Ils sont les enfants d’Israël... Les enfants de qui sommes nous ? | Islamopédie
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< Introduction

< La salafiya telle que nous la connaissons et telle que nous l’aimons

< Point de sounna sans fiqh

< Ils sont les enfants d’Israël... Les enfants de qui sommes nous ?

< Notre situation avant les grandes défaites historiques

< Une agression humaine ou un châtiment divin ?

< Des obstacles présumés devant l’Islam

< Où est l’Islam dans ce champ de ruines ?

< Une opposition radicale derrière des rancœurs inextinguibles

< Notre avenir est conditionné par notre loyauté envers notre religion
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Ils sont les enfants d’Israël... Les enfants de qui sommes nous ?
( Accueil > Bibliothèque > Mouhammad Al-Ghazâli > Chagrins d’un prédicateur)

J’écoutais avec attention de nombreuses radios arabes à l’occasion du "jour de la terre", ce jour triste où les habitants de la Palestine occupée commémorent leurs martyrs tombés dans la résistance à la violation juive de leur terre nationale, violation transformée en invasion enragée depuis la défaite de 1967.

Je sentais la colère me gagner à mesure que j’écoutais les poèmes et la prose déclamés à cette occasion. Les intervenants réaffirmaient l’arabité de la Palestine vu que les Cananéens furent ses premiers habitants et que les Cananéens, les Adnânéens et les Qahtânéens étaient tous des Arabes. Quant aux enfants d’Israël, ce sont des étrangers venus tardivement. Je guettais un autre lien qui nous lierait à cette terre, mais mon attente fut vaine !

Personne n’évoqua Dieu et son Messager. Personne ne cita `Umar Ibn Al-Khattâb lorsqu’il alla en personne recevoir la terre de la main des chrétiens et non de la part des juifs. Personne n’évoqua nos origines religieuses ni notre histoire islamique. Personne n’évoqua la fin du rôle spirituel et civilisationnel des juifs et l’avènement d’un autre message loin de tout ethnocentrisme et de toute haine. Personne n’indiqua que la construction du temple et sa fonction d’habitation pour le Seigneur fut abrogée et que l’heure était désormais à la mosquée qui clame dans le monde entier : Dieu est le Plus Grand !, Allâhu Akbar.

Les intervenants étaient absorbés par le retour à la terre et le droit des enfants de Canaan à leur héritage ! Centrer la lutte sur cet axe est un objectif colonialiste où les Arabes se sont laissés piéger au milieu de leur épreuve psychologique et militaire, et dont ils ne tireront aucun succès...

Les enfants d’Israël mènent la lutte sur une pure base religieuse et font venir les adeptes de la Thora des quatre coins de la terre : Venez à la terre du retour, la terre promise par Dieu à votre père Abraham comme l’affirme l’Ancien Testament...

Des colons au nom de la Thora

Dans un rapport de l’AFP, publié par le quotidien qatari Ar-Râyah le 2 mai 1982, sous le titre "Des colons au nom de la Thora", l’auteur s’entretient avec un groupe de juifs dans une colonie qu’ils avaient fondée, afin de découvrir leurs motivations, les raisons qui les avaient poussés à s’y installer et à quel point ils tenaient à rester malgré la résistance arabe ininterrompue.

Aaron, qui résidait à Ofra depuis cinq ans, dit : "Ma propriété me revient au nom de la Thora ! Les objections des Arabes n’ont aucune valeur..." Aaron a quarante ans, il porte un pistolet à la ceinture et fait partie de la mouvance religieuse extrêmiste "Gosh Amonim". En réalité, la tendance qu’il représente est majoritaire parmi les colons israéliens.

À Kiryat-Arba, une colonie à proximité d’Hébron, Shalom - 33 ans - affirme ses intentions : "Ma principale préoccupation est axée sur le retour du peuple juif pour vivre sur sa terre. Si les Arabes ne sont pas convaincus que les textes de la Thora suffisent à établir la propriété de la terre aux juifs, ce n’est pas mon problème."

Mariam Lowings, l’épouse d’un rabbin connu, dit : "Nous devons obéir aux commandements de Dieu nous enjoignant de retourner à la terre sainte." Elle vit avec onze de ses enfants au milieu de la ville arabe d’Hébron sur les ruines d’un ancien temple !

Aaron, Shalom et Mariam disent d’une seule voix : "Les Arabes palestiniens ont suffisamment de place dans les pays arabes voisins. Ils n’ont qu’à y émigrer."

L’auteur de l’étude précise : "Les frontières d’Israël telles que ces gens se les figurent s’étendent au-delà de ses frontières actuelles. L’Israël dont il est question dans la Thora comprend une grande partie du Liban, la Jordanie dans sa totalité et la péninsule du Sinaï jusqu’au canal de Suez..."

Les colons sont tous armés de pistolets et de mitrailleuses et organisent des patrouilles qui montent la garde jour et nuit autour des colonies.

L’auteur termine son rapport par cette exclamation de Aaron regardant les vergers par sa fenêtre : "Ce pays nous appartient. Lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait que des collines et de la rocaille. Nous avons cultivé le désert et Dieu nous a toujours soutenu depuis 2000 ans. Il nous aidera à démêler nos problèmes avec les Arabes !"

Voyez-vous la philosophie des nouveaux-venus et leurs discours secrets et publics ? Dieu et Ses Promesses à Son peuple élu ! La Thora et les frontières qu’elle trace ! Un droit de propriété au nom de la Thora ! Des efforts de construction ! Les Arabes, enfants de Canaan ou de Qahtân, quant à eux, n’ont qu’à aller vivre loin de nous !

Ce que dit l’homme de la rue est exactement ce que répète le Premier Ministre responsable... Comment, par le Seigneur de la terre et du ciel, ces gens crient leur appartenance religieuse, alors que nous nous en rétractons, faisant valoir une appartenance ethnique sans valeur ?!

Lorsqu’un politique juif parle en levant de la dextre son Livre sacré, est-ce un politique arabe, qui a honte de son Livre et qui ne l’évoque ni dans un sanctuaire ni sur la place publique, qui le fera taire ?

Revenons à l’honoré Canaan que nous venons d’invoquer dans son sommeil et à qui nous déclarons : "Nous sommes tes enfants !" Qui est-il ? Quelle est son histoire ?

Les juifs savent aussi bien que nous que la Palestine était habitée lorsqu’ils l’ont conquise au nom de la Thora. Les Canaanéens vivaient dans cette terre prospère. Ils jouissaient d’une supériorité civile et militaire qui les faisait baigner dans le luxe, les futilités et la puissance. Tout le monde les craignait et personne n’osait s’en prendre à eux !

Lorsque Moïse sortit d’Égypte avec son peuple vers le Sinaï, on leur ordonna d’aller en Palestine. Le Sinaï est en effet un passage qui mène vers la Palestine. Les juifs prirent peur de ce commandement et craignirent de combattre ses habitants. Ils dirent : "‹Ô Moïse, il y a là un peuple de géants. Jamais nous n’y entrerons jusqu’à ce qu’ils en sortent. S’ils en sortent, alors nous y entrerons›." [5/22]

Cette réponse transpire la couardise. Même les chiens et les chats sont capables d’entrer dans une contrée désertée par ses habitants. Où est le courage dans cette situation ? Moïse et quelques gens pieux parmi ses disciples essayèrent d’encourager les enfants d’Israël, mais ces derniers insistèrent : "‹Moïse ! Nous n’y entrerons jamais, aussi longtemps qu’ils y seront. Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes›." [5/24]

Le destin brouilla la terre du Sinaï devant les enfants d’Israël si bien qu’ils s’y perdirent pendant quarante ans, le temps que les générations poltronnes périssent et que vienne une génération plus saine. Entretemps, Moïse était décédé. Josué fut celui qui mena les juifs en Palestine après une lutte acharnée contre ses premiers géants.

Nos livres rapportent que dans l’une de ces batailles, Josué demanda à Dieu de lui accorder la victoire avant le coucher du Soleil. Alors Dieu retarda le coucher du Soleil jusqu’à ce qu’il eut obtenu la victoire.

