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Biographie de Mâlik - مالك
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Biographie de Mâlik - مالك

Son nom et sa généalogie

Abou 'Abdillâh Mâlik Ibn Anas Ibn Mâlik Ibn Abî 'Amir Ibn 'Amr Ibn Ghaymân Ibn Khathîl Ibn 'Amr Ibn Al-Hârith. Il est appelé l'imam de Médine.

    Son père

    Anas, il vécut à Dhû Al-Marwah, un oasis dans le désert au nord de Médine et gagnait sa vie en fabriquant des arcs.

    Sa mère

    Elle s'appelait Al-Ghâliyah Bint Shurayk Al-Azdiyyah.

    Son grand père

    Son grand-père, Mâlik Ibn Abî 'آmir, fut un grand Successeur qui rapporta des hadîths de l'Emir des Croyants 'Omar Ibn Al-Khattâb, de Talha, de 'Aisha, de Abou Hourayra et de Hassân Ibn Thâbit, que Dieu les agrée tous.

    Il fut l'un des quatre hommes ayant porté l'Emir des Croyants 'Othmân Ibn 'Affân, que Dieu l'agrée, à sa tombe. Il fut l'un des scribes qui inscrivirent le Coran lorsque 'Othmân réunit les codex du Coran. On rapporte en outre que le "Cinquième Calife bien-guidé", 'Omar Ibn Abd Al-'Azîz, lui demandait conseil.

    Son arrière grand père

    Son arrière grand-père, Abou 'آmir Ibn 'Amr, fut un compagnon du Messager de Dieu - paix et bénédiction de Dieu sur lui. Il participa à toutes les batailles du temps du Messager de Dieu, exception faite de la grande bataille de Badr.

Sa naissance (93 H.)

Mâlik naquit en 93 A.H., à Dhû Al-Marwah. Il vécut ensuite à Al-'Aqîq, une vallée dans les alentours de Médine, puis s'installa à Médine.

Son apprentissage

Sa mère lui recommanda dans son enfance d'accompagner Rabî'a Ar-Ra'y (que Dieu lui fasse miséricorde) de qui il prit la jurisprudence.

Mâlik mémorisa le Noble Coran, puis apprit les hadîths prophétiques, les verdicts religieux (Fatâwâ) des compagnons, le Fiqh de l'Opinion et s'initia à la réfutation des courants déviants. Il fut brillant dans l'acquisition des sciences islamiques et se distingua par son excellente mémoire.

Selon An-Nawawî, il eut 900 maîtres dont 300 Successeurs, les autres étant des Successeurs des Successeurs.

'Abd Ar-Rahmân Ibn Hurmuz Al-A'raj est parmi ses maîtres les plus saillants.

Parmi ses maîtres citons aussi le noble successeur Nâfi', Ja'far Ibn Muhammad Al-Bâqir, Yahyâ Ibn Sa'îd Al-Ansârî, Salama Ibn Dînâr Abou Hâzim, Ibn Chihab Az-Zouhri, Rabi'at Ar-Ray, Hicham ibn 'Urwa, Abu al Aswad ibn Nawfal, Zyad ibn Sa'd.

Mâlik enseignant (110 H ; 17 ans)

L'excellence de l'Imâm Mâlik lui permit d'enseigner et de diffuser la science dans sa jeunesse. On dit même qu'il commença à enseigner à l'âge de dix sept ans. Il choisit la Mosquée du Prophète pour tenir son cercle de science. Plus précisément, il choisit, dans la mosquée de Médine, l'endroit où se tenait le Calife 'Omar Ibn Al-Khattâb. C'est là que s'asseyait le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

La profusion de sa science attira une foule très nombreuse, sa renommée s'étendit et il occupa une place distinguée dans le cœur des gens de Médine.

Sa famille

La femme que choisit l'Imâm pour l'accompagner dans sa vie n'était pas une femme libre. Il épousa une esclave. On rapporte que l'Imâm Mâlik avait beaucoup d'estime pour son épouse et eut d'elle trois fils - Muhammad, Hammâd et Yahyâ - et une fille, Fâtima, appelée Oum Al-Banîn, qui connaissait Al-Muwattâ par coeur et avait une connaissance des sciences islamiques supérieures à celle de ses frères. Lorsqu'un élève de Mâlik lisait un passage d'Al-Muwatta dans son cercle d'enseignement, Fâtima se tenait derrière la porte et signalait chaque erreur de lecture en frappant à la porte. Entendant cela, Mâlik demandait au lecteur de reprendre le passage où il s'était trompé.

