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La réprobation - المكروه
Définition Linguistiquement, "makrouh" signifie le contraire d'aimé. Dans la terminologie islamique, il désigne une chose dont la loi demande l'abandon, mais pas de manière tranchante. Autrement dit, c'est une chose dont la pratique n'entraîne aucune sanction, mais dont l'abandon procure au fidèle une récompense. (Charh al-Waraqat fi usûl al-fiqh du SHeikh 'AbduLLâh al-Fawzân, 29-30) La manière de reconnaître une réprobation Par la demande d'une action qui détermine son caractère déconseillé, tel que les paroles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Il (Dieu) vous a déconseillé (karaha lakoum) trois choses : les paroles superflues, de trop poser de questions, et le gaspillage l'argent". Ainsi que : "Le licite le plus détesté auprès d'Allah est le divorce". La demande est faite par un ordre, mais il est precisé dans un autre texte que cette ordre n'est pas un impératif. La décomposition de la réprobation chez les hanafites La réprobation (makrouh tanzihi) : Il s'agit de ce que la majorité appel le makrouh La réprobation interdite (makrouh tahrimi): Il s'agit de ce que le Législateur a interdit l'exécution de façon impérative par une preuve (dalil) suspicieuse (zhani) telle que les récits individuels (akhbar al ahad). Son accomplissement est un péché, mais le reniement de son caractère illicite ne fait pas sortir de l'Islam. Tandis que l'interdiction (haram) chez les hanafites, découle d'une preuve tiré d'un texte sûr (qat'i), tel que le Coran, la sounna (moutawatira) ou répandue (machhoura) : comme le vol, la fornication, la consommation d'alcool. Son accomplissement est un péché, et le reniement de son caractère illicite fait sortir de l'Islam. |
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