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Les enfants - الاطفال
Ne pas renier leur filiation Dieu (le Très-Haut) a dit : {Appelez-les du nom de leurs pères : c'est plus équitable devant Dieu} (33/5) Prier pour eux dès leur naissance Dieu (le Très-Haut) a dit : {(Rappelle- toi) quand la femme de `Imrân dit : "Seigneur, je T'ai voué en toute exclusivité ce qui est dans mon ventre. Accepte- le donc, de moi. C'est Toi certes l'Audient et l'Omniscient. Puis, lorsqu' elle en eut accouché, elle dit : "Seigneur, voilà que j' ai accouché d' une fille"; or Dieu savait mieux ce dont elle avait accouché! Le garçon n'est pas comme la fille. "Je l'ai nommée Marie, et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni"..}. (3/36) Selon Abou Moussa (que Dieu l'agrée) : "J'ai eu un enfant, et je l'ai amené au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui lui a donné le nom d'Ibrahim, lui a mis des dattes et a prié pour lui et me l'a redonné". (Al-Boukhâri n°5150, et Mouslim n°2145) Leur prononcer l'appel à la prière dans l'oreille droite Selon Abou Abdullâh al-Hakim, il a été rapporté de Abou Dja'far Muhammad Ibn Dahîm, d'après Ahmad Ibn Hâzam Ibn Abî Gharza, d'après 'Ubayd Dieu Ibn Mûssa : Sufyân Ibn Sa'îd [al-Thawrî] détient d'après 'Âssim Ibn 'Ubayd Dieu ; qui a été informé d'après 'Ubayd Dieu Ibn Abî Râfi', selon Abî Râfi' qui a dit : J'ai vu le l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prononcer l'appel à la prière [al-Adhân] dans l'oreille de al-Hassan Ibn 'Alî quand sa mère Fâtima le mit au monde". (At-Tirmidhî, Ahmad, al-Hâkim, al-Baghawî dans "Charh as-Sounnah", al-Bayhaqî et d'autres) D'après un hadîth de Hassan Ibn 'Alî (que Dieu l'agrée) le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui vient d'avoir un enfant et qui prononce le "Adhân" dans son oreille droite et "al-Iqâma" [l'appel à l'accomplissement de la prière] dans son oreille gauche, verra son enfant préservé des Djinns [Umm al-Sibyân]." (Abou Ya'la, Ibn 'Adî, Ibn Sunnî, Ibn Bachrân, al-Bayhaqî, Ibn 'Asâkir, sâlim Al-Hilâli a dit : hadîth inventé) Selon Ibn al-'Abbâs (que Dieu l'agrée) : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a prononcé le "Adhân" à l'oreille droite de al-Hassan Ibn 'Alî lors de sa naissance et "al-Iqâma" dans son oreille gauche." (al-Bayhaqî, sâlim Al-Hilâli a dit : hadîth inventé) Leur choisir un beau prénom lors de leur naissance ou de leur baptême Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai eu cette nuit un enfant et je lui ai donné le nom de Ibrâhîm". (Mouslim) Selon Sumrata Ibn Joundoub (que Dieu l'agrée) : le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit que : "Tout enfant est un gage avant son baptême, on immole pour lui au septième jour, on lui donne un nom et lui rase la tête". (At-Tarmidhi n°1522, An-Nissaï n°4220, Abou Dawoud n°2838, authentifié par Al-Albâni dans Irwa 4/385) Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Le jour de la résurrection vous serez appelés par vos prénoms et par le prénom de vos pères, donnez-vous donc de beaux prénoms". (Abû Dâwoûd) Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a baptisé Hassan et al Housseyn au septième jour (de leur naissance) et il leur a donné un nom". (Ibn Hibbân 12/127, Al-Hakim 4/266, et authentifié par Ibn Hajar dans Fath al-Bâri 589/9) Les noms interdits Les noms réservés à Dieu D'après Abou Hourayra
(bénédiction et salut soient sur lui). Sa version adoptée par al-Boukhari (se
présente ainsi) : Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a
dit : « Celui dont le nom sera le plus méprisable pour Allah au jour de la
Résurrection sera celui qui se donnera le nom « malik al-moulk » (Al-Boukhari n°2606) Ibn al-Qayyim a énuméré des noms exclusivement réservés à Allah le Très Haut comme : Allah, ar-Rahman, al-Hakam, al-Ahad, as-Samad, al-Khaliq, ar-Razak, al-Djabbar, al-Moutabbir, al-Awwal, al-Akhir, al-Batir et Allam al-Ghouyoub... Les noms qui invoquent une adoration à autre que Dieu D'après Ibn Abi Shayba d'après Yazid ibn al-Miqdam ibn Shourayh d'après
son père qui le tenait de son grand père Hani ibn Yezid (P.A.a) qui a dit :
« des gens se rendirent auprès du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)
