24 - Le livre des bêtes égorgées
Chapitre Premier Le fait de mentionner le nom d'Allah sur ce qu'on égorge. (1054) 1 - Ourwa a rapporté qu'on demanda à l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) «Ô, Envoyé d'Allah des bédouins nous apportent de la viande, et nous ne savons pas, s'ils ont prononcé le nom d'Allah, lors de l'égorgement de l'animal, ou non»? L'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) répondit: «Prononcez-le nom d'Allah, et mangez-en». Malek a dit: «C'était juste au début de l'Islam». (1055) 2 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Abdallah Ibn Ayach Ibn Abi Rabi'a Al-Makhzoumi a ordonné un domestique d'égorger une bête. Quand le domestique allait le faire, il lui dit: «Prononce le nom d'Allah», le domestique répondit: «Je l'ai déjà dit»; Abdallah reprit sa demande: «Malheur à toi, prononce le Nom d'Allah»; le domestique répondit: «Je l'ai déjà prononcé». Alors Abdallah Ibn Ayach s'écria: «Par Allah, je ne mangerai pas de sa chair». Chapitre II Ce qui est permis d'égorger si c'est une nécessité. (1056) 3 - Ata Ibn Yassar a rapporté qu'un homme des Ansars, de Bani Haritha menait au pâturage une chamelle laitière, au bout de mourrir, il prit un bâton pointu et l'égorgea. On demanda, à ce propos, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qui dit: «II n'y a pas de mal, mangez de sa viande». (1057) 4 - Mou'az Ibn Sa'd ou Sa'd Ibn Mou'az-a rapporté qu'une esclave à Ka'b, gardait ses moutons dans une montagne appelée «Sal»; l'une des brebis, allant périr, elle prit une pierre avec laquelle elle l'égorgea». On requit à ce sujet l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qui dit: «II n'y a pas de mal à cela, mangez de sa chair». (1058) 5 - On demanda Abdallah Ibn Abbas à propos des bêtes égorgées par les chrétiens Arabes»? Il répondit: «II n'y a pas de mal à cela». Puis il récita ce verset: «Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs» Coran V, 51. (1059) 6 - On rapporta à Malek que Abdallah Ibn Abbas disait: «Tout animal, dont les carotides sont déjà coupées, mangez de sa chair». (.....) 7 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Sa'id Ibn Al-Moussaiab disait: «Au sujet de ce avec quoi on égorge, pas de mal, si c'est une chose qui coupe, en cas de nécessité». Chapitre III Cce qu'on répugne de manger de la chair d'un animal égorgé. (1060) 8 - Abou Mourra l'esclave de Akil Ibn Abi Taleb, a demandé à Abou Houraira au sujet d'une brebis, qui égorgée, continue à bouger. Il lui commanda de manger de sa chair. Puis pour se renseigner de plus, il demanda à Zaid Ibn Thabet qui dit: «Une bête égorgée, pourra-t-elle bouger? Et il lui interdit de manger de sa chair». On demanda à Malek au sujet d'une brebis, qui a subi plusieurs fractures. Son propriétaire avant qu'elle ne périsse, l'égorgea, et le sang coulait, sans qu'elle se meuve. Malek a dit: «S'il l'a égorgée, alors qu'elle était toujours vivante, et qu'elle bougeait, qu'il mange de sa viande». Chapitre IV Le fait d'égorger ce que garde le ventre d'une bête (1061) 9 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar disait: «Quand on égorge une chamelle, l'on doit même égorger le petit qu'elle a dans son ventre, s'il est complètement créé et que son poil a poussé. Une fois qu'il est retiré du ventre de sa mère, on doit l'égorger afin de laisser le sang couler de son ventre». (1062) 10 Sa'id Ibn Al-Moussaiab disait: «L'immolation de ce que garde la femelle des animaux, se fait à la suite de l'immolation de la mère, s'il a été complètement créé et que son poil a poussé» ï»¿ |
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