Le contrat de mariage | Islamopédie
Accueil > Rapports sociaux > Mariage

Importance

< Statut

< Bienfaits

< Rapports interdits

< Masturbation

< Vie commune

Jurisprudence

< Critères de choix du conjoint

< Moyens de recherche

< Contrat

> Piliers

> Cérémonie

> Vie de couple

< Mariages invalides

< Mariages soumis à divergences

Histoire

< Mariages préislamiques

< Les mariages des prophètes
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

Le contrat de mariage
(Accueil > Rapports sociaux > Mariage)

Conditions additives au contrat de mariage

Allâh (le Très-Haut) dit : "Ô les croyants, remplissez vos engagements"

Selon 'Uqbah Ibn 'Âmir, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): "Les conditions qui méritent le plus d'être appliquées sont celles qui ont été faites lors de ce qui a rendu licite les relations intimes (le mariage)". (Al-Boukhâri, Mouslim)

On rapporta que le Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "Les musulmans sont contraints par leurs engagements, sauf une condition qui transforme le licite en illicite ou l'illicite en licite".

On rapporta également que le Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "Toute condition non soutenue par le Livre d'Allâh est nulle, fussent-elles cent".

Al-Athram rapporta qu'un homme épousa une femme ; celle-ci avait stipulé dans le contrat de mariage que son époux lui procure une certaine maison. Son mari voulut ensuite qu'elle habite dans une autre maison alors elle porta plainte devant 'Umar Ibn Al-Khattâb. 'Umar jugea que l'on devait procurer à cette femme la maison stipulée dans son contrat de mariage.

L'exigence de la femme que son mari reste monogame

Il est tout à fait permis de soumettre cette condition lors du contrat de mariage. Si l'homme l'accepte, il lui sera obligatoire de la respecter. Par la suite, s'il ne tient pas son engagement, la femme sera en droit de demander le divorce. Selon Abdoul Karîm Zaydân (que Dieu lui fasse miséricorde), cet avis est celui de 'Omar (que Dieu l'agrée), Sa'd Ibn Abi Waqqâs (que Dieu l'agrée) et Mou'âwiya (que Dieu l'agrée). Cet avis est encore celui de 'Amr Ibn Al-'Âs, 'Umar Ibn 'Abd Al-'Azîz, Jâbir Ibn Zayd, Tâwûs, Al-Awzâ'î, Ishâq et les juristes hanbalites comme Ibn Taymiya (que Dieu leur fasse miséricorde).

Ibn Qudâma (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Telle fut l'opinion des compagnons et nous ne connaissons personne ayant divergé avec eux de leur vivant. De plus, le hadîth selon lequel "Toute condition non soutenue par le Livre d'Allâh est nulle […]" désigne toute condition incompatible avec les règles de la charî'a alors que ce genre de condition est recevable et nous avons cité les preuves qui soutiennent sa recevabilité. Par conséquent, quiconque doute de sa recevabilité doit soutenir son point de vue par des preuves".

D'après l'école hanafite, la femme est en droit de poser comme condition dans l'acte de mariage que son mari ne prendra pas d'autre épouse. A partir de là, si l'homme accepte, il sera tenu de respecter cette condition devant Dieu. Mais s'il ne tient pas sa promesse, l'épouse n'aura pas le droit de réclamer le divorce.

Selon An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde), l'opinion de l'école châfi'ite est similaire à celle des hanafites sur cette question.

L'opinion de l'école mâlékite est proche de celle des hanafites, sauf qu'il est blamâble de poser ce genre de conditions. En cas de violation de la part de l'époux, elle bénéficiera du choix de se séparer ou de rester avec lui seulement si la femme avait explicité le divorce dans cette condition. 


Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese