Le capital de l'expérience (l'Islam par le martyr de Sayyid Qoutb) | Islamopédie
Accueil > Bibliothèque > Qoutb > Islam par le martyr

< Une voie pour les hommes

< Une voie unique dans son genre

< C'est une voie aisée

< Une voie marquante

< Le capital de la sainte nature

< Le capital de l'expérience

< Les lignes immuables
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

Le capital de l'expérience (l'Islam par le martyr de Sayyid Qoutb)
( Accueil > Bibliothèque > Qoutb > Islam par le martyr)

Lorsque l'Islam fit face la première fois à l'humanité il ne l'affrontait qu'avec le seul capital de la saine nature. Car le capital de la saine nature était avec cette religion malgré les longues générations passées qui ne faisaient qu'amonceler sur lui les ruines de la large réalité préislamique. Mais le soulèvement de la saine nature était bien plus fort que tout cet amoncellement et il a suffi que cette nature réponde à son appel pour qu'il se dégage de ce fatras.

Ce fut alors cette période merveilleuse, ce tut cette cime éminente, ce fut cette génération puissante et ce fut ce phare lumineux... Ce fut comme nous l'avons déjà dit, l'un des édits prédestinés de Dieu, l'un de ses arrangements, afin que cette image unique dans son genre se concrétise dans les conditions d'une vie matérielle à laquelle on pourra par la suite revenir dans son image réelle, de même qu'on pourra la rééditer au cours des temps, dans la mesure ou l'humanité s'y prédispose! Ce n'était pas un fruit naturel de son milieu social d'alors, mais c'était le fruit du capital accumulé en réserve pour la saine nature, lorsqu'elle trouva la voie la direction, l'éducation et le mouvement qui regroupent ce capital et lui donnent cette puissante impulsion...

Mais l'humanité tout entière ne s'était pas encore suffisamment préparée pour rester longtemps dans la ligne de cette cime éminente dont jouit cette élite choisie par les soins de Dieu.

Lorsque l'islam se répandit dans le monde à l'Est comme à l'Ouest avec cette vitesse étonnante dont l'histoire n'avait jamais vu de pareille, lorsque les gens entrèrent par vagues dans la religion de Dieu et que la majorité de la nation islamique n'était plus celle qui avait reçu cette éducation d'un genre unique à l'action profonde et lente qu'avait reçue l'élite choisie...

Lorsqu'advint tout cela, les sédiments de l'obscurantisme, préislamique commencèrent alors à exercer de plus en plus leur pression sur l'âme des foules innombrables, sur le nombre de plus en plus grand des groupements convertis à l'islam et à attirer le corps tout entier du haut de cette cime éminente vers la terre plate et sans relief! Le corps qui ne peut être haussé jusqu’à cette cime éminente que grâce au bond énorme accompli par l'élite choisie sous l'impulsion de l'éducation unique et à l'action profonde et lente qui avait regroupé le capital de la saine nature humaine et l'avait lâché dans cette direction lointaine! Il s'ensuivit que la société musulmane s'était installée, pour près de mille ans, non pas sur cette cime éminente, mais sur des niveaux divers mais tous supérieurs à ceux des autres sociétés de par le monde. Et ce, malgré le fait que ces sociétés elles-mêmes s'inspirent de la société musulmane élevée comme en témoigne l'histoire impartiale et combien rare est l'histoire impartiale.

Ce bond énorme et unique dans l'histoire de l'humanité, ces mille ans de niveaux élevés... n'ont pas été tous vains. Ils ne s'éparpillèrent pas en pure perte loin du monde de la vie et ils n'ont pas laissé après eux l'humanité telle qu'ils l'avaient reçue au départ.

Certes non! ce n'est pas là la nature de la loi divine dans la vie et dans les hommes. Car l'humanité est une unité solidaire dans le cours des temps. Le corps de l'humanité est un corps vivant qui tire profit du viatique des expériences et qui emmagasine le capital de ses connaissances. Quel que soit le tas de l'obscurantisme préislamique qui s'est amoncelé sur elle, cet obscurantisme où est retombée l'humanité, quelles que soient la cécité et les ténèbres qui lui obscurcirent la vue, le capital est toujours là, bien caché ou disons plutôt qu'il circule en général dans les veines du corps !

