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Les rapports interdits hors mariage
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Le regard avec désir

Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il a été écrit pour le fils d'Adam sa part d'adultère qu'il doit commettre sans aucun doute :
- Les deux yeux, leur adultère est le regard [...] Le cœur penche et souhaite et c'est le sexe qui obéit à ces penchants ou qui les fait mentir"
. (Al-Boukhâri)

Jarir (que Dieu l'agrée) a dit : "J'ai interrogé le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sur le regard fortuit. Il me dit : "Détourne-le aussitôt après". (Mouslim)

Le tête-à-tête

Selon Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Que l'un de vous ne s'isole pas avec une femme sauf en présence de l'un de ses parents qui ne peuvent pas l'épouser". (Al-Boukhâri, Mouslim)

An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le fait qu'un homme reste seul avec une femme qui lui est étrangère est interdit selon l'avis unanime des savants. L'interdiction reste même si la femme était accompagnée d'un enfant dont on n'a pas honte". (9/109)

Le touché

D'après Ma'qil Ibn Yasâr, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il est préférable pour l'un de vous de recevoir une aiguille en fer en pleine tête que de toucher une femme qui ne lui appartient pas". (at-Tabarani et déclaré authentique, et Al-Bayhaqî, Al-Moundhirî dit dans son Targhîb concernant l'authenticité de ce hadith : "Les narrateurs cités par At-Tabarânî sont des hommes de confiance et figurent parmi les narrateurs cités par Al-Boukhâri")

An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Là où le regard est interdit, le toucher l'est également, à plus forte raison parce qu'il est plus apte à procurer du plaisir".

    Le touché d'une vieille dame ou d'une petite fille est autorisé, de même le vieillard ne ressentant plus de désir

    Dieu dit: {Quant aux femmes ménopausées qui n'espèrent plus de mariage, nul grief contre elles si elles déposent leurs vêtements de sortie, sans cependant exhiber leurs atours. La chasteté est meilleure pour elles. Allâh est Audient et Omniscient.} (24/60)

    {... ou aux domestiques mâles qui n'éprouvent pas de désir, ou aux enfants qui ignorent tout des parties cachées des femmes} (24/31)

    Abou Bakr (que Dieu l'agrée) serrait la main des vieilles dames, et que 'Abd Allâh Ibn Az-Zoubayr loua les services d'une vieille dame qui s'occupait de lui alors qu'il était malade, qui le massait et qui lui épouillait les cheveux. (Al-Ikhtiyâr fî Ta'lîl Al-Mukhtâr 4/155-156)

Ce qu'il en est de la poignée de main

'←cha dit : "Le Messager d'Allâh ' paix et bénédiction sur lui ' éprouvait les croyantes qui émigraient vers lui avec ce verset : {Ô Prophète ! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance et jurent qu'elles n'associeront rien à Dieu, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à la fornication, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds, et qu'elles ne te désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore de Dieu le Pardon pour elles. Dieu est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux.} (60/12)
'←cha dit : "A celles, parmi les croyantes , qui souscrivaient à ces conditions, le Messager d'Allâh (paix et bénédictions sur lui) disait verbalement : "J'accepte ton allégeance". Par Dieu, la main du Messager d'Allâh (paix et bénédictions sur lui) n'a touché la main d'aucune femme pendant le serment d'allégeance. Il acceptait leur allégeance en disant simplement : "J'ai accepté ton allégeance"". (Al-Boukhâri, Mouslim n°3470)

D'après Ismâ'îl Ibn 'Abd Ar-Rahmân que sa grand-mère Oum 'Atiyyah dit à propos du serment d'allégeance : "Le Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tendit sa main de l'extérieur de la maison et nous tendîmes nos mains de l'intérieur de la maison, puis il dit : "Ô Dieu, sois Témoin"" ( Ibn Hibbân, Al-Bazzâr, At-Tabarî et Ibn Mardaway)

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Certes je ne serre pas la main aux femmes". (Malik et Ahmad et jugé authentique)

D'après Ach-Cha'bî, que : "Lorsque le Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prit l'allégeance des femmes, il apporta une cape qu'il posa sur sa main en disant : "Je ne sers pas la main des femmes"". (Abû Dâwûd dans ses Marâsîl)

Oum 'Atiyyah Al-Ansâriyyah (que Dieu l'agrée) a rapporté un récit indiquant que le Prophète a serré la main des femmes pour prendre leur serment d'allégeance, contrairement au récit authentique de la Mère des Croyants '←cha (que Dieu l'agrée) qui l'a nié et a juré que cela n'avait pas eu lieu.

D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) que : "Toute servante de Médine pouvait prendre la main du Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et l'emmener où elle voulait"".
Dans une variante de ce récit, Ahmad (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte d'après Anas également que : "Toute servante de Médine pouvait prendre le Messager d'Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) par la main ; il ne retirait point sa main jusqu'à ce qu'elle l'ait emmené où elle voulait". (Al-Boukhâri, Ahmad, Ibn Mâja)

D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) qui raconte : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa un jour à l'heure de la sieste chez ma tante maternelle, Oum Hirâm Bint Milhân, qui était l'épouse de 'Ubâdah Ibn As-Sâmit. Il s'endormit alors chez elle, la tête posée dans son giron, pendant qu'elle lui épouillait les cheveux [...]". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Ad-Dumyâtî écrit : "Tous ceux qui prétendent que Oum Hirâm était une tante du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), que ce soit par les liens du sang ou par les liens du lait, se fourvoient. Car les aïeules et les nourrices du Prophète sont bien connues. Aucune d'entre elles n'était médinoise, exceptée la mère de 'Abd Al-Mouttalib, grand-père du Prophète, qui s'appelait Salmâ Bint 'Amr Ibn Zayd Ibn Labîd Ibn Khirâsh Ibn '■ir Ibn Ghunm Ibn 'Adî Ibn An-Najjâr. Oum Hirâm était quant elle la fille de Milhân Ibn Khâlid Ibn Zayd Ibn Jundub Ibn '■ir Ibn Ghunm Ibn 'Adî Ibn An-Najjâr. Les ascendances respectives de Oum Hirâm et de Salmâ se rejoignent donc au niveau de '■ir Ibn Ghunm, leur premier aïeul commun. Ce n'est donc que par extension que l'on peut considérer Oum Hirâm comme la tante du Prophète, mais ce lien ne les rend aucunement interdits en mariage l'un à l'autre. On retrouve une telle extension de ce lien de parenté dans une parole du Prophète concernant Sa'd Ibn Abî Waqqâs : "Voici mon oncle". Sa'd était en effet issu des Banû Zuhrah, une tribu ayant des liens de parenté avec ■inah, la mère du Prophète. Néanmoins, Sa' d n'était le frère de ■ina ni par le sang ni par le lait [...] Ceci d'une part. D'autre part, le Sahîh rapporte que le Prophète (s) n'entrait chez aucune femme autre que ses épouses, à l'exception de Oum Sulaym. Lorsqu'on lui en fit la remarque, il expliqua : "J'éprouve de la compassion pour elle, car son frère a été tué alors qu'il était avec moi". Le Prophète faisait allusion à Hirâm Ibn Milhân qui avait été tué à Bi'r Ma'ûnah".

Al-Qaradâwi a dit: "Ainsi, s'il existe des raisons justifiant la mixité telle celle qu'il y avait entre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et Oum Hirâm et Oum Sulaym et s'il n'y a pas lieu de craindre la tentation, alors il n'y a pas de mal à se serrer la main lorsque le besoin se présente. C'est par exemple le cas lors d'un retour de voyage, ou quand un homme rend visite à une de ses parentes non interdites en mariage (comme sa cousine ou l'épouse de son oncle) ou lorsqu'il en reçoit la visite, en particulier lorsqu'ils ne se sont pas vu depuis longtemps [...] Il est par ailleurs préférable pour le musulman pratiquant et la musulmane pratiquante de ne pas tendre la main en premier. Mais si on lui tend la main, qu'il ou elle la tende alors."

La fornication ou l'adultère

Le Très-Haut a dit: "Ne vous approchez pas de la fornication. C'est une abomination et une voie pleine d'embûches". (17/32)

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Celui qui fornique n'est pas croyant au moment où il commet l'adultère."

"Lorsque le serviteur commet l'adultère, la foi sort de lui et se transforme en une ombre qui couvre sa tête."

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) raconte un de ses rêves en ces termes: Je partis en compagnie de Djibrïl (alayhis salâm) et de Mikhâïl (alayhis salâm), et nous arrivâmes à une place semblable à un four dont l'orifice était étroit tandis que le fond était vaste, d'où nous entendîmes un bruit confus. Nous regardâmes et nous vîmes des hommes et des femmes nus qui criaient quand ils recevaient les flammes d'en dessous. Je demandai à Djibraïl (alayhis salâm): "Ô Djibrâïl (alayhis salâm) ! Qui sont ces gens là ?"
Il répondit: "Ils sont ceux ont commis l'adultère. Et ils recevront ce châtiment jusqu'au Jour Final"

"Ô musulmans ! Eviitez la fornication , car elle comprend six mauvaises caractéristiques: trois qui apparaissent dans ce bas monde et trois dans la vie future. Celles du bas monde sont: la disparition de la splendeur du visage, une vie très courte et une pauvreté permanente. Quand à celles de la vie future; le courroux d'Allah, le mauvais compte et le châtiment du Feu."

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) en décrivant l'Enfer a dit en ce sens: "Il y aura des scorpions de la taille d'un mulet, qui auront soixante dix aiguillons dont chacun contiendra une source de poison. Ce scorpion piquera le fornicateur et videra son poison dans son corps, et il sentira son mal pendant une durée de mille ans. Puis sa chair sera réduite en charpie, et le pus et la matière purulent couleront de sa verge."

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a aussi dit en ce sens: "Les sept cieux et les sept terres maudissent la personne mariée qui commet l'adultère. En Enfer, une puanteur tellement forte se dégagera des parties privées de ce genre de personne que même les gens en Enfer la supporteront avec difficulté. En plus de leur châtiment en Enfer, ils y seront continuellement avilis et déshonorés." (Al-Bazzâr avec une chaîne faible)




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