Abou Al-Hasan An-Nadwi - أبو الحسن الندوي
Son nom et sa généalogie 'Ali Abû Al-Hasan Ibn 'Abd Al-Hayy Ibn Fakhr Ad-Dîn Al-Hasanî, dont la généalogie remonte à la branche florissante de l'Imâm Al-Hasan Ibn 'Ali Ibn Abî Tâlib, le petits-fils béni du Messager d'Allâh, paix et bénédiction d'Allâh sur lui, via 'Abd Allâh Al-Ashtar Ibn Muhammad Dhi'n-Nafs Az-Zakiyyah Ibn 'Abd Allâh Al-Mahd Ibn Al-Hasan. Son père Son père est l'éminent savant et historien de l'Inde, Sayyidî Sheikh 'Abd Al-Hayy Ibn Fakhr Ad-Dîn Al-Hasanî, qu'Allâh lui fasse miséricorde. Sa mère Sa mère, qu'Allâh lui fasse Miséricorde, fut une dame noble et vertueuse, une éducatrice rare par ses qualités. Elle avait mémorisé le Coran. Elle avait un talent de poète et composa divers ouvrages. Sa naissance Il naquit le 6 du mois de Muharram 1333 A.H. (1914 E.C.) dans le village de Takia, affiliée à Ray Barili, dans la Province Utar Pardash, au nord de l'Inde. La mort de son père Il fut orphelin à l'âge de huit ans. Son père retourna à Allâh en 1341 A.H. Son apprentissage Sa noble mère et son frère aîné, 'Abd Al-'Aliy (qui étudia la médecine après avoir étudié à Dâr Al-'Ulûm Nadwat Al-'Ulamâ et Dâr al-Ulûm Deoband) veillèrent sur son éducation et prirent grand soin de lui. Il commença l'apprentissage du Coran à la maison avec sa mère, puis il commença à apprendre l'urdu et le persan. En 1924, il commença à apprendre l'Arabe par Sheikh Khalîl Ibn Muhammad Al-Ansârî Al-Yamânî, et il compléta le cycle de l'apprentissage de l'Arabe sous son encadrement. Il progressa également en langue et littérature arabe grâce à ses deux oncles Sheikh 'Azîz Ar-Rahmân et Sheikh Muhammad Talhah. A l'âge de douze ans, il assista à la fête organisée par Nadwat Al-'Ulamâ à Kânpur en 1926. Il suscita l'admiration des participants par sa maîtrise de la langue arabe si bien que certains invités arabophones le sollicitèrent pour les orienter et les guider pendant leur séjour. Il navigua dans les océans de la langue et s'y spécialisa sous le sheikh marocain Taqiyy Ad-Din Al-Hilâlî qui arriva en 1930 à Nadwat Al-'Ulamâ. Il partit à l'Université de Lucknow, dans la section arabe, en 1927. Il était le plus jeune étudiant de l'université. Il reçut en 1929 le diplôme Fadil Adab en langue arabe, avec la médaille d'or. Pendant son étude de la langue arabe, il étudia de grands ouvrages littéraires en langue urdu, ce qui lui permit d'exceller dans la Da'wah en transmettant, dans un langage riche et accessible à ses contemporains, les enseignements et les principes de l'islam. Il s'attela à l'apprentissage de l'anglais entre 1928 et 1930. Ce qui lui permit d'accéder aux ouvrages anglais traitant de l'islam ainsi que ceux relatifs à la civilisation occidentale, son histoire et son évolution. En 1928, il étudia des livres de jurisprudence (fiqh) sous le sheikh, le juriste et mufti, Shiblî Jirajpuri Al-A'zamî. Il partit étudier en 1929 à Nadwat Al-'Ulamâ' où il assista aux cours de l'érudit en sciences du Hadîth, le savant éducateur, le muhaddith Haydar Hasan Khan sous lequel il lut et étudia, pendant deux ans, les deux Sommes authentiques d'Al-Bukhârî et Mouslim ainsi que Sunan At-Tirmidhî et Sunan Abî Dawûd, ainsi que des passages de l'exégèse d'Al-Baydâwî. Il apprit l'exégèse d'un ensemble de sourates sélectionnées sous le Sheikh Khalîl Al-Ansârî - qui lui enseignait également le livre du Jihâd dans Sahîh