La générosité | Islamopédie
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La générosité
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C'est l'opposé de l'avarice.

Institution

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ô les croyants! Dépenser de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession.} (2/254)

Les mérites de la générosité

Voir : "L'importance des aumônes surérogatoires".

Des exemples de générosité

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

    Jàbir (que Dieu l'agrée) rapporte : "Jamais on n'a demandé quelque chose au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et qu'il ait dit "non"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

    Selon Sahl Ibn Sa'id (que Dieu l'agrée), une femme vint au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avec un manteau tissé.
    Elle lui dit : "Je l'ai tissé de ma main pour t'en couvrir".
    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui en avait bien besoin, prit le manteau, l'entoura autour de ses hanches et sortit à nous.
    Untel dit alors : "Habille-moi-s'en, comme il est beau!"
    Il dit : "Oui".
    Le Prophète prit part à notre conseil puis rentra chez lui et fit un paquet du manteau qu'il envoya à cet homme. Les gens lui dirent : "Tu as fait là une bien vilaine chose. Le Prophète s'était couvert de ce manteau dont il avait vraiment besoin et voilà que tu le lui demandes, sachant bien qu'il ne déçoit aucun demandeur".
    Il dit : "Par Dieu, je ne le lui ai pas demandé pour m'en vêtir mais je voulais uniquement en faire mon linceul".
    Sahl a dit : "Ce fut effectivement ce manteau qui lui servit de linceul". (Al-Boukhâri)

    Anas (que Dieu l'agrée) rapporte : "Il n'est pas une seule fois où l'on ait demandé quelque chose au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) comme prix de son entrée en Islam et qu'il ne l'ait pas donnée. Une fois quelqu'un vint à lui et il lui donna un troupeau remplissant l'espace qui séparait deux montagnes. Cet homme retourna parmi les siens et leur dit : "Ô mon peuple! Entrez en Islam car ce Mohammad donne à la manière de celui qui ne craint pas la pauvreté". Et effectivement on voyait quelqu'un entrer d'abord en Islam ne visant par cela que les biens de ce monde mais il ne tardait pas à aimer l'Islam bien plus que ce monde et tout ce qu'il porte". (Mouslim)

    'Aïcha (que Dieu l'agrée)

    Elle reçut un cadeau de cent milles dirhams. Elle jeûnait quand elle reçut cet argent… Elle distribua alors la somme entière aux pauvres et aux nécessiteux bien qu'elle n'ait aucune nourriture chez elle. Peu après, sa servante lui dit "Tu aurai pu acheter de la viande pour un dirham -et ne pas distribuer ainsi l'intégralité de l'argent reçu- , viande avec laquelle tu aurai pu rompre le jeûne…"
    "Si je m'en étais souvenu je l'aurais fait", répondit-elle.

    Talha (que Dieu l'agrée)

    Talha Ibn Yahya Ibn Talha a rapporté : Ma grand-mère Sa'da bint 'Awf Al-Mariya qui était la femme de Talha Ibn 'Obaydullah m'a rapporté : Talha est venu chez moi un jour la mine sombre. Je lui ai donc demandé : Qu'y a-t-il pour que je te voie avec un visage sombre ? Me reproches-tu quelque chose ? Puis-je t'aider ?
    Il a dit : Non, tu es une excellente épouse de musulman.
    J'ai dit : Alors qu'est-ce qui te préoccupe ?
    Il a dit : La richesse que j'ai accumulée me cause des soucis.
    Je lui dis : Ne t'inquiète pas, distribue-la.
    Elle dit : Il la partagea jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul dinar.
    Talha Ibn Yahya a dit : J'ai demandé au gardien de la propriété de Talha à combien s'élevait sa fortune.
    Il a dit : Quatre cent mille.

    Salmân Al-Fârisi (que Dieu l'agrée)

    Ses revenues annuelles variaient entre quatre et six mille dirhams, mais il ne gardait aucun pour lui-même, il disait : "J'achète pour un dirham des joncs je les tresse puis les vends à trois dirhams, je récupère un seul dirham de son coût, je donne un en aumône et le 3ème je le dépense pour ma famille. Si Omar Ben Al-Khattab ne me l'avait pas interdit, je n'aurais pas cessé d'agir ainsi."

    Hicham ibn Hassan rapporta d'après Al Hassan : "Le salaire de Salman était cinq mille, et il s'adressait à 30 milles personnes s'asseyant sur la moitié d'un drap et portant l'autre moitié ... Il donnait tout son salaire et mangeait de son travail manuel".

    Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils)

    Ayyûb Ibn Wa'il Ar-Rasi raconta : "Un jour 'Omar reçut 4000 dirhams et une couverture blanche. Le lendemain Ayyûb le vit acheter de la nourriture pour son chameau à crédit. Ayyub se rendit auprès de la famille d''Abdoullâh et leur demanda :
    - "Abou AbdourRahmân n'a-t-il pas reçu hier 4000 dirhams et une couverture ?
    - Oui, en effet, répondirent-ils,
    - Mais je l'ai vu aujourd'hui au souk (marché) en train d'acheter de la nourriture pour son chameau et il n'avait pas d'argent pour la payer.
    - Parce qu'avant que la nuit ne soit tombée hier, il avait déjà tout partagé. Ensuite il prit la couverture sur ses épaules et sortit. Lorsqu'il revint, il ne l'avait plus. Nous lui demandâmes ce qu'il en avait fait et il nous dit qu'il l'avait donnée à un pauvre, expliquèrent-ils".

    Asma (que Dieu l'agrée)

    Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr a dit : "Je n'ai jamais connu personne d'aussi généreux que ma tante 'Aïcha et ma mère Asma. Mais leur générosité s'exprimait de façon différente. Ma tante accumulait les choses une à une jusqu'à ce qu'elle en eut suffisemment pour ensuite les redistribuer aux nécessiteux. Ma mère, quant à elle, ne gardait rien, même pas pour le lendemain".

    Ibn Al-Moubârak (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ismâ`îl Ibn `Ayyâsh dit : “Il n’y a sur terre un homme comme Ibn Al-Mubârak... Il n’y a pas un noble caractère sans que je ne le trouve vivant en la personne d’Ibn Al-Mubârak. Certains de mes amis me racontent même qu’ils l’accompagnèrent dans un voyage depuis l’Egypte jusqu’à la Mecque ; il leur offrait du khabîs [dessert à base de dattes et de beurre] alors qu’il ne cessait, lui, de jeûner”.

    Muhammad Ibn `Alî Ibn Al-Hasan Ibn Shaqîq dit : “A l’approche de la saison du hajj, les habitants de Marw allaient voir Ibn Al-Mubârak : Pouvons-nous t’accompagner, ô Abû `Abd Ar-Rahmân ?
    Il leur disait : Apportez-moi l’argent que vous avez préparé à cette fin.
    Il rassemblait leur argent dans un coffre qu’il fermait soigneusement. Puis, il leur louait des montures et les prenait de Marw jusqu’à Bagdad. Ce faisant, il ne cessait de couvrir leurs dépenses, il leur achetait les mets les plus délicieux et les desserts les meilleurs. Puis, à leur départ de Bagdad, il leur achetait les plus beaux habits et les comblait de tous les honneurs et ce jusqu’à ce qu’ils arrivent à la Ville du Messager de Dieu. Une fois à Médine, il disait à chacun d’eux : Qu’est-ce que ta famille t’a demandé d’acheter à Médine ? Et il achetait pour chacun ce dont il avait besoin. Ils se dirigeaient ensuite vers la Mecque et accomplissaient le hajj. Puis il disait à chacun : Qu’est-ce que ta famille t’a demandé d’acheter à la Mecque ? Et il honorait tous leurs besoins. Ils prenaient alors la route de la Mecque vers Marw et il ne cessait de couvrir leurs dépenses sur le chemin du retour. Arrivés à Marw, il rénovait leurs portes et leurs demeures, puis, trois jours plus tard, il leur organisait un grand repas, leur offrait de nouveaux habits. Après qu’ils aient mangé à leur guise, il demandait qu’on lui apporte le coffre où il avait réuni leur argent. Puis il rendait à chacun sa somme d’argent ”.

    Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ibn Fadlillah al 'Oumry dit à propos d' Ibn Taymiya : "Chaque années il recevait une quantité de biens incalculables, il les distribuait en totalité aux nécessiteux, sans en garder un seul dirham pour ses besoins personnels. Quand il ne pouvait se servir d'un de ses vêtements il l'envoyait aux nécessiteux ; C'est un fait que les gens reconnaissent en lui."

    Une personne de confiance raconte : " Un jour que j'étais assis en présence du Chaykh Ibn Taymiya, un homme se présenta à lui et le salua; Le Chaykh avait remarqué que l'homme n'avait pas de quoi se couvrir la tête. Il retira sont turban, sans que l'homme ne lui demande et le coupa en deux puis donna une moitié à l'homme, sans être gêné par la présence d'autres personnes."

    Une autre personne de confiance raconte : " Un jour que Chaykh passait dans une ruelle étroite un nécessiteux s'est adressé à lui, le Chaykh voyait que la personne était dans le besoin mais il n'avait rien sur lui qu'il pouvait donner ; Il enleva un de ses vêtement, lui donna et dit : " Vends le et tires-en profit ", puis le Chaykh s'excusa auprès de lui de n'avoir rien d'autre à lui donner."




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