Az-Zoubayr | Islamopédie
Accueil > Biographies > Compagnons

< 'Abbâd Ibn Bichr

< 'Abbâs

< 'Abdoullâh Ibn 'Abdillâh Ibn Oubay

< 'Abdoullâh Ibn Houdhâfa

< 'Abdoullâh Ibn Jahch

< 'Abdoullâh Ibn Salam

< 'Abdourrahmân Ibn 'Awf

< Abou Ad-Darda

< Abou Al-'Âs

< Abou Ayyoûb

< Abou Bakr

< Abou Dharr

< Abou Doujâna

< Abou Hourayra

< Abou Ma'bad

< Abou Moûsa

< Abou 'Oubayda

< Abou Oumâma

< Abou Qouhâfa

< Abou Sa'îd Al-Khoudri

< Abou Salama

< Abou Soufyân

< Abou Soufyân Ibn Al-Hârith

< Abou Talha

< 'Ady Ibn Hâtim

< 'Ali Ibn Abi Tâlib

< 'Ammar Ibn Yâsir

< 'Amr Ibn 'Abasa

< 'Amr Ibn Al-'Âs

< 'Amr Ibn Al-Jamoûh

< Anas

< Anas Ibn An-Nadr

< Bara Ibn 'Azib

< Bara Ibn Mâlik

< Bilâl Ibn Rabah

< Fayroûz

< Habîb Ibn Zayd

< Hakam

< Hakîm Ibn Hizâm

< Hamza

< Harâm

< Hâritha

< Hassan

< Hassan ibn Thabit

< Houdhayfa

< Housayn

< Ibn 'Abbas

< Ibn 'Amr

< Ibn Ja'far

< Ibn Mas'oûd

< Ibn 'Omar

< Ibn Oum Maktoum

< Ibn Taghlib

< Ibn Zoubayr

< Ikrima ibn abi Jahl

< Jâbir

< Ja'far

< Joulaybib

< Khabbâb

< Khafâf

< Khalîd Ibn Al-Walîd

< Khoubayb

< Mâlik An-Nakh'i

< Miqdad

< Mou'adh Ibn jabal

< Mou'âwiya

< Mouhammad Ibn Abi Bakr

< Mous'ab Ibn 'Oumayr

< Nou'mân Ibn Mouqarrin

< 'Omar

< 'Oqba Ibn 'Amr

< 'Othmân Ibn 'Affân

< 'Oubâda Ibn Sâmit

< Oubay Ibn Ka'b

< 'Oukkâcha Ibn Mihsan

< Ounays

< Ousâma Ibn Zayd

< Ouways Ibn 'âmir

< Sa'd Ibn abi Waqqâs

< Sa'd Ibn Mou'âdh

< Sa'îd Ibn 'Âmir

< Sa'îd Ibn Zayd

< Sâlim

< Salmân Al-Fârisi

< Sourâqa Ibn Mâlik

< Talha

< Thâbit Ibn Qays

< Toufayl Ibn 'Amr

< Wahchi

< Yaman

< Zayd Ibn Hâritha

< Zayd Ibn Khattâb

< Zayd Ibn Sa'na

< Zayd Ibn Thâbit

< Zoubayr
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

Az-Zoubayr
(Accueil > Biographies > Compagnons)

Son nom et sa généalogie

Az-Zoubayr Ibn Al-'Awwâm

Qoreychite d'Asad.

    Son père

    'Awwam ibn Khouwaylid Qorashi Al-Asadi, qui était l’un des frères de Khadija (que Dieu l'agrée). Il décéda lorsque Zoubayr était encore très jeune.

Sa jeunesse

Safiya (que Dieu l'agrée) éleva son fils Zoubayr avec beaucoup de discipline. Elle espérait ainsi en faire un brave et courageux soldat ; c’est pourquoi elle le forçait souvent à accomplir d’exigeants travaux et le battait régulièrement. Une fois, l’oncle de Zoubayr, Nawfil, ne pouvant supporter plus longtemps de voir son neveu se faire battre de cette façon, demanda à Safiya, sur un ton de reproche : « Tu veux le battre à mort ?! »
Et il demanda aux autres membres de la tribu de tout mettre en œuvre pour empêcher Safiya de battre son fils.

Lorsque Safiya comprit que tous étaient au courant du fait qu’elle battait son fils, elle s’expliqua ainsi : « Quiconque croit que je bats Zoubayr par méchanceté est dans l’erreur. Je le bats afin qu’il devienne sage et brave, et pour qu’il puisse vaincre l’ennemi et rapporter des butins. »

Une fois, alors que Zoubayr (que Dieu l'agrée) était encore jeune, il se retrouva dans une situation où il eut à se battre avec un homme très fort. Dans la bagarre, il lui brisa la main et des gens vinrent s’en plaindre à Safiya.
Elle leur répondit : « Comment avez-vous trouvé Zoubayr ? S’est-il comporté comme un brave ou comme un lâche ? »
Et elle comprit qu’elle avait fait de son fils quelqu’un de brave et de très courageux. (Ibn Hajar Al-'Asqalani dans Al-Isaba)

Sa conversion

Lorsque le Prophète Mohammed (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) commença à prêcher le message de l’islam, Safiya et son fils Zoubayr, qui avait alors seize ans, embrassèrent l’islam et devinrent de véritables compagnons du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui).

Son emigation en Ethiopie et son retour à la Mecque

Alors, sur les conseils du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), Zoubayr s’était joint à une caravane de musulmans qui émigraient à Habasha (Éthiopie). Trois mois plus tard, ces musulmans exilés apprirent que les Mecquois avaient à leur tour embrassé l’islam ; ils décidèrent donc de retourner à la Mecque. Cependant, comme ils se rapprochaient de la Mecque, on leur dit que cette nouvelle était tout à fait fausse. Ils se retrouvèrent donc dans une situation difficile et n’eurent d’autre alternative que de se mettre sous la protection de certains chefs de Qouraish.

Zoubayr se réfugia chez un chef qouraishi du nom de Zamaa bin al-Aswad.

Son émigration à Médine

Lorsque le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) quitta définitivement la Mecque afin d’émigrer à Médine, Zoubayr était en Syrie pour affaires. Sur le chemin du retour, il rencontra le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) et Abou Bakr (que Dieu l'agrée). Très content de les voir, il leur offrit des vêtements blancs qu’ils enfilèrent aussitôt. Ils reprirent leur chemin en direction de Médine ; Zoubayr les salua et retourna à la Mecque.

Quelques jours plus tard, Zoubayr, accompagné de sa mère, Safiya, et de sa femme, Asma, fille d’Abou Bakr, émigra à Médine. En chemin, ils s’arrêtèrent à Qouba où sa femme donna naissance à un fils qu’ils nommèrent Abdoullah. La naissance de ce petit-fils de Safiya eut une grande signification dans l’histoire de l’islam car les juifs, à ce moment-là, prétendaient avoir réussi à empêcher la naissance de tout enfant mâle chez les musulmans grâce à leurs pouvoirs magiques. Donc les musulmans ne se tenaient plus de joie lorsqu’ils apprirent la naissance d’Abdoullah et se mirent à scander « Allahou akbar ! » dans les rues.

La bataille d'Ouhoud

Lorsque le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) vit Safiya s’avancer vers le champ de bataille, il appela Zoubayr et lui dit de prendre soin de sa mère et de faire en sorte qu’elle ne voit pas le corps de son frère Hamza (que Dieu l'agrée), mort en martyr. Car pour venger la mort de son père Outba, qui avait été tué au cours de la bataille de Badr par Hamza, Hind avait coupé le nez et les oreilles de ce dernier. Elle avait aussi ouvert son abdomen, en avait retiré le foie qu'elle aurait mâché.

Lorsque Zoubayr dit à sa mère que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) lui conseillait de ne pas s’approcher, elle en devina immédiatement la raison. Elle dit : « Je sais que le corps de mon frère a été mutilé. Cela m’est insupportable, mais si Allah le veut, j’aurai de la patience. »

Il est chargé d'intercepter une lettre lors de la conquète de la Mecque (8 H)

Hateb ibn Abi Baltaâ voyant tout ce qui se passait, écrivit une missive pour les Chefs Qoraichites afin de les prévenir de l'attaque des Musulmans.
Ali (que Dieu l'agrée) raconte : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous convoqua Al Miqdad, Az Zoubayr et moi et nous dit : "Allez à Radwat Khakh où vous rencontrerez une femme portant une lettre, prenez lui cette lettre !"".
Nous partimes au galop et à l'endroit désigné, nous rencontrâmes une femme et nous lui demandâmes de nous remettre la lettre qu'elle portait. Elle nous répliqua qu'elle ne portait point de lettre. Nous la mena■es de la fouiller si elle ne nous montrait pas la lettre. Elle la sortit de ses cheveux, où elle la tenait cachée. Nous retournâmes à Médine et nous remîmes la lettre au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lut la lettre qui contenait des informations sur les plans de l'expédition. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit venir Hateb et lui dit "Qu'as tu fait ?".
Hateb répondit : "Je n'ai fait cela non dans le but de te trahir ou de renier l'Islam mais uniquement pour que ma famille restée à la Mecque obtiennent une protection de la part des Qouraychites".

Abou Bakr s'excuse d'avoir accepté le califat et 'Ali et Zoubayr affirment qu'il en est le plus digne (11 H)

Sa'd Ibn Ibrahim Ibn 'Abdirrahmân Ibn 'Awf (que Dieu l'agrée) rapporte : 'Abdarrahmân Ibn 'Awf était avec 'Omar Ibn Alkhattab (que Dieu l'agrée) quand Mouhammad Ibn Maslèma cassa le sabre de Zoubayr Ibn Al-'Awwâm, que Dieu l'agrée. Puis Abou Bakr As-Siddiq (que Dieu l'agrée) se leva, sermonna les musulmans et s'excusa auprès d'eux en disant : "Par Dieu! Jamais je n'ai voulu être émir, même pas un seul jour ou une seule nuit. Je ne l'ai jamais désiré et je ne l'ai jamais demandé à Dieu, publiquement ni secrètement, mais j'ai craint la zizanie. Etre émir n'est pas pour moi un soulagement, mais on m'a fait porter une responsabilité immense. Je n'ai pas la capacité ni les moyens de l'assumer sauf si Dieu puissant et glorieux me fortifie. J'aurais voulu que la personne la plus capable de l'assumer soit à ma place en ce jour". Les mouhajirins acceptèrent ses paroles et ses excuses. 'Ali et Zoubayr, que Dieu les agrée, déclarèrent : "Nous avons été fâchés uniquement parce que nous n'avons pas assisté à la concertation, mais nous savons qu'Abou Bakr est la personne qui le mérite le plus après le Messager de Dieu, prière et paix sur lui. C'est lui le compagnon dans la grotte et le {Deuxième de deux} (9/40), nous connaissons bien ses vertus et son âge. De plus, de son vivant, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui a ordonné de diriger la prière".

Sa mort lors de la bataille du chameau (36 H.)

    De la Mecque vers Bassora

    Dans la ville de La Mecque, où ils se sont rendus, Talha et Az-Zoubayr vont rencontrer Aïcha, qui y était allée pour le pèlerinage. Ils ne comprennent pas les intentions de Alî et - en toute bonne foi - croient que c'est parce que les insurgés le soutiennent qu'il refuse de leur appliquer le talion. A la tête de tout un groupe, ils partent donc de La Mecque pour l'Irak - pour la ville de Bassora précisément -, pensant y appeler les gens à soutenir leur demande de l'application du talion. (Fath Al-Bâri 12/354, 13/71).

    Il recommande le bon partage de son héritage

    'Abdullâh Ibn Az-Zoubayr (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le jour de la bataille du chameau, lorsque Az-Zoubayr se dressa entre les partisans de 'Aïcha et ceux de 'Ali, il m'appela et je me tins debout à son côté. Il me dit : "Mon petit! Voici un jour où ne sera tué qu'un injuste ou la victime d'une injustice, et je voix sûrement que je vais être tué aujourd'hui victime d'une injustice. Parmi mes plus grands soucis est certainement ma dette. Penses-tu que l'acquittement de ma dette vous laissera quelque chose de mes biens?"
    Puis il dit : "Mon petit! Vends nos biens et paie notre dette. Il en légua le tiers et le tiers de ce tiers aux fils de 'Abdullâh Ibn Az-Zoubayr".
    Il dit : "Si, après le règlement de ma dette, il reste quelque chose de nos biens, que le tiers en soit donné à tes enfants".
    Hishâm dit : "Le fils de 'Abdullâh avait vu quelques-uns des fils de Az-Zoubayr, Khoubeyb et 'Abbâd. Il avait alors neuf fils et neuf filles".
    'Abdullâh dit : "Il se mit à me recommander sa dette en disant : "Mon petit! Si tu ne peux payer une partie de ta dette, cherche aide auprès de mon Seigneur".
    Il dit : "Par Dieu, je n'ai pas compris ce qu'il disait et je lui dis : "Père! Qui est donc ton Seigneur?""
    Il dit : "Allâh". (Al-Boukhâri)

    Sa rencontre avec 'Ali (que Dieu l'agrée) et le retour vers Médine

    Arrivés face à face, Alî parle en aparté avec Az-Zoubayr et lui demande : "N'avais-tu pas entendu le Prophète dire, alors que tu pliais ma main : "Tu le combattras alors qu'il sera dans son droit, puis il aura le dessus ?"
    - "J'avais effectivement entendu cela ; je ne te combattrai donc pas" répond Az-Zoubayr. (Fath Al-Bâri 13/70)
    Il quitte alors les lieux et prend le chemin de Médine (Fath Al-Bâri 6/276).

    Sa mort pendant son sommeil

    Il a été tué pendant son sommeil par Amr Ibn Jurmûz, un homme qui était dans le groupe de 'Alî, qui avait retrouvé Az-Zoubayr et qui croyait bien faire en l'assassinant; quand Amr Ibn Jurmûz apporte la nouvelle à 'Alî, celui-ci lui annonce que le Prophète (sur lui la paix) lui avait dit un jour : "Celui qui tuera le fils de Safiyya (Az-Zoubayr), fais-lui l'annonce de la géhenne". (Fath Al-Bâri 6/276, 7/104).


Ses mérites

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte : Le messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était sur la montagne de Hira, et il y avait avec lui Abou Bakr (que Dieu l'agrée), Othmân (que Dieu l'agrée), 'Ali (que Dieu l'agrée), Talha (que Dieu l'agrée), Az-Zoubayr (que Dieu l'agrée), et la montagne remua. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "Sois calme, il n'y a sur toi qu'un Prophète, un véridique, et un martyr". (Mouslim)

'Ali a dit que ses oreilles ont entendu ce qui suit sortir de la bouche du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Talha et Az-Zoubayr seront mes voisins au Paradis". (At-Tirmidhi)

Un des Dix annoncés au Paradis, un des Six du Conseil, le premier dans l'Islam à avoir sorti son épée.




Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese