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Abou Jahl
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Son nom et sa généalogie

Il s'agit d'Abou Al-Hakam (père de la sagesse) Ibn Hichâm.

Il fut nommé par les musulmans Abou Jahl (père de l'ignorance).

Le meurtre de Oum Soumayya

L'impie Abou Djahl continua de la martyriser sans répit, tout en l'outrageant en ces termes grossiers : "Tu as cru en Mohammed, parce que tu es amoureuse de lui et de sa beauté".
Elle l'offensa, et un orgueil meurtrier s'empara de lui : il prit son sabre et le lui planta dans le coeur.

L'envoi de 'Otba ibn Rabi'a

Jâbir Ibn Abdallah, que Dieu les agrée, a dit : les qouraychites se rassemblèrent un jour et décidèrent : "Choisissons le plus instruit parmi nous en sorcellerie, en voyance et en poésie. Qu'il aille voir cet homme qui a divisé notre groupe, désorganisé nos affaires et critiqué notre religion. Qu'il lui parle et qu'il voie ce qu'il répondra".
Ils conclurent : "Nous ne connaissons personne d'autre que 'Otba Ibn Rabiâa".
Ils lui dirent : "Vas-y, père de Walid".
'Otba partit le voir et questionna : "Mouhammad! Es-tu meilleur que Abdallah (son père)?"
Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se tut.
Il reprit : "Es-tu meilleur que Abdelmottalib (son grand-père)?"
Le Prophète se tut encore.
'Otba continua : "Si tu prétends que ceux-là sont meilleurs que toi, alors ils ont adoré les idoles que tu critiques, et si tu prétends être meilleur, alors parle qu'on écoute tes paroles. Par Dieu! Nous n'avons jamais vu quelqu'un chéri par son peuple aussi néfaste pour eux que toi : tu as divisé notre groupe, tu as mis nos affaires en désordre, tu as critiqué notre religion et tu nous as fait un scandale parmi les arabes à tel point qu'ils disent qu'il y a dans notre tribu un magicien, et qu'il y a chez les qouraychites un voyant. Par Dieu! Nous nous attendons à tout moment à dégainer nos sabres les uns contre les autres pour nous anéantir. Regarde! Si tu es dans le besoin, nous te ramasserons l'argent jusqu'à ce que tu sois l'homme le plus riche de Qouraych. Si tu as trop envie de femmes, choisis parmi les femmes de la tribu celles qui te plaisent, nous t'en ferons marier dix. Et si tu veux le pouvoir, nous te donnerons nos drapeaux et tu seras notre chef tant que tu vivras".
Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda : "Tu as fini?"
Il répondit : "Oui".
Alors le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) récita : "Au nom de Dieu tout miséricordieux, très miséricordieux. {Ha Mim. Révélation du tout miséricordieux très miséricordieux. Un livre dont les versets sont clairement détaillés, un Coran arabe pour des gens qui savent. Annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur, mais la plupart d'entre eux se détournent : c'est qu'ils n'entendent pas. Et ils dirent : "Nos coeurs sont voilés contre ce à quoi tu nous appelles, nos oreilles sont sourdes et entre nous et toi, il y a une cloison. Agis donc de ton côté, nous agissons du nôtre". Dis : "Je ne suis qu'un homme comme vous, il m'a été révélé que votre dieu est un dieu unique. Cherchez donc le droit chemin vers lui et implorez son pardon". Et malheur aux associateurs qui n'acquittent pas l'aumône et ne croient pas en l'au-delà. Ceux qui croient et accomplissent de bonnes oeuvres ont une récompense jamais interrompue. Dis : "Renierez-vous celui qui a créé la terre en deux jours et lui donnerez-vous des égaux? Tel est le Seigneur de l'univers. C'est lui qui a fermement fixé des montagnes au-dessus d'elle, l'a bénie et lui assigna ses ressources alimentaires en quatre jours égaux. (Telle est la réponse) à ceux qui t'interrogent. Il s'est ensuite adressé au ciel qui était alors en fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants". Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours, et révéla à chaque ciel sa fonction. Et nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes et l'avons protégé. Tel est l'ordre établi par le puissant, l'omniscient (tout savant). S'ils s'en détournent, alors dis-leur : "Je vous ai avertis d'une foudre destructice semblable à celle qui frappa 'ad et Thamoud} (41/1-13).
'Otba mit sa main sur la bouche du Prophète et l'implora par les liens de parenté d'arrêter. Puis il ne sortit pas voir sa famille et s'enferma.
Abou Jahl dit alors : "Par Dieu! Gens de Qouraych! 'Otba a du devenir sabéen avec Mouhammad parce que sa nourriture lui a plu et qu'il est dans le besoin. Allons le voir".
Ils partirent le voir et Abou Jahl lui dit : "Par Dieu! 'Otba! Nous sommes venus uniquement parce que tu es devenu sabéen avec Mouhammed et son affaire t'a séduit. Si tu es dans le besoin nous allons te réunir ce qui te suffira pour que tu n'aies plus besoin de la nourriture de Mouhammad".
'Otba se fâcha alors et jura par Dieu de ne plus jamais parler à Mouhammad. Il s'indigna : "Vous savez que je suis des plus riches de Qouraych. Mais je suis allé le voir - il leur raconta l'histoire - et il m'a répondu par une chose qui n'est ni la sorcellerie, ni la poésie et ni la voyance. Il a lu : {Au nom de Dieu tout miséricordieux très miséricordieux. Ha Mim. Révélation du tout miséricordieux très miséricordieux [...] s'ils s'en détournent alors dis-leur : je vous ai avertis d'une foudre destructive semblable à celle qui frappa آad et Thamoud} (41/1-13). J'ai alors mis ma main sur sa bouche et je l'ai imploré par les liens de parenté pour qu'il s'arrête. Vous savez que quand Mohamed dit une chose il ne ment pas, et j'ai eu peur que le châtiment descende sur vous".

L'insulte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui fût la cause de la conversion de Hamza (que Dieu l'agrée) (-8 H.)

"Un jour, Abou JaHl trouva le Prophète près d'As-Safâ, l'insulta, le rudoya et lui fit beaucoup de tort au sujet de sa religion. Le Prophète ne lui dit rien. Abou Jahl partit s'asseoir avec un groupe de gens près de la Ka'ba. Une servante de 'Abdullâh Ibn Jad'ân Ibn 'Amr Ibn Ka'b Ibn Sa'd Ibn Taym Ibn Murrah ayant assisté à la scène, intercepta Hamza l'oncle du prophète à son retour de la chasse à l'arc et l'informa de ce qu'elle venait de voir. En rentrant de chasse, Hamza avait pour habitude d'aller faire une procession autour de la Ka'ba. Ensuite, il discutait un peu avec chacun des groupes réunis près de la Ka'ba puis il rentrait chez lui. Il était connu à la Mecque pour sa puissance et sa poigne. Quand il croisa la servante en question, le Prophète était déjà rentré chez lui. Elle lui dit : "Ô Abou 'Imârah, si seulement tu avais vu ce que ton neveu Mouhammad a subi sur les mains d'Abou Al-Hakam Ibn Hichâm (c'est-à-dire Abou JaHl) ! Il l'a trouvé assis ici même et l'a insulté et rudoyé et lui fit énormément de tort sans que Mouhammad lui réponde."
Hamza retint sa colère et alla faire sa procession sans adresser la parole à quiconque en réservant à Abou Jahl un mauvais quart d'heure s'il venait à le croiser. Quand il arriva à la mosquée, il le vit assis dans un groupe. Il alla droit vers lui et arrivant devant lui il saisit son arc et lui donna un coup violent qui lui fendit la tête et lui dit : "Oses-tu l'insulter alors que j'ai adopté sa religion et que je dis ce qu'il dit ? Reproche le moi donc aussi si tu en es capable !"
Des gens de Banû Makhzûm se levèrent pour prêter main forte à Abou Jahl mais ce dernier les arrêta avouant qu'il avait réellement dépassé les limites avec le neveu de Hamza.
Depuis ce jour là, Hamza demeura un fidèle disciple du Prophète et le suivit dans tout ce qu'il dit. Ce jour là, Quraysh comprit que le Prophète était désormais le protégé de Hamza et réduisit un peu les atteintes qu'ils lui portaient jusqu'alors". (Ibn Ishâq)

Sa réaction lors de la scission de la lune (- 5 H)

Un jour, les Mecquois demandèrent au Prophète de leur prouver qu'il était bien un prophète. Ceci eut lieu cinq ans avant l'Hégire en présence de Al-Walîd Ibn Al-Mughîrah, Abû Jahl, Al-`Âs Ibn Wâël, Al-Aswad Ibn Al-Muttaleb, An-Nadr Ibn Al-Hârith et d'autres païens de la Mecque. Ils dirent au Prophète : "Si ce que tu dis est vrai, alors scinde la lune en deux moitiés !"
Alors le Prophète s'est adressé à Dieu afin qu'il lui octroie ce qu'ils avaient demandé. Et la lune se coupa en deux moitiés, l'une en amont de la montagne et l'autre en aval ! Et le Prophète d'appeler des témoins pour attester de ce miracle. Ce phénomène se produisit le 14ème jour du mois lunaire, jour de la pleine lune, et dura autant de temps qu'il y a entre l'après-midi et la nuit".
Quand la lune se fendit, les païens dirent : " Mohammad nous a ensorcelés." Alors, l'un d'entre eux, qui n'était autre que Aboû Jahl, dit: "S'il nous a ensorcelés, il ne peut pas ensorceler le monde entier. Interrogez donc les voyageurs qui viennent d'autres contrées: s'ils ont vu ce que vous avez vu, alors Mohammad aura fait ses preuves et sinon, ce que vous avez vu n'est autre que de la magie."
Les Mecquois suivirent ce conseil avisé et mais tous les voyageurs en provenance à la mecque ne firent que corroborer le récit de ce miracle.
Les Mecquois dirent alors : "Ceci est une magie persistante !".

Sa participation à l'embargo contre les musulmans

Le ban dura tellement longtemps et les musulmans endurèrent tellement de difficultés de la part de Quraysh - alors qu'ils sont leurs enfants, leurs frères, leurs belles familles et leurs cousins - que certains mecquois regrettèrent l'injustice et la cruauté commises envers ces gens qui étaient sur le point de mourir de faim. Cinq mecquois se réunirent - à savoir Hishâm Ibn 'Amr, Zuhayr Ibn Umayyah, Al-Mut'im Ibn 'Adiyy, Zam'ah Ibn Al-Aswad et Abû Al-Bakhtarî Ibn Hishâm - et se jurèrent d'œuvrer à la destruction de l'édit suspendu à l'intérieur de la Ka'bah consignant l'accord des chefs mecquois de bannir le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et toute personne qui se rangerait de son côté. Ils se rendirent donc à la Ka'bah ; l'un d'eux s'écria : "Ô gens de la Mecque, allons-nous goûter à la nourriture, porter des vêtements, tandis que les Banû Hâshim sont en train de périr, nul n'achète leur marchandise et nul ne leur en vend ? Par Dieu, je ne resterai point assis tant que cet édit injuste ne sera pas déchiré."
Abû Jahl s'écria : "Menteur ! Par Dieu, il ne sera point déchiré !"
Les quatre autres s'écrièrent : "Si, il sera déchiré et mis en pièces..."
Abû Jahl répondit : "Il s'agit là d'une affaire fomentée pendant la nuit."
Sentant qu'il avait affaire à un coup prémédité et que son opposition pouvait entraîner une esclandre, il fit marche-arrière. Al-Mut'im Ibn 'Adiyy se leva pour déchirer l'édit, et dut constater que les termites l'avaient dévoré et qu'il n'en restait que la portion où il était écrit "Au nom d'Allâh"... La destruction de l'édit permit aux bannis de redescendre du maquis d'Abû Tâlib et de se rendre de nouveau à le Mecque où ils avaient désormais le droit d'entretenir toutes sortes de transactions avec tout le monde...

Arriva à la Mecque une vingtaine d'hommes Chrétiens ayant entendu les nouvelles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) en Abyssinie. Ils le rencontrèrent près de la Ka'bah, l'interrogèrent et discutèrent avec lui, alors que les Qurayshites étaient dans leurs lieux de rencontre habituels dans les environs de la Ka'bah. Lorsqu'ils en eurent terminé avec leurs questions, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les invita à embrasser l'islam et leur récita les versets du Coran. À l'écoute de sa récitation, les larmes débordèrent de leurs yeux, ils acceptèrent l'appel de Dieu, apportèrent foi en Son Messager, crurent en lui et reconnurent en lui la description annoncée dans leurs livres saints. Lorsqu'ils le quittèrent, Abû Jahl accompagné d'un groupe de Qurayshites les arrêtèrent et les insultèrent, mais ces derniers s'en détournèrent disant : "À nous notre affaire, et à vous la vôtre..."

Sa pression sur Abou Talib avant la mort de ce dernier

Ibn 'Abbâs rapporte : quand Abou Talib tomba malade, un groupe de qouraychites, dont Abou Jahl, entra chez lui. Ils dirent : "Ton neveu insulte nos idoles, il fait ceci et cela, il dit ceci et cela. Il vaut mieux que tu le fasses appeler et que tu l'en défendes". Il lui envoya quelqu'un et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint et entra. Il y avait une place entre les mécréants et Abou Talib; Abou Jahl, le maudit, craignant qu'Abou Talib soit attendri si le Prophète s'asseyait à son côté, bondit et occupa la place. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne pouvant s'asseoir près de son oncle, s'assit à côté de la porte.
Abou Talib lui demanda : "Mon neveu! Comment se fait-il que ta tribu se plaint de toi et prétend que tu insultes leurs idoles, que tu dis ceci et cela?" Et tous se mirent à le blâmer.
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prit la parole et déclara : "Mon oncle! Je leur demande seulement de dire une parole; grâce à elle, les arabes les suivront et les non arabes leur payeront l'impôt".
Ils furent effarés et s'exclamèrent : "Une seule parole!! Bien sûr, par ton père, même dix".
Ils demandèrent : "Et laquelle?"
Abou Talib demanda : "Quelle est cette parole mon neveu?"
Le Prophète répondit : "Il n'y a de dieu que Dieu".
Ils se levèrent effarés en secouant leurs habits et en disant : "A-t-il rendu les idoles un seul dieu, mais c'est inimaginable!"
Dieu révéla alors cette parole dans le Coran : {Réduira-t-il les divinités à un seul dieu, voilà une chose vraiment étonnante! Et leurs notables partirent en disant : "Allez-vous en et restez constants (soyez patients) à vos dieux, c'est un coup monté. Nous n'avons pas entendu (parler de) cela dans la dernière religion, ce n'est en vérité que pure invention. Quoi ? ! C'est sur lui parmi nous qu'on aurait fait descendre le rappel (Coran)!" Plutôt ils sont dans le doute au sujet de mon . Ou plutôt ils n'ont pas encore goûté à mon châtiment} (38/5-8).

Ibn 'Abbâs, que Dieu les agrée, rapporte: les notables de la tribu se rendirent chez Abou Talib et lui parlèrent. Parmi eux étaient: 'Otba Ibn Rabiâa, Chèyba Ibn Rabiâa, Abou Jahl Ibn Hichèm, Oumeya Ibn Khalèf, Abou Sofiène Ibn Harb, ainsi que d'autres notables. Ils dirent: "Abou Talib! Tu connais la position que tu as parmi nous (le chef du clan des Bènou Hèchim T). Tu vois maintenant ce qui t'arrive (tu es sur ton lit de mort T), et nous sommes inquiets pour toi (que tu meures T). Tu sais bien ce qui se passe entre nous et ton neveu. Appelle-le donc et prends de lui un engagement envers nous et prends de nous un engagement envers lui. Qu'il arrête de nous déranger et qu'on arrête de le déranger; qu'on le laisse avec sa religion et qu'il nous laisse avec notre religion". Abou Talib envoya l'appeler. Le Prophète vint et Abou Talib lui dit: "Mon neveu! Voici les notables de ta tribu. Ils se sont réunis pour toi, pour te faire des concessions et que tu leur en fasses.
- D'accord, déclara le Prophète, prière et paix sur lui. Donnez une seule parole, vous régnerez sur les arabes, et les non-arabes vous payeront l'impôt!
- D'accord! approuva Abou Jahl. Par ton père, même dix paroles!
- Dites: il n'y a de dieu que Dieu, et rejetez ce que vous adorez d'autre". Ils frappèrent dans leurs mains et s'exclamèrent: "Mouhammad! Tu veux rendre les dieux un seul? Tu es vraiment étonnant!" Puis il se dirent: "Par Dieu! Cet homme ne vous accordera rien de ce que vous voulez. Partez et persévérez sur la religion de vos pères jusqu'à ce que Dieu tranche entre vous et lui", et ils se dispersèrent. Abou Talib lui confia alors: "Par Dieu! mon neveu! Je ne pense pas que tu leur as trop demandé". Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prit espoir en son oncle et se mit à le supplier: "Mon oncle! Alors toi, dis-la! Et je pourrais intercéder en ta faveur le jour dernier". En voyant le désir ardent du Messager de Dieu, Abou Talib déclara: "Mon neveu! Si ce n'était la crainte de la honte pour toi et ta famille après ...

Al-mousayib rapporte: quand Abou Talib allait mourir, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entra chez lui alors qu'Abou Jahl était déjà présent. Le Prophète le supplia: "Mon oncle! Dis: il n'y a de dieu que Dieu! Avec cette parole, je te défendrai devant Dieu".
Abou Jahl et Abdallah Ibn Oumeya s'empressèrent de dire: "Abou Talib! Laisserais-tu la religion de Abdelmottalib (son père T)?" Ils ne cessèrent d'insister jusqu'à ce que sa dernière parole fut: "Avec la religion de Abdelmottalib".
Le Prophète déclara: "J'implorerai ton pardon tant que Dieu ne me l'interdira pas". Mais le verset descendit: {Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents, alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer} (9/113), et le verset: {Tu ne guides pas celui que tu aimes} (28/56).

La recherche du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lors de son hégire

Asma (رضي الله عنها) a dit : " Lorsque le Messager de Dieu et Abou Bakr furent sortis un groupe de Qouraych parmi lesquels il y avait Abou Jahl était venu à nous et s'était arrêté devant la porte de Abou Bakr. Je suis sortie vers eux et ils m'ont dit : " Où est ton père fille de Abou Bakr ? " Je leur ai dit : " Je ne sais pas par Dieu où est mon père ". C'est alors que Abou Jahl leva la main il était méchant abominable et il m'a giflée sur le visage d'un coup tel que ma boucle tomba puis ils partirent ".




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