La 2eme année à Médine | Islamopédie
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La 2eme année à Médine
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La mort de Rouqayya (que Dieu l'agrée)

Au milieu de la seconde année suivant l'émigration, sa fille Rouqayya (r) tomba malade : Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. 'Othman (que Dieu l'agrée), son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Rouqayya mourut juste avant le retour de son père. De retour à Mèdine, une des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe.

Fâtima (r) y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîja (r). Fâtima (r) fut énormément touchée par la mort de sa sÅ“ur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand ils revinrent du cimetière, la voix de 'Omar (que Dieu l'agrée) en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Rouqayya. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il ajouta : "Ce qui vient du cÅ“ur et des yeux, cela vient de Dieu et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan".

La bataille de Badr (vendredi 17 Ramadan)

    Les causes de cette bataille

    Comme les mecquois représentaient un danger permanent, à cause de leur puissance militaire, il était indispensable pour les musulmans de trouver des moyens préventifs afin d'essayer de les affaiblir. C'est dans cette optique que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) décida de mener une petite expédition militaire contre une caravane commerciale dirigée par Abou Soufiane, et ce justement, afin de porter un coup à la puissance économique (et donc, à la puissance militaire) des infidèles mecquois. Il est important de noter que, lorsque les musulmans quittèrent Madinah, ils ne s'imaginaient pas du tout qu'ils allaient être entraînés dans une véritable guerre et ne s'étaient donc pas préparés à cette éventualité.

    L'armée musulmane

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était à ce moment accompagné de trois cent treize compagnons (رضي الله عنهم) : soixante dix-sept émigrés de Makkah et deux cent trente six habitants de Médine.

    L'armée musulmane avait en tout et pour tout six cottes de mailles, huit épées, deux chevaux et quelques soixante dix chameaux, que les soldats devaient se relayer pour monter.

    De la caravane à l'armée

    Alors que les compagnons (رضي الله عنهم) se dirigeaient vers la caravane, Abou Soufiane fut informé de leur expédition. Il dépêcha un homme nommé Damdam Ibn `Amr Al-Ghifârî à Makkah afin qu'il aille alerter les Qouraïchites du danger qui guettait leur caravane et leurs biens. En apprenant cette nouvelle, ces derniers s'empressèrent de former une solide armée, dans le but d'en finir une bonne fois pour toute avec les musulmans. Le groupe des infidèles, avec à sa tête Outba Ibn Abi Djahal, comptait pas moins de neuf cent cinquante soldats parfaitement armés, cent chevaux et sept cent chameaux. Ils s'étaient préparés pour une bataille de grande envergure.

    En prenant connaissance de cela, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) consulta ses compagnons (رضي الله عنهم) afin de décider de la conduite à suivre. Ceux-ci décidèrent à l'unanimité de faire face à cette armée, pourtant supérieure à la leur, et ce, à tous les niveaux : en nombre, en équipement, en expérience et même en préparation.

    Entre temps, la caravane de Abou Soufiane réussit à s'échapper et à se mettre à l'abri.

    La fortification des troupes

    Abdallah Ibn Mas'oud dit : "Le Messager (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'est présenté pour fortifier la foi de ceux qui l'accompagnaient et les incitait à se préparer pour rencontrer l'armée venue avec ses fantassins et ses chevaliers. Il a commencé par les consulter au sujet de cette affaire en leur demandant à chacun de donner son avis et de prouver sa conviction, de sorte que si quelqu'un contredit l'opinion de ses compagnons rien ne lui aurais été reproché. Abou Bakr As-Sidiq avait commencé à parler, puis 'Omar Ibn Al Khattab lui succéda à la parole. Puis Al-Miqdad s'est approché et dit : "Ô Messager de Dieu. Allez vers ce que Dieu vous a montré, nous sommes avec vous. Par Dieu nous ne te dirons pas comme les juifs ont dit à Moïse : {Mets-toi en marche, toi et ton Seigneur combattez tous deux, quant à nous, nous restons ici}. Mais nous te disons : "Allez combattre toi et ton Seigneur, nous combattrons avec vous..!!. Par celui qui t'a envoyé avec la vérité si tu nous menais à "Bark Al-Ghimad" nous t'aurions suivi pour combattre avec toi jusqu'à ce que Dieu nous donne la victoire".
    Saad Ibn Mou'ath chef des Ansars se leva et dit : "Ô Messager de Dieu! Nous avons cru en toi, et nous témoignons que tu es venu avec la vérité. Et nous t'avons donné notre serment, alors continue ton chemin ô Messager de Dieu nous sommes avec toi. Par celui qui t'as envoyé avec la vérité, si tu veux que l'on traverse cette mer nous le traversons avec toi personne de nous n'hésitera, et nous ne répugnons pas la rencontre de notre ennemi sous ta guidance demain! Nous sommes patients dans la guerre, loyaux à la rencontre.. Et peut être Dieu te montrera de nous ce qui te rendra satisfait. Alors marchons ensemble et que Dieu nous bénisse".
    Le cÅ“ur du Messager (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se remplit de joie, il dit à ses compagnons : "Marchez et réjouissez-vous".

