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Le repentir - التَّوْبَة
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Le repentir - التَّوْبَة

Institution

An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le repentir de tout péché est une obligation... On doit se repentir de tous les péchés. Si le pécheur se repent seulement de certains de ses péchés, les gens justes disent que son repentir est valable pour ce qui concerne ces péchés mais qu'il doit se repentir de ce qui en reste. Les arguments du Livre, de la Sounna et du consensus de la communauté sont tous unanimes pour dire que le repentir est obligatoire". (Les jardins des vertueux)

Les mérites du repentir

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Demandez pardon à votre Seigneur; ensuite, revenez à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu'à un terme fixé, et Il accordera à chaque méritant l'honneur qu'il mérite.} (11/3)

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.} (24/31)

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ô vous qui avez cru ! Repentez-vous à Dieu d'un repentir sincère. Il se peut que votre Seigneur vous efface vos fautes et qu'Il vous fasse entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux} (66/8)

Dieu (le Très-Haut) a dit : {J'ai donc dit : "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu'Il vous accorde beaucoup de biens et d'enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières...} (71/10-12)

Anas Ibn Mâlik Al Ansarî (que Dieu l'agrée), - le serviteur du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) - a dit : Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Certes Dieu se réjouit du repentir de Son esclave plus que ne se réjouit l'un de vous lorsqu'il se retrouve par hasard son chameau après l'avoir perdu dans une terre désertique". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Et dans la version de Mouslim : "Dieu Se réjouit certainement de Son esclave quand il revient à Lui plus que ne se réjouit l'un de vous qui était sur sa monture dans une terre désertique. Elle s'échappe tout à coup en emportant sa nourriture et sa boisson. Il désespère de la revoir et s'allonge à l'ombre d'un arbre n'ayant aucun espoir de retrouver sa monture. Cependant qu'il est ainsi, voilà que sa monture se tient debout devant lui. Il la saisit par la bride et dit en se trompant sous l'effet de sa joie excessive : "Seigneur Dieu ! Tu es mon esclave et je suis Ton seigneur"".

Les piliers du repentir

An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "a) S'il s'agit d'une désobéissance entre l'homme et Dieu exalté, ne se rapportant pas au droit d'un humain, le repentir à trois conditions pour être agréé de Dieu :
1. Qu'on cesse immédiatement de désobéir.
2. Qu'on éprouve le regret d'avoir désobéi.
3. Qu'on décide de ne plus jamais revenir à cette désobéissance.
Si l'une de ces 3 conditions vient à manquer, le repentir n'est plus valable.
b) Si cette désobéissance lèse un être humain, le repentir a alors 4 conditions : les trois précédentes et l'on doit s'acquitter en outre du droit de la personne lésée. S'il s'agir d'argent ou autre chose pareille, on doit le lui restituer. S'il s'agit d'une calomnie proférée contre lui, on doit se mettre à sa disposition pour en recevoir le châtiment, ou bien on essaie d'obtenir son pardon. Si c'est une médisance, on doit aussi s'en excuser"
. (Les jardins des vertueux)

Les conditions du repentir

    Qu'elle se fasse avant l'appartion des grands signes de la fin du monde

    Dieu (le Très-Haut) a dit : {Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance.} (6/158)

    Selon Abou Moûsa Al Ach'arî, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dieu exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit; et ce jusqu'à ce que le soleil se lève de l'Occident". (Mouslim)

    Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui s'est repenti avant que le soleil ne se lève de l'Occident, Dieu agrée son repentir". (Mouslim)

    Safwân Ibn 'Assal (que Dieu l'agrée)  a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne cessa de nous parler jusqu'à ce qu'il cita une porte qui s'ouvrira de l'Occident et dont la largeur équivaudrait au parcours du cavalier durant quarante ou soixante dix ans.
    Souyân, l'un des narrateurs, dit : "Cette porte s'ouvrira du côté de la Syrie. Dieu exalté l'a créée le jour même où il créa les cieux et la terre, ouverte au repentir et ne se refermant que lorsque le soleil se lèvera de son côté". (At-Tirmidhi)

