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L'authentique

< 1 - Foi

< 2 - Purification

< 3 - Menstruations

< 4 - Prière

< 5 - Mosquées et endroits de prière

< 6 - Prière du voyageur et son abréviation

< 7 - vendredi

< 8 - Prières des deux fêtes

< 9 - Prière pour la sollicitation de la pluie

< 10 - Eclipses

< 11 - Funérailles

< 12 - Aumône légale

< 13 - Jeûne

< 14 - Retraite spirituelle

< 15 - Pèlerinage

< 16 - Mariage

< 17 - Allaitement

< 18 - Divorce

< 19 - Anathème

< 20 - Affranchissement

< 21 - Ventes

< 22 - Irrigation

< 23 - Successions

< 24 - Donations

< 25 - Testaments

< 26 - Voeux

< 27 - Serments

< 28 - Serment collectif, belligérants, talion et prix du sang

< 29 - Peines légales

< 30 - Sentences

< 31 - Objets trouvés

< 32 - Jihad

< 33 - Commandement

< 34 - Chasse, animaux à égorger et ce qu'on doit en manger

< 35 - Bêtes à sacrifier

< 36 - Boissons

< 37 - Vêtements et parures

< 38 - Education

< 39 - Salut

< 40 - Bonnes paroles

< 41 - Poésie

< 42 - Vision

< 43 - Mérites

< 44 - Mérites des compagnons

< 45 - Bonté, la générosité, et les bonnes moeurs

< 46 - Destin

< 47 - Science

< 48 - Invocation, évocations, repentir et demande de pardon

< 49 - Repentir

< 50 - Caractéristiques des hypocrites et leurs statuts

< 51 - Aspects du Jour de la Résurrection, du Paradis et de l'Enfer

< 52 - Paradis, ses délices et ses habitants

< 53 - Tentations et indices du Jour dernier

< 54 - Ascetisme et indigents

< 55 - Exégèse
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6 - Prière du voyageur et son abréviation
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1105. D'après 'Aïcha, l'épouse du Prophète (raa), les prières furent d'abord fixées à deux rak'a chacune; en cas de séjour aussi bien que pendant le voyage. La prière faite en voyage fut maintenue telle quelle; alors que celle faite dans le premier cas, fut augmentée.

1112. Récit d' Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) : Hafs Ibn 'Asim transmet qu' Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) lui a dit : Ô mon neveu! J'ai accompagné le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pendant le voyage; il ne priait jamais plus de deux rak'a, telle fut sa tradition jusqu'au terme de sa vie. J'ai accompagné en voyage, de même, Abou Bakr, 'Omar et 'Uthmân; chacun d'eux ne priait jamais plus de deux rak'a et ce fut jusqu'à leur mort. Or, Dieu (le Très-Haut) a dit : En effet, Vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle (à suivre),......

1114. Anas (que Dieu l'agrée) a dit : "Résidant à Médine, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit la prière de zhuhr (de midi) en quatre rak'a; mais (campant pendant le voyage) à dhûl-Hulayfa, il fit celle de 'asr (de l'après-midi) en deux rak'a".

1118. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : Nous partîmes en compagnie du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour aller de Médine à La Mecque. Il (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit toutes les prières en deux rak'a chacune (même celles de quatre rak'a) jusqu'à ce que nous fîmes de retour. - "Combien de temps êtes-vous restés à La Mecque?", lui demanda-t-on. - "Une dizaine de jours", répondit-il.

Abréviation de la prière à Mina

1119. Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit les prières en deux rak'a pendant ses voyages à Mina ou autre".

1122. Tradition relevée par 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) : 'Abdourrahmân Ibn Yazîd a dit : 'Uthmân nous présida dans une prière à Mina et la fit en quatre rak'a. Quand on en eut mis 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd au courant, il dit : "Certes nous sommes à Dieu, et c'est à Lui que nous retournerons" (formule prononcée lors d'affliction et de l'entente d'une mauvaise nouvelle) et ajouta : "J'ai fait la prière à Mina avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui); puis avec Abou Bakr As-Siddîq; puis avec 'Omar Ibn Al-Khattâb; et ils ne la firent qu'en deux rak'a. Plût au ciel que Dieu accepte de ces quatre rak'a deux seulement".

1123. Hâritha Ibn Wahb (que Dieu l'agrée) a dit : "A Mina, je pris part à la prière présidée par l'Envoyé de Dieu qui la fit en deux rak'a. Jamais les fidèles n'avaient été aussi nombreux et ne se sentaient être à l'abri du danger, (que ce jour-là)".

La prière à la maison en cas de pluie

1125. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait l'habitude, dans les nuits froides et pluvieuses, d'ordonner au muezzin de dire en faisant l'appel à la prière : "Faites la prière chez vous!"

1128. D'après 'Abdallâh Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), Un jour pluvieux, Ibn 'Abbâs (en sa qualité d'imam) dit au muezzin : En appelant à la prière, et après avoir dit : "J'atteste qu'il n'y a point de divinité à part Dieu. J'atteste que Muhammad est l'Envoyé de Dieu", dit : "Faites la prière dans vos demeures!" au lieu de : "Venez à la prière!". A la réprobation des fidèles, Ibn 'Abbâs se justifia en disant : "Vous en êtes étonnés, or, un autre, meilleur que moi, a déjà agit ainsi. Quoique la prière communautaire du vendredi est obligatoire, j'ai trouvé mal de vous faire sortir de chez vous pour marcher dans la boue et la fange".

Tolérance de faire la prière sur une monture quand on voyage, quelle que soit sa direction

1129. Ibn 'Omar (que Dieu soit satisfait lui) a dit : "Etant sur sa chamelle, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait sa prière supplémentaire, partout où elle se dirigait".

