16 - Les funérailles | Islamopédie
Accueil > Bibliothèque > Mâlik > Mouwatta

< 1- Les heures fixées pour les prières

< 2 - La pureté rituelle

< 3 - Les Prières

< 4 - Au sujet de la distraction dans la prière

< 5 - Le jour du vendredi

< 6 - Les prières surérogatoires de Ramadan

< 7 - La prière nocturne

< 8 - La prière en commun

< 9 - La réunion de deux prières en ville et en voyage

< 10 - Les deux fêtes

< 11 - La priere de la crainte

< 12 - La prière de l'éclipse

< 13 - La prière pour la chute de la pluie

< 14 - La Qibla

< 15 - Le Saint Coran

< 16 - Les funérailles

< 17 - Au sujet de la zakat

< 18 - Au sujet du jeûne

< 19 - La retraite spirituelle

< 20 - Le pèlerinage

< 21 - Le Combat dans la voie d'Allah

< 22 - Les serments et les vœux

< 23 - Les sacrifices

< 24 - Les bêtes égorgées

< 25 - La chasse

< 26 - Al-'aqiqa

< 27 - Les successions

< 28 - Le mariage

< 29 - Le divorce définitif

< 30 - Le sujet de l'allaitement

< 31 - Les ventes

< 32 - La société en commandite "Al-Qirad"

< 33 - La société en commandite "Al-Qirad"

< 34 - La location de la terre

< 35 - La présemption

< 36 - Les sentences

< 37 - Le testament

< 38 - L'affranchissement et le patronage

< 39 - L'affranchi contractuel et dit "Al-Moukatab"

< 40 - Le "Moudabbar"

< 41 - Les peines prescrites

< 42 - Les boissons

< 43 - Le prix du sang

< 44 - La "Kaçama"

< 45 - Les sujets divers

< 46 - Le destin

< 47 - Les bons caractères

< 48 - Les vêtements

< 49 - Les qualités du Prophète et d'autres sujets

< 50 - Le mauvais œil

< 51 - Les cheveux

< 52 - La vision

< 53 - Les salutations

< 54 - La permission d'entrer chez autrui, de l'éternuement, des figurines, des statues et autres

< 55 - L'allégeance

< 56 - Les paroles de la médisance, et de la dévotion

< 57 - La Géhenne (ou l'Enfer)

< 58 - L'aumône

< 59 - La science

< 60 - Les imprécations de l'opprimé

< 61 - Les divers noms attribués au Prophète
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

16 - Les funérailles
( Accueil > Bibliothèque > Mâlik > Mouwatta)

Chapitre Premier

La lotion du mort

(517) 1 Ja'far Ibn Mouhammad a rapporté d'après son père que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a été lavé, alors qu'il ne portait qu'une seule tunique».

(518) 2 Oum Atia Al- Ansaria a rapporté: «Quand la fille de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) mourut, il entra chez nous et dit:«Lavez-la trois fois, ou cinq fois ou même plus, si vous en trouvez la nécessité, avec de l'eau et du lotus, et ajoutez à la fin du camphre ou un peu de camphre. Et quand vous terminez, informez-moi»; une fois, le lavage terminé, nous le précédâmes, il entra et nous donna son izar en disant: «enveloppez-la avec cet izar».

(519) 3 - Abdallah Ibn Abi Bakr a rapporté que Asma Bint Oumaiss avait lavé son mari, Abou Bakr Al-Siddiq quand il mourut, puis elle sortit dire aux Muhajirines qui se trouvaient la: «Comme je suis à jeun, et qu'il fait très froid, dois-je faire une lotion»? Ils lui répondirent: «non».

(520) 4 - Malek a rapporté qu'il a entendu, les gens versés dans la religion, dire: «Si une femme meurt et qu'il n'y ait pas de femmes pour la laver, ni une personne avec qui son mariage est illicite (litt= zou mahram), ni son mari, on lui applique la lustration pulvérale en lui frottant le visage et les mains avec du sable pur».

