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Dieu (Du doute a la foi de Moustafa Mahmoud)
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Il y a longtemps de cela. Je ne me souviens plus quand exactement… Je devais avoir treize ou quatorze ans, peut-être moins, avec l’apparition des premiers symptômes de l’adolescence, lorsque je commençai à questionner :

Vous affirmez que Dieu a créé le monde parce que toute créature nécessite un Créateur ; tout objet fabriqué, un artisan ; toute existence une cause. Nous avons cru et fait confiance. Mais dites-moi donc ! Qui a créé Dieu ? Ou bien est-Il la cause de sa propre existence ? Mais si Dieu existe par Lui-même, s’il est vrai que les choses se sont passées telles que vous les décrivez, pourquoi ne serait-il pas vrai également que le monde est apparu spontanément ? Pas besoin de Créateur alors, et c’en est fini du dilemme !

À ces mots, les visages blêmissaient autour de moi ; les langues se déliaient, déversant sur moi leur flot d’injures, accompagné de quelques bonnes paires de gifles. Les cœurs pieux imploraient sur moi le pardon divin et le Droit Chemin. Les bien-pensants me fuyaient et les révoltés m’entouraient. Nous nous lancions dans une discussion interminable qui ne cessait que pour repartir à nouveau, indéfiniment.

La vérité première m’échappait alors, masquée par le débat. La fierté que j’éprouvais devant les premiers éveils de ma raison, mon émerveillement devant toute parole dite avec talent, l’argumentation où j’étais sans pareil, voilà ce qui me stimulait et m’encourageait. Voilà ce par quoi j’étais guidé, et non point la recherche et la découverte de la vérité.

Accaparé par le culte de moi-même, je refusais d’honorer Dieu. J’étais ébloui par la lumière qui commençait à briller en ma pensée avec l’éveil de ma conscience au sortir du berceau de l’enfance.

Tel était mon état d’âme par-delà la joute oratoire qui se répétait chaque jour.

Les fondements de la logique m’échappaient eux aussi, alors même que je parlais de logique. Je ne me rendais pas compte que je me contredisais moi-même. J’admettais en effet l’existence du Créateur, avant de demander : « Mais qui a créé le Créateur ? » J’en faisais une créature alors que je l’appelais Créateur. C’était l’exemple même du sophisme.

Affirmer une Cause Première de l’être implique que cette Cause soit un Être nécessaire en lui-même, qui ne dépende ni n’ait besoin d’aucune autre cause pour exister. Affirmer qu’une cause a besoin d’une autre cause, c’est n’en faire qu’un maillon dans l’enchaînement causal, non pas une Cause Première.

Telles sont les données philosophiques du problème qui amenèrent Aristote à affirmer l’existence d’une Cause Première, du Premier Moteur de l’être.

Mais ces données n’étaient pas claires dans mon esprit à l’époque.

Je ne savais pas encore qui était Aristote, ni quels étaient les fondements de la logique et de la dialectique.

J’ai dû, trente années durant, me plonger dans les livres. J’ai eu besoin de milliers de nuits de solitude, de méditation, de dialogue avec moi-même. J’ai eu besoin de revenir et revenir sans cesse sur mes réflexions, puis de retourner ma pensée sous tous ses aspects pour parcourir le chemin épineux qui m’a conduit de mes ouvrages Dieu et l’Homme, L’Énigme de la Vie et L’Énigme de la Mort jusqu’à ces mots que j’écris aujourd’hui sur le sentier de la certitude.

Cela, certes, n’a pas été facile. Mais je n’ai pas voulu de solution de facilité.

Si j’avais écouté la voix de la nature et laissé la spontanéité me conduire, je me serais épargné la peine du débat, et la nature m’aurait conduit vers Dieu. Mais je suis venu en un temps où tout est devenu complexe et où la voix de la nature s’est atténuée jusqu’à devenir un simple murmure ; un temps où la voix de la raison s’est élevée au point de devenir obstination, illusion et confiance absolue en elle-même. La raison, certes, est excusable de ses excès, car elle se voit au sommet d’une gigantesque pyramide de performances. Elle constate que c’est elle qui a apporté à la civilisation l’industrie, l’électricité, les fusées, les avions et les sous-marins ; elle qui a exploré terres, mers et profondeurs marines, au point de s’imaginer être toute-puissante et explorer tous les champs du savoir. Elle s’est érigée en juge de ce qu’elle savait et de ce qu’elle ne savait pas.

Tout jeune encore, je me réfugiai dans la bibliothèque de Tantâ pour y lire Shiblî Shumayyîl et Salâma Moussâ. J’y fis aussi la connaissance de Freud et de Darwin.

Puis je me passionnai de chimie, de sciences naturelles et de biologie. J’avais dans ma chambre un petit laboratoire où je préparais du gaz carbonique et de l’anhydride sulfureux ; je tuais des criquets avec du chlore et disséquais des grenouilles.

Le slogan qui s’était emparé du monde était : la science, la science, la science ! Rien que la science !

Le positivisme était la voie à suivre.

Fi des mystères ! Cessons de brûler l’encens et de débiter nos fables ! Qui nous donnera des chars et des avions en échange de nos religions et de nos cultes ? Les nouvelles scientifiques qui nous parvenaient d’Occident nous éblouissaient et miroitaient à nos yeux. Nous empruntions tout à l’Occident : livres, remèdes, vêtements, tissus, locomotives, automobiles… Même les boîtes de conserves, les crayons, les épingles et les aiguilles ! Même les programmes d’enseignement et les schèmes de composition littéraire pour la nouvelle, le théâtre et le roman ! Même le papier journal !

Nous modelions nos rêves et nos idéaux sur les héros et génies de l’Occident : Pasteur, Marconi, Röntgen, Edison, Napoléon, Abraham Lincoln, Christophe Colomb et Magellan.

L’Occident représentait le progrès.

Et l’Orient arabe, le sous-développement, l’anémie, la torpeur et l’humiliation sous la botte du colonialisme.

Il était donc naturel pour nous de nous représenter l’Occident comme la lumière et la vérité, le chemin vers la puissance et le salut.

Je suis entré en faculté de médecine pour y recevoir un enseignement dispensé en anglais. J’ai étudié l’anatomie dans des manuels en anglais. Avec mes professeurs à l’hôpital, je parlais anglais, non pas parce que l’Angleterre occupait le Canal de Suez, mais pour une autre raison logique et normale, à savoir que la médecine moderne était une science purement occidentale. Ce que les Arabes avaient découvert en ce domaine au temps d’Avicenne ne représentait que de simples rudiments qui n’étaient plus adaptés aux besoins du siècle.

Les savants occidentaux prirent le relais là où s’étaient arrêtés Avicenne et les chercheurs arabes. Puis ils empruntèrent la voie tracée, avec des moyens plus développés, des laboratoires, des centres de recherche, à grand renfort de subventions destinées à cette recherche. Ils devancèrent alors leurs prédécesseurs arabes, perses ou autres et bâtirent l’imposant édifice de la médecine moderne, de la physiologie, de l’anatomie et de la pathologie. Ce sont eux qui se mirent à faire autorité et ce, à juste titre.

Avec ce que m’enseignèrent les livres de médecine, j’appris aussi la vision scientifique des choses : point de jugement valable qui ne soit basé sur l’observation du réel et le témoignage des sens.

La science part du sensible, du visible, du tangible. Elle recueille des observations et en déduit des lois.

Ce qui ne tombe pas sous les sens est considéré, au regard de la science, comme non-existant.

Aucune mention du mystère !

C’est avec cette tournure d’esprit scientifique et purement matérialiste que je commençai mon cheminement dans l’univers de la croyance. Malgré mes assises matérialistes et un point de départ dans le sensible qui refuse tout mystère, je ne pus nier ou éliminer la Toute-Puissance divine.

La science m’offrait de l’univers une image extrêmement exacte et précise : en toute chose, de la moindre feuille d’arbre à l’aile du papillon et au grain de sable, il n’y a qu’équilibre, ordre et beauté.

L’univers en son entier est construit selon une harmonie et des lois précises.

Tout se meut en respectant un plan, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, du système solaire à la galaxie fabuleuse qui comprend un milliard de soleils, ou même à l’immensité céleste qui, selon les dires des astronomes, englobe plus d’un milliard de galaxies.

Cette existence infinie, du plus infime électron au plus grand corps céleste, je la voyais davantage comme une symphonie mélodieuse exécutée avec précision et mesure en chacun de ses mouvements, comme le corps entier qu’anime l’esprit.

Parvenu à ce point, je me représentai Dieu comme l’Énergie cachée au sein de l’univers, animant êtres et vivants, terres et cieux, avec ordre et beauté. Il était le Mouvement que la science avait découvert dans l’atome, le protoplasme et les astres. Il était l’Énergie créatrice cachée au cœur de toute chose ou bien, selon l’expression de Thomas d’Aquin, l’Acte Pur qui a évolué dans le microbe jusqu’à ce qu’apparût l’homme. Son évolution était constante et se poursuivrait, indéfiniment.

Pour moi, l’être était illimité et infini. Il ne pouvait en effet être limité que par le néant. Or, le néant étant du non-être, il était logique et incontournable que l’être fût sans limites et sans fin.

Il était faux en outre de se demander qui a créé l’univers. Une telle question impliquait que l’univers n’existait pas au commencement et qu’ensuite, il fut. Mais comment le néant pouvait-il "être" ?

Le néant étant du non-être dans le temps et l’espace, un pur lapsus, il était absurde d’affirmer qu’il fût.

Ainsi, je fis de l’être un événement au passé éternel, éternellement durable… un événement épars à travers le temps, sans limites et sans fin.

Par voie de conséquence, Dieu était le Tout dont nous étions les manifestations. Il était l’Être, et le néant avant Lui était du non-être. Il était l’être matériel étendu aux dimensions de l’éternité, sans commencement ni fin.

De cette façon, je m’élaborai une théorie qui se satisfaisait de ce qui existait et qui voyait en Dieu l’Être suprême, sans nécessité aucune de mystère ni de mystérieux, sans nul besoin d’avoir recours à l’invisible.

Je tombai par là dans les pièges de la théorie indienne de l’unicité de l’être, de la philosophie spinoziste et de l’idée bergsonienne d’Énergie vitale cachée, autant de philosophies qui partent du concret, des cinq sens, et ne font nulle place au mystère.

La théorie indienne de l’unicité de l’être va plus loin encore, car elle abolit tout dualisme entre créé et Créateur, toutes les créatures étant en effet, selon elle, des manifestations du Créateur.

On trouve dans le livre des Upanishad une antique prière hindoue qui expose cette conception en des vers d’une délicate poésie. Le dieu Brahma, qui réside au cœur du monde, s’exprime en un murmure :

Si le meurtrier pense que c’est lui qui tue,

          Si celui qui est tué pense qu’il est la victime,

          Tous les deux ne savent pas mes manières cachées.

          Car je suis le cœur de la victime,

          Et l’arme de l’assassin,

          Et l’aile de celui qui vole.

          Je suis, pour qui doute de mon existence,

          Toute chose, le doute même.

          Je suis l’Un.

          Je suis toutes choses.

C’est un dieu qui ressemble à la blanche lumière. Elle est une, simple. Et pourtant, elle recèle en elle toutes les couleurs du spectre.

J’ai vécu des années, pris dans cette brume indienne et cette marijuana mystique. J’ai pratiqué le yoga, me référant à ses sources et me mettant à l’école de maîtres indiens. Puis j’ai fait mienne pendant longtemps la théorie de la métempsycose. Certains de mes romans, comme L’Araignée et La Sortie du Tombeau, en sont le reflet.

Et pourtant, je commençai à ressentir un certain malaise et de l’insatisfaction.

Je reconnaissais en mon for intérieur que cette idée que j’avais de Dieu était très confuse.

Une fois encore, il revint à la science d’être mon guide, mon sauveur, mon conseiller.

L’attention que je portais à la science et à la vie que je découvrais sous le microscope m’apprit autre chose.

La théorie indienne de l’unicité de l’être était, certes, une belle façon de s’exprimer, poétique et mystique, mais elle n’était pas vraie. La vérité péremptoire qu’affirmait la science est qu’il y a une unité de matière première, sans plus, une unité dans le tissu cellulaire, dans les principes premiers et les lois, une unité de matériau à partir duquel tout est construit. Toute vie, en effet, qu’il s’agisse des plantes, de l’animal ou de l’être humain, émane des différentes combinaisons du carbone avec l’hydrogène et l’oxygène. C’est pourquoi tout être vivant est réduit à l’état de charbon lorsqu’il est consumé par le feu. De quelque espèce qu’elle soit, la vie résulte d’une cellule unique et de ses multiplications.

Nous apprenons en outre par l’astronomie, la chimie et les sciences nucléaires que le carbone et l’ensemble des éléments proviennent de la cuisson d’un élément unique au creux de gigantesques fourneaux stellaires, à savoir l’hydrogène.

L’hydrogène s’y transforme en hélium, carbone, silicium, cobalt, nickel, fer… et ainsi de suite jusqu’au bout de la liste des éléments, et cela par scission et nouvelle synthèse, à des degrés extrêmes de chaleur et de pression.

Toutes les catégories d’êtres sont ainsi ramenées à une matière brute unique, à un même fil de soie dont l’univers est tissé selon des détails, dessins et modèles différents.

La différence entre espèces, entre une créature et une autre, est une différence de rapports qualitatifs et quantitatifs. C’est une question d’équation et de numéro de fabrication. Mais le matériau est identique.

D’où le secret du sentiment de relation, de proximité, d’affinité et de lien du sang entre l’homme et l’animal, entre le fauve et son dompteur, entre le nez qui hume et la fleur odoriférante, entre l’œil et le spectacle d’un beau coucher de soleil.

Tel est le secret de l’harmonie.

Tous les êtres sont membres d’une même famille et proviennent d’un père commun.

Mais cela ne nous permet absolument pas de conclure que Dieu "est" l’être créé. C’est toute la confusion qu’ont commise les mystiques.

Il en serait de même d’un critique d’art au goût très raffiné qui, visitant une exposition de peinture, remarquerait une unité entre tous les tableaux : même matière, même mariage des couleurs, voire même style. La conclusion va de soi, elle est évidente : notre critique va penser que tous les tableaux sont du même auteur, Picasso par exemple, Chagall ou Modigliani…

L’unité reliant tous les êtres signifie qu’ils ont un Créateur unique. Mais elle ne signifie en rien qu’ils soient eux-mêmes le Créateur.

Le critique n’affirmera jamais que les tableaux "sont" l’artiste peintre.

La théorie indienne de l’unicité de l’être est une escapade mystique, une affabulation. C’est une simplification purement subjective qui n’est pas corroborée par la science ni ne satisfait la raison.

Le regard scientifique et réfléchi porté sur les phénomènes de la création et les êtres créés affirme qu’il y a une unité entre eux, sans plus. Une unité de style, de lois et de matériaux, preuve manifeste que leur Créateur est unique et sans associé, qu’Il n’a pas permis d’autre style que le sien.

Il nous dit que ce Créateur est une Intelligence totale et universelle qui inspire ses créatures, les guide tout au long de leur évolution et les arme de moyens pour vivre. C’est Lui qui crée des ailes aux graines des arbres désertiques pour qu’elles puissent franchir les étendues arides en quête d’eau et de conditions de germination favorables.

C’est lui qui munit l’œuf de la femelle du moustique de deux pochettes d’air pour lui permettre de flotter à la surface de l’eau au moment de la ponte, sans être englouti par les flots.

Il est impossible que le moustique fasse appel à une quelconque connaissance du principe d’Archimède ! Il y a donc une intervention de l’Intelligence totale, universelle et créatrice. C’est elle qui fournit à toute créature ses moyens de survie. Cette Intelligence est celle d’un Créateur qui transcende ses créatures. Il sait ce qu’elles ignorent ; Il peut ce dont elles sont incapables ; Il voit ce qui est caché à leur regard.

Il est unique, Un, Tout-Puissant, Savant, Omniscient, Sagace. Il entend et voit tout… Transcendant, Il reçoit des attributs sans être circonscrit par aucun d’eux.

Un lien permanent relie le Créateur à ses créatures, car Il leur est plus proche encore que le sang circulant dans leurs veines.

Il est le Maître qui a inventé la symphonie grandiose de l’univers.

Il est la Justice qui préside aux lois de l’univers et qui instaure celui-ci selon un ordre précis et infaillible.

Voilà ce que la science m’appris : une perception vraie de Dieu.

Quant à affirmer l’éternité de l’être par le fait que le néant soit du non-être et que l’être existe, il n’y a là qu’une argutie purement verbale.

Le néant, en vérité, n’est pas du non-être.

Le simple fait de se représenter et de penser le néant nie qu’il soit du non-être.

Le néant est tout au plus une négation de ce que nous savons, mais il n’est pas une négation absolue qui équivaudrait à faire table rase. La notion de néant absolu est une simple hypothèse, tout comme le zéro mathématique. On ne peut impunément confondre hypothèse et réalité et appliquer à la réalité une pure conjecture qui nous amènerait, par une sorte d’aberration, à qualifier le néant de non-être et à voir en ce mot une question existentielle à partir de laquelle nous élaborerions nos jugements sur la réalité. C’est là une contradiction évidente et un sophisme.

Il en est de même si nous affirmons que l’être "existe". La confusion est la même, car l’être est une abstraction et "exister" se dit d’une réalité sensible.

Les mots "néant" et "être" sont des notions abstraites comme le zéro et l’infini. On ne peut les confondre avec la réalité tangible et visible ou l’univers qui s’offre concrètement aux sens.

L’univers n’est donc pas éternel. Il a été créé. Il a eu un commencement. Une autre preuve nous est fournie par la science, par ce que nous savons sous le nom de "deuxième loi de thermodynamique".

Cette loi affirme que la chaleur se propage du chaud vers le froid, de la chaleur la plus élevée vers la plus basse, jusqu’à égalité de température et arrêt du transfert de chaleur.

Si l’univers était éternel, s’il n’avait pas connu de début, l’échange de chaleur se serait arrêté irrémédiablement, de toute éternité. Toute forme de vie aurait été impossible. Les étoiles se seraient refroidies et auraient atteint la température de la glace, au milieu d’une totale désolation. Toute chose aurait vu sa fin.

Cette loi prouve donc que l’univers a eu un commencement.

Dans la mutation mineure que nous voyons à l’œuvre dans la mort des civilisations, des individus, des étoiles, des animaux et des plantes, ainsi que dans la finitude des instants, des périodes et des époques, il y a un autre indice de la grande mutation vers laquelle s’achemine inéluctablement l’univers.

La science, dans ce qu’elle a de vrai, n’a jamais contredit la religion. Bien au contraire ! Elle y réfère et en confirme les affirmations.

Pour moitié seulement, la science met la raison dans l’incertitude et le doute, spécialement si cette raison est infatuée d’elle-même en se fiant à son rationalisme, si le combat est à mener à une époque où elle s’imagine être tout, si l’homme baigne dans un progrès matériel criard où domine le vacarme des avions, des vaisseaux spatiaux et des satellites artificiels qui clament à tout instant :

Je suis la matière !

Je suis toute chose !




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