1137. 'Amir Ibn Rabî'a (que Dieu l'agrée) transmet qu'il a vu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), pendant les voyages, faire sa prière supplémentaire dans la nuit, tout en restant sur sa chamelle; dans n'importe direction que celle-ci prenait.

1138. Tradition relevée par Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) : Anas Ibn Sîrîn a dit : "Nous allâmes accueillir Anas (ibn Mâlik) lorsqu'il fut de retour de la Syrie. Nous le rencontrâmes à 'Ayn At-Tamr. Je le vis prier, monté sur un âne et le visage tourné de ce côté-ci, c'est-à-dire à gauche de la Qibla". - "Je vois, lui dis-je, que tu accomplis la prière sans faire face à la Qibla". - "Si, répondit-il, je n'avais pas vu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le faire, je ne l'aurai jamais fait".

Tolérance de réunir deux prières en voyage

1139. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), a dit : Lorsque le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était pressé pendant le voyage, il pratiquait ensemble les deux prières de maghrib (du coucher du soleil) et de 'ichâ' (du soir).

1143. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : Lorsqu'il se mettait en marche avant le déclin du soleil, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) retardait l'accomplissement de la prière de zhuhr (de midi) jusqu'à l'heure de la pratique de celle de 'asr (de l'après-midi). A ce moment là, il faisait halte pour accomplir les deux prières ensemble. Quand le soleil déclinait avant son départ, il priait le zhuhr; puis montait sur sa monture.

Réunir deux prières quand on est en ville

1146. Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) réunit l'accomplissement des deux prières de zhuhr et de 'asr en un même moment (l'une à la suite de l'autre); et fit de même pour celles de maghrib et de 'ichâ' sans qu'il n'y ait voyage ni danger".

Quitter l'endroit de la prière du côté droit ou du côté gauche

1156. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : "Qu'aucun de vous ne se laisse inspirer par Satan; en pensant qu'il doit s'en aller du côté droit (à l'issue de la prière), car j'ai vu souvent le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'en aller du côté gauche".

Il est blâmable de faire une prière supplémentaire après le deuxième appel à la prière

1162. D'après 'Abdallâh Ibn Malîk Ibn Buhayna (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa près d'un homme qui priait après que le deuxième appel ('iqâma) à la prière de subh (du matin) fut prononcé. Il lui adressa des paroles dont nous ignorâmes le sujet. Une fois la prière terminée, nous entourâmes cet homme et lui demandâmes : "Qu'est-ce que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) t'a dit?". - "Il m'a dit, répondit l'homme, vous êtes sur le point d'accomplir la prière de subh (du matin) en quatre rak'a (cette prière est de deux rak'a en plus de deux autres supplémentaires)"

Recommandation de faire deux rak'a en entrant à la mosquée

1166. Selon Abou Qatâda (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsque l'un d'entre vous pénètre dans la mosquée, qu'il fasse une prière de deux rak'a avant de s'asseoir".

1168. Jâbir Ibn 'Abdillâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me devait de l'argent; il s'acquitta alors de sa dette et me donna même plus qu'il me devait. Or, lorsque j'allai le trouver à la mosquée, il me demanda de faire deux rak'a (Il s'agit de la prière de la salutation de la mosquée)".

Recommandation de faire deux rak'a supplémentaires dans la mosquées quand on rentre juste d'un voyage

1171. D'après Ka'b Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne rentrait jamais du voyage qu'en plein jour dans la matinée. Il se rendait d'abord à la mosquée où il priait deux rak'a; puis s'y installait.

Recommandation de faire la prière de duha (de la matinée), le nombre de ses rak'a varie entre deux et huit

1174. 'Aïcha (raa) a dit : "Je n'ai jamais vu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faire la prière supplémentaire de duha (de la matinée) et cependant, moi, je l'accomplissais. Il arrivait à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) d'abandonner certaines pratiques qu'il aurait cependant voulu accomplir; dans la crainte que les fidèles, voulant l'imiter, se voient imposer obligatoirement ces pratiques".

1182. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : "Mon meilleur ami -le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)- m'a recommandé trois choses : jeûner trois jours chaque mois; faire les deux rak'a de la prière de duha (la matinée) et accomplir la prière de witr (d'une seule rak'a) avant de me coucher".

Recommandation de faire deux rak'a avant la prière de fajr (de l'aurore), incitation à les accomplir et à les abréger. Les sourates dont la récitation est recommandée au cours de ces deux rak'a

1184. Récit de Hafsa (raa) : D'après Ibn 'Omar, Hafsa, la mère des Croyants, lui a dit que lorsque le muezzin achevait le premier appel à la prière de fajr (l'aurore) et, aussitôt que le matin paraissait, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait deux courtes rak'a avant le second appel.

1187. 'Aïcha (raa) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) priait deux courtes rak'a aussitôt qu'il écoutait le premier appel à la prière de fajr (de l'aurore)".

Mérite et nombre des prières supplémentaires avant et après les prières prescrites

1200. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "J'ai fait avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) deux rak'a avant la prière de zhuhr (de midi) et deux autres à son issue, deux après la prière du maghrib (coucher du soleil), deux autres après la prière de 'ichâ (soir) et deux après la prière de vendredi. Quant aux deux rak'a (supplémentaires) de la prière de maghrib, de 'ichâ' et de vendredi, je les ai faites en compagnie du Prophète dans sa maison".

Permission d'accomplir les prières supplémentaires debout ou assis et d'accomplir une part de la rak'a debout et l'autre part assis

1205. 'Aïcha, la mère des Croyants, (raa) a dit : "Je n'ai jamais vu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accomplir la prière de la nuit en étant assis. Mais, quand il s'avança en âge, il récitait le Coran en restant assis, et lorsqu'il ne lui restait que trente ou quarante versets environ de la sourate, il se levait, les récitait debout; puis s'inclinait".

