L'école hanbalite - المذهب الحنبلي | Islamopédie
Accueil > Divers > Bases de la jurisprudence

Introduction

< Définitions

< Types de difficultés

< Avant l'apparition d'un messager

< Divergence

Statuts des actes

< Obligation

< Recommandation

< Permission

< Réprobation

< Interdiction

Preuves

< Introduction

< Coran

< Sounna

< Consensus

< Analogie

< Principe du convenable

< Maslahatou l-moursala

< Obstruction des prétextes

< Coutume

< Parole du compagnon

< Lois anterieures

< Principe de la continuité

< Pratique des médinois

Méthodologies des écoles

< Hanafite

< Mâlikite

< Châfi'ite

< Hanbalite
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

L'école hanbalite - المذهب الحنبلي
(Accueil > Divers > Bases de la jurisprudence)

Son fondateur

Ahmad Ibn Hanbal (que Dieu lui fasse miséricorde).

Développement de cette école

Salih et 'Abdoullah, deux des fils d'Ahmad furent étroitement associés à la vie intellectuelle de leur père, et allaient être parmi les premier artisans de cette construction collective qu'est le hambalisme.

Ahmad ne consigna pas lui-même son école juridique, ni ne rédigea le moindre traité de jurisprudence. Il ne dicta pas non plus les verdicts de son école à ses disciples et détestait qu'on consignât ses opinions et ses fatwas. On doit la compilation de la jurisprudence hanbalite à Abû Bakr Al-Khallâl (décédé en 311 A.H., 923 E.C.), le disciple d'Abû Bakr Al-Marwazî. Celui-ci parcourut les contrées à la recherche des verdicts rendus par l'Imâm Ahmad et réussit à en recueillir un nombre sans précédent qu'il classifia dans son ouvrage en vingt volumes intitulé Al-Jâmi' Al-Kabîr ("Le grand recueil"). Ensuite, il se consacra à enseigner la jurisprudence de l'Imâm Ahmad dans la Mosquée d'Al-Mahdî à Bagdad. L'école juridique de l'Imâm Ahmad venait ainsi de naître et était passée d'une somme éparse d'opinions transmises oralement à un corpus écrit.

Puis, Abû Al-Qâsim Al-Khiraqî (que Dieu lui fasse miséricorde) se chargea de faire une synthèse de la compilation réalisée par Abû Bakr Al-Khallâl qu'on connaît sous le titre de "L'abrégé d'Al-Khiraqî ". Son ouvrage connut beaucoup de succès, si bien qu'on lui connaît près de trois cents commentaires et explications dont notamment Al-Moughnî d'Ibn Qudâma Al-Maqdisî (que Dieu lui fasse miséricorde). Non seulement Ibn Qoudâma commenta l'ouvrage, mais il se chargea également de relever les différentes opinions existant au sein de l'école tout en fournissant les arguments des différents partis et en arbitrant entre eux, le tout dans un style remarquablement fluide et précis.

Ensuite, Ibn Taymiyah l'Aïeul (Ibn Taymiyah Al-Jadd), alias 'Abd As-Salâm Ibn 'Abd Allâh - décédé en 652 A.H., 1254 E.C. -, fit une classification des questions juridiques de l'école hanbalite dans son ouvrage Al-Muharrar. Après cela, la littérature hanbalite se multiplia et se démocratisa.

Sa méthodologie de jurisprudence

1/ Il consulte le Coran et la Sounna et rien d'autres lorsqu'ils satisfont sa quête.

2/ S'il ne trouve pas de texte, il se tourne vers les jugements des compagnons. Et dans le cas où il découvre un commentaire d'un compagnon, il l'adopte et ne donne la priorité à aucune pratique, aucune opinion ou analogie sur cet avis.

3/ Dans le cas où les compagnons n'expriment pas des opinions similaires, il choisit l'opinion qui se rapproche le plus du Coran et de la Sounna sans aller chercher plus loin. S'il n'arrive pas à discerner quelle opinion est la plus proche du Coran et de la Sounna, il rend compte de la controverse en toute objectivité et s'abstient de prendre une décision.

4/ Il se refère ensuite à tout hadith, qu'il soit moursal ou faible [Da'îf] dont l'authenticité - soit dans sa chaîne de rapporteurs, soit dans son contenu - n'est pas absolument irréprochable, pourvu qu'il soit en contradiction flagrante avec aucune pratique établie, aucune citation de compagnon ou consensus d'opinion. Il donne la priorité à un tel hadith sur l'analogie.

    Dans une narration, il est rapporté qu'Ahmad a dit : "Je préfère le hadith faible par rapport à l'opinion des gens".

    Ahmad fut questionné au sujet de quelqu'un se trouvant dans un pays avec, en main un possesseur de hadiths qui ne sait pas la différence entre du solide et du non-solide, et, dans l'autre, avec un possesseur d'opinion : Qui devrait-il consulter?
    Il répondit; " Qu'il consulte le détenteur de hadiths et non le détenteur d'opinions."

    Abou 'Abdoullah Ibn Mandah rapporta d'Abou Dawoud, avait l'habitude de citer la chaîne de transmission d'un hadith faible s'il ne pouvait pas trouver mieux que cela sous ce titre particulier (bab), et qu'il le considérait comme une évidence par rapport à l'opinion.

5/ L'analogie est une source de jugement auquel on ne peut avoir recours que lorsque aucune des sources précitées n'est disponible.

6/ Il adoptait l'interdiction de ce qui peut mener à l'interdit [sadd adh-dharâi'].

Il convient de noter à ce titre que l'école juridique hanbalite est l'école la plus souple en ce qui concerne les contrats et les critères que doivent remplir les contractants. Car aux yeux de l'Imâm Ahmad les transactions sont licites originellement aussi longtemps qu'aucune preuve légale ne les interdit. D'où l'adéquation du rite hanbalite et sa souplesse dans le domaine des transactions.

Parmi les grands savants de cette école

Ibn TaymiyaIbn Al-Qayyim, Ibn Al-Jawzi, Ibn QoudâmaIbn Rajab ...

Cette école aujourd'hui

Elle compte environ 30 millions d'adhèrents (Arabie saoudite, Liban, Syrie)




Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese