8 - Prières des deux fêtes
1466. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le jour de la fête de la rupture du jeûne, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se leva et commença par faire la prière avant de prononcer le sermon. Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) eut terminé son prêche aux fidèles, il descendit (du minbar) et se rendit auprès des femmes, tout en s'appuyant sur la main de Bilâl. Il les exhorta (à faire le bien); et Bilâl d'étendre son vêtement pour que les femmes y jettent leurs aumônes". 1468. Ibn Jurayj a dit : 'Atâ' m'a transmis que Ibn 'Abbâs et Jâbir Ibn 'Abdoullâh Al-Ansâri avaient dit : "On ne faisait pas d'appel à la prière ni au jour de la fête de la rupture du jeûne, ni à celui de la fête du sacrifice". Quand je l'ai interrogé plus tard sur le même sujet, il me répéta : "Jâbir Ibn 'Abdoullâh Al-Ansâri m'a transmis qu'au jour de la fête de la rupture du jeûne, on ne faisait pas un premier appel à la prière avant que l'imam ne vienne à la mosquée, ni après son arrivée. De même, il n'y a pas de second appel ni aucune sorte d'appel ni rien". 1471. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète, Abou Bakr et s'acquittaient de la prière de 'Id (faite à l'occasion des deux fêtes) avant de prononcer le sermon". 1472. D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée), Quand quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se rendait à la mosquée le premier jour de la fête du sacrifice ou de celle de la rupture du jeûne, il commençait par la prière. Lorsqu'il l'acheva et fit le taslîm (la salutation finale), il se tenait debout en faisant face aux fidèles assis dans les lieux des prières. S'il pensait à faire une expédition, il en informa les gens, et s'il y avait autre chose, il leur ordonnait de le faire. Il répétait souvent : "Faites l'aumône!" -c'étaient les femmes qui faisaient le plus l'aumône- puis il s'en allait. Permission aux femmes de se rendre à la mosquée pour écouter le prône, en se séparant des hommes 1473. 'Umm 'Atiyya (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous ordonna de faire sortir le premier jour des deux fêtes les nubiles et les vierges cachées aux regards pour se rendre à la mosquée. Il donna cependant l'ordre aux femmes indisposées de s'écarter de l'oratoire des musulmans". Permission de se livrer à certains jeux le jour de la fête 1479. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) dit : Abou Bakr entra chez moi pendant que j'avais deux jeunes servantes des 'Ansâr qui chantaient en répétant les poèmes de leur tribu inspirés par la bataille de Bu'âth. Ces deux filles ne faisaient pas métier de chanter. Abou Bakr s'écria alors : "Quoi! Des chants diaboliques dans la maison du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)!". C'était un jour de fête, et l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui répliqua : "Ô Abou Bakr, chaque communauté a une fête et c'est la nôtre". 1485. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : Alors que les Abyssins jouaient avec leurs javelots en présence du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), 'Omar Ibn Al-Khattâb survint. Quand il fit sur le point de ramasser quelques petits cailloux pour les lapider, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : "Laisse-les".  |
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