Malek a ajouté: «c'est, ce qui est à suivre aussi, au cas où un homme meurt, et qu'il n'y ait avec lui, que des femmes; elles lui feront une lustration pulvérale».

Malek a dit aussi: «Il n'existe pas, chez nous une prescription à suivre pour le lavage du mort, mais on le lave et on le purifie».

Chapitre II

De l'ensevelissement du mort

(521) 5 - Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a rapporté: «Quand l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) mourut, on l'a enseveli dans trois vêtements blancs «souhoulia», où il n'y avait ni chemise, ni turban».

(522) 6 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté: «On me fit savoir que Abou Bakr, au cours de sa maladie, demanda à Aicha: «Dans combien de vêtements, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a été enseveli»? Elle répondit: «Dans trois vêtements blancs «souhoulia». Abou Bakr dit alors: «Prenez donc ce vêtement (un vêtement qu'il portait, et qui était tacheté d'ocré et de safran), lavez-le, puis ensevelissez-moi dedans avec deux autres vêtements». Aicha demanda: «que signifie cela»? Abou Bakr répliqua: «Le vivant a de beaucoup plus droit à porter un vêtement neuf que le mort, car ce vêtement (usé et qui servira de linceul) sera destiné à la sanie».

(523) 7 Abdallah Amr Ibn Al'-As a dit: «Le mort doit être enseveli d'abord d'une chemise, d'un izar puis d'un troisième vêtement. Mais, au cas, où il n'y a qu'un seul vêtement, il est suffisant pour l'ensevelissement».

Chapitre III

La marche devant le convoi funèbre.

(524) 8 - Ibn Chéhab a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), Abou Bakr, et Omar marchaient devant le convoi funèbre et les califes faisaient de même ainsi que Abdallah Ibn Omar».

(525) 9 - Rabi'a Ibn Abdallah Ibn Al-Hadir a rapporté qu'il a vu Omar Ibn Al-Khattab marcher devant le convoi funèbre de Zainab bint Jahch».

(526) 10 - Hicham Ibn Ourwa a dit: «Je n'ai jamais vu mon père marcher que devant le convoi funèbre» Puis il ajouta: «Il vint ensuite à «Al-Baqi» et les hommes passèrent devant lui.

(527) 11 - Ibn Chéhab a dit: «c'est suivre une sunna erronée, le fait de marcher derrière un convoi funèbre».

Chapitre IV

De l'interdiction de faire suivre le convoi funèbre, d'un feu.

(528) 12 - Hicham Ibn Ourwa, a rapporté que Asma la fille de Abou Bakr a dit à ses proches: «quand je mourrai, encensez mes vêtements puis embaumez mon cadavre, mais sans répandre la baume sur mon linceul, et ne me faites pas suivre du feu».

(529) 13 - Abou Sa'id Al-Makbouri a rapporté que Abou Houraira a interdit qu'on fasse suivre son convoi funèbre, d'un feu. Yahia a dit: «J'ai entendu Malek répugner cela».

Chapitre V

Les takbirs sur le mort.

(530) 14 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) en annonçant la mort de «An-Najachi», aux gens, le jour même de son décès, se rendit au lieu de la prière avec eux, les mit en rang puis il fit (la prière funéraire) de quatre takbirs».

(531) 15 - Abou Oumama Ibn Sahl Ibn Hounaif a rapporté: «On fit part de la maladie de Mesquina, à l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qui avait l'habitude de rendre visite aux pauvres et de s'enquérir d'eux. Il leur dit: «Faites-moi savoir, quand Mesquina meurt». Comme les gens voulurent enterrer Mesquina, la nuit, ils répugnèrent à éveiller l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah). Le matin, une fois qu'il a été renseigné, de la mort de Mesquina, il leur dit: «Ne vous ai-je pas ordonné de m'informer de sa mort»? On lui répondit: «Ô Envoyé d'Allah nous avons répugné à t'éveiller et à te faire sortir la nuit». L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) sortit alors au cimetière, mit les hommes en rangs devant la tombe, et fit une prière de quatre takbirs».