Si l'appel à l'islam la première fois ne trouvait que le capital de la saine nature humaine pour affronter la réalité matérielle de l'humanité (nous disons cela sans passer sous silence ce capital infinie et semblable à une flamme mourante laissée par les premières missions divines qui ne s'adressaient en fait qu'à des peuples limités et n'avaient pas l'universalité de l'islam) nous disons donc que cet appel à l'Islam trouve aujourd'hui, à côté du capital caché de la saine nature, celui de la première vague de cette voie divine dans la vie de l'humanité entière, aussi bien ceux qui ont cru en l'islam, ceux qui sont entrés sous sa loi, que ceux qui, malgré la distance, subirent l'influence du raz-de-marée islamique, il trouve à côté de ce capital celui des expériences amères de l’humanité, dont elle a souffert dans son égarement lorsqu'elle s'éloigna de Dieu et lorsqu'elle connut dans cet égarement le goût amer de la vie.

Les principes et les concepts, les valeurs et les critères, les régimes et les situations. (avec lesquels l'islam affronta la première fois l'humanité n'ayant avec lui que le capital de la saine nature humaine) que l’humanité renia avec la plus grande violence, auxquels elle voua la plus grande haine et qu'elle combattit de toute sa force parce que, ce jour-là, ils étaient tout à fait étrangers à elle et parce qu'une distance incommensurable les séparait de sa réalité d'alors - donc les principes et les concepts, les valeurs et les critères, les régimes et les situations, se sont installés dans un groupe d'hommes dans leur image parfaite durant une certaine période, puis ils se sont installés dans la vie du vaste monde islamique à des nouveaux divers durant une autre longue période, enfin ils furent connus dans la vie de presque toute l'humanité, durant un peu plus de treize siècles. Ils turent connus au moins par l'étude, ou par l'observation ou par la vue à travers une fente! Quand même ils ne furent pas connus par l'observance, la pratique et l’expérimentation !

Ils ne sont donc plus considérés comme étrangers par rapport à l'humanité, comme ils l'étaient lorsque l'Islam les lui apporta pour la première fois. Ils ne sont plus reniés par ses sens ni par sa coutume empirique comme ils l'étaient alors

Il est vrai que l'humanité n'en a jamais apprécié la saveur comme l'a apprécié l'élite choisie et par surcroît dans cette époque exceptionnelle. Il est vrai aussi que lorsque l'humanité essaya d'en mettre quelques-uns en pratique à des périodes inégales, y compris notre ère moderne, elle n'en a jamais perçu l'esprit, et ne les a pas appliqués conformément à cet esprit. Il est vrai enfin que cette humanité, jusqu'à cette minute, ne cesse de monter lorsqu'elle grimpe les marches de cet escalier vers lequel a bondi la première société islamique.

Tout cela est vrai. Mais l'humanité dans son ensemble, du point de vue de la conception des choses et du point de vue de la pensée, serait peut-être plus près de comprendre la nature de cette voie et plus à même de la porter qu'au jour où elle la reçut pour la première fois, alors qu’elle lui était tout à fait étrangère.

Les exemples précis rapprochent de nous cette vérité, la mettent en évidence.

Nous nous contenterons d'en citer quelques-uns sans les embrasser tous et ce pour deux considérations majeures :

Primo : La nature même de cette étude succincte et concise qui n'est rien d'autre que de simples allusions menant aux éléments du grand sujet que vise la matière de ce livre intitulé: "voici la Religion"

Secundo : Les larges lignes laissées par ce vaste raz-de-marée pour cette voie dans la vie de toute l'humanité, dans tous les coins de la terre sont tellement nombreuses, ont des traces Si grandes sur des surfaces Si étendues, qu'elles ne sauraient être renfermées dans un seul livre, dans une seule étude et dans une seule époque. Ces traces se sont déposées dans toute la vie de l'humanité - depuis cette ère éloignée - englobant toute la vie des hommes sur une très large échelle. Ses effets ont touché des côtés de la vie qui ne sont peut-être pas tous visibles et que l'observation humaine n'en a peut-être pas enregistré la totalité.

