Biongraphie d'Ibn 'Abbâs - ابن عباس | Islamopédie
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Biongraphie d'Ibn 'Abbâs - ابن عباس
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Son nom et sa généalogie

Il est Abdoullâh, le fils d'Al-'Abbâs (que Dieu l'agrée).

Qoreychite, Hâchimite. Cousin paternAl de l'Envoyé d’Allah (Saluts et bénédictions d'Allah sur lui), appelé Al Bahr (l'océan de science), maître de l'exégèse, un des grands juristes.

Sa naissance

Il est né seulement 3 ans avant l'Hégire.
A sa naissance, sa mère l'emmena au Saint Prophète de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) afin qu'il mette un peu de sa propre salive sur la langue du bébé avant que celui-ci n'ait pris le sein de sa mère.

Les invocations du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) en sa faveur

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit une invocation pour lui : Dieu, donne-lui une profonde compréhension de la religion de l'Islam et instruis-le dans l'explication et l'interprétation des choses".

Abdoullâh (que Dieu l'agrée) raconta l'incident suivant à propos de lui : "Une fois, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était sur le point de faire ses ablutions. Je me pressai afin de lui amener de l'eau à cet effet. Il (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était ravi de ce geste de ma part. Au moment où il alla commencer à prier, il (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me fit signe de me poster à ses côtés. Cependant, je restai derrière lui. Une fois la prière terminée, il se retourna vers moi et dit : "qu'est ce qui t'a empêché de venir prier à côté de moi, ô Abdoullâh ?"
Tu es bien trop illustre et éminent à mes yeux pour que je me place côte à côte avec toi, répliquai-je !".
Levant ses mains vers le ciel, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit cette invocation : "Ô Dieu, accorde-lui la sagesse".

A la mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Il n'avait alors que 13 ans.

Son jugement lors du conflit entre 'Ali (que Dieu l'agrée) et les kharijites  (37 H. ; 40 ans)

Abdoullâh Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), alla voir Ali (que Dieu l'agrée) et lui demanda la permission d'aller parler à ces gens. 'Ali hésita, craignant que Abdoullâh ne fût en danger entre leurs mains, mais finalement Alî laissa libre cours à l'optimisme de Abdoullâh qui était sûr que rien n'arriverait !

Abdoullâh alla jusqu'au groupe en question. Il les trouva absorbés par le culte. Certains n'étaient pas d'accord pour le laisser parler mais d'autres étaient prêts à lui tendre l'oreille.

"Dites-moi, demanda Abdoullâh, quel grief avez-vous à l'égard du cousin du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le mari de sa fille et le premier de ceux qui ont cru en lui ?".

Les hommes se mirent à énumérer trois causes principales de leur mécontentement à l'encontre d'Ali Ibn Abî Talib, que Dieu l'agrée.
Premièrement, le fait qu'il nomma des hommes comme juges pour trancher sur une question dont le jugement ne revenait qu'à Dieu (Exalté soit-Il). C'est à dire que 'Ali avait accepté l'arbitrage d'Abou Mûsâ Al-Ash'arî et de 'Amr Ibn al 'As dans son conflit avec Mu'awiyah.
Deuxièmement, le fait qu'il ait livré bataille sans pour autant récupérer du butin ou constituer des prisonniers de guerre.
Troisièmement, le fait qu'il n'ait pas exigé le titre de Prince des Croyants pendant l'arbitrage bien que les musulmans lui aient prêté serment d'allégeance et qu'il était leur Calife !

A leurs yeux, il y avait manifestement un signe de faiblesse alors qu'Ali Ibn Abî Talib (que Dieu l'agrée) était prêt à apporter sa position légitime en tant que Prince des croyants dans ce discrédit .

En réponse à cela, Abdoullâh (que Dieu l'agrée) demanda s'il leur citait des versets du Coran et des paroles du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) pour lesquels ils n'avaient aucune objection et qui seraient en rapport avec leurs critiques, seraient-ils prêts à revoir leur position.

Il répondirent que oui, et Abdoullâh commença donc : "Concernant votre avis sur le fait qu'Ali avait nommé des hommes pour juger une affaire n'appartenant qu'au jugement de Dieu (Exalté soit-Il). Dieu (Exalté soit-Il) dit dans le Coran : {Ô les croyants ! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d'Ihram (sacralisation). Quiconque parmi vous en tue délibérément, qu'il compense alors, soit par quelque bête de troupeau, semblable à ce qu'il a tué, d'après le jugement de deux personnes intègres parmi vous.} (5/95) Je vous en prie alors, par Dieu ! Est-ce que le jugement des hommes pour des questions touchant à la préservation de leur sang et de leur vie et concernant la paix entre les hommes ne méritent pas plus d'attention que le jugement à propos d'un lapin valant un quart de dirham ?