et ils entendirent appeler l'un d'entre eux Abd al-Hajar. Il est interdit de porter un nom composé de sorte à faire de son porteur l'esclave d'un autre qu'Allah le Transcendant et Très Haut comme Abd al-Uzza, Abd al-Kaaba, Abd ad-Dar, Abd Ali, Abd al-Houssayn, Abd al-Massih ou Abd Un tel, etc. Voir Hachiyatou Ibn Abidine, 5/268 et Moughni al-Mouhtadj, 4/295 et Touhfatou al-Mouhtadj, 10/373 et Kashf al-qinaa, 3/27 et Touhfat al-Wadoud, p. 90. Egorger un ou deux moutons lors de leur baptême Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Pour le baptême d'un garçon , égorgez un mouton et débarrassez le nouveau né des saletés". (Al-Boukhari n°5049, et At-Tirmidhi n°1434 qui dit : "beau et authentique") 'Amr Ibn Shouayb a rapporté d'après son père qui le tenait de son grand père selon lequel le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si un enfant est né pour l'un de vous et qu'il aime (marquer l'événement par un sacrifice), qu'il égorge deux moutons de même valeur pour le garçon et un pour la fille". (Déclaré "bon" par al-Albani dans son Sahih Abi Dawoud) L'utilisation de la viande Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit à ce propos : "La viande d'un mouton de baptême peut être divisée en quartiers dont on consomme certains et distribue les autres aux nécessiteux". (Ibn Abi Shayba dans al-Mousnad) Jabir Ibn 'Abdoullah (que Dieu l'agrée) et 'Ata Ibn Abi Rabah disait à ce propos : "Cette viande doit être découpée en morceaux, cuite dans de l'eau salée et offerte aux voisins". (al-Bayhaqi dans ses Sunan n°19827) Ibn Sirine et Hasan al-Basri, ont dit que la viande d'un mouton de baptême était traitée comme celle du mouton de la fête du sacrifice : on en mange et en offre. (Ibn Abi Shayba) Ibn Hazm a dit : "La viande d'un mouton de baptême peut être mangée. On peut en offrir en aumône ou en cadeau". (al-Mouhalla) Ibn Qoudama a dit que de la viande du baptême doit être à l'instar de celle de la fête du sacrifice partiellement consommée, partiellement donnée en cadeau et partiellement donnée en aumône. C'est aussi l'avis de Shâfi-i. Raser les cheveux au garçon et donner en aumône en or le poids de ces cheveux Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Tout garçon né est l'objet d'un gage qui consiste à sacrifier un mouton au 7e jour de sa naissance, à lui raser la tête et à lui donner un nom". (an-Nassaï 4220, Abou Dawoud 2838, At-Tirmidhi n°1522, Ibn Mâja n°3165, et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih Abi Dawoud) Ibn 'Uthaymîn (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Il n'est pas de Sounna de raser la tête de la fille au septième jour, comme il est sounna pour le garçon". (Madjmu'atu Ass'ilat al-'Usrah al-Mouslimah, p.147-148) Circonciser le garçon dès que son age le lui permet Pour As-Sha'bî, Rabî'a, Al-Awza'i, Yahya ibn Saïd Al Ansari, Malik, As-Shafii et Ahmad, cette pratique est obligatoire. Quant à Hassan Al Basri et Abû Hanifa, cette pratique est plutôt sunna et non obligatoire. Ibn Abû Moussa, un des disciples de Ahmad, pense qu'elle est une sounna vivement recommandée. L'allaitement jusqu'à l'âge de deux ans L'Islam a exhorté à allaiter l'enfant pendant deux ans. Allah dit : {Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets} [2:233]. S'il arrive que la mère de l'enfant soit incapable de l'allaiter parce que son lait est insuffisant ou parce qu'elle est malade, il incombe au père d'engager une autre femme afin qu'elle l'allaite. Allah dit : {Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage} [2:233]. La responsabilité des parents dans l'avenir de l'enfant Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres} (66/6) Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) rapporte avoir entendu le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire : "Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de l'objet de sa garde. Le chef d'Etat est un berger et est responsable de ses administrés. L'homme est berger dans sa famille et est responsable de l'objet de sa garde. La femme est bergère dans la maison de son mari et est responsable de l'objet de sa garde. Le serviteur est berger dans les biens de son maître et est responsable de l'objet de sa garde. Chacun de vous est donc berger et est responsable de l'objet de sa garde". (Al-Boukhâri, Mouslim) Les mérites de la bonne éducation de ses enfants Les oeuvres de l'homme peuvent continuer après sa mort par la cause de ses enfants Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsque le fils d'Adam meurt, ses œuvres cessent de lui rapporter des récompenses, excepté trois : une aumône permanente, une science utile qu'il a enseignée et un enfant pieux qui prie pour lui !". La bonne éducation est plus méritoire que l'aumône Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "En vérité, si l'un d'entre vous s'occupe d'éduquer son enfant, cela est meilleur pour lui que de faire chaque jour, l'aumône d'une demi-mesure aux pauvres". Les mérites particuliers à l'éducation des filles 'Aicha (que Dieu l'agrée) a dit : "J'étais chez moi quand une femme entra mendier avec ses deux filles. Elle ne trouva chez moi qu'une seule datte que je lui donnai. Elle la partagea entre ses deux filles sans en manger elle-même. Puis elle se leva et partit. A ce moment entra le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Je l'en informai