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La preuve - الدليل
Définition de la preuve La preuve (dalil), est le guide menant à toute chose concrète ou abstraite, bonne ou mauvaise. Chez les savants des bases : Il s'agit de ce qui permet d'arriver à un réglement recherché, par l'observation intellectuelle. Puissance de la preuve Preuve formelle (qat'iyou el dalala). Preuve conjecturale (dhani el dalala). Les deux formes de preuves Textuelles (naqliya) qui sont : Le Coran, la Sunna, le consensus, les législations précédentes, l'avis des compagnons. Ou bien rationnelle ('aqliya) qui sont : Le raisonnement analogique, le principe du bien commun, le principe du convenable, le principe du bien commun, l'interdiction de prévention. La preuve textuelle et rationnelle sont liées l'une à l'autre. L'effort d'interprétation (ijtihad) ne peux s'effectuer qu'à partir d'une preuve textuelle (naqliya), car la législation ne peut pas reposer uniquement sur la réflexion. Et les preuves textuelles nécessitent des capacités intellectuelles et de réflexion afin de les comprendre. L'ordre de la prise en compte des preuves L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à dit à Mou'adh (que Dieu l'agrée) quand il l'a expédié au Yémen : "A quoi référerez-vous dans vos jugements?". Bayhaqî rapporte dans son Madkhal (introduction) selon sa chaîne de transmission qui remonte jusqu'à Ibn Abbas (que Dieu l'agrée), que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quel que soit le degré de connaissance que vous avez du Livre de Dieu, il vous faut obligatoirement agir selon ses préceptes et personne n'a aucune excuse pour le négliger. Si cela ne se trouve pas détaillé dans le Livre de Dieu (le Très-Haut) vous devez suivre les recommandations de ma Sounna. Si cela ne figure pas dans ma Sounna, vous devez suivre les dires de mes Compagnons, car ceux-ci sont comme les étoiles dans le ciel. Vous serez guidés en suivant quiconque parmi eux. Car les divergences entre mes Compagnons constituent une miséricorde pour vous". D'après Maymoun ibn Mahran : "Lorsque Abou Bakr (que Dieu l'agrée) devait juger, il regardait dans le livre d'Allah, s'il trouvait ce qui permettait de juger alors il jugeait avec. S'il ne trouvait pas dans le livre d'Allah, et qu'il connaissait dans la Sounna ce avec quoi il pouvait juger, alors il jugeait avec. S'il ne trouvait pas dans la Sounna, il réunissait les meilleurs parmi les croyants et leur demandait conseil. Si un accord émanait de leur réunion alors il jugeait avec. Omar (que Dieu l'agrée) procédait de la même façon". (Al-Baghawi) 'Omar (que Dieu l'agrée) a dit à Shurayh : "Recherche ce qui t'apparaît clairement du Coran, et ne pose alors pas de question à quelqu'un à ce sujet. Et ce qui ne t'apparaît pas du Coran, suis à son sujet les Hadîths du Messager de Dieu. Et ce qui ne t'apparaît pas des Hadîths, fais un effort de raisonnement personnel". (Ibn Qayyim dans A'lâm ul-muwaqqi'în 1/50) Différentes preuves Le Coran, la Sunna, comme Ijma des Sahabah (consensus des compagnons), et Qiyâs (déduction analogique) sont les quatre sources de l'Islam, qui sont acceptés par la quasi-totalité des érudits. Toutefois, il existe d'autres sources supplémentaires telles que maslaha al Mursalah (bénéfice) ou Ijma al Oumma (consensus de la Oumma), qui ne sont pas largement acceptés. Résultats de cette science Le produit final de Usul al fiqh est la charia (ou fiqh). La différence entre Usul al fiqh et la charia est que ce dernier porte sur les décisions liées à nos actions, et Usul Fiqh est préoccupé par la méthodologie appliquée pour déduire de telles décisions. |
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