Mouslim. Il progressa également dans la science de l'exégèse sous Sheikh 'Abd Al-Hayy Al-Fârûqî et étudia à Lahor en 1932 l'exégèse du Coran en entier sous l'éminent savant et exégète Ahmad 'Ali Al-Lahori. La même année, il passa quelques mois chez l'érudit et moudjahid Hosayn Ahmad Al-Madanî à Dâr Al-'Ulûm Deoband, et assista à ses cours sur Sahîh al-Bukhârî et Sunan At-Tirmidhî, et profita de ses cours en sciences coraniques et en exégèse. En matière de jurisprudence, il puisa également dans le savoir du savant juriste I'zâz 'Ali. Quant au tadjwid (science traitant de la perfection des règles de diction dans la récitation coranique), il l'apprit sous le maitre-récitateur Asghar 'Ali selon le lectionnaire de Hafs selon 'âsim. Il partit quatre fois à Lahore. La première fut en 1929, à l'âge de 15 ans, et ce fut la première fois qu'il entreprenait un long voyage. C'était pour lui l'occasion de faire connaissance avec les savants et les personnalités importantes de Lahore. Il y rencontra le poète musulman Muhammad Iqbal - le jeune Abû Al-Hasan avait déjà traduit en arabe quelques poèmes de Muhammad Iqbal, comme Al-Qamar (la Lune). Son oncle Sheikh Muhammad Talhah l'introduisit pendant ce voyage au grand éducateur le professeur Muhammad Shafî'. Sheikh Muhammad Talhah demanda conseil au professeur Muhammad Shafî'
quant à l'orientation des études du jeune sheikh Abû Al-Hasan. Il lui conseilla
de poursuivre l'apprentissage de la langue et de la littérature arabe. Son enseignement Il participa en 1932 à la rédaction du magazine Ad-Diyâ (La Lumière), magazine arabe de Nadwat Al-'Ulamâ. Il fut nommé professeur à Dâr al-'Ulûm Nadwat Al-'Ulamâ' en 1934, où il enseigna l'Exégèse du Noble Coran, les sciences du Hadith et la Littérature et l'histoire Arabe, ainsi que la logique. En 1939, il entreprit un voyage en Inde où il visita les centres islamiques et fit connaissance du Sheikh, l'éducateur, 'Abd Al-Qâdir Ar-Raypuri et l'appeleur à Dieu, le grand réformateur, mawlânâ Muhammad Ilyâs Al-Kandahlâwî. Il tissa des liens solides avec ces hommes pieux si bien qu'il reçut l'éducation spirituelle du premier et marcha sur les pas du second pour ce qui est de l'appel à la voie lumineuse de l'islam et la lutte contre les maux de la société. Ainsi, il commença une série de voyages pour appeler à Allâh, propager la guidance de l'islam et ses nobles valeurs et inculquer les principes de l'islam. Ces voyages pour appeler à l'islam se multiplièrent et rayonnèrent année après année jusqu'à la maladie de sa mort en 1999. En 1940 il participe au magazine urdu, de Nadwat Al-'Ulamâ' également. Il fonda en 1943, un Centre d'Education Islamique (Anjuman Taleemat-e-Islam) où il organisa des leçons traitant du noble Coran et de la Sounna purifiée. Ces cours devinrent très populaires et attirèrent une grande audience. Son pélerinage Son premier voyage à l'extérieur de l'Inde fut en 1947, lorsqu'il partit accomplir le Hajj (le pélerinage). Il passa six mois dans les terres saintes et fit connaissance des plus grands savants du pays tels : 'Abd Ar-Razzâq Hamzah, 'Umar Ibn Al-Hasan âl Ach-Chaykh, As-Sayyid 'Alawî Al-Maliki Al-Hasanî (père du savant du hadith et le théologien Sheikh Muhammad 'Alawi Al-Maliki), Amîn Al-Qutbî, Hasan Mash-Shât, Muhammad Al-'Arabî At-Tabbânî et Mahmûd. Ses divers fonctions En 1948, il lanca le magazine urdu Ta'meer. En 1948, il fut nommé membre