1209. Récit de 'Aïcha (raa) : 'Abdallâh Ibn Chaqîq a dit : "J'ai demandé à 'Aïcha : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait-il fait la prière en étant assis?" 'Aïcha répondit : "Oui, lorsqu'il fut d'un âge avancé".

Prière nocturne, nombre des rak'a que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accomplissait la nuit, la rak'a impaire constitue une prière complète

1215. A'icha (que Dieu l'agrée) a dit : "La nuit, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait onze rak'a y compris une rak'a impaire. Dès qu'il les terminait, il se couchait sur son côté droit; jusqu'à ce que le muezzin fît le (premier) appel à la prière. Alors, il faisait deux courtes rak'a".

1219. Abou Salama Ibn 'Abdourrahmân transmet qu'il a interrogé 'Aïcha (que Dieu l'agrée) sur la prière (nocturne) que faisait l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pendant le ramadan. Elle répondit : "Ni en ramadan, ni au cours des autres mois, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne faisait plus de onze rak'a. Il faisait d'abord quatre autant bonnes que longues; puis quatre autres autant bonnes que longues; ensuite trois".- "Je lui dis alors, ajoute 'Aïcha, ô Envoyé de Dieu, tu vas te coucher avant de faire la rak'a de la prière de witr?". - "Ô 'Aïcha, répondit-il, mes yeux somnolent tandis que mon cœur est toujours en éveil".

1223. Récit de 'Aïcha (que Dieu l'agrée) : Abou 'Ishâq dit : "J'ai interrogé Al-'Aswad Ibn Yazîd sur le récit que lui avait fait 'Aïcha (que Dieu l'agrée) au sujet de la prière (nocturne) de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)". Il répondit : D'après elle, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dormait au début de la nuit, se levait pour prier avant qu'elle ne touche à sa fin. S'il voulait satisfaire un besoin auprès de sa femme, il le faisait puis s'endormait. Lorsque le muezzin faisait le premier appel à la prière, il sursautait de son lit (non par Dieu, elle n'a pas dit cela; mais plutôt qu'il se levait) et faisait couler de l'eau sur son corps (Par Dieu, elle n'a pas explicité en disant qu'il s'agissait du Ghusl, mais moi je savais qu'elle y faisait allusion). Quand il n'était pas en état d'impureté majeure, il faisait ses ablutions comme tout autre fidèle; puis accomplissait deux rak'a (supplémentaires avant la prière de fajr).

1225 : Masroûq dit : "J'ai demandé à 'Aïcha (que Dieu l'agrée) quel était l'acte (supplémentaire) préféré de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)". Elle répondit : "C'était celui que l'on peut accomplir durablement". Et, comme je lui ai demandé à quelle heure se levait le Prophète pour la prière (nocturne), 'Aïcha répondit : "Au chant du coq, il se levait et priait".

1226. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : "Jamais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) n'a passé le point du jour chez moi qu'étant endormi".

1227. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : "Lorsque l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) terminait les deux rak'a de la prière de fajr (l'aurore), il causait avec moi si j'étais éveillée; sinon il se couchait".

1228. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait sa prière nocturne et quand il arrivait à la rak'a de la prière de witr, il me disait : "Lève-toi 'Aïcha et fais la prière de witr".

1230. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : "Chaque nuit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait une rak'a impaire qu'il terminait juste avant le point du jour".

Ensemble des prières nocturnes et jugement porté sur celui qui ne les fait pas à cause du sommeil ou d'une maladie

1233. D'après Zurâra, Sa'd Ibn Hichâm Ibn 'Amir voulut combattre dans le sentier de Dieu. Arrivé à Médine, il rencontra quelques médinois qui le lui défendirent et l'informèrent qu'un groupe de six personnes eurent le même désir du vivant même du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le leur interdit, en disant : "Vous ne me prenez pas pour un exemple à suivre?". Quand ils l'avaient mis au courant, il (Sa'd) renoua sa liaison avec sa femme qu'il avait répudiée, au su et au vu des témoins. Il vint ensuite trouver Ibn 'Abbâs qu'il interrogea au sujet de la prière de witr que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait l'habitude d'accomplir. -"Savez-vous qui est la personne la plus informée sur la prière de witr du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)?", lui dit Ibn 'Abbâs. -"Qui est-ce?". -"C'est 'Aïcha, va lui poser ta question, puis reviens m'informer de sa réponse". -"Je suis allé donc la trouver, en route, j'ai passé par Hâkim Ibn 'Aflah à qui j'ai demandé de m'accompagner chez elle". Il dit, alors : "Je ne l'approcherai plus, car je l'avais défendue de rapporter quoi que ce soit au sujet du conflit séparant les deux clans, et pourtant elle a refusé et a continué de rapporter". Ayant insisté auprès de lui, il consentit à m'accompagner chez 'Aïcha. Nous rentrâmes chez elle sur son autorisation. Elle reconnut alors Hâkim et dit : "Est-ce toi?". - "Oui", répondit-il. - "Qui t'accompagne?". - "Sa'd Ibn Hichâm". -"Qui est Hichâm?". - "Le fils de 'Amir". Elle demanda la miséricorde auprès de Dieu en sa faveur et dit du bien de lui. D'après Qatâda -qui fut blessé le jour de 'Uhud-, Sa'd dit : "Ô mère des Croyants, informe-moi du caractère du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)". - "Ne récites-tu pas le Coran?". -"Si". - "Le caractère du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était inspiré par le Coran". Quand je fus sur le point de partir, -décidant de ne jamais poser de question à personne jusqu'à ma mort, j'ai eu l'idée de lui dire : "Informe-moi de la prière nocturne que faisait le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Ne récites-tu pas la sourate commençant par 'Ô toi, l'enveloppé (dans tes vêtements)'!". - "Si". - "Dieu le Très-Haut prescrit la prière nocturne dans les premiers versets de cette sourate. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et ses compagnons l'effectuèrent pendant une année. Dieu n'a révélé la fin de cette sourate qu'après douze mois; quand enfin, Il révéla dans ses derniers versets l'allégement. Ainsi la prière nocturne devint-elle une œuvre supplémentaire, après avoir été une œuvre obligatoire". -"Ô mère des Croyants, informe-moi de la prière de witr faite par l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). -"Nous avions l'habitude de lui préparer son siwâk (frottoir à dents) et de l'eau pour ses ablutions. Dieu, selon Sa volonté, l'éveilla à n'importe quel moment de la nuit, il se frotta alors les dents, fit ses ablutions et pria neuf rak'a, au cours desquelles, il ne s'assit point qu'à la huitième. Au cours de cette dernière, il évoqua Dieu, Le loua et L'invoqua. Puis, il se tint debout sans faire le taslîm. Ensuite, il fit la neuvième rak'a, s'assit, glorifia Dieu, Le loua et L'invoqua, enfin il fit le taslîm de sorte que nous l'entendîmes. Après avoir fait le taslîm, étant assis, il pria deux rak'a. Voici les onze rak'a, ô mon fils. Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prit de l'âge et de l'embonpoint, il pria sept rak'a en procédant au cours des deux premières rak'a de la même façon qu'autrefois. Voici donc neuf rak'a, ô mon fils. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quand il faisait une prière, aimait à la pratiquer durablement. Ainsi, s'il était vaincu par le sommeil ou par un mal quelconque l'empêchant de prier pendant la nuit, il faisait douze rak'a pendant le jour. Or il n'est point parvenu à ma connaissance que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait récité tout le Coran en une seule nuit, ou prié durant toute une nuit jusqu'au matin, ou jeûner durant tout un mois sauf au cours du ramadan". J'allai ensuite trouver Ibn 'Abbâs à qui j'ai transmis son récit. Il dit alors : "Elle a dit vrai, si jamais je fus l'un de ses proches ou j'eus l'autorisation de pénétrer chez elle, j'aurai dû la visiter pour qu'elle me répète ce récit de vive voix". -"Si jamais j'étais au courant que tu n'étais pas autorisé à pénétrer chez elle, je ne t'aurais jamais transmis son récit", dit Sa'd.

Les rak'a de la prière nocturne se font deux par deux vers la fin de la nuit

1239. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Un homme interrogea le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sur la prière nocturne. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) répondit : "Les rak'a de cette prière se font deux par deux. Si l'un de vous craint d'être surpris par l'heure de la prière de fajr (de l'aurore) qu'il fasse une seule rak'a qui rendra impair le nombre des rak'a qu'il vient de prier".

1244. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Que celui qui pratique la prière nocturne, la termine par une rak'a impaire, car le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'a ordonné".

Incitation à invoquer Dieu à la fin de la nuit pour être exaucé

1261. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Dieu -qu'Il soit Béni et Exalté- descend chaque nuit au ciel le plus proche (de la terre), vers le dernier tiers de la nuit et dit : "Qui M'invoque, pour que Je l'exauce? Qui Me demande, pour que Je lui donne? Qui implore Mon pardon, pour que Je lui pardonne?"

Recommandation d'accomplir la prière nocturne au mois du ramadan (prière des Tarâwîh)

1266. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque accomplit la prière nocturne pendant le ramadan, avec une foi sincère et en toute pureté d'intention, se verra pardonnées ses fautes antérieures".

1270. D'après 'Aïcha, la mère des Croyants (que Dieu l'agrée), une nuit, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit la prière nocturne dans la mosquée, quelques fidèles la firent alors avec lui. La nuit suivante, il fit de même, et les fidèles devinrent encore plus nombreux. A la troisième ou à la quatrième nuit, ceux-ci se réunirent (à la mosquée); mais l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne s'y rendit pas. Le lendemain, il dit : "J'ai vu ce que vous avez fait. Ce qui m'a empêché de me rendre auprès de vous, c'est que j'ai craint que cette prière ne vous devînt une obligation". Le narrateur ajoute que c'était durant le ramadan.

Invocation au cours de la prière nocturne

1274. Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Je passai la nuit chez ma tante maternelle Maymûna. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se leva en pleine nuit, satisfit son besoin naturel; puis, se lava le visage et les mains et se rendormit. Dans la suite, il se leva, délia l'outre et paracheva ses ablutions sans consommer beaucoup d'eau. Il se tint debout et se mit à prier. Quant à moi, je me levai en m'étirant pour qu'il ne croie pas que je le guettais, fis mes ablutions. Quand il se leva (de la prosternation) pour commencer une nouvelle rak'a, je me tins à sa gauche, mais il me prit par la main et me plaça à sa droite. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pria treize rak'a nocturnes l'une à la suite de l'autre. Il alla ensuite se coucher et fut pris d'un si profond sommeil qu'il ronfla, car il avait l'habitude de ronfler en dormant. Puis, Bilâl vint lui faire l'appel à la prière. Il se leva donc et pria sans refaire ses ablutions. Dans son invocation, il disait : "Seigneur! Illumine mon cœur, ma vue et mon ouïe; éclaire de la lumière ma droite, ma gauche, au-dessus de moi, au-dessous de moi, devant moi et derrière moi; et inonde-moi de lumière".

1285. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : J'étais en voyage avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand nous parvînmes à un ruisseau. Le Prophète me dit alors : "Ô Jâbir, tu ne vas pas le traverser?" - "Si", répondis-je. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) descendit et moi, je traversai le ruisseau. Ensuite, le Prophète alla satisfaire son besoin naturel, alors que je lui préparai de l'eau pour ses ablutions. Il les fit, puis se leva pour faire la prière, étant vêtu d'un seul vêtement qu'il fit croiser. Je me tins debout derrière lui (pour faire la prière), quand aussitôt il me tira par l'oreille et me plaça à sa droite".

1288. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), Lorsque le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se levait la nuit pour prier, il disait : "A Toi la louange; Tu es la Lumière des cieux et de la terre. A Toi la louange, Tu es Celui qui dirige les cieux et la terre. A Toi la louange; Tu es le Souverain des cieux et de la terre et de tous ceux qu'ils renferment. Tu es la Vérité; Ta promesse est vraie; Ta parole est vraie; Ta rencontre est vraie; le Paradis est vrai; l'Enfer est vrai; l'Heure est vraie. Seigneur, c'est à Toi que je me soumets; c'est en Toi que je crois; c'est à Toi que je me remets; c'est auprès de Toi que je me repens; c'est grâce à Toi que je lutte; c'est Toi que je prends pour arbitre. Pardonne-moi mes péchés antérieurs, futurs et ceux commis en secret ou en public. Car Tu es mon Seigneur, il n'y a pas de divinité autre que Toi".

Recommandation d'allonger la récitation du Coran au cours de la prière nocturne

1292. Le récit de 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) transmis par Abou Wâ'il, 'Abdoullâh a dit : "Je fis la prière en commun avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Il resta si longtemps debout que je fus sur le point de commettre un mauvais acte". - "Qu'est-ce que tu as songé faire?". - "J'ai songé à m'asseoir et à le laisser (debout)".

Celui qui dort toute la nuit jusqu'au matin

1293. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : On parla devant le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) d'un homme qui s'était endormi une nuit entière jusqu'au matin. Le Prophète dit alors : "Cet homme-là, le diable lui a uriné dans les oreilles -ou il a dit dans l'oreille".

1294. D'après 'Alî Ibn 'Abî Tâlib (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se rendit de nuit à l'improviste chez Fâtima et lui, et leur demanda : "N'allez-vous pas faire la prière nocturne?". - "Ô Envoyé de Dieu, nos âmes sont entre les mains de Dieu, répondis-je; s'Il veut nous réveiller, Il nous réveillera". Sur ce, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'en alla et je l'entendis dire en frappant sa cuisse : L'homme cependant, est de tous les êtres le plus grand disputeur.

1295. Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Lorsque l'un de vous dort, le diable lui lie sur la nuque trois nœuds, en lui souhaitant un long et profond sommeil (pour l'empêcher d'accomplir la prière nocturne). Si le fidèle se réveille et mentionne Dieu, un des nœuds se délira; s'il fait ses ablutions, un autre nœud se détachera et s'il prie, tous les nœuds se dissiperont. Alors, il sera le matin dispos et aura l'âme calme; sinon, il sera paresseux et aura l'esprit abattu.

Recommandation de faire les prières supplémentaires à domicile et permission de les faire à la mosquée

1296. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Accomplissez aussi des prières dans vos demeures pour que celles-ci ne se transforment pas en tombeaux".

1299. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Une maison où l'on fait mention du Seigneur et une autre où l'on ne le fait pas, sont respectivement comparables au vivant et au mort".

1301. Zayd Ibn Thâbit (que Dieu l'agrée) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'était servi de nattes ou de palmes pour construire une chambrette. Il s'y rendait pour faire la prière (nocturne); quand quelques fidèles vinrent prier derrière lui. Une nuit, ceux-ci vinrent avant le Prophète et se mirent dans son attente. Quand il s'attarda à sortir de chez lui, ils l'appelèrent à haute voix et frappèrent à sa porte avec des cailloux. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sortit aussitôt en colère et leur dit : "(J'ai observé) ce que vous n'aviez pas cessé de faire (les nuits passées), en sorte que je crains que (cette prière supplémentaire) ne vous soit obligatoirement prescrite! Faites la prière chez vous, car la meilleure prière pour le fidèle est celle qu'il fait chez lui excepté la prière prescrite".

Celui qui s'assoupit au cours de sa prière nocturne doit se rendormir ou s'asseoir jusqu'à ce qu'il soit en état d'éveil complet

1306. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : Pénétrant dans la mosquée, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) aperçut un câble tendu entre deux colonnes. - "Qu'est-ce que ce câble?", demanda-t-il, - "C'est le câble de Zaynab. Elle s'y accroche quand -en priant-elle sent quelque paresse ou éprouve quelque fatigue". - "Détachez-le et que chacun prie autant qu'il puisse; quand il se sent las ou fatigué, qu'il s'assoie!", reprit le Prophète".

1309. D'après 'Aïcha (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si l'un de vous s'assoupis, en priant, qu'il aille se coucher jusqu'à ce qu'il n'ait plus sommeil. Il se peut que celui qui prie en somnolant, appelle la malédiction sur lui, au lieu de demander le pardon de ses péchés".

Ordre de mettre en pratique les prescriptions du Coran et blâme de dire : "J'ai oublié tel ou tel verset. Il est au contraire permis de dire : on me l'a fait oublier"

1311. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entendit quelqu'un réciter du Coran (dans la mosquée) pendant la nuit. "Que Dieu lui fasse miséricorde! Il m'a rappelé tel et tel versets que j'avais oubliés dans telle et telle sourates".

1313. 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) rapporte que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "L'homme qui mémorise le Coran est semblable à l'homme qui possède des chameaux bridés. Tant qu'il tient à les observer et à les maintenir, il les conserve, mais s'il les néglige, ils s'enfuient".

1314. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'adressa à quelqu'un qui dit : "J'ai oublié tel et tel verset", en disant : "Comme tu as mal dit! Dis plutôt : "On me l'a fait oublier". Etudiez le Coran, car il s'échappe plus facilement de la mémoire des hommes qu'un chameau débridé.

1317. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lisez et relisez le Coran, car, j'en jure par Celui qui tient l'âme de Muhammad en Son pouvoir, il s'échappe plus facilement que le chameau débridé".

Recommandation de psalmodier le Coran

1318. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dieu ne prête autant d'attention à quelque chose comme Il le fait à l'endroit d'un Prophète psalmodiant le Coran".

1322. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète lui dit : "Ô Abou Moûsa, si tu m'avais vu hier en écoutant ta récitation! Certes, tu es doué d'une voix harmonieuse pareille à celles de la famille de Dâwwud (David)".

Récit de la récitation de la sourate Al-Fath par le Prophète au jour de la prise de La Mecque

1323. D'après 'Abdoullâh Ibn Mughaffal Al-Muzanî (que Dieu l'agrée) "Le jour de la prise de La Mecque, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), enfourchant sa chamelle, se mit à répéter la récitation de la sourate Al-Fath".

Descente de la sérénité lors de la récitation du Coran

1325. Al-Barâ' Ibn 'Azib (que Dieu l'agrée) a dit : Un homme récitait la sourate Al-Kahf alors qu'il avait attaché son cheval par deux licols. Un nuage l'enveloppa et se mit à tourner et à se rapprocher de lui. Son cheval ne cessa de s'en écarter. Le lendemain matin, l'homme vint trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui raconta ce qui s'était passé. Celui-ci lui répondit : "C'est la sakîna (sérénité envoyée par Dieu sous forme de nuage) qui est descendue grâce à la récitation du Coran".

Mérite de celui qui retient le Coran par cœur

1328. D'après Abou Moûsa Al-Ach'âri (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Le Croyant, qui récite le Coran ressemble au cédrat ayant une bonne odeur et une saveur agréable; tandis que le Croyant qui, ne le récite pas, est pareil à la datte qui quoique n'a pas de parfum, est d'une saveur agréable. L'hypocrite qui récite le Coran, est comme le myrte dont le parfum est agréable et le goût amer; tandis que l'hypocrite qui ne le récite pas, est comme la coloquinte qui n'a pas de parfum, et dont la saveur est amère".

Mérite de celui qui récite le Coran aisément et de celui qui trouve une difficulté dans sa récitation

1329. D'après 'Aïcha (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui récite habilement le Coran sera avec les anges nobles et obéissants; tandis que celui qui le récite péniblement en bégayant, aura une double récompense".

Recommandation de réciter le Coran

1330. D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit à 'Ubayy : "Dieu m'a donné l'ordre de réciter le Coran auprès de toi". - "Dieu m'a-t-Il désigné personnellement?", demanda 'Ubayy. - "Oui", répondit le Prophète. 'Ubayy, ajoute Anas, fondit alors en larmes.

Mérite d'écouter le Coran, demande à ceux qui le retiennent de le réciter. Pleurs lors de sa récitation et méditation sur ses sens

1332. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) m'a dit : "Récite-moi du Coran". - "Ô Prophète de Dieu, comment te récite-je le Coran, alors que c'est à toi qu'il fut révélé?". - "Je désire l'entendre d'un autre que moi", reprit le Prophète. Je me mis alors à réciter la sourate An-Nisâ'. Arrivé à ce verset : Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te (Muhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci? je levai ma tête - ou un homme assis à mes côtés attira mon attention - et je vis les larmes du Prophète coulèrent.

1334. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : J'étais à Hams quand quelques gens me demandèrent de réciter du Coran, alors j'ai récité la sourate Yûsuf (Joseph). Un homme d'entre eux dit : "Ce n'est pas ainsi qu'elle fut révélée". - "Par Dieu, c'est ainsi que je l'ai récitée devant l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui m'a dit : C'est bien récité", répliquai-je.

Mérite de la sourate Al-Fâtiha, des derniers versets de la sourate Al-Baqara et incitation à en réciter les deux derniers versets

1340. D'après Abou Mas'ûd Al-Badrî (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui récite, la nuit, les deux derniers versets de la sourate Al-Baqara sera préservé de tout mal".

Mérite de la récitation de la sourate Al-'Ikhlâs

1347. D'après 'Aïcha (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya un homme à la tête d'une troupe. Quand il présidait la prière de ses compagnons, il la terminait toujours par la sourate Al-'Ikhlâs qui commence par ce verset : "Dis : Il est Dieu, Unique". De retour, ils racontèrent la chose au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui dit : "Demandez-lui pourquoi il agissait ainsi". Quand ils lui posèrent la question, il dit : "Cette sourate comporte les attributs du Clément; c'est pourquoi j'aime à les réciter". Cette réponse parvenue au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), il leur dit : "Annoncez-lui que Dieu l'aime".

Mérite de celui qui met en pratique les prescriptions du Coran et l'enseigne et de celui qui apprend une sentence jurisprudentielle ou une maxime et l'applique

1350. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est envie que dans deux cas : à l'endroit d'un homme qui savant le Coran par cœur par la grâce de Dieu, le récite jour et nuit; et à l'endroit d'un autre favorisé par la fortune par la grâce de Dieu, la dépense (en aumône) jour et nuit".

1352. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est envie que dans deux cas : à l'endroit de l'homme que Dieu a favorisé par une fortune et qui ne pense qu'à la dépenser totalement dans le bien; et à l'endroit d'un autre que Dieu a favorisé par la sagesse et qui s'en inspire dans ses décisions et l'enseigne (à autrui)".

Le Coran est récité d'après sept lectures différentes

1354. 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai entendu Hichâm Ibn Hakîm Ibn Hizâm réciter la sourate Al-Furqân autrement que je ne la récitais. Or l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me l'avait fait réciter par lui-même. Je fus sur le point de l'interrompre, mais je le laissai terminer et alors, l'enroulant dans son vêtement, je le traînai jusqu'à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et dis à ce dernier : "Je viens d'entendre cet homme réciter la sourate "Al-Furqân" autrement que tu ne me l'as fait réciter toi-même". - "Lâche-le", me dit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Puis s'adressant à Hichâm, il l'ordonna de réciter. Quand celui-ci récita de la même manière que je vins d'entendre, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "C'est ainsi que cette sourate fut révélée". S'adressant alors à moi, il m'ordonna de réciter. Quand je récitai, il dit : "C'est bien ainsi que cette sourate fut révélée; le Coran fut révélé avec sept prononciations différentes, récitez-le de la façon qui vous est la plus facile".

1355. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Gabriel me fit réciter le Coran avec une certaine prononciation; mais je ne cessai de lui en demander encore davantage; jusqu'à ce qu'il me le fit réciter avec sept prononciations différentes".

Psalmodie du Coran en évitant l'accélération et permission de réciter deux sourates ou plus dans une même rak'a

1358. Récit de 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) : Abou Wâ'il a dit : Un homme nommé Nahîk Ibn Sinân vint trouver et lui dire : "Ô père de 'Abdourrahmân, comment prononces-tu le dernier mot de ce verset, est-ce avec un 'alîf ou un yâ' : (d'une eau jamais malodorante) : min mâ'in ghayr 'Asin ou bien min mâ'in ghayr yâsin à part cela, tu connais tout le Coran?", lui dit - "Je récite toutes les sourates dites mufassal dans une seule rak'a", dit-il. - "Donc en te hâtant comme si tu récitais de la poésie, lui dit il est des gens qui lisent le Coran rapidement de sorte qu'il ne dépasse pas leurs gorges. Mais s'il pénètre le cœur et s'y installe, il sera bénéfique au fidèle. L'inclination et la prosternation sont les meilleurs actes de la prière et je connais les sourates semblables (de longueur ou de sens presque communs) dont le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) récitait deux dans chaque rak'a". s'en alla, tandis que qui entra tout de suite après lui, sortit et dit : "Il m'en a fait part".

Ce qui a rapport aux différentes récitations

1362. Abou 'Ishâq dit : J'ai vu un homme interroger Al-'Aswad Ibn Yazîd alors qu'il était en train d'enseigner le Coran à la mosquée : "Comment récites-tu le dernier mot de ce verset est-ce avec un dâl ou un dhâl : Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir? (-pour réfléchir-, en arabe : Muddakir ou Mudhdhakir)?" - "Je le prononce avec un dâl, dit Al-'Aswad, car j'ai entendu 'Abdoullâh ibn Mas'ûd dire qu'il avait entendu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le réciter avec un dâl (Muddakir)".

1364. Récit de Abou Ad-Dardâ' (que Dieu l'agrée) : a dit : Quand nous arrivâmes en Syrie, Abou Ad-Dardâ' vint nous trouver et dit : "Y a-t-il parmi vous quelqu'un qui récite (le Coran) de la façon de - "Oui, moi", répondis-je. - Comment as-tu entendu réciter ce verset : Par la nuit quand elle enveloppe tout! - Je l'avais entendu réciter : Par la nuit quand elle enveloppe tout!...... - Et par le mâle et la femelle!". - "Eh bien! reprit Abou Ad-Dardâ', moi par Dieu, je l'ai entendu ainsi du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui); mais les gens d'ici veulent que je le récite ainsi "Et par ce qu'Il a créé, mâle et femelle!", mais moi je refuse de les suivre".

Moments où l'on ne doit pas faire la prière

1367. D'après 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a interdit d'accomplir de prière après celle de fajr (l'aurore) et jusqu'au lever du soleil; et après la prière de 'asr (l'après-midi) jusqu'au coucher du soleil.

1368. D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Qu'on ne fasse pas de prière après celle de 'asr (l'après-midi) jusqu'au coucher du soleil; et après celle de fajr (l'aurore) jusqu'au lever du soleil".

1369. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Qu'aucun d'entre vous ne cherche à faire une prière ni au moment où le soleil se lève ni au moment où il se couche".

1371. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsque le disque du soleil commence à paraître, retardez la prière jusqu'à ce qu'il apparaisse complètement. Et lorsqu'il commence à disparaître, retardez la prière jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement".

Les deux rak'a que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait après la prière de 'asr

1377. D'après Kurayb, 'Abdoullâh Ibn 'Abbâs, 'Abdourrahmân Ibn 'Azhar et Al-Miswar Ibn Makhrama l'envoyèrent auprès de 'Aïcha, la femme du Prophète, en lui disant : "Transmets-lui le salut de notre part et interroge-la au sujet des deux rak'a accomplies après la prière de 'asr (l'après-midi). Ajoute que l'on nous a raconté qu'elle les priait toutes deux alors que nous avons appris que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les avait interdites".('Omar Ibn Al-Khattâb et moi, nous frappions ceux qui pratiquaient ces deux rak'a, dit Ibn 'Abbâs (l'un des transmetteurs du hadith)). - "Quand, dit Kurayb, j'entrai chez 'Aïcha et que je lui fis part du dont on m'avait chargé, elle me répondit de m'adresser à Oum Salama. J'allai alors leur transmettre cette réponse et ils m'envoyèrent ensuite auprès de Oum Salama remplir la même mission que celle que j'avais remplie auprès de 'Aïcha". Oum Salama me dit : "J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) interdire ces deux rak'a; or un jour, je le vis les accomplir après s'être acquitté de la prière de 'asr (après-midi), il rentra chez moi alors que s'y trouvaient des femmes des Banû Harâm des 'Ansâr et fit ces deux rak'a. J'envoyai aussitôt une servante en lui disant de se tenir à son côté et de lui dire : Oum Salama t'adresse les paroles suivantes : Ô Envoyé de Dieu, tu as déjà interdit de faire ces deux rak'a et pourtant je vois que tu les fais. -S'il te fait un signe de la main, retire-toi". La servante ayant exécuté cet ordre, le Prophète lui fit un signe de la main et elle se retira. Puis, la prière finie, le Prophète dit : "Ô fille de Abou 'Umayya tu m'as interrogé au sujet de ces deux rak'a faites après la prière de 'asr (après-midi). En voici leur raison : Des gens des 'Abd Al-Qays, porte-parole de leur tribu- sont venus me voir, désirant professer l'Islam et cela m'a empêché de faire les deux rak'a qui suivent la prière de zhuhr (midi). Ce sont ces deux-là que je viens de faire".