Ils répondirent bien sûr que le jugement était plus important dans le cadre de la préservation des vies des croyants et dans l'établissement de la paix entre eux que pour celui de tuer un gibier dans l'enceinte sacrée (pendant le pèlerinage), chose pour laquelle Dieu (Exalté soit-Il) sanctionne le jugement des hommes.

"En avons-nous fini avec cette question ?", demanda Abdoullâh (que Dieu l'agrée) et ils répondirent : "Ô Dieu oui !".

Abdoullâh poursuivit : " Sur le fait qu'Ali avait livré bataille sans pour autant constituer de prisonniers de guerre comme d'ailleurs le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit ! Voulez-vous vraiment prendre votre Mère 'Aicha comme captive et la traiter comme telle ? Si votre réponse est oui, c'est que vous êtes tombés dans la mécréance. Et si vous dites que 'Aicha n'est pas votre Mère, vous tomberiez aussi dans le kufr car Dieu (Exalté soit-Il) a dit : {Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères} (33/6).

"Choisissez pour vous ce que vous voulez" dit Abdoullâh (que Dieu l'agrée) puis il leur demanda : "En avons-nous fini avec cette question ?", et à ce moment-là ils répondirent : "Ô Dieu oui !".

'Abdoullâh (que Dieu l'agrée) continua : " Quant à votre prise de position sur le fait qu'Ali a abandonné le titre de Prince des Croyants, rappelez-vous que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui-même, au cours de la ratification du pacte de Houdaybiyya, exigea que l'on y écrive : " Ceci a été admis par le Messager de Dieu…. ".
Mais Suhayl porte-parole des polythéistes, dit alors : "Si nous avions été convaincus que tu étais un Messager de Dieu, nous ne t'aurions pas bloqué l'accès à la Ka'ba, ni ne t'aurions combattu ! Ecris plutôt : "Mouhammad Ibn Abdoullâh". Et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accepta en disant : "Par Dieu, je suis le Messager de Dieu même s'ils le nient !".
A ce moment-là, Abdoullâh Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) demanda aux dissidents : "En avons-nous fini avec la question ?". Et ils répondirent encore une fois : "Ô Dieu, oui !".

La majorité, environ vingt mille hommes, rejoignirent les rangs d'Ali. Environ quatre mille cependant restèrent obstinés. Ces derniers furent bientôt connus sous le nom de khawârij ou "kharijites".

L'enterrement de sa tante Maymoûna (51 H.)

On rapporte qu'aux funérailles de Maymoûna (que Dieu l'agrée), Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) dit : "Ce fut la femme du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors, lorsque que vous la soulèverez, ne la secouez pas et ne soyez pas trop brutaux, mais soyez doux".

Il déconseille Al-Housayn (que Dieu l'agrée) de se rendre à Koufa (60 H.)

Ibn 'Abbas (que Dieu agrée le père et le fils) lui rappela combien les gens de l'Iraq pouvait se révéler être des traîtres et qu'il ne fallait pas leur faire confiance... Mais Al-Housayn (que Dieu l'agrée) décida quand même de partir. Il avait pleinement confiance, notamment à cause de la confirmation de Mouslim ra, en la loyauté des Koûfiotes, ce qui fit qu'il conduisit avec lui sa famille...

...

Il pénétra au Maghreb, dans le Jihad avec 'Abdoullah Ibn Sa'd Ibn Abou Sarh

Il assistait 'Ali qui le délégua à Basra.

Sa mort (68 H.)

Abdoullâh Ibn 'Abbâs, que Dieu l'agrée, mourut à l'âge de 71 ans dans la ville de Taif.


Son apparence physique

Beau et grand de taille, il imposait le respect.

Ses mérites

Sa'd Ibn Abî Waqqâs le décrivait avec ces mots : "Je n'ai jamais vu quelqu'un qui comprenait aussi rapidement, qui était plus érudit, et plus sage qu'Ibn 'Abbas. J'ai vu 'Omar le convoquer afin de discuter de problèmes difficiles en présence de vétérans de Badr parmi les Muhajirîn (ceux qui avaient quitté La Mecque pour Médine, que Dieu les agrée tous) et des Ansars (Auxiliaires Médinois ayant accueilli les Muhajirines chez eux, que Dieu les agrée eux aussi). Ibn 'Abbas, que Dieu l'agrée, parlait, et 'Omar prenait en considération ce qu'il disait".

Masroûq Ibn Al-Ajda' disait de lui : "Chaque fois que je voyais Ibn 'Abbas, je disais : il est le plus beau des hommes. Et quand il parlait, je disais : il est le plus éloquent des hommes. Et quand il avait une conversation, je disais : il est le plus érudit des hommes".

Malgré sa jeunesse, 'Omar s'aidait de sa science et l'asseyait près de lui.




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