du conseil d'administration de Nadwat Al-'Ulamâ'. Puis en 1951, le Secrétaire de Nadwat Al-'Ulamâ', l'érudit As-Sayyid Soulaymân An-Nadwî, le nomma Vice-Secrétaire. La même année, il fonda et dirigea le mouvement du Message de l'Humanité (Payam-e-Insaniyat). Il accomplit le Hajj une deuxième fois en 1951. Il fit connaissance en particulier avec les écrivains et experts de littérature arabe du pays, notamment Muhammad Surûr As-Sabbân, Sa'îd Al-'Amûdî, 'Abd Al-Quddûs Al-Ansârî, 'Alî Hasan Fad'aq, Muhammad Ahmad Barûm et Husayn 'Arab. Il visita l'Egypte pour la première fois en 1951. Avant sa visite, il était déja connu dans les milieux religieux et intellectuels grâce à son livre "Ce que le monde perdit à cause du déclin des musulmans". Il passa au Caire près de 6 mois. Il donna une série de discours et de conférences dans de nombreux clubs et organisations. Il fit alors connaissance avec la rue égyptienne, les jeunes égyptiens ainsi que les grands savants du pays, et tout particulièrement les éminents savants d'Al-Azhar comme Sheikh 'Abd Al-Majîd Selîm, Sheikh Mahmûd Shaltût, Sheikh Ahmad Muhammad Shâkir, Sheikh Hasanayn Muhammad Makhlûf, Sheikh Muhammad Hamîd Al-Fiqî, Sheikh Muhammad 'Abd Al-Latîf Daraz, Sheikh Muhammad Fu'âd 'Abd Al-Bâqî, et Sheikh Mustafâ Sabrî Pacha, qui fut sheikh al-islam sous le Califat Ottoman, ainsi que Sheikh Muhammad Ach-Chirbînî, Sheikh Muhammad Yûsuf Mûsâ, Sheikh Ahmad 'Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ, le père de Sheikh Hasan Al-Bannâ, qu'Allâh leur fasse miséricorde. Et parmi les leaders et chefs, il rencontra : le Mufti Amîn Al-Husaynî, l'Emir 'Abd Al-Karîm Ar-Rîfî, le général Salih Harb Pacha, et parmi les appeleurs à Dieu et les penseurs musulmans : Sayyid Qutb, Muhibb Ad-Dîn Al-Khatîb, Sheikh Ahmad Ach-Charabasî, Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Sa'îd Ramadân, Bahiyy Al-Khûlî, Sâlih Al-'Ashmâwî, et parmi les écrivains et spécialistes de la littérature, il fit connaissance avec Ahmad Amîn, 'Abbâs Mahmûd Al-'Aqqâd et Ahmad Hasan Az-Zayyât. Pendant sa visite, il publia son épître "Écoute ô Égypte". Après son séjour en Égypte, il se dirigea vers le Soudan, puis la Syrie, La Palestine occupée où il visita Al-Quds (Jérusalem) et la Jordanie. Il rencontra les personnalités éminentes du Soudan comme : As-Sayyid 'Ali Mirghânî Pacha, le professeur Ismâ'îl Al-Azharî (qui devint le Premier Ministre du Soudan plus tard), Shawqî Asad le secrétaire général de Jam'iyyat At-Tabshîr Al-Islami, l'Imâm Muhammad 'Awad le prédicateur de la Grande Mosquée et Hâj Muhammad Mûsâ Soulayman, le président de Jam'iyyat Ach-Chubbân Al-Mouslimîn (L'Assemblée des Jeunes Musulmans). Il passa en Syrie 48 jours dont 24 à Damas. Il passa par les villes de Hims, Hamâh, Halab (Alep), Hârim, où il rencontra les savants et les appeleurs à Dieu. Il visita également le Centre des Frères Musulmans dans la mosquée Ad-Daqqâq, le complexe scientifique arabe de Damas, la Bibliothèque Adh-Dhâhiriyyah, l'École de Dâr Al-Hadith syrienne, l'organisation de la Civilisation Islamique et il assista à une séance du Parlement syrien. Il donna une conférence à l'université de Damas sous le titre : "Témoignages du Savoir et de l'Histoire pour le combat palestinien". Il donna également des conférences dans les Centres des Frères Musulmans à Hims, à Hamâh ainsi que de nombreuses autres villes. Pendant son séjour