Ses élèves

Certains de ses maîtres parmi les Successeurs rapportèrent des hadîths de lui. C'est le cas notamment d'Az-Zouhrî, Ayyûb As-Sikhtiyânî, Abou Al-Aswad, Rabî'a Ibn Abî 'Abd Ar-Rahmân, Yahyâ Ibn Sa'îd Al-Ansârî, Moûsâ Ibn 'Uqbah et Hishâm Ibn 'Urwah.

Certains de ses pairs rapportèrent aussi le hadîth de lui, comme Soufyân Ath-Thawrî, Al-Layth Ibn Sa'd, Soufyân Ibn 'Uyayna, Abou Hanîfa, Abou Yoûsouf et de nombreux autres.

Parmi ses élèves citons enfin, Muhammad Ibn Al-Hasan Ach-Chaybânî, et l'Imâm Ach-Châfi'î.

L'épreuve de la flagelation (147 H ; 54 ans)

L'Imâm Mâlik vécut sous le Califat des Omeyyades, puis celui des Abbassides. Les historiens rapportent qu'il fut flagellé, châtié et humilié sous le Califat de Abou Ja'far Al-Mansoûr, et avancent pour cela différentes raisons.

Selon une opinion, l'Imâm Mâlik enseignait un hadîth établissant qu'un serment prêté sous la contrainte est nul. Al-Mansoûr n'aimait pas que ce hadîth soit diffusé, de peur que ses adversaires en profitent pour se débarasser de l'allégeance forcée qu'ils lui avaient prêtée. Il aurait ordonné à l'Imâm Mâlik de ne pas enseigner ce hadîth et le refus de Mâlik aurait entraîné le châtiment qu'il a subi.

Selon une autre opinion, similaire à la précédente, des gens auraient demandé à l'Imâm Mâlik s'il était licite de s'allier à Muhammad Ibn Abî 'Abdoullah Al-Hasan pour se révolter contre les Abbassides, malgré l'allégeance qu'ils avaient prêtée à Abou Ja'far Al-Mansûr... On rapporte qu'il expliqua que cette allégeance fut scellée de façon forcée et que celle-ci était, par conséquent, non avenue. Il leur aurait même recommandé de s'empresser de soutenir Muhammad Ibn Abî 'Abdoullah Al-Hasan... La nouvelle serait parvenue à Al-Mansûr qui fit venir Mâlik, en 147 A.H., et lui infligea l'épreuve du fouet au point que son épaule se déboita.

Selon une autre opinion encore, la raison de cette humiliation, c'est que Mâlik avait donné la prééminence à notre maître 'Othmân Ibn 'Affân par rapport à notre maître 'Alî Ibn Abî Tâlib, que Dieu les agrée tous deux.

Le soutien des gens de Médine

La nouvelle se propagea à Médine comme le feu dans la paille et bientôt la ville allait entrer en ébullition sous la colère des Médinois indignés.

Les excuses

L'incident parvint rapidement au Calife, qui exprima à son tour son indignation et affirma ne pas être au courant de cela. Il démit son cousin de son poste de gouverneur et le fit venir de Médine à Bagdad à dos de chameau. En outre, il demanda à l'Imâm Mâlik de bien vouloir venir à Baghdad, mais le juriste de Médine déclina cette demande. Le Calife envoya alors une lettre à Mâlik l'informant qu'il souhaiterait le voir à la prochaine saison de pélerinage. L'Imâm rencontra ainsi le Calife à Minâ. Al-Mansûr le voyant quitta l'endroit où il était assis, s'installa sur un tapis par terre et ne cessa de demander à l'Imâm de s'approcher de lui, jusqu'au point où leurs genoux se touchèrent, pour ainsi manifester son affection pour le juriste médinois. Puis le Calife jura qu'il n'avait guère ordonné ce qui fut, qu'il n'était même pas au courant, et raconta son énorme indignation quand cette fâcheuse nouvelle agressa son ouïe. Il s'excusa auprès de l'Imâm Mâlik et l'informa qu'il avait ordonné que Ja'far soit châtié et humilié. Mais l'Imâm Mâlik loua Dieu, salua son Prophète et dit au Calife qu'il pardonnait à Ja'far pour son lien de parenté avec le Prophète et son lien de parenté avec le Calife.

Puis la conversation se prolongea entre les deux hommes et le Calife aborda les récits des prédécesseurs et des savants, les sujets consensuels en matière de jurisprudence, et les questions qui font l'objet de divergences entre les juristes, au point que l'Imâm Mâlik attesta de sa culture et de son intelligence.

A cette occasion, le Calife demanda à l'Imâm Mâlik de rédiger un ouvrage, adoptant une voie médiane et consignant ce qui fit l'unanimité des compagnons et des Imâms parmi les savants. Il promit à l'Imâm Mâlik de diffuser cet écrit dans les pays musulmans afin que les gens s'y tiennent.