(532) 16 - Malek a demandé Ibn Chéhab au sujet de l'homme qui parvient à faire en commun une partie de takbirs sur le mort en manquant l'autre partie». Il répondit: «II fera seulement les takbirs qu'il a manqué».

Chapitre VI

Ce qu'on doit dire sur le mort.

(533) 17 - Abou Sa'id Al-Makbouri demanda à Abou Houraira: «Comment fais-tu la prière funéraire»? Il lui répondit: «Je vais te le dire. Je le suis dès le moment où l'on porte le brancard; si on le dépose, je fais lestakbirs en louant Allah et en priant sur son Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah). Puis j'invoque Allah par ces mots: «Grand Allah! (ce mort) est Ton serviteur, le fils de Ton serviteur, et de Ta servante. Il témoignait qu'il n'y a d'autre Allah que Toi, et que Mouhammad est Ton serviteur et Ton Envoyé. Bien que tu saches cela mieux que quiconque: Grand Allah! s'il était un homme de bien,fais accroîte son bien, et s'il était un pécheur, pardonne-lui ses méfaits. Grand Allah ! Ne nous prive pas de la récompense (de cette prière funéraire) sur lui, et ne nous éprouve pas d'aucune tentation après lui».(Allahumma inna huwa abduka wa'bnu abdika wa'bnu amatika. Kana yash-hadu an la ilaha illa ant wa anna Muhammadan abduka wa rasooluka, wa anta alamu bihi. Allahumma in kana muhsinan zid fi ihsanihi, wa in kana musiyan fa tajawaz an sayatihi. Allahumma la tahrimna ajrahu wa lataftina badahu.)

(534) 18 - Sa'id Ibn Al-Moussaiab a rapporté: «Je fis la prière funéraire derrière Abou Houraira sur un enfant mort qui n'a jamais péché». Je l'ai entendu dire: «Grand Allah! Préserve-le du châtiment de la tombe».

(535) 19 - Nafé a rapporté que Abdallah Ibn Omar, en faisant la prière funéraire, ne récitait pas (le Coran)».

Chapitre VII

La prière funéraire le matin au lever du soleil, et après l'asr avant que le soleil jaunisse.

(536) 20 - Mouhammad Ibn Abi Harmala, l'esclave de Abdel-Rahman Ibn Abi Soufian Ibn Houwaiteb a rapporté que Zainab la fille de Abi Salama mourut à Médine où Tarek était son gouverneur. Alors, Tarek apporta le brancard après la prière de l'aurore, puis le déposa à Al-Baqi' (le lieu de la cimetière) Puis il dit: «Tarek avait l'habitude de faire la prière de l'aurore alors qu'il faisait encore nuit».

Ibn Harmala ajouta: «J'ai entendu alors Abdallah Ibn Omar dire aux parents de la défunte: «vous faites la prière funéraire ou maintenant, ou vous devez la laisser jusqu'au lever du soleil».

(537) 21 - Nafé a rapporté que Abdallah Ibn Omar faisait la prière sur les morts, après celle de l'asr et après celle de l'aube, en faisant ces deux dernières à leurs heures fixées».

Chapitre VIII

La prière funéraire dans les mosquées.

(538) 22 - Abou Al-Nadr l'esclave de Omar Ibn Oubaidallah a rapporté que Aicha, la femme de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) avait ordonné qu'on fasse passer le cadavre de Sa'd Ibn Abi Waqs après sa mort dans la mosquée, devant elle, afin de lui invoquer Allah. Comme les gens désavouèrent sa demande, elle s'écria: «

Comme les gens tombent si vite dans l'oubli! L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) n'a fait la prière funéraire sur Souhail Ibn Baida que dans la mosquée».

(539) 23 - Nafé a rapporté d'après Abdallah Ibn Omar qu'on a fait la prière funéraire sur Omar Ibn Al-Khattab, dans la mosquée».

Chapitre IX

La prière funéraire.

(540) 24 - On rapporta à Malek, que Osman Ibn Affan, Abdallah Ibn Omar, et Abou Houraira faisaient la prière funéraire à Médine, avec hommes et femmes tous réunis, de sorte que les hommes se mettaient en rang derrière l'imam, et les femmes dirigées vers «la qibla».

(541) 25 - Nafé a rapporté: «Quand Abdallah Ibn Omar faisait la prière funéraire, il faisait la salutation finale à haute voix afin que cela soit entendu de ceux qui le suivaient».

(542) 26 - Nafé a rapporté que Abdallah Ibn Omar a dit: «un homme ne fait la prière funéraire que s'il est en état de pureté rituelle».

Yahia a rapporté: «J'ai entendu Malek dire: «Je n'ai pas trouvé un, parmi les hommes versés, refuser de faire la prière funéraire sur un bâtard et sur la mère».

Chapitre X

De l'enterrement du mort.

(543) 27 - On rapporta à Malek que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) mourut le lundi, et fut enterré le mardi; et les gens firent leur prière sur lui sans être réunis derrière un imam. Les uns dirent: «On l'enterrera près de la chaire; les autres: à Al-Baqi». Aussitôt, arriva Abou Bakr, qui dit:

«J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire: «Aucun Prophète n'a été enterré dans d'autre lieu que dans l'endroit où il est mort»;on lui creusa alors la tombe. Au moment de son lavage, et comme ils voulurent lui ôter sa chemise, les hommes entendirent une voix dire: «N'ôtez pas la chemise»; on lava ainsi le corps, de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) en lui gardant sa chemise».

(544) 28 - Hicham a rapporté que son père a dit: «Deux hommes se trouvaient à Médine; l'un creusait des fosses pour les tombes et l'autre ne le faisait pas. Lors de la mort de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) les hommes dirent: «Celui qui est le premier, à arriver, pourra agir comme il a l'habitude de la faire». Comme celui qui creusait arriva le premier, il creusa une fosse pour l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah).

(545) 29 - Oum Salama, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) disait: «Je n'ai pu croire à la mort du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) que lorsque j'ai entendu les coups des haches» (cette expression signifie qu'elle a été surprise et étonnée).

(546) 30 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «J'ai vu en songe, la chute de trois lunes dans ma chambre ; j'ai raconté cela à Abou Bakr».

Quand l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) mourut et fut enterré dans sa chanbre, Abou Bakr lui dit: «C'est une de tes lunes (que tu a vues) qui vient de tomber et elle est la meilleure».

(547) 31 - Des hommes dignes de confiance ont rapporté à Malek, que Sa'd Ibn Abi Waqas et Sa'id Ibn Zaid Ibn Noufail moururent à Al-Aqiq et furent transportés à Médine où ils furent enterrés».

(548) 32 - Hicham a rapporté que son père a dit: «Je n'aime pas a être enterré à Al Baqi', et je préfère être enterré ailleurs. Car, si on m'enterre dans une tombe qui renferme les restes d'un homme injuste, je n'aime plus être avec lui dans une même tombe, et s'il est un homme vertueux je suis insatisfait que l'on fouille ses os.

Chapitre XI

Le fait de se mettre debout quand un convoi funèbre passe et de s'asseoir sur les tombes.

(549) 33 - Ali Ibn Abi Taleb a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) se mettait debout quand un convoi funèbre passait devant lui, puis il s'asseyait».

(550) 34 - On rapporta à Malek que Ali Ibn Abi Taleb s'accoudait contre les tombes et il s'y étendait».

Malek a dit: «Selon les différentes rites, on trouve qu'il est interdit de s'asseoir sur les tombes».