Nous pouvons certainement dire, d'une façon globale. que ce phénomène universel qui se manifesta sur cette planète terrestre et qui s'est accompli dans la vie de cette humanité – à savoir le phénomène de la religion - n a pas laissé, depuis cette époque, un seul côté de la vie de l'humanité sans s'y manifester d'une façon évidente et sans y laisser une trace plus ou moins grande de son effet dont la réalité ne fait aucun doute.

Tous les grands mouvements de l'histoire dérivent directement ou indirectement de ce grand événement ou d'une façon plus exacte de cet énorme phénomène universel.

Le mouvement de réforme religieuse entrepris par Martin Luther et Calvin en Europe, le mouvement de la Renaissance qui alimente jusqu’à ce jour l'Europe. le mouvement de destruction du régime féodal en Europe, la libération de l'autorité des nobles, le mouvement égalitaire et la déclaration des droits de l'homme qui se sont manifestés dans la "magna carta " en Angleterre, la Révolution qui a éclaté en France, le mouvement de l'école expérimentale sur laquelle repose la gloire mondiale de l'Europe et à partir de laquelle naquirent Les très grandes découvertes scientifiques contemporaines... Ainsi que d'autres grands mouvements semblables que les gens considèrent comme des bases dans l'évolution historique... ont tous pris source dans cette grande marée islamique et on ont subi l'influence essentielle et profonde. - Citons ce passage du livre du Docteur Ahmed Amine "Le matin de l'islam" : "Des tendances portant la marque de l'Islam apparurent parmi les Chrétiens. C'est ainsi qu'au huitième siècle grégorien, soit dans les deuxième et troisième siècles de l'hégire, on vît naître en Septimanie (au sud-ouest de la France) un mouvement appelant à dénoncer la confession devant les curés qui n'y auraient aucun droit. L'homme n'a qu'à prier directement Dieu pour implorer le pardon de ses péchés. Or en Islam il n'y a ni curés, ni moines, ni rabbins. Il est naturel qu'il n'y a pas de confession en Islam.

Un autre mouvement éclata appelant à briser les images et les statues religieuses (Iconoclastes). C'est qu'aux huitième et neuvième (c'est-à-dire aux troisième et quatrième siècles de l'Hégire), on vit la naissance d'un mouvement chrétien refusant le culte des images et des statues. L'empereur romain "Léon III" publia en 726 un décret interdisant le culte des images et des statues. Un autre décret considéra en 730 ce culte comme une idolâtrie. Il en fut de même de Constantin V et de Léon IV, alors que les papes Grégoire Il et III et Germanius le patriarche de Constantinople de même que l'impératrice Irène étaient partisans du culte des images; une grande querelle divisa les deux clans. Il serait hors sujet d'en parler en détail. Tout ce que nous voulons relater c'est que certains historiens disent que l'appel au rejet des images et des statues a été influencé par l'islam. Ils disent que Claudrus, évêque de Turin (désigné en 828 de l'ère grégorienne et environ en l'an 213 de l'Hégire) qui brûlait les images et les crucifix, et interdisait leur culte dans son évêché, était né et fut élevé dans l'Andalousie musulmane... "Il s est trouvé de même une secte chrétienne qui expliqua le dogme de la trinité d'une façon voisine du dogme unitaire et qui renia caractère divin de Jésus Christ" (même source).

Lorsque les troupes barbares des Croisés rentrèrent de l'Orient islamique au XI ème siècle, elles rapportèrent avec elles une image de la vie de la société islamique. Malgré toutes les déviations de cette société, son aspect le plus frappant par rapport au troupeau barbare des Croisés, était celui d'une législation unique à laquelle se soumettaient le gouverneur et le gouverné et qui n'était pas inspirée par la volonté du noble ou par la passion du prébendier, comme cela se passait en Europe.