    Les deux parties se rencontraient dans la bataille, les chevaliers des musulmans ce jour-là étaient seulement trois : Al-Miqdad Ibn 'Amr, Mourthid Ibn Abi Mourthid, et Az-Zoubayr ibn Al 'Awam, tandis que tous les autres moudjahiddines étaient des fantassins ou montaient sur des chameaux...

    Le début de la bataille par des combats singuliers

    D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée), Qays Ibn 'Ubâd a dit : J'ai entendu Abou Dharr jurer que ce verset : {Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur} fut révélé au sujet de ceux qui, le jour de Badr, sortirent des rangs pour combattre en combat singulier, à savoir : Hamza, 'Alî, 'Ubayda Ibn Al-Hârith, 'Utba, et Chayba tous deux fils de Rabî'a et Al-Walîd Ibn 'Utba. (Mouslim n°5362)

    Pendant la bataille

    {Lorsque vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu'Il vous a exaucés : Je vous aide d'un millier d'anges déferlant par vagues successives. Dieu a fait que cela soit pour vous une bonne nouvelle et pour qu'avec cela vos cÅ“urs se tranquillisent. Il n'y a de victoire que de la part de Dieu, Dieu est puissant et sage.} (8/9-10)

    D'après Ibn Djourayh, Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit : "Au cours de la bataille de Badr, Iblis se présenta à la tête de ses soldats, drapeau à la main, pour apporter son soutien aux polythéistes. Il fit croire à ces derniers que personne ne pouvait les vaincre et leur fit savoir qu'il était leur protecteur. Quand les belligérants se rencontrèrent et que Satan se rendit compte que les anges étaient venus en renfort, il prit la fuite en disant : "je vois ce que vous ne voyez pas ..."". (tafsir d'Ibn Kathir 2/318)

    {Et aussi, au moment de la rencontre, Il vous les montrait peu nombreux à Vos yeux, de même qu'Il vous faisait paraître à leurs yeux peu nombreux afin que Dieu parachève un ordre qui devait être exécuté. C'est à Dieu que sont ramenées les choses.} (8/44)

    Après le combat

    Lorsque la bataille s’acheva, les corps des polythéistes tués furent enterrés dans une fosse commune. Le Prophète se présenta devant eux et leur parla : « Tribu ingrate envers votre Prophète ! Vous me traitiez d’imposteur alors que d’autres gens croyaient en moi. Vous m’avez abandonné alors que d’autres gens m’ont porté secours. Vous m’avez chassé alors que d’autre gens m’ont accueilli chez eux. Ô `Utbah Ibn Rabî`ah ! Ô Shaybah Ibn Rabî`ah ! Reconnaissez-vous désormais que la Promesse de votre Seigneur est véridique ? Car moi, je reconnais que la Promesse de mon Seigneur est véridique. » `Umar Ibn Al-Khattâb demanda alors au Prophète : « Ô Messager de Dieu, pourquoi parles-tu à des hommes morts ? — Par Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, déclara le Prophète, vous ne m’entendez pas mieux qu’eux, bien qu’ils soient incapables de répondre. »

    Resultat de la bataille

    Soixante dix infidèles furent ainsi tués, soixante dix autres furent fait prisonniers. Au sein de l'armée musulmane, seules quatorze personnes furent martyrisées (رضي الله عنهم).