Sa maladie de mort (179 H; 86 ans)

Vers la fin de sa vie, il était malade ce qui provoqua une incontinence urinaire. Il n'assistait plus aux enterrements, ni aux prières dans la mosquée du prophète. Vers la fin, il ne venait plus à l'office du vendredi. Quand on lui demanda pourquoi il répondit : « il n'est pas donné à tous de parler de leurs excuses ». Il expliquera juste avant son décès qu'il ne voulait pas rentrer dans la mosquée du prophète en état d'impureté et surtout il ne voulait pas qu'elle soit souillée par son urine. L'Imâm Mâlik tomba malade pendant vingt-deux jours.

L'Imâm Mâlik tomba malade pendant vingt-deux jours. Les cours de Mâlik furent transférés à sa maison, à cause de sa maladie.

Sa mort (179 H ; 86 ans)

La nuit de son décès, Abou Bakr Ibn Sulaymân As-Sawwâf vint dans une assemblée lui rendre visite et s'enquérir de son état de santé : "Comment te sens-tu aujourd'hui ?", demanda-t-il au juriste de Médine. Mâlik répondit : "Je ne sais quoi vous dire. Demain, vous verrez du Pardon de Dieu ce que vous n'aviez pas prévu." Peu de temps après, l'Imâm Mâlik rendit son âme bénie.

Il décéda à Médine le 14 Rabî' Al-Awwal 179 A.H., selon l'opinion la plus correcte, et fut enterré au cimetière d'Al-Baqî'.

La prière sur lui

Le gouverneur de Médine Muhammad ibn Ibrâhîm al 'Abâsî عبد الله بن محمد بن ابراهيم العباسي conduit la prière des morts et porta son cercueil. Dans son testament, l'Imam demanda d'être enseveli dans des habits blancs et que la prière des morts soit faites dans le coin réservé à cela de la mosquée du prophète.


Les éloges à son sujet

Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Arrivera un jour où les gens essouffleront leurs montures en quête de sciences et ne trouveront pas plus savant que le savant de Médine". (Ahmad, At-Tirmidhî, an-Nasâi)
"l'Heure n'arrivera pas avant que les gens n'essoufflent leurs montures pour venir quêter la science de toutes parts auprès du savant de Médine".
Ainsi que cette variante: "Vous essoufflerez vos montures et vous irez en quête de la science. Mais vous ne trouverez pas plus érudit que le savant de Médine".
Jabir ibn Abdallah (que Dieu l'agrée) de son côté rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit: "Vous ne connaîtrez pas la fin du monde avant qu'il n'y ait à Médine, un savant pour lequel on essoufflera les montures, et dont on ne trouve pas plus savant que lui en terre d'islam". (Tartib al Madarik 1/70)
Abu Moussa Al Ach'ari (que Dieu l'agrée) a dit que le Prophète a dit (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Les gens partiront d'Orient et d'Occident en quête de sciences et ne trouveront pas plus érudit que le savant de Médine". (Tartib al Madarik 1/70)
Selon Soufyan Ibn 'Ouyayna (que Dieu lui fasse miséricorde) et d'autres contemporains ou même successeurs de Mâlik, il s'agit bien du fondateur du rite malikite, Mâlik Ibn Anas (que Dieu lui fasse miséricorde).

    Soufyân ibn 'Ouyayna (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Soufyân ibn 'Ouyayna (que Dieu lui fasse miséricorde) affirme que "Mâlik est le plus docte du Hijâz ; il représentait l'argument de son époque et le flambeau de toute la communauté. Plus que la personne, c'était essentiellement l'enseignement et les traditions qu'il avait rapportées que nous quêtions le plus". (Tartib al Madarik, 1/75)

    Ach-Châfi'i (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ach-Châfi'i (que Dieu lui fasse miséricorde) disait de lui: "Mâlik est mon maître, il m'a inculqué la science. Nul n'a été plus doux à mon égard que lui. Je fais de lui mon avocat auprès d'Allah. Lorsqu'on on évoque les oulémas en tout lieu, Mâlik est parmi eux l'unique étoile étincelante, grâce à sa mémoire infaillible, à sa maîtrise des sciences et à ses vertus humaines". (Tartib al Madarik, 1/75)

    L'imam Chafi'i dit ausi : "Quels hommes que Malik et ibn Ouyayna ! Sans eux toute la science du Hijaz aurait disparu"

    Sa tante lui raconta qu'elle a fait un rêve ou on lui annonçait que le plus savant homme de la terre allait mourir, Ach-Châfi`î dira c'est le jour où mourut l'imam Mâlik.

    ibn Hormoz (que Dieu lui fasse miséricorde)

    ibn Hormoz (que Dieu lui fasse miséricorde) dit à son sujet qu'il est le plus docte de son temps. (Qâdî 'Iyâd)