C'était l'aspect de la liberté individuelle dans le choix du métier et du lieu de la résidence.

C'était l'aspect de la propriété privée et de la liberté d'exploitation.

L'aspect de l'absence totale du régime héréditaire des classes, celui de la possibilité pour chaque individu de s'élever à tout moment d'un degré dans l'échelle sociale dans la mesure de ses possibilités naturelles et de son labeur. Tout ces aspects proéminents que ne manqua pas de remarquer l'oeil de l'Européen qui vivait alors sous le régime féodal et était une serf attaché à la terre. Sa loi était représentée par la volonté du Seigneur et sa classe était obligatoire parce que "La noblesse" était héréditaire.

Et partant, grâce aux autres facteurs économiques dans la société européenne, éclatèrent les cris de protestation qui brisèrent petit à petit le régime féodal et proclamèrent la libération des individus du servage de la terre même Si ces cris ne les ont pas libérés de la plupart des autres chaînes et n'ont pas élevé leur société au niveau de la société islamique. C'est à partir des universités d'Andalousie, de l'influence de la civilisation de l'Orient islamique qui était devenue une civilisation mondiale, à partir des traductions européennes, du patrimoine du monde musulman que jaillit le mouvement de la Renaissance européenne dans le quatorzième siècle et les siècles suivants.

C'est de là que jaillit le mouvement scientifique moderne et en particulier la méthode expérimentale: Brivolt, l'auteur du livre "Making of Humanity" dit: "La science fut la chose la plus importante apportée au monde moderne par la civilisation arabe, mais ses fruits furent très longs à mûrir. Le génie enfanté en Espagne par la civilisation arabe ne connut son plein essor que très longtemps après la disparition de cette civilisation derrière les nuages des ténèbres. La science ne fut pas la seule à avoir rendu la vie à l'Europe. Mais d'autres influences nombreuses parmi les influences de la civilisation islamique ont rayonné de la primeur de leur lumière sur la vie européenne.

Bien qu'il n'y ait pas un seul côté de l'épanouissement de l'Europe dont on ne puisse ramener la cause d'une façon irréfutable aux influences de la culture islamique, ces influences se trouvent de la façon la plus évidente et la plus importante dans la naissance de cette énergie ce que le monde moderne a comme force puissante de son épanouissement, c'est-à-dire dans les sciences naturelles et dans l'esprit de la recherche scientifique;

Il en tire la conclusion suivante :

"Ce que doit notre science à celle des Arabes ne consiste pas dans ce qu'ils nous transmirent comme découvertes étonnantes de théories inédites, mais cette science doit beaucoup plus encore à la culture arabe elle lui doit sa propre existence car, ainsi que nous l'avons vu, dans la science antique la science n existait pas. L'astronomie chez les Grecs ainsi que leurs ma thématiques étaient des sciences étrangères importées de l'étranger et prises chez les autres. Elles n'y eurent jamais droit de cité et ne se confondirent jamais à la civilisation hellénique les Grecs ont organisé les écoles scientifiques. ils ont généralisé les lois, ils ont établi les théories, mais les méthodes de recherche poursuivie et posée, le groupement des notions positives et leur concentration, les méthodes analytiques de la science, l'observation précise et continue, la recherche expérimentale, tout cela était absolument étranger au génie grec. Quant à ce que nous prétendons être de la science, il parut en Europe comme le résultat d'un esprit nouveau dans la recherche, de nouvelles méthodes de déduction, des méthodes de l’expérimentation. de l'observation et de la mesure, et de l'évolution des mathématiques d'une façon inconnue des Grecs. Cet esprit et ces méthodes scientifiques ont été introduits par les Arabes dans le monde européen".

Il disait avant cela

- "Roger Bacon a étudié la langue arabe et la science arabe à l'école d' "Oxford" auprès des successeurs de ses maîtres arabes en Andalousie. Ni "Roger Bacon", ni son homonyme "Francis Bacon" qui vint après lui n'ont Je droit de s'arroger le mérite de l'invention de la méthode expérimentale Roger Bacon ne fut que l'un des émissaires en Europe Chrétienne de la science et de la méthode islamiques.

Il ne s'est jamais lassé de proclamer à ses contemporains que c'était seulement en apprenant la langue et la science des Arabes qu'ils trouvaient la seule voie vers la vraie connaissance.

Les discussions qui tournèrent autour des créateurs de la méthode expérimentale n'est qu'un côté de cette falsification monstre des origines de la civilisation européenne. La méthode des Arabes s'était largement répandue à l'époque que de Bacon et les gens s'efforcèrent avec avidité de la posséder dans les divers coins de I 'Europe.

D'où a puisé Roger Bacon ce qu'il avait acquis comme sciences ?

Des universités islamiques d'Andalousie et le tome 5 de son livre "Capus Majus" qu'il réserva à la recherche optique, n'est en vérité que a copie du livre d’Ibn Al-Haytham intitulé "Les paysages". Le professeur Driver de la faculté de New York dit dans son livre "La lutte entre la science et la religion" : "Les savants musulmans eurent la conviction que la voie de la spéculation intellectuelle et théorique ne menait pas au progrès et que l'espoir de découvrir la vérité devait être lié à l'observation des événements eux-mêmes. C'est ainsi que leur slogan dans leurs recherches étaient la méthode et le code scientifique objectif. Les résultats de mouvement scientifique apparaissant clairement dans le progrès étonnant réalisé par les industries de leur époque, nous sommes stupéfaits de voir dans leurs oeuvres écrites des opinions scientifiques que nous attribuions aux résultats de notre science contemporaine. C'est ainsi que la doctrine de la naissance et de l'évolution des êtres organiques que nous considérons comme une doctrine moderne était étudiée dans leurs écoles. Ils y sont allés encore plus loin que nous et ce en l'appliquant à la matière inerte et aux métaux.

Ils ont employé la chimie en médecine. En mécanique ils sont parvenus à définir les lois de la chute des corps. Ils savaient à fond la dynamique. Dans les théories de la lumière et la perception optique ils sont arrivés à transformer de fond en comble l'opinion grecque disant que la perception optique résultait de l'impact d'un rayon provenant de l'oeil avec l'objet vu. Ils ont dit le contraire. Ils connaissaient les théories de la réflexion de la lumière et de sa rétraction. El-Hassan Ibn Al-Haytham a découvert la ligne courbe qu'adoptait le rayon dans sa marche dans l'espace et a démontré ainsi que nous apercevons la lune et le soleil avant leur apparition effective à l'horizon et que nous continuons à les voir un peu après leur coucher.

Nous nous contenterons de ce que nous venons de citer comme preuves des influences évidentes de la voie islamique et de la vie islamique sur l'histoire de l'humanité, sur les grands mouvements mondiaux.

Nous nous limitons à ces exemples en tant qu'allusions à cette très grande vérité aux limites étendues et que nous oublions souvent quand nous observons l'édifice de la civilisation actuelle. Il nous semble voir, dans notre naïveté et notre sottise, que nous n y avons aucune part. que nulle trace de nous n'existe dans sa naissance et qu'il est plus grand que nous et que notre histoire que nous ignorons hélas ! et que nous apprenons de la bouche de nos ennemis qui n'ont d'autre souci que de remplir nos coeurs de désespoir dans la possibilité d'une vie islamique conformément à la voie islamique.

Ils ont un intérêt dans ce désespoir, car il les met à l'abri d'une contre-attaque et du retour aux musulmans des rênes du monde qu'ils détiennent eux-mêmes.

Qu'avons-nous donc à happer tout ce qu'ils disent et à le répéter comme les perroquets et les singes ?

De toute façon ce n'est pas là notre sujet. Nous ne faisons que préparer le terrain avec cette allusion pour une autre allusion visant les lignes larges tracées par la première marée montante de l'islam et enseignées par elle à l'humanité Si bien que l'humanité se trouve aujourd'hui plus à même de les comprendre et de les concevoir. Ces lignes sont le nouveau capital qui vient s'ajouter à l'antique capital de la saine nature humaine.




Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese