Exégète de la sourate 110 : Les secours [An-Nasr] par Ibn Kathîr
Ibn 'Omar : Cette sourate descendit sur l'Envoyé au milieu des journées d'at Tachrîq. Il sut alors que c'étaient les adieux. Après quoi il tint un discours aux gens. Il avait prononcé son célèbre discours. Ibn Abbâs : a la descente de cette sourate, l'Envoyé appela Fâtima et lui dit : Le deuil de mon âme vient de m'être annoncé. Alors elle pleura. Ibn Abbâs : "Comme 'Omar prit l'habitude de me laisser entrer avec les personnages de Badr, quelques-uns d'entre eux virent la chose d'un mauvais oeil et lui dirent : "Pourquoi laisses-tu celui-ci rester avec nous ? Nous aussi, nous avons des fils comme lui. -Mais il est de ceux que vous savez ! répondit 'Omar." Un jour, 'Omar invita ces personnages. Il invita aussi Ibn Abbâs. "Et il ne fit cela, dit Ibn Abbâs, que pour leur montrer ce que je savais." Que dites-vous à propos de la parôle de Dieu Lorsque vient le secours de Dieu ainsi que la victoire ? -(ici), essaya d'expliquer l'un d'eux, on nous ordonne de louer Dieu, de Lui demander pardon si nous sommes secourus et que nous avons le dessus." D'autres gardèrent le silence et ne dirent rien du tout. Alors, 'Omar s'adressa à moi et me dit : "Ô Ibn Abbâs ! est-ce l'explication que tu donnes (à cette sourate) ? -Non, répondis-je -Et qu'en dis-tu ? -Il s'agit là de la mort de l'Envoyé . Dieu le lui fit savoir ; Il dit Lorsque vient le secours de Dieu ainsi que la victoire, ce sera le signe (de l'approche) de ton terme ; alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon. Car c'est Lui le grand Accueillant au repentir. -Au sujet de cette (sourate), dit enfin 'Omar, je ne sais que ce que tu viens de dire." Ibn Abbâs encore : a la descente de Lorsque vient le secours de Dieu ainsi que la victoire, l'Envoyé a dit : Le deuil de mon âme m'a été annoncé, et qu'il serait rappelé cette année. Mujâhid, ad-Dahhâk et bien d'autres donnent le même avis qui dit que cette sourate annonce à l'Envoyé sa disparition. Aïcha : Dans son roukou' et son soujoud, l'Envoyé disait abondamment : Gloire à Toi, ô mon Dieu, notre Seigneur, grâce à Ta louange. Ô mon Dieu, accorde-moi Ton pardon. La victoire (ou ouverture) dont il s'agit est la prise de la Mecque. Amrû ibn Salam : Quand il y eut l'ouverture, chaque peuple a pris l'initiative de déclarer son islam à l'Envoyé. |
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