    Ibn Wahb (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ibn Wahb (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "Tout maître de hadith qui n'a pas de maître en fiqh est égaré. Si Allah ne nous avait pas sauvé avec Malik et al-Layth, nous aurions été égarés." (Ibn Abî H.âtim dans l'introduction d'al-Jarh wa al-Ta'dîl p. 22-23; Ibn Abî Zayd dans al-Jâmi' fî al-Sunan p. 118-119; Ibn 'Abd al-Barr dans al-Intiqâ' p. 61; al-Dhahabî)

    Ibn Wahb a dit: « Je n'ai jamais rencontré plus pieux que l'Imam Malek». (Tartib al Madarik , 2/51)

    Il a aussi été rapporté d'Ibn Wahb : "J'ai rencontré 316 érudits parmi les gens de science mais sans Mâlik et al-Layth, j'aurais dévié". (Ibn Hibban dans l'introduction d'al-Majrûhîn)
    Une autre version dit : "Sans Mâlik ibn Anas et al-Layth ibn Sa'd j'aurais péri ; j'ai toujours cru que tout ce qui est [authentiquement] rapporté comme venant du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) devait être mis en pratique". (Ibn 'Asâkir et al-Bayhâqi, Ibn Rajab dans charh. Al-'Ilal 1/413 et 'Awwâma p.76)

    Ahmad ibn Hanbal (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ahmad ibn Hanbal (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit de lui: "Il est en effet l'Imam incontesté en Traditions rapportées et, il en est de même, pour ce qui est du Droit". (Tartib al Madarik, 1/76)

    Ibn Ma'în (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Ibn Ma'în dit de son côté: "Mâlik représente une grâce de Dieu accordée à Ses créatures. Il est, par excellence, l'imam dont les mérites sont unanimement reconnus de tous". (Tartib al Madarik, 1/77)

    Hâroûn Ar-Rachîd (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Hâroûn Ar-Rachîd de son côté fit à son sujet la déclaration suivante: "Je n'ai jamais rencontré plus instruit que lui". (Tartib al Madarik, 1/127)

    Ibn al Moubârak (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Il dit de son côté : "Si on me demandait de choisir un Imam à la tête des imams, j'opterais, certes, pour Mâlik". (Tartib al Madarik, 1/153)

    le Qadi 'Iyâd (que Dieu lui fasse miséricorde)

    Il dit: "Tout homme équitable ne peut que reconnaître le rang élevé atteint par Mâlik dans le domaine de la charia, des sciences du Coran et de la Tradition. Il était, sans conteste, l'Imam des Musulmans! Il était le maître absolu des traditionnistes aussi bien pour les questions controversées que pour celles ayant fait l'unanimité. Nul ne peut en disconvenir, même parmi ceux qui ne partageaient pas son avis, à part certains animés de fanatisme aveugle. Il avait, certes, représenté le modèle à suivre en matière de Tradition ; il avait été le premier à élaborer des ouvrages de haute perfection, y faisant figurer volets et chapitres, y regroupant et colligeant les propos du Prophète selon les thèmes si bien qu'il fut un parfait précurseur pour ses successeurs. Il fut le premier à avoir traité des hadiths isolés du Prophète (Gharib al hadith) dont il en a abordé plusieurs dans son ouvrage principal "Al Mouwatta"".

    ...

    'Ali ibn al Madani a dit: "Zayd ibn Thabit a transmis son enseignement à vingt et une personnes parmi celles qui partageaient ses opinions et s'y conformaient. La science de tous ces hommes est revenue à trois savants, à savoir Ibn Chihab, Baker Ibn Abdallah Al-Assaj, et Abou Zinad. Par la suite le savoir de cette pléiade de savants est passée à Mâlik ibn Anas". (Tartib al Madarik 1/159)

    Aboû Ja'far al Mansour le présenta comme étant le plus savant en terre d'lslam. (Tartib al Madarik, 1/77)

    ibn Mahdi (que Dieu lui fasse miséricorde) dit en outre: "Mâlik a la mémoire la plus infaillible de son époque, il ne se trompe jamais sur les propos du Prophète" (Tartib al Madarik, 1/153)
    ou encore: "Nul sur terre ne mémorise les propos du Prophète mieux que Mâlik". (Tartib al Madarik, 1/153)

    Yahyâ ibn Sa'id al Qattân a, lui aussi, dit:"Mâlik est un Imam à prendre pour modèle". (Tartib al Madarik, 1/77)

    Sa'id ibn al Haddad a, par ailleurs, dit: "Mâlik était si tenace en religion, aussi inébranlable en sciences religieuses qu’une montagnes à la base solide". (Tartib al Madarik, 1/7)




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