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Aswad Al-'Ansi
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Au cours de la dixième année après l'Hégire, le Saint-Prophète (Prières et Bénédictions d'Allâh soient sur lui) de retour à Médine après le Pèlerinage de l'Adieu, tomba malade. Rapidement, les nouvelles de sa maladie se propagèrent à travers la péninsule Arabique.

Au Yémen, Aswad Al-'Ansi apostasia également. Mais encore plus que cela, prétendant qu'il était prophète envoyé à son peuple tout comme Muhammad Ibn 'Abd Allâh (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'a été vis-à-vis des Qurayshites.

Al-Aswad Al-'Ansi était en fait un devin qui se livrait aux artifices magiques. Mais, il n'était pas qu'un simple magicien ou un homme qui prétendait informait de l'avenir qui se contentait d'exercer ses actions diaboliques dans l'ombre. Il disposait d'un grand pouvoir et d'une forte influence, car il était un grand orateur qui hypnotisait le cÅ“ur de son auditoire et qui envahissait l'esprit des gens par ses fausses allégations.

Avec de tels moyens et pouvoirs, il parvint à séduire, outre les masses, les personnes les mieux placées. Lorsqu'il se présentait face à tout ce monde il avait pour habitude de se orner d'un masque afin de se donner un air plus mystérieux, intimidant et forçant le respect.

À cette époque, il existait au Yémen une fraction parmi la population qui était assez prestigieuse et influente. Ils s'appelaient les "Abna". Ces "Abna" descendaient en fait de pères Perses qui avaient dirigé le pays en tant qu'enclave de l'Empire Sassanide et de mères Arabes originaires de la région même.

Lors de l'avènement de l'Islam, une personnalité des plus puissantes parmi les Abna s'appelait Badhan. En fait, il dirigeait le Yémen pour le compte de Chosroes Le Perse. Lorsque Badhan fut convaincu de la véracité du Prophète Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et du caractère divin de sa mission, il renonça alors à son devoir d'obéissance vis à vis de Chosroes et accepta l'Islam. Ses sujets lui en voulurent jusqu'à s'en quereller. Néanmoins, le Prophète l'a soutenu dans sa souverainté et alors il continua à diriger le Yémen jusqu'à ce qu'il mourût très peu de temps avant l'apparition d'Al-Aswad Al-'Ansi.

Les Banu Mudh-hij, les gens de la tribu d'Al-Aswad, furent les premiers à approuver son auto-proclamation de prophète. Du coup, avec cette force tribale, il alla pour organiser un raid sur San'â. Tout d'abord, il y tua le fils de Badhan, Shahr, alors gouverneur, et séquestra sa femme qu'il gardera. Puis de San'â, il déclencha d'autres invasions vers d'autres régions. De par son zèle et ses attaques massives, une vaste région allant de Hadramawt à At-Taîf et d'Al-Ahsa à 'Adan finie par être sous sa domination.

En fait, ce qui permettait à Al-Aswad de tromper les gens et de les séduire c'était sa fourberie et sa ruse, sans bornes. Devant ses fidèles, il prétendait qu'un ange lui rendait occasionnellement visite et lui dévoilait toutes sortes de révélations et d'informations au sujet de son peuple et de leurs entreprises. En fait, pour arriver à tenir de tels propos des espions déployés partout étaient employés à son service. Ces derniers lui rapportaient donc toutes sortes de plaintes concernant le peuple, leurs conditions, leurs secrets, leurs problèmes, leurs espoirs ainsi que leurs craintes. Tout ceci dans une totale discrétion. Ainsi, lorsqu'il croisait une personne, particulièrement chagrinée, il pouvait alors lui donner l'impression qu'il est bel et bien au courant de son chagrin et de ses problèmes. Par conséquent, il les surprenait tous et arrivait à semer le doute dans leurs coeurs. Une partie conséquente de la population lui était donc acquise et sa mission continua à se diffuser à grande allure.

Sa mort

Fayroûz (que Dieu l'agrée) raconte: Lorsque la nuit commençait à tomber et que le moment convenu approchait je me suis alors dirigé avec mes deux compagnons vers l'ouverture de la chambre que je venais de mettre à découvert. Puis nous nous y sommes alors glissés et avons allumé une lanterne. Nous avons trouvé les armes et nous avons poursuivi [notre mission] dans les appartements de l'ennemi de Dieu. Notre cousine étais-là debout à sa porte. Elle nous indiqua l'endroit où il se trouvait et nous y sommes allé. Il était là en train de ronfler pendant son sommeil. J'ai enfoncé une lame dans son cou puis il a beuglé tel un taureau abattu. Lorsque les gardes l'on entendu, ils ont aussitôt accouru à ses appartements pour dire : "Que se passe-t-il ?".
"Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez repartir, ce n'est rien, le prophète de Dieu est seulement en train de recevoir des révélations", dit-elle.
Puis ils s'en allèrent. Nous sommes restés dans le château jusqu'aux premières lueurs de l'aube. Là, je me suis élevé sur un des murs du château et me mit à crier : "Dieu est grand ! Dieu est grand" enchaînant avec l'appel à la prière jusqu'au témoignage : "J'atteste que Mouhammad est l'envoyé de Dieu" (et de rajouter) "Et j'atteste qu'al Aswad Al-'Ansi est un menteur".
J'étais en train d'attester qu'Al-Aswad était un imposteur, un menteur. C'était le mot de passe. À ce moment-là, des Musulmans, de toutes directions, s'orientaient vers le château. Les gardes étaient pris de panique lorsqu'ils avaient entendu l'appel à la prière. À leurs tours, ils ont été pris d'assaut par les Musulmans qui scandaient "Dieu est grand !".



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