Shawqî évoque cet épisode dans son poème funéraire en faveur du révolutionnaire Sa`d Zaghlûl :

Ils escortèrent le Soleil et se penchèrent avec son crépuscule,

L’Est s’inclina et le pleura.

Si seulement j’étais avec Josué lorsque le Soleil voulut disparaitre,

Il s’écria et l’en dissuada !

Les juifs entrèrent alors en Palestine et y établirent un État pendant deux siècles. Que firent-ils ? Ils furent pire que leurs prédécesseurs, répandant dans les lieux complots, effusion de sang et massacres. Ils assassinèrent les Prophètes élus et les chefs équitables. Dieu les condamna alors à l’exil et à l’humiliation, et depuis, tel fut leur sort par les mains des puissants.

Et le Soleil de l’islam se leva sur Jérusalem

Lorsque les musulmans entrèrent à Jérusalem dans les tous premiers temps de l’islam, la capitale antique était aux mains des Byzantins. À cette époque, son accès était interdit aux juifs. Le Commandeur des Croyants `Umar vint du fond du désert, la lumière de la dernière révélation illuminant son front et les signes du Monothéisme véridique avançant avec ses pas.

L’histoire relate :

Une modestie stupéfiante enveloppait son cortège simplet. Le tombeur des deux grandes puissances mondiales marchait les yeux baissés en toute humilité devant Dieu, sur une monture fatiguée, entouré d’une humble escorte. Il dit d’une voix redoutable : "Nous les Arabes étions des vauriens jusqu’au jour où Dieu nous a honorés par l’islam. Sitôt que nous chercherons la gloire en dehors de Lui, Dieu nous humiliera."

Il ne s’écria guère : "Malheur aux vaincus !"

Au contraire, il assura aux Chrétiens la sécurité de leurs églises et décréta la liberté de culte. Puis, il jeta les fondements du nouvel État sur la piété, la justice et la bonté. L’arabité y fut alors honorée par son assujetissement au service de la Parole d’Allâh !

La mascarade de la séparation de l’arabité et de l’islam

Vinrent ensuite ces jours calamiteux où certains Arabes, oubliant `Umar, l’islam et l’histoire dans son ensemble, affirment désormais : "Nous sommes les enfants de Canaan !" ensorcelés qu’ils sont par le colonialisme mondial qui a aboli la religion pour lui substituer le nationalisme ou le patriotisme.

Il ne manquerait plus que les Arabes du sud de la Péninsule déclarent à leur tour : "Nous sommes les enfants de `Âd !" et que ceux du nord de la Péninsule clament : "Nous sommes les enfants de Thamûd !"

À l’heure où les Arabes se dévêtissent de leur religion pour vivre l’intimité à l’air, les juifs se drapent de leurs croyances et clament avec un grand enthousiasme : "Nous sommes les enfants de la Thora et les fils des prophètes. Nous sommes les enfants d’Israël !"

Toujours dans le cadre de cette mascarade de la désislamisation de l’arabité, aussi bien sur le plan international que dans le domaine de l’éducation, nous constatons, non sans étonnement, que des responsables de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), choqués par le massacre perpétré par les juifs à l’encontre des Arabes de l’intérieur d’Israël, se sont précipités à la porte du Vatican pour demander au Pape de secourir leurs frères ! Ils le lui ont demandé au nom de l’humanité commune à tous, et non pas, me semble-t-il, au nom de la révélation divine qui réunit les trois religions...

La réponse est tombée...

Les journaux ont rapporté que le Pape s’est adressé à cent mille fidèles, venus célébrer l’entrée du Christ à Jérusalem ! Il leur a dit : "Nous ne pouvons pas ne pas avoir une pensée pour la terre du Christ, la terre de Palestine, là où le Christ est venu enseigner l’amour et là où il est mort pour que l’humanité se réconcilie entre elle." Puis il a exprimé l’espoir que viendrait un jour où les deux peuples vivant sur cette terre reconnaîtraient chacun l’existence et la réalité de l’autre, afin que les deux parties - Arabes et Juifs - puissent vivre en paix !

