24 - Donations
3044. 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) a dit : Je fis don pour la guerre sainte d'un cheval racé qui m'appartenait; mais, celui à qui il était échu, le laissait dépérir. Je voulus le récupérer pensant qu'il le vendrait à bas prix et j'en parlai à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "Ne l'achète pas, ne reviens pas sur ton aumône que tu as faite, car celui qui revient sur son aumône est comme le chien qui avale son vomissement". 3046. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), 'Omar Ibn Al-Khattâb fit une aumône d'un cheval pour être monté dans les combats dans le sentier de Dieu; plus tard, le voyant vendu, il voulut le racheter et interrogea à ce sujet l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). "Ne le rachète pas, répondit celui-ci, et ne reviens pas sur ton aumône". Interdiction de revenir sur sa donation ou sur son aumône, sauf si elles sont faites au fils 3048. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui revient sur son aumône est comparable au chien qui retourne à son vomissement pour le manger". 3050. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui revient sur sa donation est comparable à celui qui vomi; puis, mange son vomissement". Il est blâmable de préférer un enfant aux autres dans la donation 3052. D'après An-Nu'mân Ibn Bachîr (que Dieu l'agrée), son père le conduisit auprès de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et dit : "J'ai donné à mon fils que voici un esclave qui m'appartenait". Donation viagère ('umrâ) 3062. D'après Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Une donation mobilière viagère appartient à celui qui la reçoit ainsi qu'à sa descendance et ne revient donc plus au donateur. C'est un don auquel s'applique la règle de la succession.". 3073. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "la donation mobilière viagère est permise". |
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