Safar Al-Hawali
Sa naissance et sa jeunesse Safar Ibn Abdul Rahman Al-Hawali est né dans Al-baha au Sud de Ta'si en 1370 A.H. (1950 de l'ère chretienne). Il est de la tribu de Gamed où il été déjà connu pour sa sagacité et son intelligence depuis qu'il était élève de l'école primaire. Ses études Il s'est inscrit à l'Université Islamique de Médine où il a obtenu son premier diplôme puis a continué ses études à l'Université d'Umm-ul-Qura à la Mecque où les enseignants l'on reçut avec honneurs pour sa thèse concernant le laïcisme. Il a ensuite reçu son doctorat en 1986 de la même université et de nouveau avec une haute distinction. Sa thèse était alors basée sur "la pensé d'El Irja' " dans l'idéologie Islamique. Il avait alors stupéfié ses enseignants dans la présentation de cette thèse. Après la réception de son doctorat, il a d'abord travaillé comme enseignant à la Faculté de Credo de l'Université Umm-ul-Qura pour ensuite finir directeur de cette même Faculté. Les grandes lignes de sa vie Le cheikh Safar est devenu connu, aussi bien pour son caractère glorieux, sa tolérance et sa capacité à rapidement percevoir la situation, que pour sa grande humilité. Cinq ans avant la Guerre de Golfe, le cheikh Safar avait l'habitude d'enseigner dans les classes d'une mosquée près de l'Université du Roi Abdul Aziz à Jeddah. Ses classes étaient ouvertes après la prière de 'Asr tout les dimanche, et les cours étaient suivit par un grand nombre de jeunes. Le cheikh Safar avait l'habitude de poursuivre ses discours avec une série de questions/réponses qu'il donné immédiatement après la prière de Maghreb. Ces questions été souvent liées entre les bases du credo intellectuelles et les troubles présents. La réputation de notre cheikh s'est alors distinguée des autres savants par son appui de la Vérité et son refus d'être assis oisivement sans en respecter le prix. Une grande épreuve pour tous les savants de la péninsule d'alors, survint lorsque les Américains furent appelé après l'invasion du Koweït. ᅠcette époque, le cheikh Safar a immédiatement rejeté ce mouvement et a prêché à son encontre. Il a publié des fatwas (verdicts) spécifiant l'illégalité de la recherche d'une quelconque aide auprès des incrédules et a répondu à tout ceux qui ont publié un verdict permettant une telle coopération indépendamment du statut de ces savants. Il a confronté la marée des savants officiels qui ont soutenu le régime corrompu et qui observait ses ordres et ce, même après la fin de la guerre du Golfe où le cheikh Safar a continué son analyse courageuse de la corruption de la politique, l'économie et les morales du régime dirigeant. Son emprisonnement Le régime Saoudien n'était pas resté sans rien faire face aux efforts de ce cheikh et de ses frères parmi les savants contemporains. Ils ont déclaré la guerre contre eux et contre tous les savants réformateurs. La première étape de cette guerre consistée à déformer et calomnier ces choyoukh aux moyens des médias. Ensuite, vint le tour de menaces personnelles. Cette guerre s'intensifia jusqu'à ce que le ministère de l'Intérieur interdit la publication et la distributions des livres du cheikh Safar. Vers la fin des année 90, il lui fut également interdit de voyager à l'étranger. Quand le service secret a essayé de soutirer de lui une assurance qu'il ne parlerait pas des Américains (pendant la guerre de Golfe), le cheikh Safar avait refusé, répétant la position des savants parmi les salafs. Safar Al-Hawali fût arrêté par le régime Saoudien un vendredi du mois de septembre 1994, pendant qu'il était dans son Ihram pour accomplir la 'Omra. Il avait été détenus sans inculpation ni jugement dans la prison d'Al Hair, à Riyadh, jusqu'en juin 1999. Le ministère de l'Intérieur a alors déclaré à Amnesty international : "Les forces de sécurité [les] ont arrêtés [...] après avoir tenté pendant un an environ de [les] convaincre de renoncer à leurs idées extrémistes [...] qui menacent l'unité de la société islamique dans le royaume, ou de cesser de prononcer des discours, d'organiser des conférences et de diffuser des cassettes...". Durant son emprisonnement une campagne fut lancé contre lui. Celle-ci visait à utiliser des savants de renommé afin de taxer ces chouyoukhs de "déviant" et ainsi faire baissé leur popularité, en se doutant bien sûr, que cela diviserais encore plus la oumma (donc d'avoir plus de contrôle sur celle-ci). Les savants véridiques ont, dans un premier temps, pris la défense des cheikhs contre les calomnies qui étaient lancé sur eux. Mais les alliés (indirects ?) de l'Amérique et d'Israël s'acharnèrent et utilisèrent une technique digne des plus grands studios d'Hollywood. Mais en Arabie, la contestation islamique ne cessait de stigmatiser le système politico-économique du régime ainsi que sa dépendance vis-à-vis de l'Occident qui s'intensifiait. Le pouvoir embarrassé finit alors par libérer les cheikh Safar al-Hawalli, cheikh Salam al-Awda et cheikh Nasser al-Omar qui étaient enfermé depuis cinq ans. De là, ils durent faire face aux accusations de khawarij, sourouri, takfiri ect qui été lancé contre eux. Malgré les rumeurs que l'ont puissent entendre aujourd'hui, ces deux cheikhs sont bien resté sur leur position et ils continuent à propager la vérité et à blâmer le blâmable, même après leur sorti de prison. Safar Al-Hawali, écrivit une lettre ouverte au président Bush dans lequel il dit : "Vous vous êtes accordé un pardon éternel ainsi qu'à l'at Sioniste d'Israël et à chaque tyran hostile et vous avez publié une excommunication de toute personne qui hésite à rejoindre votre hostilité infinie en les qualifiant de terroristes ou de partisans du terrorisme. Vous cherchez à l'aide de microscopes des prétendus groupes terroristes en Somalie, déjà détruite par la pauvreté, ou dans des camps de réfugiés palestiniens au Liban dont le terrorisme des Sionistes menace d'humble logement chaque jour. Mais vous oubliez que le terrorisme horrible demeure manifestement parmi vous. Il est vous et rien que vous". |
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