    Qu'elle se fasse avant d'être à l'agonie de la mort

    Dieu (le Très-Haut) a dit : {l'absolution n'est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions jusqu'au moment où la mort se présente à l'un d'eux, et qui s'écrie : "Certes, je me repens maintenant"} (4/18)

    Selon 'Abdulâh Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Prophète de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dieu glorifié et honoré accepte le repentir de l'esclave tant qu'il n'est pas à l'agonie de la mort". (At-Tirmidhi)

Des exemples dans le repentir

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

    Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai entendu le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire : "Par Dieu ! Je me repens sûrement chaque jour plus de soixante dix fois" (Al Boukhâri)

    Al Aghar Ibn Yasâr Al Mouzanî a dit : Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à dit : "Ô gens ! revenez à Dieu et implorez de Lui votre absolution; je me repens moi-même cent fois par jour". (Mouslim)

    Ka'b Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée)

    Ka'b (que Dieu l'agrée) raconte : "C'est alors que vinrent à lui ceux qui ne l'avaient pas suivi, lui présentant leurs excuses avec force serments. Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur état apparent, agréa leur allégeance et implora pour eux l'absolution divine tout en laissant à Dieu (le Très-Haut) le soin de juger ce qu'ils cachaient en eux-mêmes. C'est alors que je vins moi-même. Quand je le saluai, il sourit de la façon de quelqu'un en colère puis me dit : "Viens ici !".
    Je m'avançai et je m'assis devant lui. Il dit : "Qu'est-ce donc qui t'a empêché de te joindre à nous ? N'avais-tu pas déjà acheté ta monture ?"
    Je dis : "Ô Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant devant un autre que toi de tous les habitants de ce monde, j'aurais certainement jugé que je m'en sortirais par quelque excuse, d'autant plus que j'ai le don de la polémique. Mais, par Dieu, j'ai bien su que si je te racontais aujourd'hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait pas loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais espérer une conclusion heureuse de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n'avais aucune excuse de rester à l'arrière. Par Dieu, je n'avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t'ai fait détection".
    Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit alors : "Voilà quelqu'un qui a parlé sincèrement. Debout (et va-t-en de là) en attendant que Dieu prononce sur toi Son jugement !".
    Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma suite et me dirent : "Par Dieu, nous n'avons jamais appris sur toi que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t'excuser auprès du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) comme se sont excusés les autres déserteurs. Il t'aurait largement suffi auprès de Dieu que Son Messager priât pour ton absolution".
    Il dit : "Par Dieu, Ils n'ont pas cessé de me faire des reproches jusqu'à ce que j'ai voulu retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières déclarations". Puis je leur dis : "Est-ce que d'autres sont dans mon cas ?"
    Ils dirent : "Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et qui obtinrent la même réponse".
    Je dis : "Qui sont-ils ?".
    Ils dirent : "Mourara Ibn Ar-Rabî' Al-'Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî".
    Il dit : "Ils m'ont nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d'être pris en exemple. Lorsqu'on me les cita, je m'en allai. Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait interdit entre temps qu'on nous adressât la parole à tous les trois entre tous ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit : "changèrent d'attitude envers nous") si bien que je ne reconnaissais plus la terre car ce n'étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans cette situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons d'infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur maison et ne cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j'étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part à la prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne m'adressât la parole. J'allais à chaque fois au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je le saluais alors qu'il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même s'il avait ou non remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me plaçais pour prier tout près de lui et je l'épiais furtivement. Quand je me plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. Quand cette mise en quarantaine des musulmans dura trop longtemps pour moi, je n'ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou Qatada; il était mon cousin et l'un de mes plus chers amis Je lui adressai le salut. Par Dieu, il n'a même pas daigné me le rendre. Je lui dis : "Ô Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu sais que j'aime Dieu et Son Messager".
    Il se tut. J'y reviens de nouveau et il se tut encore. J'insistai encore une fois et il me dit enfin : "Dieu et Son Messager sont plus à même de le savoir".
    Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m'en allai et passai de nouveau par-dessus son mur. Tandis que je déambulais dans les rues commerçantes de Médine, voilà qu'un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé pour le vendre, criait : "Qui peut me dire où se trouve Ka'b Ibn Mâlik ?".
    Les gens se mirent à me désigner jusqu'à ce qu'il vînt à moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je lus donc la lettre et il y avait ceci : "Or, donc, nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en froid avec toi et Dieu ne t'a jamais placé dans une demeure d'humiliation et d'abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires".
    Je dis après sa lecture : "Voilà bien encore l'une de ces épreuves qui m'accablent en ces moments". je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai Jusqu'à ce qu'eussent passé quarante nuits (de quarantaine imposée). La révélation de Dieu tardait à venir. C'est alors que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint me dire : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) t'ordonne de ne plus approcher ta femme".
    Je lui dis : "Dois-je la répudier ? ou bien que dois-je faire ?".
    Il dit : "Non, mais isole-toi simplement d'elle et ne l'approche plus".
    Il envoya le même à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : "Va chez ta famille et reste-y jusqu'à ce que Dieu prononce Son jugement dans cette affaire".
    La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Ô Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n'ayant aucun domestique. Est-ce qu'il te répugne que je le serve ?".
    Il dit : "Non, mais qu'il ne t'approche surtout pas !".
    Elle dit : "Par Dieu, il est incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu'à ce jour depuis cette triste affaire".
    Certains de mes parents me dirent : "Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la permission de garder ta femme puisqu'il a autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le servir ?".
    Je dis : "Je ne demanderai pas la permission de la garder car je sais ce que dirait de moi le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) si je lui demandais cette permission alors que je suis jeune".
    Je restais ainsi dix nuits ; si bien que s'accomplirent pour nous cinquante nuits depuis qu'il a été interdit de nous adresser la parole. Puis je fis la prière de l'aube le lendemain de la cinquantième nuit sur le toit de l'une de nos maisons. Pendant que j'étais assis dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre {jusqu'à ce qu'ils se fussent sentis à l'étroit dans la terre malgré son ampleur} j'entendis tout à coup la voix de quelqu'un qui criait du haut du mont Sala' me disant aussi fort qu'il pouvait : "Ô Ka'b Ibn Mâlik ! Réjouis toi de la bonne nouvelle !".
    Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait en effet annoncé lors de la prière de l'aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle. Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l'arrivée du cavalier, sur le mont Sala'. Sa voix fut plus rapide que le cheval. Quand vint à moi celui dont j'avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, j'ôtai mes deux tuniques et je l'en revêtis, en récompense de sa bonne nouvelle. Par Dieu, je n'avais pas d'autres tuniques que celles là. Je dus en emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) cependant que les gens m'accueillaient en groupe, me félicitant de l'agrément de mon repentir et me disant : "Nous te félicitons pour l'agrément par Dieu de ton repentir". J'entrai finalement à la mosquée et voilà que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la Mecque) ne se leva à ma rencontre. Ka'b n'a jamais plus oublié à Talha cette marque d'amitié. Ka'b dit : "Lorsque j'eus salué le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), il me dit, le visage rayonnant de joie : "Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies jamais connu depuis que ta mère t'a mis au monde !".
    Je dis : "Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), ou est-ce de Dieu?"
    Il dit : "Plutôt de Dieu, Tout Puissant".
    Or quand le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était content, son visage rayonnait de lumière au point qu'il ressemblait à un morceau de lune éclatante. Nous savions cela de lui. Une fois assis devant lui, je dis : "Ô Messager de Dieu! Fais aussi parti de mon repentir, le fait de faire aumône d'une partie de mes biens pour Dieu et pour Son Messager".
    Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "Garde une partie de tes biens pour toi-même, cela est préférable pour toi".
    Je dis : "Je garde ma part du butin de Khaybar".
    Je dis en outre : "Ô Messager de Dieu ! Dieu le Très Haut ne m'a sauvé qu'à cause de ma sincérité et , et fais aussi parti de mon repentir, le fait que je ne dirai plus que la vérité tant que je vivrai".
    Par Dieu je n'ai jamais appris jusqu'à ce jour qu'aucun musulman n'a été mieux récompensé que moi par Dieu (le Très-Haut) pour sa sincérité depuis que j'ai dit cela au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ; je souhaite que Dieu me préserve du mensonge pour le restant de ma vie".
    Il dit : "Dieu (le Très-Haut) fit alors descendre (révéla) les versets suivants : {Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et des Ansârs qui l'ont suivi dans les heures difficilesâ" }. Jusqu'à ces paroles : {â"Il est certainement pour eux compatissant et miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui ont été laissés de côté jusqu'au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son ampleurâ" } jusqu'à ce qu'il arrivât à ces mots : {Craignez pieusement Dieu et soyez parmi les véridiques}. (Al-Boukhâri, Mouslim)

    La femme qui avait fait l'adultère

    'Omran Ibn Housayn (que Dieu l'agrée) rapporte qu'une femme de la tribu de Jouhayna vint au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'elle était enceinte à la suite des relations adultères. Elle lui dit : "Ô Messager de Dieu ! J'ai transgressé l'une des limites de Dieu. Fais-moi subir le châtiment qui s'impose". Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit alors venir son plus proche parent et lui dit : "Traite-la bien. Dès qu'elle met au monde son enfant, viens me voir !" Et c'est ce qu'il fit. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) donna alors l'ordre de bien attacher ses vêtements à son corps (pour éviter qu'elle ne se découvre) puis de la lapider. Une fois morte, il pria sur elle.
    'Omar lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Tu pries sur elle alors qu'elle a forniqué ?".
    Il Lui répondit : "Elle a exprimer un repentir qui, si on le partageait entre soixante dix personnes de Médine, leur suffirait (pour les absoudre). As-tu jamais trouvé de plus noble que son don de sa propre vie à Dieu Tout Puissant. ?" (Mouslim)

    La personne qui avait tué cent hommes

    Selon Abou Sa'id Al Khoudri (que Dieu l'agrée), Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Parmi ceux qui vivaient avant vous il y avait un homme qui avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de la terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu'il avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Est-ce qu'il restait quelque possibilité de se repentir ?"
    Le moine dit aussitôt : "Non".
    Il le tua sur le coup et compléta ainsi à cent le nombre de ses victimes. Puis il demanda quel était l'homme le plus savant de la terre. On lui en désigna un. Il lui dit : "J'ai tué cent personnes. Ai-je encore quelque possibilité de me repentir ?"
    Il Lui dit : "Oui et qu'est ce qui suppose à ton retour à Dieu ? Va à tel pays. Là vivent des gens qui ne font qu'adorer Dieu exalté. Adore Dieu avec eux et ne te retourne plus à ton pays car c'est une terre de mal".
    Il se mit donc en marche et lorsqu'il fut à la moitié du chemin il fut atteint par la mort. Les anges de la miséricorde (ceux qui accueillent les mourant agréés par Dieu) se disputèrent à son sujet avec les anges des tourments.
    Les anges de la miséricorde dirent : "Il est venu plein de repentir désirant de tout son cœur retourner à Dieu".
    Les anges des tourments dirent : "Il n'a jamais fait de bien dans sa vie".
    C'est alors qu'un Ange vint à eux sous une apparence humaine. Ils le prirent comme arbitre. Il leur dit : "Mesurez la distance qui le sépare de la terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez le ensuite à celle dont il est le plus proche".
    Ils mesurèrent et trouvèrent qu'il était plus près de la terre qu'il voulait rejoindre et ce furent les anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme"
    . (Al-Boukhâri, Mouslim)

    Dans une autre version : "La cité vertueuse était plus proche d'une seule palme et c'est pourquoi il fut compté de ses habitants".

    Dans une troisième version : "Dieu exalté inspira à la terre du mal de s'éloigner et celle du bien de se rapprocher. Puis Il dit : "Mesurez la distance qui les sépare". Ils trouvèrent qu'il était plus proche d'une palme de la cité du bien. Aussi fut-il absout de ses péchés".

    Rabi'a Al-'Adawiya (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Elle a dit : "Je demande pardon à Allah pour ne pas répéter assez souvent : je demande pardon à Allah".


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