'annexion des mots cavalerie et infanterie; toute parole autre que celle dite dans le domaine de l'adoration d'Allah ou tout son provoqué par une clarinette, un flûte ou un tambour est considérée comme voix de Satan. Tous ceux qui marchent à pieds pour aller commettre un péché sont comptés parmi les fantassins de Satan, tout comme ceux qui vont commettre un péché à bord d'une monture sont considérés comme faisant partie de son escadron monté. C'est là, la thèse des anciens, notamment Ibn Abi Hatim qui a rapporté de Ibn Abbas que les fantassins de Satan sont ceux qui marchent à pieds pour aller commettre un péché".

    Nafi' (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte que "lorsque Ibn 'Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis dit : Nafi' entends-tu quelque chose ?
    Je répondis: "Oui."
    Il continua à avancer jusqu'à ce que je lui répondis: "Non."
    il ajoute tout en débouchant ses oreilles : j'étais avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui, lorsqu'il avait entendu pareille chose, avait fait le même geste". (Ahmad, Abou Dawoud, Ibn Mâja)

    'Omar (que Dieu l'agrée) rapporte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite." (Tabarâni)

    Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée) rapporte: "La musique fait pousser l'hypocrisie dans le cœur". ( Abou Dâwoûd et Bayhaqui)
    Des propos semblables sont rapportés de Abou Hourayra (que Dieu l'agrée).

    Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée) raconte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entendit un homme chanter la nuit. Il dit: "Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui !" (Abou Ishâq)

    Ibn Abou Chayba (que Dieu lui fasse miséricorde) raconte qu'un homme s'était plaint auprès de Chourayh de quelqu'un qui avait cassé son instrument à six cordes ; mais Chourayh n'avait pas demandé au fautif de rembourser au propriétaire le prix de l'instrument, car c'est quelque chose d'interdit et tout interdit n'a pas de valeur. (Al-Mounsif 5/395)

    At-Tabarî (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "les savants des différentes villes sont unanimes à abhorrer et à interdire la musique. Seuls Ibrahîm ibn Saad et Oubayd Allah Al-Anbarî s'étaient distingués du groupe". (Tafsir Al-Qurtubî 14/56)

    Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit à propos de celui qui a l'habitude d'écouter de la musique : "c'est pourquoi on constate que celui qui a l'habitude de l'écouter et de le goûter ne s'émeut pas à l'écoute du Coran. Bien au contraire, il se procure plus de plaisir en écoutant ces vers qu'en écoutant du Coran. Pire encore, ils écoutent le Coran en parlant et en jouant, alors qu'ils baissent la voix, cessent tout bruit et se montrent attentifs lorsqu'ils entendent des chants ou des applaudissements. (Madjmou' al-Fatâwâ 11/ 557)

    Ibn Qayyim (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "La position de Abou Hanifa par rapport à la question est l'une des plus dures. D'ailleurs ses disciples et compagnons ont interdit tous les instruments de musique y compris la flûte et le tambour et même la canne. Il ont dit que c'est un péché qui entraîne l'adultère et conduit à l'apostasie. Mieux, il disent qu'écouter de la musique c'est commettre un péché et s'en procurer du plaisir c'est faire preuve d'incrédulité vis à vis d'Allah. Ils ont étayé leur position par un hadith qui ne mérite pas d'être cité. Ils disent également qu'on doit s'efforcer pour ne pas l'entendre si l'on passe à côté".

    Al-Albani (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "les quatre écoles juridiques sont d'accord sur le caractère illicite de tous les instruments de musique". (As-Sahiha 1/145)

      Celui qui entend de la musique n'est pas comme celui qui l'écoute

      ᅠla question de savoir la position de l'Islam par rapport au fait que quelqu'un, en passant ou à partir d'un autre endroit, entend et goûte le son d'un tambour ou d'une flûte, l'imam Mâlik (que Dieu lui fasse miséricorde) avait répondu : "s'il l'apprécie il doit quitter l'endroit, sauf en cas de nécessité ou d'incapacité. S'il entend le son en passant il doit revenir en arrière ou presser le pas". (Al Djâmi' de Al-Qayrawânî, p 262)
      Il a dit également: "seuls les pervertis parmi nous s'y adonnent". (Tafsîr d'at-Tabarî 14/55)

      Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "D'après tous les imams, l'homme n'est pas blâmé pour ce qu'il entend sans le vouloir. L'homme se voit blâmé ou loué lorsqu'il écoute et non lorsqu'il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l'entend, sans le vouloir n'est pas récompensé. Car la grandeur d'un acte est mesurée par rapport à l'intention qui le sous-tend. C'est le cas également de la musique, si on l'entend sans le vouloir, on n'en est pas sanctionné". (al-Majmou' 10/78)

      Selon Ibn Al-Qayyim, concernant la position de l'Imam Ahmad, son fils Abd Allah a dit : j'avais posé à mon père une question sur la chanson et il avait répondu : la chanson engendre l'hypocrisie, elle ne m'intéresse pas, avant de citer les propos de Mâlik : "seuls les pervertis parmi nous s'y adonnent".

      Ibn Qoudama Al-Maqdasî (puisse Alla lui accorder Sa miséricorde) dit : "Celui qui écoute c'est celui qui cherche à entendre et ce n'était pas le cas d'Ibn Omar (qu'Allah soit satisfait d'eux) ; bien au contraire, il a entendu sans le vouloir. Et parce que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait besoin de savoir le moment où le bruit allait cesser pour pouvoir reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'il lui a été permis d'écouter. En effet, il n'allait reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'avec l'arrêt du bruit. Donc, c'est à cause de ce besoin que l'écoute a été permis". (Al-Moughnî 10/173)

    L'avis que cela est licite

    D'après 'Aicha (que Dieu l'agrée), Abou bakr (que Dieu l'agrée) entra chez elle pendant les jours de Mina Il la trouva en compagnie de deux jeunes filles qui chantaient et jouaient du tambourin.
    Abou Bakr (que Dieu l'agrée) dit alors: "Quoi ? Des instruments (de musique) de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?"
    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu soient sur lui) qui s'était entièrement recouvert de son manteau, découvrit son visage et lui dit : "Laisse les ô Abou bakr, chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre". (Al Boukhari, Mouslim, An-Nasâi et Ahmad)

    D'après Aïsha (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Publiez le mariage, célébrez-le dans les mosquées et jouez du tambourin à cet effet" (Ahmad et at-Tirmidhi)

    Bouraïdah (que Dieu l'agrée) dit: Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) partit une fois pour une campagne militaire. A son retour, une jeune fille noire vint le voir et dit: "O Envoyé d'Allah ! J'avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" (il s'agit d'une sorte de tambourin) en votre présence et je chanterai."
    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit: "Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer… Au cas contraire, non."
    Elle commen¢alors à le faire. Abou Bakr (que Dieu l'agrée) entra et elle continua à jouer. Puis 'Ali (que Dieu l'agrée) entra et elle continua encore. Ce fut ensuite au tour de Outhmân (que Dieu l'agrée) d'arriver et elle ne s'arrêta pas. Enfin, 'Omar (que Dieu l'agrée) entra: Elle cacha alors son "Douff" sous elle et s'assit dessus.
    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit alors la réflexion suivante: "Satan a peur de toi, O Oumar ! J'étais assis et elle était en train de jouer du "douff". Abou Bakr (que Dieu l'agrée) est entré et elle a continué à jouer. Puis Ali (que Dieu l'agrée) est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Outhmân (que Dieu l'agrée) d'arriver et elle ne s'est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, O Oumar, elle a caché le "Douff" ! " (Ahmad et Tirmidhi)

    Abou bakr Ibn Al-'Araby (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Rien qui concerne l'interdiction du chant n'est authentique"

    Ibn Hazm (que Dieu lui fasse miséricorde) : "Tout ce qui a été apporté pour l'interdire est faux et apocryphe"".

    Al-Qaradawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "On a d'ailleurs rapporté qu'un grand nombre de compagnons et de Tabi'in écoutaient le chant sans n'y voir aucun mal. Quand aux hadith qui ont été cités pour l'interdire, ils sont tous sujet à la critique et il n'en ai pas un que les savants de cette science n'est mis en doute".




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