La sounna - السنة | Islamopédie
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La sounna - السنة
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Définition de la sounna (السنة)

Ibn Moundhîr (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le terme [As-sounna] a plusieurs fois été cité dans les hadîths, et ce qui en découle. Mais à l'origine, elle signifie la règle de conduite et la voie. Du point de vue de la religion, elle désigne tout ce que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a donné comme ordre, interdit et conseil par la parole ou l'acte tant que cela n'est pas mentionné par le Coran. Ainsi, en parlant des sources législatives, nous dirons : Le Livre et la Sounnah. C'est-à-dire le Coran et le hadîth".

Ach-ChâTibi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le terme [As-sounna] est utilisé pour désigner en particulier ce qui est transmis de la part du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sans que cela soit mentionné dans le Livre Tout-Puissant".

On peut évaluer entre 2000 et 3000 le nombre de Hadiths traitant de droit.

Le statut de la sounna suivant sont degré d'authenticité

    1) Notoire (Moutawâtir)

    Il est obligatoire de la suivre.

    2) Isolée (Ahad), même si elle est authentique (Sahîh)

    Il est obligatoire de la suivre. Celà dit, certains savants ont émis des conditions.

      Les conditions d'acceptation du hadîth Ahad pour les hanafites

      - Que le hadîth ne concerne pas un acte qui a lieu très fréquemment, sinon le hadith en question serait Notoire et non Isolé.

      - Que le hadîth ne soit pas en contradiction avec une règle établi à partir du Coran, d'un hadîth notoire, ou d'une analogie basée sur ces derniers.

      - Que le rapporteur ne fasse pas le contraire de ce qu'il a rapporté, sinon cela prouverait que le hadith est soit abrogé, soit délaissé pour une preuve plus forte - العِبْرَةُ بِمَا رأى لا بِمَا روى

      Les conditions d'acceptation du hadîth Ahad pour les malikites

      - Que le hadîth ne soit pas en contradiction avec les actes des médinois.
      Mohamed Habiboullah a relaté dans Ida-at El Halek: « [â] et comme le dit Ibn Hazm dans le livre Maratib Dayana : « LâImam Malek (quâAllah lâagrée) a délaissé la pratique de soixante-dix hadiths quâil rapporte pourtant dans son Moua-ta ».

      - Que le hadîth ne soit pas en contradiction avec une règle établi à partir du Coran ou d'un hadîth notoire.

    3) Faible

    On peut distinquer trois avis differents quand au fait de prendre un tel hadith pour preuve :

      1) Cela est interdit

      Selon As-Sakhawi, Ibn al-'Arabi al Maliki dit : "Absolument aucune pratique n'est basée sur un hadith faible". (Al-Qawl oul Badi' p.245)

      Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit "qu'aucun des Imams n'a déclaré une action recommandée par la voie d'un hadith faible, et quiconque dit ceci diffère du consensus".

      2) Cela est permis uniquement dans le domaine de l'exhortation, des vertus, des récits et autres choses de ce genre

      Al-Hakim (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte : J'entendis Abou Zakariyya al-'Anbari dire que Mouhammad Ibn Ishaq Ibn Ibrahim al-Hanzali lui dit que son père avait l'habitude de rapporter d''Abd al-Rahman Ibn Mahdi qu'il avait l'habitude de dire : "Nous étions conciliants concernant l'isnad au sujet de la récompense et la punition et des actions vertueuses, et étions indulgents envers les gens (c'est-à-dire concernant leur identité et fiabilité); mais lorsque nous transmettions au sujet de ce qui est légal et ce qui est interdit, nous sommes stricts avec l'isnad et examinons minutieusement les gens". (al-Madkhal ila ma'rifat al-iklil)

      Al-Hakim (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte : "J'ai entendu Abou Zakariyya Yahya Ibn Mouhammad al-'Anbari dire qu'il entendit Abou al-'Abbas Ibn Mouhammad al-Sijzi dire qu'il entendit al-Naufali dire qu'il entendit Ahmad Ibn Hanbal dire : "Lorsque nous transmettons de l'apôtre de Dieu au sujet de ce qui est permis et ce qui est interdit, au sujet des ordonnances légales, nous sommes stricts; mais lorsque nous transmettons du Prophète au sujet des actions vertueuses et ce qui n'est pas établi ou d'abroger une ordonnance légale, nous sommes conciliants avec les isnads". (al-Madkhal ila ma'rifat al-iklil p.11)

      An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Précisons ici que pour les savants et les juristes, comme pour les traditionnistes, il est permis et même recommandé de mettre en pratique les hadiths faibles incitant à la vertu et aux oeuvres (surérogatoires) ou qui visent à dissuader de faire le mal, à condition toutefois qu'il ne s'agisse pas de hadiths forgés (c'est à dire inventés de toute pièces). En revanche, pour ce qui relève des dispositions légales comme le licite et l'illicite, les ventes, le mariage, la répudiation... On ne doit s'appuyer que sur des hadiths authentiques (sahih) ou fiables (hasan), sauf si un hadith faible nous incite à des précautions supplémentaires, par rapport à une prescription donnée. Ainsi par exemple, lorsque l'on est en présence d'un hadith faible portant sur le caractère répréhensible de certaines ventes ou de certaines unions matrimoniales, il est préférable d'en tenir compte sans que ce soit une obligation. Si j'insiste sur ce point, c'est parce que je mentionne dans ce livre des hadiths dont je précise l'authenticité, la fiabilité ou la faiblesse. Aussi voudrais-je que cette règle soit bien établie dans l'esprit du lecteur". (Al-Adhkâr)

      3) Cela est permis

      On attribue cette position à Abou Dâwoûd (que Dieu lui fasse miséricorde) et Ahmad (que Dieu lui fasse miséricorde).

      Les conditions à remplir pour qu'il soit permis de se baser sur des Hadiths faibles

      As-Sakhawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "J'ai entendu mon cheick (Ibn Hajar al-'Asqalani) insister sur les dires suivants, et lui-même me le remit sous forme rédigée : "Les conditions pour des pratiques religieuses basées sur du hadith faible sont de trois :
      1- Il y a une unanimité sur ceci : le plus faible ne doit pas être le plus fort. Ceci exclue les hadiths individuellement collectionnés par les menteurs ou ceux accusés de mensonge, et ceux qui font des erreurs scandaleuses.
      2- Qu'il y est pour cela une base légale générale. Ceci exclue ce qui est inventé et qui n'a pas de base légale de départ.
      3- Que l'un ne pense pas, pendant que l'utilisant comme fondement de base, qu'il a été établi comme vrai. Ceci est dans l'ordre de ne pas attribuer au Prophète des mots qu'il n'a pas dits.
      Les deux dernières conditions sont d'Ibn 'Abd al-Salam et son compagnon Ibn Daqiq al-'Id; Abou Sa'id al-'Ala'i rapporta l'unanimité sur le premier".




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