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Les conditions pour l'obligation du Pèlerinage
1) L'islam 2) La raison 3) La puberté Si un enfant a fait le hajj, il aura la récompense du hajj mais il devra le refaire. 4) La liberté 5) La capacité de le faire, pécuniairement et sanitairement En matière de pèlerinage, la capacité consiste à être physiquement sain, à disposer d'un moyen de locomotion tel un avion, une voiture, une monture ou un billet, à posséder un viatique suffisant pour l'aller et le retour en surplus de la dépense que l'on doit aux personnes prises en charge jusqu'à son retour de pèlerinage. (Avis de la Commission Permanente,11/30) Celui qui fait son pèlerinage avec des biens illicites Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Certes, Dieu est bon et n'agrée que ce qui est bon". (Mouslim, n°1015) Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsqu'un homme part en pélerinage avec des moyens purs, et met son pied dans l'étrier en appelant : "Labbayk Allahoumma Labbayk", une voix l'appelle du Ciel : "Labbayka ô bienheureux, tes provisions sont licites, la monture est licite, ton pélerinage est pieux et sans péché"; et s'il part avec des moyens impurs, et met son pied dans l'étrier en disant : "Labbayk Allahoumma Labbayk", une voix l'appelle du Ciel : "No labbayka Ô malheureux, tes provisions sont illicites, tes dépenses sont illicites, tes dépenses sont illicites, et ton pélerinage est impieux"". (At-Tabarâni) Ibn 'Omar a dit : "Les meilleurs pèlerins sont ceux animés des intentions les plus sincères, ceux dotés du viatique le plus propre et ceux mus par la certitude la plus inébranlable". (al-madkhal d'Ibn Al-Hajj 4/210) Un groupe de savants a fait allusion au non agrément. Parmi eux figurent Al-Ghazali, Al-Qarafi, Al-Qurtoubi, et an-Nawawi. Al-Ghazali attribue cet avis à Ibn 'Abbâs. Celui qui n'a pas la capacité physique de le faire peut payer quelqu'un pour le faire à sa place Ibn Abbas (que Dieu agrée le père et le fils) rapporte : "Une femme vint au Prophète et lui dit : ma mère avait fait le voeu, avant de mourir, d'accomplir le hajj, pourrai-je le faire à sa place ?" Ibn Taymiya a dit : "Celui qui fait le pèlerinage dans le seul but de percevoir de l'argent, n'aura aucune récompense dans l'au-delà. Mais si l'on prend de l'argent pour faire le pèlerinage (à la place d'un autre) ou pour l'utiliser dans ses propres frais de pèlerinage, il n'y a aucun mal à le faire et l'intéressé n'encourt rien". Celui qui souhaite faire le pèlerinage à la place d'un autre doit déjà avoir fait le sien Ibn 'Abbâs dit que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait entendu un homme dire : "Je vous répond à la place de Shoubrouma" Le cas de l'endetté Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Il est permis à l'endetté qui se trouve dans l'incapacité de régler ses dettes de participer au pèlerinage aux frais d'autrui, pourvu que cela n'entraîne pas la perte du droit lié à la dette. Cette permission lui est donnée quand il est incapable de gagner sa vie ou quand le créancier est absent de sorte qu'on peut pas prélever des gains du débiteur de quoi régler sa dette". (Majmou' Al-Fatawa, 26/16) 6) Pour la femme, elle doit avoir un mahram. Et, si la femme n'a pas de mahram, alors elle n'est plus dans l'obligation de faire le hajj Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La femme ne doit pas voyager sans accompagnateur légal". (Al-Boukhâri 1763 et Mouslim 1341) Ibn 'Abbâs selon qui le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La femme ne doit voyager qu'avec un mahram et ne doit entrer chez elle sans la présence d'un mahram." Le pèlerinage doit être fait dès que ces conditions sont remplies Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dépêchez-vous de vous acquitter du Hajj car aucun de vous, ne sait quand il mourra". (Ahmad)
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