et il dit : "Celui que Dieu a éprouvé par quelques unes de ces filles et qui les a bien traitées, elles seront pour lui un bouclier contre le feu de l'Enfer"". (Al-Boukhâri, Mouslim) Selon Anas (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui a entretenu deux filles jusqu'à leur puberté, nous sommes, moi et lui, quand il viendra au jour de la résurrection, comme ces deux" et il serra ses deux doigts. (Mouslim) S'occupper de leurs besoins matériels Selon Abou Mas'ùd Al Badri (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quand l'homme fait une dépense pour sa famille, y recherchant la satisfaction de Dieu, cela lui est compté comme aumône". (Al-Boukhâri, Mouslim) Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La main supérieure (celle qui donne) vaut mieux que la main inférieure (celle qui reçoit) et commence (dans tes dépenses) par ta famille. Ta meilleure aumône est celle qui ne laisse pas ta famille dans le besoin". (Al-Boukhâri) Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Un dinar que tu as dépensé au service de Dieu, un dinar que tu as dépensé pour affranchir un esclave, un dinar dont tu as fait aumône à un pauvre et un dinar que tu as dépensé pour ta famille, c'est celui que tu as dépensé pour ta famille qui te rapporte le plus grand salaire". (Mouslim) Selon 'Abdallâh Ibn 'Amr Al 'As (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il suffit pour l'homme comme péché le fait d'abandonner ceux qui sont à sa charge". (Abou Dawùd et autres) Leur apprendre l'unicité divine Dieu (le Très-Haut) a dit : {Et lorsque Luqman dit à son fils tout en l'exhortant : "Ô mon fils, ne donne pas d'associé à Dieu, car l'association à [Allah] est vraiment une injustice énorme" [...] "Ô mon enfant, fût-ce le poids d'un grain de moutarde, au fond d'un rocher, ou dans les cieux ou dans la terre, Dieu le fera venir. Dieu est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur.} (31/13-16) Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit en ce sens : "Faites-en sorte que la première parole de vos enfants soit "Il n'y a de divinité que Dieu" [Lâ ilâha ill Dieu]". Leur apprendre et leur ordonner la prière Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ordonne à ta famille de pratiquer la prière et attache-toi s'y fortement avec endurance}. (20/132) Selon 'Amr Ibn Shou'ayb, selon son père, son grand-père , le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent. Ne les faites pas coucher dans le même lit". (Abou Dâwoud) Selon Abou Thourayya Al Jouhanni (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Enseignez la prière à l'enfant quand il a sept ans et frappez-le à l'âge de dix ans quand il s'en abstient". (Abou Dâwoud et At-Tirmidhi) Leur donner une bonne éducation En rapportant les paroles de Louqman, Dieu (le Très-Haut) dit : {Ô mon enfant, accomplis la Salat, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance : car Dieu n'aime pas le présomptueux plein de gloriole.} (31/17-18) Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "C'est un droit de l'enfant sur son géniteur de recevoir une bonne éducation". Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : "Al Hasan Ibn 'Ali prit une fois une datte dans les dattes de l'aumône légale. Il la plaça dans sa bouche. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Honorez vos enfants et soignez bien leur éducation". La préférence de la prévention à la punition Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Accrochez le fouet dans un endroit qui sera vu par tous les membres de la famille car ceci est plus efficace en matière de discipline". (At-Tabarani 10/344, al-Silsilat al-Sahihah n°1447) Ibn al-Anbari dit : "Il n'y a rien qui suggère que cela doit être utilisé pour frapper parce que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) n'a exigé de personne à le faire. Ce qu'il voulait, c'était de les encourager à continuer à instaurer une bonne discipline". (Fayd al-Qadir par al-Manawi, 4/325) L'interdiction de frapper le visage Ceci s'atteste dans le hadith de Souwayd ibn Mouqrin, un compagnon du Prophète, hadith selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait vu un homme frapper un enfant et lui avait dit : "Ne sais-tu pas que le visage doit être respecté" ? (Mouslim, 3/1280) An-Nawawi a dit : "D'après les ulémas, il a été interdit de frapper le visage parce qu'il reflète la beauté. Et la plupart des témoignages sensoriels sont le fait des organes qu'il abrite. L'on peut donc craindre que si on le vise on risque d'interrompre ou de perturber ces témoignages entièrement ou partiellement". Etre équitable entre eux Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Soyez équitables envers vos enfants" (Il le répéta en 3 fois). |
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