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Les moyens de recherche du conjoint
La permission de regarder une femme que l'on souhaite épouser à son insu Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si l'un d'entre vous demande une femme en mariage, nul grief à lui de la regarder si c'est en vue de demande en mariage, même à son insu". (Ahmad, Authentifié par Al-Albani dans Sahih al-Jami' n°507) D'après Abû Hurayra - que Dieu l'agrée - qu'un homme alla voir le Prophète -
paix et bénédiction sur lui - et lui dit qu'il avait l'intention d'épouser une
femme ansârite. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - lui demanda :
"L'as-tu regardée ?". "Non", répondit l'homme. Al-Mughîrah Ibn Shu`bah rapporte : "Je
demandai une femme en mariage et le Prophète - paix et bénédiction sur lui - me
demanda si je l'avais regardée. Lorsque je répondis négativement, il me dit :
"Alors va la regarder car il se peut que cela fasse naître de l'affection entre
vous deux". Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - a dit : "Quand l'un de vous demande une femme en mariage, s'il a la possibilité de voir ce qui peut l'inciter à l'épouser, qu'il le fasse." Jarîr Ibn `Abd Allâh a dit à propos de sa femme : "Avant le mariage, je me cachais derrière un arbre pour la regarder." Cela consiste au regard du visage et des mains An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Notre avis ainsi que celui de Malik, Ahmad et de la majorité est qu'il n'est pas nécessaire pour la permission de ce regard qu'il y ait son consentement, mais il lui appartient de faire cela sans qu'elle ne le sache et sans le faire savoir, si ce n'est que Malik a dit : "Je répugne son regard si elle ne le sait même pas de peur que son regard ne se pose sur une nudité"". Al-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Dawoud a dit : il peut regarder l'ensemble de son corps. Mais ceci est une erreur apparente contraire aux fondements de la sounna et du consensus". (Explications du Sahih Mouslim) On se renseigne sur la personne et non sur son passé Un homme vint demander à 'Omar ceci : "J'ai, dit-il, une fille que j'avais enterrée vivante pendant la "jâhiliyya" (période préislamique), mais elle survécut, alors nous l'avons déterrée. Quand le de l'Islam apparut, nous rejoignîmes la nouvelle foi et elle aussi, mais elle commit la fornication. Prise de regrets, elle se coupa les veines, mais j'ai réussi à la sauver, puis elle s'est repentie et devint vertueuse. Voilà maintenant que des gens de bonne famille sont venus demander sa main : dois-je les informer de son passé ?" |
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