(551) 35 - Abou Bakr Ibn Osman Ibn Sahl Ibn Hounaif a rapporté qu'il a entendu Abou Oumama Ibn Sahl Ibn Hounaif dire: «Nous assistions aux funérailles et aux enterrements, et le dernier venu ne s'asseyait pas avant de faire la prière funéraire.

Chapitre XII

L'interdiction de pleurer le mort.

(552) 36 - Jaber Ibn Atik a rapporté: «l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) vint rendre visite à Abdallah Ibn Thabet et le trouva évanoui sous l'effet de la douleur. Il l'appela, mais en vain. Alors l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dit: «Nous sommes à Allah, et c'est vers Lui que sera le retour», puis il ajouta: «Ô Abou Al-Rabi'! Nous ne pouvons rien pour toi». Comme les femmes commencèrent à crier et à pleurer, Jaber essaya de les faire taire, mais l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) lui dit

«Laisse-les; quand il rend l'âme, qu'aucune pleureuse ne le pleure» sa fille dit:

«Comme j'ai souhaité te voir tomber en martyr après que tu aies terminé tes préparatifs». L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dit: «Allah lui rétribuera la récompense selon son intention». Puis il s'adressa aux gens et dit: «Qui est le martyr à votre avis»? Ils lui répondirent: « Celui qui meurt en combattant dans la voie d'Allah». Il répliqua: «Les martyrs sont au nombre de sept à part celui qui lutte dans la voie d'Allah, sont des martyrs: ceux qui meurent par la peste, dans une noyade, de pleurésie, de colique, par le feu, par l'éboulement, et la femme qui accouche(et meurt dans l'accouchement)».

(553) 37 Amra Bint Abdel-Rahman a rapporté qu'elle a entendu Aicha, la mère des croyants (en lui racontant que Abdallah Ibn Omar a dit:

«Le mort sera châtié par les pleurs des gens» dire: «que Allah pardonne à Abou Abdel-Rahman (le surnom de Abdallah) il n'a pas menti mais ou il a oublié ou il a commis une erreur, car, quand, l'Envoyé d'Allah(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) passant par une juive morte et voyant ses parents la pleurer, il leur dit: «Vous la pleurez, mais, elle subit, sans doute un châtiment dans sa tombe».

Chapitre XIII

De la récompense espérée quand on se résigne lors d'une affliction.

(554) 38 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «tout musulman, à qui la mort aura enlevé, trois de ses enfants, l'Enfer ne le touchera pas, à moins qu'il n'ait fait un serment sans l'expier».

(555) 39 - Abou Al-Nadr Al-Salami a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Pas un musulman, à qui la mort, a enlevé trois enfants, faisant montre de patience, ils seront pour lui une protection contre le feu de l'enfer». Une femme demanda: «Ô Envoyé d'Allah s'ils étaient deux»? Il lui répondit: «même deux».

(556) 40 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «le croyant ne cesse d'être affligé par la perte de ses enfants et de ses proches, à tel point qu'en rencontrant Allah, il sera absous de tous ses péchés».

Chapitre XIV

De l'espoir avec la conviction de la récompense lors d'une affliction.

(557) 41 - Abdel-Rahman Ibn Al-Kassem Ibn Mouhammad Ibn Abi Bakr a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «que les musulmans soient soulagés lors de leurs afflictions, par les afflictions qui me touchent».

(558) 42 - Oum Salama, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a rapporté que l'Envoyé r d'Allah (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «celui qui est atteint par une affliction, et qui dit, comme Allah l'a ordonné: «Nous sommes à Allah, et c'est vers Lui que nous retournerons, Grand Allah! Accorde-moi la récompense en échange de mon affliction et donne-nous ce qui est de meilleur» Allah l'exaucera». (Inna lillahi wa inna ilayhi rajiun. Allahoumma' jurniy fi musiybatiy, wa a qibhiy khayran minha, illa faala 'llahu dhalika bihi.).

Oum Salama ajouta: «Quand Abou Salama mourut, j'ai invoqué Allah par ces mots, puis je me suis dit: «Qui serait donc meilleur que Abou Salama»? Allah, alors lui destina l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) pour mari.

(559) 43 - Al-Kassem Ibn Mouhammad a raconté: «Une de mes femmes mourut; Mouhammad Ibn Ka'b Al-Quorzi vint me consoler et dit: «Parmi les hommes de Bani Israël, il y avait un homme versé dans la religion et un adorateur d'Allah. Il avait une femme dont il était émerveillé et l'aimait à la folie. Cette femme mourut, et son mari éprouva pour elle un grand chagrin et une peine insupportable à un tel point qu'il se renferma chez lui, s'isola des gens et nul n'entrait chez lui. Une femme entendant parler de lui, vint le trouver en disant: «J'ai besoin de lui, afin qu'il me conseille pour une affaire qui me préoccupe et rien ne me convaincra qu'un entretien direct avec lui». Les gens quittèrent la maison de cet homme, quant à la femme, elle resta à sa porte. On fit savoir à l'homme qu'une femme vint le consulter au sujet d'une affaire personnelle et insiste à te voir personnellement; alors que les gens étaient partis, elle resta, ne quittant pas la porte». L'homme dit: «Qu'elle entre». Elle entra chez lui et dit: «Je viens te demander ton avis sur un problème»; il lui demanda: «quel est ce problème»? Elle reprit: «J'avais emprunté de ma voisine des bijoux que je portais souvent et depuis longtemps, même je les prêtais quelquefois.

On vient maintenant réclamer les bijoux, devrai-je les leur rendre»? Il rétorqua: «Par Allah! Oui». Elle reprit: «Mais, ça fait longtemps, que je les ai fardés»! Il lui répondit: «Ils ont, maintenant, plus de droit de les réclamer, du moment qu'ils te les ont prêtés depuis un bon temps»! La femme dit alors à l'homme «Que Allah te fasse miséricorde! Tu regrettes d'avoir rendu à Allah, ce qu'Il t'a prêté; puis qu'Il le reprenne, bien qu'Il en ait plus de droit que toi»? L'homme pensa aux paroles de la femme, se rendit compte de son état, et d'Allah qui fit que ces paroles soient d'une grande utilité pour lui».

Chapitre XV

De ceux qui fouillent les sépulcres.

(560) 44 - Amra Bint Abdel-Rahman a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a maudit ceux et celles qui fouillent les sépulcres:

(561) 45 - On rapporta à Malek, que Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) disait: «Le péché, que commet un homme, en cassant les os d'un musulman mort, équivaut de par sa gravité à les lui casser étant vivant).

Chapitre XVI

Des funérailles.

(562) 46 - Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a rapporté qu'elle a entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire avant sa mort; alors qu'il posait la tête sur sa poitrine, et elle l'écoutait: «Grand Allah! Pardonne-moi! Fais-moi miséricorde! Rejoins moi au compagnon le plus élevé».

(563) 47 - On rapporta à Malek, que Aicha a dit: «l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) m'a dit: aucun Prophète (salallahou alayhi wa salam) ne meurt avant qu'on lui ait accordé l'option». Je l'entendis dire aussi: «Grand Allah! Le compagnon le plus élevé». Alors je compris, qu'il allait mourir».

(564) 48 - Abdallah Ibn Omar a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Lorsque l'un de vous meurt, on lui montrera sa place (future) matin et soir; s'il est un des élus du Paradis, il sera parmi les gens du Paradis; s'il est un des châtiés, il sera parmi les habitants de l'Enfer, et on lui dira: voici ta place (habitat) que tu occuperas jusqu'à ce que Allah te ressuscite, le jour de la résurrection».

