Exégète de la sourate 102 : La course aux richesses [At-Takâthour] par Ibn Kathîr
La course aux richesses vous distrait jusqu'à ce que vous visitiez les tombes l'amour d'ici-bas et ses douceurs vous occupent de sorte que vous ne cherchez plus la vie dernière. Et cela perdure jusqu'à la venue de la mort qui vous emmène au cimetière. Al Hasan : La course aux richesses conerne les fortunes et les enfants. Abdallah ibn ach Chukhayr : je suis arrivé après de l'Envoyé au moment où il disait : La course aux richesses vous distrait Le Fils d'Adam dit : "Mon bien ! Mon bien !" De ton bien qu'est-ce que tu as ? Sauf ce que tu manges, de sorte à le réduire à néant, ou ce que tu portes comme habits, de sorte à l'user, ou ce que tu donnes en aumône et qui disparaît. L'Envoyé , rapporte-ton aussi, a dit : L'homme dit : "Mon bien ! mon bien ! "Il n'a plutôt de son bien que trois choses : ce qu'il mange et réduit à néant, ou ce qu'il porte comme habits et l'use ensuite, ou ce qu'il donne en aumône et qui disparaît. Ce qui est en dehors de cela est abandonné, laissé aux gens. ; Trois choses suivent le mort, puis deux reviennent, (en laissant) une qui reste avec lui. Sa famille, sa fortune, son œuvre le suivent, puis sa famille, sa fortune reviennent, et son œuvre reste. Mais non! Vous saurez bientôt! (Encore une fois)! Vous saurez bientôt! cela est une menace suivie d'une seconde menace (al-Hasan). Sûrement! Si vous saviez de science certaine si vous saviez de science sûre, rivaliser par le nombre ne vous divertirait pas. Vous verrez, certes, la Fournaise. Puis, vous la verrez certes, avec l'oeil de certitude c'est l'explicitation de la menace précédente (v.3-4). Puis, assurément, vous serez interrogés, ce jour-là, sur les délices en ce Jour vous serez interrogés sur votre gratitude concernant les bienfaits de Dieu (santé, sécurité, attributions, etc.). Abdallah b. Jâbir : L'Envoyé a mangé avec Abou Bakr et Umar des dattes, puis ils ont bu de l'eau. Après quoi, l'Envoyé a dit : Cela fait partie du bonheur sur lequel vous serez interrogés. |
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