Le 5 avril 1982, le quotidien qatari Ar-Râyah a publié dans un article intitulé "La montagne accoucha..." : "Sa Sainteté a enfin trouvé le temps pour daigner dire un mot sur les territoires occupés. La Palestine y a enfin eu droit après une longue attente. Et nous sommes en droit de dire à sa Sainteté : Bon réveil !"

L’auteur de l’article écrit : "Si nous analysons les propos du prêche, nous voyons que ce que la verve du Pape a bien voulu exprimer suscite l’étonnement. C’en était trop pour sa Sainteté de mentionner les Arabes - le peuple persécuté des territoires occupés - confondant dans son discours l’assassin et la victime. Plus étonnant encore est le fait qu’il mette sur un pied d’égalité le droit du peuple palestinien à sa terre et les prétentions usurpatrices des colonisateurs sionistes. Il a aussi décidé de considérer les scélérats venus d’ailleurs comme un autre peuple qui concurrence les Arabes sur leur terre."

Je pense que quiconque s’attend à autre chose de la part du Pontife romain se trompe et connaît mal la réalité du christianisme. D’autres Arabes sont tombés dans le même écueil en demandant le secours du Conseil Œcuménique des Eglises pour en revenir bredouilles.

Le christianisme approuve l’établissement d’Israël et considère le retour des Juifs en Palestine comme une prophétie témoignant de la véracité de la Bible. Aussi Weizman rappelle-t-il dans ses mémoires que Lord Balfour et les autres ministres britanniques ne faisaient que rendre un culte à Dieu en émettant la déclaration du foyer national ; ils ne faisaient que représenter la foi chrétienne !

Puis-je dire que les Arabes ne lisent pas et qu’ils ignorent véritablement cela ? Je ne pense pas.

En réalité, les Arabes ont été ensorcelés par l’invasion culturelle et ont cru que les nationalismes modernes s’étaient défaits de leurs croyances premières. Ils se sont alors désolidarisés de leurs bases et ont délaissé leur religion tandis que leurs adversaires ont conservé leurs sentiments d’antan...

Et admettons que les autres oublient ou tentent d’oublier le passé, cela justifie-t-il la mécréance, la perversité et la désobéissance ? La cause palestinienne en particulier ne peut être dissociée de sa dimension religieuse. Dire qu’il faut chasser les colons sionistes de nos contrées, tout comme il faut chasser les colons blancs d’Afrique du Sud et que les deux régimes sont fondés sur une idéologie raciste, est un enrobage insipide de vérités amères.

L’agression juive appuyée par les forces croisées internationales a un objectif précis et connu : décimer une nation et éradiquer une religion ; en finir avec la nation arabe qui a porté l’islam pendant quatorze siècles et qui lui est encore fidèle dans la forme, à défaut de l’être sur le fond.

Ceux qui écartent l’islam de la lutte palestinienne contribuent à la réalisation de cette fin car, privée du mobile islamique, la Palestine est vouée à disparaître. Les Arabes après cela ne seront plus. Et les musulmans après la disparition des Arabes seront fatalement touchés. Tel est le plan.

Le fait que les Arabes soient imbus de leurs personnes, fiers de leur race et qu’ils parlent de la civilisation de Canaan, de Qahtân et de `Adnân, à supposer que ces derniers avaient une civilisation, revient à poignarder la fraternité islamique de part en part. Si à cette vanité on ajoute l’oubli du bienfait de l’islam et la mise en place d’une nouvelle dynamique moderne où les Arabes sont conduits par les communistes, les chrétiens et les musulmans, alors ce sera un retour en arrière qui emmènera les Arabes à leur mort et fera d’eux des réfugiés sans patrie ni religion !

Je suis un musulman arabe - natif d’Égypte. J’imagine l’un de nos frères du Turkestan venu me faire des reproches :

"Ô frère arabe, jadis nous avons volé à votre secours au nom unique de l’islam. Sais-tu quand cela est arrivé ? Lorsque Bagdad tomba sous les pieds des Tatars et que le califat et le Calife furent conjointement assassinés. Les ténèbres couvrirent alors tous les horizons et les Tatars ainsi que leur chef firent courir le bruit que leur armée était invincible ! À ce moment, l’un des nôtres, Qutuz, se mobilisa. Les fuyards s’arrêtèrent et les apeurés se raffermirent. Et par son cri sincère et courageux Wâ islâmâh !, il vainquit les Tatars à `Ayn Jâlût et les pourchassa jusqu’à ce qu’ils les eut décimés et qu’on n’en entendit plus parler... Te souviens-tu de cela ?"

Je répondrai : "Je m’en souviens. Comment pourrais-je l’oublier ?"

Il poursuivra : "Je ne te parle même pas de nos services culturels rendus au Livre et à la Sunnah, ni des Imâms du Hadîth issus de nos contrées à commencer par leur Emir, Abû `Abd Allâh Al-Bukhârî, ni des Imâms de l’Exégèse avec, à leur tête, Ar-Râzî et Az-Zamakhsharî."

Je répondrai : "Nous ne nions pas vos bienfaits sur les sciences islamiques."

Il affirmera alors : "À vrai dire, vous nous avez complètement oubliés. Vous nous avez laissés seuls combattre La Russie tsariste jusqu’à ce que les croisés réussissent à occuper notre terre. Puis vous nous avez laissés seuls combattre la Russie communiste jusqu’à ce qu’elle réussisse à nous soumettre et à nous mettre à genoux, considérant notre terre comme une partie indissociable de l’Union Soviétique. Vous n’avez ni pleuré nos morts, ni payé le prix du sang de nos combattants, ni parlé de nos causes. Vous êtes restés dans un silence étrange. Pourquoi tant d’ingratitude ?"

Que puis-je dire ou répondre ? L’enfermement des Arabes dans le cadre de leurs seuls intérêts privés est un vice honteux et leur intérêt exclusif pour leurs causes un égoïsme vil.

Au cours de la Première Guerre mondiale, la grande révolution arabe rallia les Anglais dans leur lutte contre les Turcs et précipita leur défaite. Quel profit les Arabes en ont-ils tiré ? Les Anglais ont fait de la Palestine une patrie pour les Juifs. Le califat, qui, du temps de `Abd Al-Hamîd, avait refusé de vendre la Palestine contre une fortune colossale est tombé. Un ressentiment terrible s’est installé entre les Turcs et les Arabes et s’est soldé par l’apostasie du gouvernement turc.

Ne craignons-nous pas Allâh vis-à-vis de notre religion et de notre message après ces conséquences effroyables ? N’est-il pas temps de nous attacher à l’islam par lequel Dieu nous a honorés et de diriger vers lui notre loyauté maintenant qu’il s’est avéré que tout en dehors de lui était sinistre ?

Dans la fièvre de l’arabisme, l’étude de l’Histoire a connu une falsification extraordinaire. Le héros kurde musulman, Salâheddîn Al-Ayyûbî, a été présenté comme le défenseur du nationalisme arabe ! Or, ce géant ne connaissait aucun nationalisme, ni le nationalisme arabe, ni le nationalisme kurde. Il était musulman seulement.

Lors d’une célébration organisée au Ramadân dernier, une dispute a éclaté entre un ambassadeur arabe et moi parce qu’il voulait faire de Salâheddîn un héros arabe. Sans l’intervention de quelques gens raisonnés, le pire serait arrivé !

Il y a un quart de siècle, un grand Sheikh interpella les gens du haut de la chaire de la Mosquée Al-Aqsâ à Jérusalem en ces termes : "Ô Arabes !" Les orants se fâchèrent car ils s’attendaient plutôt à l’interpellation classique mais magnifique : "Ô musulmans !"

Écarter les Arabes de l’islam est une trahison de la nation en plus d’être une apostasie de la religion. Et ceux qui suivent cette voie ne font que servir les intérêts sionistes et communistes : "Que ceux, donc, qui s’opposent à Son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux." [24/63]




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