1378. Quand Abou Salama interrogea 'Aïcha sur les deux rak'a que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait l'habitude d'accomplir après la prière de 'asr (l'après-midi), elle répondit : "Il les faisait plutôt avant celle-ci, mais s'il arrive qu'il oublie leur accomplissement ou s'en trouve préoccupé par autre chose, il les faisait après cette prière; puis il continuait à les accomplir assidûment (avant la prière de 'asr), car quand il faisait une prière, il tenait à la pratiquer avec assiduité".

Recommandation de faire deux rak'a avant la prière de maghrib (coucher du soleil)

1382. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : "Au temps du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), nous faisions deux rak'a (supplémentaires) après le coucher du soleil avant de faire la prière du maghrib (du coucher du soleil)". - "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait-il fait ces deux rak'a?", demanda Anas. - "Il nous a vus les prier sans nous enjoindre de les pratiquer ni nous les interdire non plus".

1383. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : "Lorsqu'on était à Médine, et dès que le muezzin faisait le premier appel à la prière du maghrib, on se précipita vers les colonnes de la mosquée pour y faire les deux rak'a, au point que lorsqu'un étranger entrait à la mosquée, il croyait que la prière fut déjà commencée à cause du grand nombre de fidèles faisant ces des deux rak'a".

Entre les deux appels, il y a une prière

1384. D'après 'Abdoullâh Ibn Mughaffal Al-Muzanî (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Entre chaque deux appels à la prière il y a une prière supplémentaire". Il répéta ceci trois fois, mais à la dernière, il a ajouté : "pour celui qui veut la faire".

Prière de la crainte

1385. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) dit : "L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) présida l'un des deux groupes (formant ses troupes lors d'une expédition) dans la première rak'a de la prière de la crainte, alors que l'autre groupe fit face à l'ennemi. Quand ceux du premier groupe terminèrent cette rak'a, ils se mirent à la place de ceux du second groupe et firent face à l'ennemi. Ces derniers furent alors présidés par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dans la seconde rak'a. Quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit la salutation finale (le taslîm), l'un et l'autre groupes complétèrent la prière en s'acquittant, chacun à son tour, de l'autre rak'a".

1387. Jâbir Ibn Abdoullah (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "J'ai assisté à la prière de la crainte présidée par l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Il nous mit en deux rangées dont une se trouva juste derrière l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors que l'ennemi s'interposa entre nous et la Qibla. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prononça le takbîr et nous fîmes tous de même, puis il s'inclina et nous fîmes aussi de même, puis il leva sa tête de l'inclination et ainsi le fîmes-nous. Ensuite il se prosterna ainsi que ceux qui formaient la première rangée, quant à ceux de la seconde rangée, ils restèrent debout en faisant face à l'ennemi. Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) termina sa prosternation et que les hommes de la première rangée se levèrent, ceux de la deuxième rangée s'avancèrent, se prosternèrent et se levèrent. Ensuite les hommes de la deuxième rangée s'avancèrent et ceux de la première se retirèrent. Puis, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'inclina et nous fîmes tous de même. Il releva la tête de l'inclination et nous le fîmes aussi. Il se prosterna ainsi que les hommes de la deuxième rangée qui étaient en arrière pendant la première rak'a, tandis que les hommes de l'autre rangée firent face à l'ennemi. Lorsque le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) acheva sa prosternation ainsi que la rangée qui se trouvait juste derrière lui, ceux de l'autre rangée se prosternèrent. A la fin, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit la salutation finale (le taslîm) et nous fîmes de même". Jâbir a ajouté : "C'était à la façon dont vos gardiens-là surveillent leurs souverains".

1389. D'après Sahl Ibn Hathma (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit, avec ses compagnons, la prière de la crainte en les mettant en deux rangées. Il fit une rak'a avec ceux du premier rangée, puis se leva et il resta ainsi jusqu'à ce que ceux de la deuxième rangée firent une rak'a, puis ceux-ci s'avancèrent tandis que ceux de la première rangée se reculèrent (pour leur céder place) et il fit une rak'a avec eux. Ensuite il resta assis jusqu'à ce que ceux qui se sont reculés fassent une rak'a. A la fin, il fit la salutation.

1391. Jâbir (que Dieu l'agrée) a dit : Nous accompagnâmes le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) jusqu'à atteindre Dhât Ar-Riqâ'. Quand nous trouvâmes un arbre qui faisait un agréable ombrage, nous le laissâmes au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Un homme des idolâtres vint, alors que le sabre du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était suspendu à l'arbre. Il dégaina le sabre du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui dit : "Me crains-tu?". - "Non", répondit le Prophète. - "Et qui te protège contre moi?". - "Dieu me protège contre toi". Quand les compagnons du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) menacèrent l'homme, celui-ci rengaina le sabre et le suspendit. On fit alors l'appel à la prière, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit deux rak'a avec l'un des groupes; et quand celui-ci se recula, il pria deux rak'a avec le second groupe, en sorte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit quatre rak'a et que chacun des deux groupes fit deux seulement.




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