en Syrie, il fit connaissance avec les savants et les spécialistes de la littérature arabe, comme : 'Abd Al-Wahhâb As-Salâhî, Makkî Kittânî, Ahmad Ad-Duqr, Muhammad Bahjah Al-Baytâr, Abû Al-Khayr Al-Maydânî, Mustafâ As-Sibâ'î, Muhammad Al-Mubârak, Mustafâ Az-Zarqâ, Muhammad Ahmad Dahmân, Abû Al-Yusr 'âbidîn (le petits-fils du 'allâmah syrien et mufti du pays), Ahmad Kuftâro, Muhammad Sa'îd Burhânî, Muhammad 'Ali Houmani, Taysîr Dhabyân, Muhammad Kamâl Khatîb, Muhammad Kurd 'Ali, Muhammad 'Izzah Drouzah, Khalîl Murdam bek et 'Abd Al-Qâdir Al-Maghrebî. Il était accompagné lors de cette visite par le professeur de l'Université de Damas 'Abd Ar-Rahmân Al-Banî pour lui faciliter les déplacements. Il se dirigea ensuite vers la Palestine, vers Al-Qods (Jérusalem) et fut honoré par sa visite à la Mosquée d'Al-Aqsâ, où il passa les derniers jours de Ramadân et accomplit la prière de 'Aid Al-Fitr. Puis il fut de passage en Jordanie où il rencontra le roi 'Abd Allâh. Après ce long voyage, il écrivit " Mémoires d'un voyageur au Moyen Orient". En 1954, As-Sayyid Soulaymân retourna à Dieu et Sheikh Abû Al-Hasan fut unanimement élu pour lui succéder. En 1956, il retourna en Syrie en tant que professeur visiteur à la Faculté de Sharî'ah de l'Université de Damas. Pendant son séjour, il fut en contact direct avec les savants du pays, les leaders des mouvements islamiques, les écrivains et penseurs musulmans. Il donna quelques cours et conférences, notamment à l'Université de Damas, où il aborda le thème de "le Renouveau et les Rénovateurs dans l'Histoire de la Pensée Islamique". Les ondes radio firent pénétrer sa voix dans les foyers syriens. Son premier discours fut : "Ecoute ô Syrie !". Il donna un discours dans le Centre des Frères Musulmans à Alep sous le titre : "Nous avons besoin de renouveler notre foi". À la même occasion, en 1956, il visita le Liban et la Libye. Il rencontra les savants des deux pays et les appeleurs à Dieu comme : le fondateur du groupe "Les serviteurs du Tout Miséricordieux", Muhammad 'Umar Dâ'ouq , le Mufti Muhammad 'Alâyah, le Président du Tribunal Shar'i Shafiq Yamût, l'auteur de "Le chemin de la Mecque", Muhammad Asad (ex- Léopold Ways) et le moudjahid algérien Fudayl Al-Wartilânî. Il enchaîna avec la visite de la Turquie. Il y passa deux semaines et rédigea : "Deux semaines en Turquie bien-aimée". Il fut choisi Membre de l'Académie de la Langue Arabe à Damas en 1956. Il rediga entre 1958-1959 l'édito de Al-Mouslimûn (Les Musulmans), magazine syrien produit à Damas. Le tout premier article qu'il rédigea dans ce magazine fut : "Riddah wa lâ Abâ Bakrin lahâ", i.e., "Une apostasie, mais point d'Abû Bakr pour lui faire face". Il écrivit également divers articles dans le magazine Al-Fath (la Conquête), dirigé par le professeur Muhibb Ad-Dîn Al-Khatîb. Il fonda à Lucknow l'Académie de la Recherche et des Publications islamiques en 1959. Il participa à la fondation du Conseil d'Education Religieuse dans la Province de Utar Pardash en 1960. En 1961, après la mort de son frère aîné, Dr. As-Sayyid Abd Al-'Aliyy, qu'Allâh lui fasse miséricorde, il fut élu Doyen de Nadwat Al-'Ulamâ. Il visita le Kuwait pour la première fois en 1962 où il prononça un discours sous le titre : "Écoute ô fleur du désert !". De plus, dès 1962, il dirigea le journal urdu Nida-e-Millat, il supervisa de nombreux magazines et journaux de Nadwat Al-'Ulamâ' : le magazine arabe Al-Ba'th Al-Islâmî (La Ressurection Islamique), le journal arabe Ar-Râ'id (le Leader), le journal urdu Tameer-e-Hayat (Bâtir une vie prospère) ainsi que le magazine anglais The Fragrance. En 1963, il mit son pied sur le continent européen pour la première fois. Il passa par Genève, Paris, Londres, Oxford, Cambridge, Edinburgh ainsi que de nombreuses villes espagnoles. Il y rencontra des savants musulmans et des orientalistes et donna plusieurs conférences. En 1964, il visita l'Allemagne principalement. Il participa à l'Assemblée Islamique "Majlis-e-Mushawarat" en 1964. A la tête d'une délégation de la Ligue du Monde Islamique, il se dirigea en 1973 vers l'Afghanistan, l'Iran, le Liban, l'Iraq, la Syrie et la Jordanie ; il donna de nombreux discours et conférences. Les éléments majeurs de ce voyage sont compilés dans : "Entre le fleuve de Kaboul et celui du Yarmouk ". Invité par le gouverneur de la Shâriqah, l'Emir Sultân Ibn Muhammad Al-Qâsimî, l'Imâm An-Nadwî rendit visite aux Emirats Arabes Unis en 1974. La Ligue des Universités Islamiques l'invita à visiter le Maroc en 1976. Il rédigea au terme de son séjour : "Deux semaines au Maroc". Il visita l'Algérie quelques années plus tard. En 1977, l'Organisation des Etudiants Musulmans aux Etats-Unis et au Canada l'invita et l'accueillit. Il visita de très nombreuses villes américaines et donna des discours dans plusieurs universités américaines comme Columbia, Detroit, South California. Le livre "Discours francs en Amérique" rassemble les conférences et discours qu'il donna dans ce voyage. Il fut choisi Membre de l'Académie de la Langue arabe en Jordanie en 1980. Il reçut en 1980, le Prix international du Roi Faysal, pour ses efforts et les efforts dévoués qu'il déploie pour servir l'islam et les musulmans. Il appela en 1981 à l'organisation à Nadwat Al-'Ulamâ' d'une conférence internationale autour de la littérature islamique. Il fut choisi comme président du Centre Islamique d'Oxford en 1983. Il fut choisi comme membre de l'Académie Royale de la Civilisation Islamique en Jordanie en 1983. Il se rendit au Royaume-Uni en 1984, pour l'ouverture du Centre des Etudes Islamiques à Oxford. A cette occasion, il donna un discours intitulé : "L'Islam et l'Occident". En 1985, ce sont les musulmans de Belgique qu'il rencontra. Au Qatar, en 1990, il fut accueilli pour assister au Sommet dédié à As-Sîrah An-Nabawiyyah (la vie du Prophète). La plus grande partie de ses discours et conférences au Golfe arabe furent compilés dans le livre : " Discours francs avec nos frères les musulmans arabes". Il reçut à Dubaï le Prix de la Personnalité Islamique de l'an 1998. Sa mort Il fut choisi par la Miséricorde d'Allâh qui l'appela à Lui alors qu'il récitait la sourate Yâsîn, le vendredi, 22 Ramadân 1420 (décembre 1999). Après sa mort, d'autres prix encore lui firent décernés en guise de reconnaissance de ses efforts remarquables et sa plume qui ne sécha pas un instant, toujours aussi dévoué pour répandre l'islam et appeler à Allâh. Il fut choisi pour le Prix de l'Imam Waliyyullâh Ad-Dahlawi par Ma'had Ad-Dirâsât Al-Mawdû'iyyah (Institut des Études Islamiques Objectives) en Inde. Son neveu et successeur, Sheikh Muhammad Ar-Râbi' Al-Hasani An-Nadwî reçut le prix pour son oncle, l'imam Abû Al-Hasan, à Delhi en novembre 2000. |
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