Ja'far As-Sâdiq - جَعْفَر الصَّادِق
Son nom et sa généalogie Abou 'Abdillah Ja'far ibn Muhammad al-Bâqir, dit as-Sâdiq Descendant de 'Alî Zayn al-'Abidîn, Sa mère est une petite fille de Abû Bakr nommée Fatima (ou Farwa). Sa naissance Il est né à Médine le lundi 17 Rabi' Al-Awwal de l'an 83 H Ceux qui ont rapporté de lui Selon al-'Allâmah al-Mohaqqiq al-Sayyed Muhsin al-Amîn : «Le mémorisateur Ibn 'Aqd al-Zaydî a réuni dans son "Livre des Hommes" les noms de quatre mille rapporteurs de hadith dignes de foi qui ont cité Ja'far ibn Muhammad comme source de leur riwâyah. Il a également donné les titres de leurs ouvrages.» (A'yân al-Chî'ah", tome III, p. 34, 3e éd.) Citant "Kitâb al-Hulyah" d'Abî No'aym, Ibn Chahr Achûb a rapporté le témoignage suivant : «Parmi les imams et les uléma célèbres qui avaient adopté comme source de hadith Ja'far al-Çâdiq, figurent : Mâlik ibn Anas, Chi'bah ibn al-Hajjâj, Sufyân al-Thûrî, Ibn Jarîh, 'Abdullâh ibn 'Amr, Rûh ibn al-Qâçim, Sufyân ibn 'Oyayna, Sulayman ibn Bilâl, Ismâ'îl ibn Ja'far, Hâtam ibn Ismâ'îl, 'Abdul-'Aziz ibn al-Mukhtâr, Wahâb ibn Khâlid, Ibrâhîm ibn Tahân, etc. Quant à Muslim, il a rapporté de lui dans son "Çahîh", et a cité ses hadith comme arguments. L'ont également cité comme source de riwâyah : Mâlik, al-Châfi'î, al-Hassan ibn Çâlih, Abû Ayyûb al-Sijistânî, 'Umar ibn Dinâr, Ahmad ibn Hanbal. Sa mort (65 ans) Il mourut empoisonné le 15 rajab (ou 25 chawwâl), 148 A.H à l'âge de 65 ans. Il est enterré à Médine au cimetière d'al-Baqî. Les éloges à son sujet 'Umar ibn al-Miqdâd avait l'habitude de dire : «Il suffit de regarder Ja'far ibn Muhammad pour savoir qu'il a pour ascendance la dynastie des Prophètes.» (Al-Imam al-Çâdiq) Chaykh al-Chaltût, le Chaykh d'al-Azhar, a évoqué les mérites de l'Imam al-Çâdiq dans son livre du même titre ("L'Imam al-Çâdiq"), dans les termes suivants: «Nous avons enfin décidé, en comptant sur l'aide d'Allah et sur Son Bon Vouloir, d'écrire un livre sur l'Imam Ja'far al-Çâdiq. Nous avons déjà écrit sur sept autres imams. Nous n'avons pas retardé d'écrire sur cet Imam parce qu'il serait inférieur au sept autres. Au contraire, il a la priorité de devancier sur la plupart d'entre eux, et il a la vertu d'avoir rendu un grand service aux plus grands d'entre eux. En effet, Abû Hanîfah se référait à lui lorsqu'il relatait des hadith, et le considérait comme étant le plus savant de tout le monde - toutes tendances confondues- et le plus érudit des faqîh. L'imam Mâlik se rendait chez lui pour étudier et relater des hadith sous sa direction. Il a donc eu le mérite d'être le professeur d'Abî Hanîfah et de Mâlik. Un tel mérite est en soi suffisant. Donc, on ne pourrait le reculer pour une infériorité, ni donner la priorité de mérite à un autre sur lui. En plus de tout cela, il était le petit-fils de Zayn al-'Abidîn, lequel avait été le maître des gens de Médine à son époque, par sa Vertu, son Honneur, sa Religiosité et sa Science, et comptait comme adeptes Ibn Chihâb al-Zohrî et beaucoup d'autres Suivants. Il était aussi le fils de Muhammad al-Bâqir, lequel avait opéré une ouverture dans la Science pour en atteindre le coeur. Il fut ainsi un homme en qui Allah -Il est Très Haut- avait réuni l'honneur personnel et l'honneur ajouté par une noble ascendance, l'appartenance au clan Hâchimite et à la descendance du Prophète.» (Muhammad Abû Zohrah, "Al-Imam al-Çâdiq", p. 3) Le célèbre historien al-Ya'qûbî l'a décrit ainsi : «Il était meilleur que tout le monde, et connaissait mieux que quiconque la Religion d'Allah. Les hommes de science qui l'écoutaient, rapportaient ses dires en prenant soin de le citer dans ces termes : "Le Savant... nous a appris que..."» (Ahmad ibn Abî Ya'qûb ibn Ja'far ibn Wahâb, "Ta'rîkh al-Ya'qûbî", tome III, p. 119) Ash-shaykh al-Mûfîd raconte: «Les savants religieux acquirent de lui beaucoup plus qu'ils n'avaient appris de tout autre membre des Gens de la Famille ‘ Ahl al-Bayt’. Personne n'a été aussi prolifique que l'Imâm as-Sâdiq (p) quant à la propagation de la religion parmi les Ulémas de l'histoire religieuse et de la Tradition ‘ Hadith’ ». |
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