(565) 49 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r Sur lui la grâce et la paix deAllah a dit: «chaque partie du corps du fils d'Adam sera dévoré par la terre, à l'exception de l'os caudal, car de cet os il a été créé et par lui il sera renouvelé».

(566) 50 - Ka'b Ibn Malek Al-Ansari rapportait que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «l'âme du croyant n'est qu'un oiseau qui se nourrit des arbres du Paradis (et elle sera ainsi) jusqu'à ce que Allah la rende à son corps le jour de la résurrection».

(567) 51 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Allah Le Béni et Le Très-Haut a dit: «Si Mon adorateur aime ma rencontre, J'aime le rencontrer et s'il répugne ma rencontre, Je répugne à le rencontrer».

(568) 52 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «un homme qui n'a jamais fait un acte de bien dit à ses parents, que, lorsqu'il meurt, qu'ils lui brûlent le corps, puis qu'ils répandent (ses cendres) moitié sur la terre, et l'autre dans la mer par Allah, Si le Seigneur a la puissance (de le reconstituer), Il le châtiera d'un châtiment qu'il n'aura jamais fait subir à personne auparavant. Quand l’homme mourut, les siens exécutèrent sa volonté. Allah alors, demanda à la terre de rendre ce qu'elle a pris, et à la mer de faire pareillement. (Une fois que l'homme ait été reconstitué) Allah lui dit: «Pourquoi tu as fait cela»? L'homme répondit: «Par crainte de toi, Ô Seigneur, et Toi tu le connais bien». Allah alors lui pardonna».

(569) 53 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «tout nouveau-né, naît sur la "fitra"; ses parents font de lui soit un juif, ou un chrétien; comme les chameaux qui naissent d'une chamelle saine et intégrale; vois-tu parmi ces chamelets un seul dont un membre est amputé»? On lui demanda: «Ô Envoyé d'Allah! Que penses-tu de ceux qui meurent en bas âge»? Il répondit: «Allah, connaît ce qu'ils auraient fait».

(570) 54 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «l'Heure suprême ne se dressera que lorsqu'un homme passant par la tombe d'un mort, se dira: «Oh! si seulement j'étais à ta place».

(571) 55 - Abou Katada a rapporté qu'un convoi funèbre passant devant l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), il s'écria: «il est délivré, et on est délivré de lui». On lui dit: «Ô Envoyé d'Allah! Quel est celui qui est délivré et celui dont on est délivré de lui»? Il répondit: «le serviteur croyant, quand il meurt, il sera délivré des peines de ce monde d'ici-bas pour jouir de la miséricorde d'Allah. Quant au pervers, les hommes ainsi que les pays, les arbres et les bêtes seront délivrés de lui».

(572) 56 - Abou Al-Nadr, l'esclave de Omar Ibn Oubaidallah a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), quand Osman Ibn Maz'oun mourut, et on fit passer son cadavre près de lui, a dit: «Tu quittes ce bas-monde sans que tu aies rien eu de ses plaisirs».

(573) 57 - Alqama Ibn Abi Alqama a rapporté que sa mère a dit: «J'ai entendu Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) raconter: «Une nuit, l'Envoyé d'Allah(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) se leva, porta ses habits et sortit. Je demandai à ma domestique Barira de le suivre. Le suivant, elle le trouva debout à l'extrémité (du cimetière) de «Al Baqi» et il y resta le temps que Allah voulut, puis il retourna. Barira l'avait devancé et était venu m'informer. Je ne lui ai rien parlé à ce sujet, que le matin, en lui mentionnant le fait d'hier; il me répondit: «On m'a chargé de me rendre chez les habitants du «Al-Baqi» pour prier sur eux».

(574) 58 - Nafé a rapporté que Abou Houraira a dit: «accélérez vos pas en portant le brancard du mort "janaza", car c'est du bien que vous devancez au mort (s'il était vertueux), ou du mal dont vous déchargez vos épaules (s'il était pervers)».




Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese