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Rabî'a - رَبِيعَة
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Son nom

Rabî'a Al-'Adawiya

Sa naissance (100 H)

Elle naquit vers l'an 100 de l'Hégire, soit vers 719 de l'ère chrétienne, à Bassora (Iraq).

La mort de ses parents

Son père, qu'elle partageait avec trois sÅ“urs, était un homme indigent mais dévoué à Dieu. Celui-ci mourut alors que la petite Rabî'a avait moins de dix ans. Quelques mois plus tard, ce fut sa mère qui fut rappelée auprès de son Seigneur. Les quatres sÅ“urs se retrouvèrent seules, démunies, sans personne pour les aider à surmonter la misère, la faim et la gêne. Elles se quittèrent alors, chacune résolue à se trouver son chemin…

Sa période d'esclavage

Les brigands et les bandits de grand chemin se firent de plus en plus nombreux. L'un d'eux s'empara un jour de Rabî'a et la vendit pour six dirhams à un très dur commerçant. Ce dernier chargeait Rabî'a de tâches que sa capacité ne pouvait supporter, elle, la fillette qui n'avait pas encore atteint l'âge de la maturité.

Néanmoins, la nuit, elle se retirait, seule dans sa chambre, pour s'en remettre des souffrances de la journée.

Une nuit, son maître se réveilla de son sommeil, il entendit la prière et les supplications de Rabî'a, et il observa discrètement, derrière la porte, ce qu'elle faisait. Farîd Ad-Dîn Al-'Attâr, le biographe de Rabî'a, écrit : "Il aperçut Rabî'a prosternée, entrain de prier et de dire : "Ô Dieu ! Toi Seul sait à quel point mon cÅ“ur désire T'obéir. La prunelle de mes yeux sont à Ton service. Si j'avais quelque pouvoir sur moi-même, je n'aurais cessé une seule seconde de M'adresser à Toi. Mais Tu m'as abandonnée à la merci de cette créature violente".
Au cours de ses invocations et de sa prière, le maître aperçut au-dessus d'elle une lampe planant entre ciel et terre. Sa lumière emplissait toute la pièce. Lorsqu'il vit cette lueur étrange, il fut saisi de peur et il demeura là, pensif, jusqu'au lever du jour. C'est alors qu'il appela Rabî'a : "Rabî'a ! Tu es libre ! Si tu le désires, tu peux rester parmi nous et nous serons tous à ton service. Et si tu le désires, tu peux partir où tu veux".
Elle lui fit ses adieux et partit".

Sa vie d'ascetisme

Elle refusa tous les prétendants qui demandèrent sa main. Elle n'avait pas de place à offrir dans son coeur voué exclusivement à Dieu. Et elle n'avait pas le temps non plus de se consacrer à un autre amour que l'Amour de Dieu.

L'Encyclopédie des sciences islamiques précise : "Après avoir recouvré la liberté, Rabî'a s'établit dans le désert, après quoi elle se rendit à Bassora où elle rassembla autour d'elle un grand nombre d'aspirants à la voie spirituelle et de compagnons qui s'acheminaient jusque chez elle pour assister à ses enseignements et à ses invocations et pour écouter ses paroles. Parmi les plus illustres de ses disciples, on peut citer Mâlik Ibn Dînâr, l'ascète Rabâh Al-Qaysî, le spécialiste du Hadith Soufyân Ath-Thawrî et le soufi Shafîq Al-Balkhî".

Sa mort (180 H ; 80 ans)

Rabî'a retrouva son Seigneur à l'âge de quatre-vingts ans.


Les éloges à son sujet

Des gens malhonnêtes et sans scrupule lui attribuèrent cette phrase au sujet de la Ka`ba : "C'est l'idole adorée sur terre". Et parmi ses défenseurs, il y a Ibn Taymiya qui dit : "Quant à la phrase attribuée à Rabi'a, affirmant que la Ka'ba est l'idole adorée sur terre, ceci est un mensonge contre Rabi'a, la croyante, la pieuse". (Madjmû`Al-Fatâwâ)

Adh-Dhahabi dit d'elle qu'elle était une ascète, dévote et pieuse. (Siyar a'lam An-Noubala)

Abou Said Ibn al-'Arabi a dit: "S'agissant de Rabiâ, les gens ont reçu d'elle une grande sagesse. L'imam Soufiane Ath-Thawri, Choû'ba et d'autres ont rapporté sur elle ce qui montre la fausseté de ce qui lui a été attribué concernant la croyance dans l'incarnation (de l'humain dans le divin)".

Adh-Dhahabi a dit : "Ceci relève de l'exagération et de l'ignorance. Peut-être celui qui lui a attribué une telle croyance n'était-il lui-même qu'un partisan de l'incarnation cherchant à tirer de ces allégations la preuve de la mécréance de Rabiâ".




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