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La générosité
C'est l'opposé de l'avarice. Institution Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ô les croyants! Dépenser de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession.} (2/254) Les mérites de la générosité Voir : "L'importance des aumônes surérogatoires". Des exemples de générosité Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) Jàbir (que Dieu l'agrée) rapporte : "Jamais on n'a demandé quelque chose au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et qu'il ait dit "non"". (Al-Boukhâri, Mouslim) Selon Sahl Ibn Sa'id (que Dieu l'agrée), une femme vint au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avec un manteau tissé. Anas (que Dieu l'agrée) rapporte : "Il n'est pas une seule fois où l'on ait demandé quelque chose au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) comme prix de son entrée en Islam et qu'il ne l'ait pas donnée. Une fois quelqu'un vint à lui et il lui donna un troupeau remplissant l'espace qui séparait deux montagnes. Cet homme retourna parmi les siens et leur dit : "Ô mon peuple! Entrez en Islam car ce Mohammad donne à la manière de celui qui ne craint pas la pauvreté". Et effectivement on voyait quelqu'un entrer d'abord en Islam ne visant par cela que les biens de ce monde mais il ne tardait pas à aimer l'Islam bien plus que ce monde et tout ce qu'il porte". (Mouslim) 'Aïcha (que Dieu l'agrée) Elle reçut un cadeau de cent milles dirhams. Elle jeûnait quand elle reçut cet argent
Elle distribua alors la somme entière aux pauvres et aux nécessiteux bien qu'elle n'ait aucune nourriture chez elle. Peu après, sa servante lui dit "Tu aurai pu acheter de la viande pour un dirham -et ne pas distribuer ainsi l'intégralité de l'argent reçu- , viande avec laquelle tu aurai pu rompre le jeûne
" Talha (que Dieu l'agrée) Talha Ibn Yahya Ibn Talha a rapporté : Ma grand-mère Sa'da bint 'Awf Al-Mariya qui était la femme de Talha Ibn 'Obaydullah m'a rapporté : Talha est venu chez moi un jour la mine sombre. Je lui ai donc demandé : Qu'y a-t-il pour que je te voie avec un visage sombre ? Me reproches-tu quelque chose ? Puis-je t'aider ? Salmân Al-Fârisi (que Dieu l'agrée) Ses revenues annuelles variaient entre quatre et six mille dirhams, mais il ne gardait aucun pour lui-même, il disait : "J'achète pour un dirham des joncs je les tresse puis les vends à trois dirhams, je récupère un seul dirham de son coût, je donne un en aumône et le 3ème je le dépense pour ma famille. Si Omar Ben Al-Khattab ne me l'avait pas interdit, je n'aurais pas cessé d'agir ainsi." Hicham ibn Hassan rapporta d'après Al Hassan : "Le salaire de Salman était cinq mille, et il s'adressait à 30 milles personnes s'asseyant sur la moitié d'un drap et portant l'autre moitié ... Il donnait tout son salaire et mangeait de son travail manuel". Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) Ayyûb Ibn Wa'il Ar-Rasi raconta : "Un jour 'Omar reçut 4000 dirhams et une couverture blanche. Le lendemain Ayyûb le vit acheter de la nourriture pour son chameau à crédit. Ayyub se rendit auprès de la famille d''Abdoullâh et leur demanda : Asma (que Dieu l'agrée) Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr a dit : "Je n'ai jamais connu personne d'aussi généreux que ma tante 'Aïcha et ma mère Asma. Mais leur générosité s'exprimait de façon différente. Ma tante accumulait les choses une à une jusqu'à ce qu'elle en eut suffisemment pour ensuite les redistribuer aux nécessiteux. Ma mère, quant à elle, ne gardait rien, même pas pour le lendemain". Ibn Al-Moubârak (que Dieu lui fasse miséricorde) Ismâ`îl Ibn `Ayyâsh dit : “Il n’y a sur terre un homme comme Ibn Al-Mubârak... Il n’y a pas un noble caractère sans que je ne le trouve vivant en la personne d’Ibn Al-Mubârak. Certains de mes amis me racontent même qu’ils l’accompagnèrent dans un voyage depuis l’Egypte jusqu’à la Mecque ; il leur offrait du khabîs [dessert à base de dattes et de beurre] alors qu’il ne cessait, lui, de jeûner”. Muhammad Ibn `Alî Ibn Al-Hasan Ibn Shaqîq dit : “A l’approche de la saison du hajj, les habitants de Marw allaient voir Ibn Al-Mubârak : Pouvons-nous t’accompagner, ô Abû `Abd Ar-Rahmân ? Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) Ibn Fadlillah al 'Oumry dit à propos d' Ibn Taymiya : "Chaque années il recevait une quantité de biens incalculables, il les distribuait en totalité aux nécessiteux, sans en garder un seul dirham pour ses besoins personnels. Quand il ne pouvait se servir d'un de ses vêtements il l'envoyait aux nécessiteux ; C'est un fait que les gens reconnaissent en lui." Une personne de confiance raconte : " Un jour que j'étais assis en présence du Chaykh Ibn Taymiya, un homme se présenta à lui et le salua; Le Chaykh avait remarqué que l'homme n'avait pas de quoi se couvrir la tête. Il retira sont turban, sans que l'homme ne lui demande et le coupa en deux puis donna une moitié à l'homme, sans être gêné par la présence d'autres personnes." Une autre personne de confiance raconte : " Un jour que Chaykh passait dans une ruelle étroite un nécessiteux s'est adressé à lui, le Chaykh voyait que la personne était dans le besoin mais il n'avait rien sur lui qu'il pouvait donner ; Il enleva un de ses vêtement, lui donna et dit : " Vends le et tires-en profit ", puis le Chaykh s'excusa auprès de lui de n'avoir rien d'autre à lui donner." |
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