    Le sort des 70 prisonniers

    Rentrant victorieux à Médine avec un butin et de nombreux prisonniers de guerre.

    Anas (que Dieu l'agrée) dit : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) consulta les gens à propos des captifs à Badr en disant : "Dieu le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux..."
    'Omar Ibn al-Khattab (que Dieu l'agrée) se leva et dit : "Ô Messager de Dieu, tranche leur le cou!"
    Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se détourna de lui. Puis il reprit la parole : "Ô gens, Dieu le Puissant,le Majestueux vous a fait triompher sur eux. Pourtant hier encore ils étaient vos frères.."
    'Omar Ibn al-Khattab (que Dieu l'agrée) se leva et dit : "Ô Messager de Dieu, tranche leur le cou!"
    Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se détourna de lui encore et reprit les mêmes propos à l'adresse de ses compagnons.
    Abou Bakr (que Dieu l'agrée) se leva alors et dit : "Ô Messager de Dieu, si tu penses devoir leur pardonner et accepter une rançon...."
    Le visage du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fut débarrassé de l'expression de souci qui l'avait marqué, et il leur pardonna et accepta une rançon.
    Puis Dieu, le Puissant, le Majestueux révéla : {N'eût-été une prescription préalable de Dieu, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris (de la rançon)} (8/67)". (Ahmad n°13143)

    A la Mecque, les Qoreïchites se rendirent chez les parents des détenus, afin de réunir la rançon réclamée. Ils se rendirent chez Zaynab (que Dieu l'agrée) lui réclamant le prix de la rançon contre la liberté de son mari. Elle ne possédait que la précieuse parure héritée de sa mère (que Dieu l'agrée). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'ayant reconnue, il pleura et expliqua aux musulmans les faits, leur demandant avec leur approbation la liberté d'Aba Al-'âs.

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda à Aba Al-'âs d'être seul avec lui; une fois en tête à tête, il lui dit : "L'Islam vous sépare, ta femme et toi, elle n'est plus licite pour toi, ni toi pour elle, toi polythéiste et elle musulmane. Je te demande de bien vouloir me l'envoyer"; il accepta la sollicitation.

La bataille des Bani Qaynouqa' (15 Chawwâl)

Les juifs de Bani Qaynouqa' déshabillèrent une musulmane.

Le samedi 15 du mois de Chawwal de l'an 2 de l'Hégire, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint à la tête de ses soldats assiéger les fortins des Juifs (...) Le siège dura 15 jours. Dieu sema la terreur dans les coeurs des Juifs et ils furent contraints d'accepter le jugement du Messager (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quant à leurs vies, leurs biens, leurs femmes et leurs enfants; et ils furent ligotés.

C'est à ce moment que Abdoullah Ibn Oubay Ibn Saloul s'acquitta de son rôle d'hypocrite, intercédant en faveur des Juifs en prétextant de l'ancienne alliance qui les liait à sa tribu les Khazraj.
Il dit à L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) "Ô Muhammad ! Traite bien mes confédérés".
Voyant que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne lui répondait pas, il réitéra sa requête, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se détourna de lui; Abdullah fils d'Ubayy le saisit alors par sa cotte de mailles, le Prophète saws, dont le visage devint pourpre de colère, lui ordonna de le relâcher, mais il refusa, en disant : "Par Dieu ! Je ne le ferai que lorsque tu me promettras de bien traiter mes confédérés ; quatre cents hommes sans arumure et trois cents pourvus d'armure qui m'ont protégé contre tout le monde. Tu veux les tuer en une seule matinée ? Par Dieu ! Je suis un homme qui craint les revers de la fortune!"

L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) traita avec égard Abdullah fils d'Ubayy qui n'avait fait semblant d'être musulman que depuis un mois. Il lui accorda sa requête, mais exigea que le départ des Beni Qaynouqa' loin de Médine; ces derniers allèrent s'établir en Syrie, mais la plupart d'entre eux périrent.

L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) saisit tous leurs biens qu'il distribua entre les combattants musulmans après en avoir mis de côté un cinquième.




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