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Ce qui profite au mort
La demande de pardon pour lui juste après son enterrement 'Othmân Ibn 'Affân (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand on avait fini d'enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait : "Priez pour l'absolution de votre frère et demandez à Dieu d'affermir sa langue dans ses réponses aux anges de la mort car il est en train d'être questionné"". (Abou Dâwoûd) 'Amr Ibn Al-'As (que Dieu l'agrée) a dit : "Une fois que je serai mort, restez autour de ma tombe le temps qu'il faut pour sacrifier un chameau et pour distribuer sa viande (entre les pauvres) afin que vous m'aidiez ainsi à supporter ma solitude et afin que je sache quoi répondre aux questions des Messagers de mon Seigneur (les anges de la mort)". (Mouslim) Le règlement de ses dettes Abu Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte : " Un homme a dit au messager d'Allah (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : " mon père est mort est en laissant de l'argent sans laisser un testament peut-il racheter ses péchés si je donne l'aumône en son nom"? Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) , le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "L'âme du croyant est accrochée à sa dette jusqu'à son acquittement". (At-Tirmidhi) L'acquittement des jeûnes non effectués Selon 'Aïcha (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui meurt alors qu'il devait un jeûne, que son heritier le jeûne pour lui". (Al-Boukhâri, Mouslim, Abou Dâwoud) ู ุนููุง ุฑูุถููู ุงูููููู ุนููููุง ุนู ุงููุจู ุตููููู ุงูููููู ุนููููููู ููุณููููู ูุงู: <ู ู ู ุงุช ูุนููู ุตูู ุตุงู ุนูู ูููู> ู ูุชูููููู ุนููููููู ูุงูู ุฎุชุงุฑ ุฌูุงุฒ ุงูุตูู ุนู ู ู ุงุช ูุนููู ุตูู ููุฐุง ุงูุญุฏูïพขุ ูุงูู ุฑุงุฏ ุจุงูููู: ุงููุฑูุจ ูุงุฑïพขุงู ูุงู ุฃู ุบูุฑ ูุงุฑïพข Ibn 'Abbas rapporte : "Sa'd Ibn 'Oubada dit au prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui): Ma mère est morte et elle avait des jours dont elle avait fait voeu de jeûner ?. D'aprés Ibn 'Abbas ( que dieu les agrées) : "Une femme demanda au prophète : " O messager d'Allah ma mère est morte alors qu'elle devait rattraper un jeûne de Ramadan, dois-je jeûner à sa place ?". 'Amara Rapporte que sa mère est morte alors qu'elle devait s'acquitter des jours manquées durant le ramadan. Puis, elle a demandé à Aicha : "Puis-je les acquitter à sa place ?" Ibn 'Abbass rapporte : "Une femme partit en mer et fit le voeu de jeûner un mois si Allah la sauve. Puis Allah la sauva et elle ne jeûna pas jusqu'a ce qu'elle mourut. Une des ses proches vint voir le messager d'Allah et lui raconta cela, ce à quoi il dit : "Vois-tu si elle avait une dette, t'en serais-tu acquittée ?". sa'id Ibn Jubaîr rapporte qu' Ibn 'Abbass à dit : " Si un homme tombe malade durant le Ramadan puis meurt sans avoir accomplit ses jeûnes manqués, son héritier n'a pas à accomplir les jeûnes manqués mais il devra par contre nourrir un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué par le défunt. Mais lorsque quelqu'un meurt sans jeûner un jour dont il avait pris l'engagement d'accomplir le jeûne, son héritier jeûne à sa place." (Abou Dawoud et authentifié par Al-Albani) Abou Dawoud rapporte: "J'ai entendu l'imam Ahmad dire : " On ne jeûne à la place du mort qu'en ce qui concerne le jeûne promis". (Massail 'Ala Imam Ahmad p 96) Les invocations Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quand l'homme (ou la femme) meurt, son ลuvre s'arrête sauf dans trois choses : Les aumônes Selon 'Aïcha (ุฑุถู ุงููู ุนููุง), un homme dit au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Ma mère a rendu l'âme et je suis sûr que si elle avait pu parler, elle aurait fait quelque aumône. A-t-elle quelque salaire si je fais une aumône pour elle?". Abu Jafar At-tahawi dit : " Et Nous croyons que les morts tirents profit des aumônes éffectués par les vivants". ('Aqida Tahawiya) La lecture du Coran Selon Ibnou 'Abbas (que Dieu agrée le père et le fils) : Le Messager de Allah (paix et bénédiction de Dieu sur lui) est passé auprès de deux tombes et
a dit : "Ils sont en train de subir un châtiment
et sont châtiés à cause d'un péché que les gens ne voient pas comme un grand
péché . Et pourtant, c'est-à-dire qu'en réalité c'est un grand péché, l'un des deux
allait et venait des uns aux autres en rapportant les paroles pour semer la
discorde (an-namimah), quant à l'autre il ne se préservait pas de l'urine".
An-Nawawi a dit ce qui suit : "Il nous a été rapporté dans les Sounan de Al-Bayhaqi avec une chaîne de transmission hassan âยยfiableâยย que Ibnou Omar radiAllah anhou a jugé recommandé de réciter sur les tombes après l'enterrement, le début et la fin de sourate Al-Baqarah". (kitab al adkar An Nawawi ) Mouhammad Ibn Ahmad Al-Marwarroudhi a dit : "J'ai entendu Ahmad Ibn Hanbal dire : "Si vous visitez les cimetières, récitez 'Ayatou l-Koursi et ( qoul houwa l-Lahou 'ahad) trois fois puis dites : "O Allah accorde les récompenses de ce j'ai récité aux habitants des tombes". Al-Qourtoubi a dit ce qui suit : "Chapitre concernant la récitation du Coran sur la tombe, pendant et après l'enterrement, et que les récompenses de la récitation du Coran, les invocations, les demandes de pardon ainsi que les aumônes qui lui sont dédiées parviennent au mort". Ibn Qoudâma a dit dans son Moughni : "Ahmad Ibn Hanbal a dit : "Le mort profite de toutes les oeuvres de bien, d'après les textes présents, et aussi du fait que les musulmans se rejoignent dans toutes les contrées pour lire (le Coran), et offre la récompense à leurs morts sans aucun reproche, il s'agit donc d'une unanimité"". Selon An-Nawawi, Ach-Châfi'i (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Il est bon alors de lire auprès du mort une partie du Coran, et, si on le lit en entier, c'est une bonne chose". (Les jardins des vertueux, chap. 161) An-Nawawi a cité dans son livre Al-'Adhkar ce qui suit : "Ach-Chafi'i et les savants de l'école ont dit : "Il est recommandé qu'ils récitent auprès de lui quelque chose du Coran. Ils ont dit : Et s'ils récitent tout le Coran, c'est bien ". L'Imam An-Nawawi également dit dans Charhou l-Madh-hab ce qui suit : "Il est recommandé à celui qui rend visite aux tombes de réciter ce qu'il peut du Coran et après quoi de leur faire des invocations. Ach-Chafi'i l'a dit clairement et les savants as-habou l-woujouh de son école l'ont tous approuvé". Ibn Taymiyya déclare que tout ce que offre la famille du mort - comme la lecture du coran, le tasbih, le takbir et tout leur dhikr - arrive au mort. (fatawa 24/324) Az-Zayla'i a dit ce qui suit : " Le fondement de ce chapitre est que, chez les savants de 'Ahlou s-Sounnah wa l-Jama'ah, quelqu'un peut offrir les récompenses de ses actes à quelqu'un d'autre, que ce soit les récompenses d'une prière, d'un jeûne, d'un pèlerinage, d'une aumône, d'une récitation du Coran, d'évocations ou de tout autre acte de bien, que cela parvient au mort et que cela lui est utile". Ahmad Ad-Dardirqui est un savant de l'école de l'Imam Malik , a dit dans son explication du Moukhtasar de Khalil, Ach-Charhou l-Kabir ce qui suit : "Les savants successeurs ont jugé licite de réciter le Coran, de faire des évocations et d'offrir les récompenses au mort, et que tout cela lui parvient si Allah le veut. Voilà la voie des vertueux ". Selon le conseil de la maison de la fatwa égyptienne (présidée par le mufti d'Egypte shaykh 'Alî Gomaa), il y a un consensus des savants que réciter le Coran pour les morts fait partie des actes recommandés et que la récompense parvient aux morts. ๏ปฟ |
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