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Le courage - الشَّجَاعَة
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Le courage - الشَّجَاعَة

C'est l'opposé de la lâcheté.

Des exemples dans le courage

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

    A Ouhoud, lorsque les combattants battirent en retraite et que les plus braves furent désespérés, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit front fougueusement jusqu'à ce que ses compagnons revinssent l'entourer et combattre autour de lui, jusqu'à la fin de la bataille.

    Toujours à Ouhoud, en plein combat, le damné Obey ibn Khalaf s'écria : "Où est Mohamed ? Que je périsse si je ne le tue pas !"
    Il fonça à cheval en direction du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Des hommes parmi les musulmans lui barrèrent le chemin.
    "Laissez lui la voie", leur dit l'Envoyé de Dieu !
    Puis, se saisissant de la lance à la main d'al-Hârith ibn Samma, il s'élança brusquement d'entre ses compagnons qu'ils en furent désespérés, tels les poils du chameau lorsqu'il s'agite. Puis, lui faisant face, il le transperça largement au cou. Obey tomba soudainement de son cheval, au sol, en hurlant : "Mohamed m'a tué !"
    Il mourut à Sarif, au retour à la Mecque avec l'armée Qoreychite.

    A Hounayn, ses compagnons furent mis en déroute par l'ennemi qui leur tendit les embuscades. L'Apôtre de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) resta seul sur le champ de bataille. Au dos de sa mule, il disait alors : "Je suis l'Apôtre en toute vérité, je suis fils de 'AbdelMottalib ! "
    Il ne cessa de se battre et appelait les croyants : "Vers moi, serviteurs de Dieu… !"

    Les Médinois furent mis en émoi, une nuit, par des cris et se dépêchèrent vers la source du bruit. Mais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était déjà de retour et les avait déjà devancés. Il était parti immédiatement s'en enquérir, l'épée au cou, monté sur un cheval descellé appartenant à Abou Talha. "N'ayez crainte, leur dit-il !"
    Sur cela, Anas ibn Mâlik dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était le meilleur des hommes". Puis, Anas, rapporta l'épisode.

    'Omrân ibn Hosayn (que Dieu agrée le père et le fils) atteste que : "L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne rencontra une troupe ennemie qu'il ne fût le premier (d'entre nous) à frapper".

    On rapporta selon Ibn 'Umar (que Dieu agrée le père et le fils) : « Je n'ai jamais vu un homme plus courageux, plus serviable ni plus généreux que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). »

    De même, 'Alî (que Dieu l'agrée) dit : « Quand le combat devenait acharné et que les yeux des combattants rougissaient, nous recourions au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour nous protéger. Il était toujours le plus proche de l'ennemi. »

    Safiya bint Abd l-Mouttalib (que Dieu l'agrée)

    Safiya (que Dieu l'agrée) était une brave et courageuse femme. En l’an 3 de l’Hégire, lorsqu’il y eut une période de grande agitation au cours de la bataille de Ouhoud, elle sortit, une lance à la main, et se dirigea d’un pas résolu vers le champ de bataille. Ce geste inspira de la honte à tous les musulmans qui s’enfuyaient du champ de bataille. Fâchée, elle leur lança : « Abandonnez-vous le Prophète ? ». Et elle poursuivit son chemin d’un pas ferme.

    Au cours de la bataille de Ahzab (des Tranchées), il était impératif de protéger les femmes et les enfants des noirs desseins des ennemis qui se trouvaient à l’intérieur de Médine et des juifs de Banou Qouraidha. Ils furent donc transférés au Fort de Fara par le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), qui leur désigna Hassan bin Thabit comme gardien.

    Bien que le fort fût sécuritaire, le danger les guettait tout de même. Le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), soutenu par tous ses compagnons, était occupé à défendre Médine contre les ennemis de l’islam, et rien ne séparait le fort du quartier de Banou Qouraidha. Un jour, un juif s’approcha du fort, cherchant à évaluer la situation à l’intérieur de celui-ci. Safiya le remarqua et comprit immédiatement qu’il s’agissait d’un espion. Elle comprit également que s’il retournait vers les siens et qu’il rapportait aux juifs qu’il n’y avait que des femmes et des enfants dans le fort, certainement ils viendraient tous les attaquer. Elle demanda donc au gardien, Hassan, de tuer ce juif. Mais il lui répondit qu’il en était incapable. On rapporte qu’à ce moment-là, il aurait répondu à Safiya : « Si j’avais été en mesure de me battre avec ce juif, j’aurais accompagné le Prophète sur le champ de bataille. »
    Suite à cette réponse, cette brave femme rassembla son courage, arracha l’un des mâts de la tente du gardien et alla en asséner un coup sur la tête du juif qui tomba raide mort. Aussitôt, elle demanda à Hassan de couper la tête du juif, mais il montra de la répugnance. Alors Safiya la coupa elle-même, monta tout en haut du fort et la jeta en bas. Lorsque les juifs de Banou Qouraidha virent la tête de leur frère, ils s’imaginèrent qu’un bataillon de l’armée musulmane se cachait dans le fort. Effrayés, ils n’eurent point le courage d’attaquer.

    Selon ce qu’ont rapporté d’autres historiens, Safiya aurait aussi demandé à Hassan de dépouiller le corps du juif de ses effets personnels, et il lui aurait répondu qu’il ne souhaitait pas prendre possession de ces objets.

    Safiya (que Dieu l'agrée), de par son grand courage, a donc sauvé les femmes et les enfants des musulmans du danger qui les menaçait en contrecarrant les plans des juifs.

    'Abdoullah Ibn Oum Maktoûm (que Dieu l'agréé)

    En dépit du fait qu’il fut ainsi dispensé de jihad, `Abd Allâh Ibn Umm Maktûm refusait de rester passif quand une expédition était en cours. Les grandes âmes ne se satisfont pas de demeurer à l’écart des grands moments. Il décida de ne manquer aucune campagne. Il s’assigna un rôle sur le champ de bataille. Il disait : "Placez-moi entre deux rangs et donnez-moi la bannière. Je la porterai pour vous et je la protègerai, car je suis aveugle et je ne suis pas en mesure de fuir."

    


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